Royal Caroline de Panart

J'ai décomposé le couplage de la chaloupe selon Bellarba


Après impression sur du 120 g, je pourrai découper directement des gabarits suffisamment rigides pour enfin pouvoir affiner la contre-forme, et pour contrôler la hauteur exacte des pseudo préceintes pendant le bordage

C'est vrai que j'ai l'air de peigner la girafe, mais surtout ça me permet certains apprentissages qui me serviront ultérieurement

Bien sûr, le BMP de ces images est conservé à destination des "carolinistes" rescapés de Panart, et qui ne se satisferaient pas de la sa-sa, la sa-sale loupe du ki-ki, du ki-kit...

Le ri-risque, finalement pour l'acquéreur de ces ri-ki-kits, c'est que l'achat loupe... 

De toutes façons, tu es là pour te faire plaisir. Alors s'il faut, à la girafe, après la coupe tu lui fais la pédicure. Normal pour du Panart

Laurent

Quelques photos de la baleinière après ajustement en 3 D : un peu mastoc, comme effet, mais je suppose qu'une fois exécuté en bordage couleur bois comme le reste, et avec la frise, ça fera un peu moins trapu - Prochaine étape avant le bordage de la forme = construction de la quille et préparation du safran

De toute façon, on est déjà assez éloigné de ce que montre le kit. A noter que le berceau n'étant pas prêt, le canot est posé en équilibre approximatif, le temps de le photographier "in situ"

c'est bien Cri Cri ,maintenant tu ne risques plus ,  tu as le canot de sauvetage . 
Tres bien ,beau travail 

Parfait. Reste plus qu'a faire l'engin.

Jolies formes

C'est magnifique Christian

Belles lignes. 

Merci à tous pour les encouragements ! 

Voici l'extraction de la quille, après ajustement aux dimensions de la contre-forme :


La partie hachurée correspondra à l'épaisseur des virures, soit un petit mm. Si c'est pas assez rigide, je plaquerai avec du 0.5 mm avant démoulage, un renfort supplémentaire étant fourni à terme par les couples (1*1 mm), les planchers et caillebotis, et les bancs de nage, prévus au nombre de sept...

La quille sera assemblée à partir de baguettes noyer de la bonne épaisseur, et non découpée dans du CTP. Je ne sais pas encore si je vais l'encastrer dans la forme, ou simplement tangenter cette forme, la difficulté supplémentaire en cas de choix d'encastrer étant de creuser une gorge dans le balsa de la forme

Vos conseils sur ce dernier point sont les bienvenus !

Yapuka, comme on dit ! 

Amitiés,

Christian

L'intérêt de l'encastrement, c'est que la quille est bien maintenue.

              Je ne comprends rien à votre façon de procéder !  

      On n'encastre pas la quille, on commence par positionner les membrures et en coller les têtes, puis, par-dessus, on colle la quille, et on borde.

      Si tu pratiquais comme tu le décris, tu ne pourrais membrer qu'en demi-membrures ! La réalité c'est bien joli, mais faut pas que ça tourne à la masturbation. Tandis qu'une membrure qui va, d'un seul tenant, d'un bord sur l'autre te donnera, au démoulage, une coque d'une solidité élastique qui te surprendra.   

      D'ailleurs, sur le crobard ci-dessus, le bordage ne doit pas être au-dessus de la quille comme on le voit, mais appuyé contre, tu ne vas pas faire une râblure à cette échelle, je suppose ?     

André MIOSSEC a écrit:Je ne comprends rien à votre façon de procéder !  

En fait, la contre-forme représente le volume extérieur du canot, l'épaisseur du bordé venant en sus (elle est suffisamment faible pour rester négligeable au niveau de l'ensemble terminé)

Il en découle que les "couples" qui feront seulement 1 mm  de côté viendront se coller en renfort de part et d'autre de la quille, qui remontera dans une rainure verticale ménagée dans la contre-forme pour être suffisamment stable pendant le montage des pièces de couverture de la coque (ça vaut mieux, puisqu'elle se confond avec l'axe de symétrie du bidule...)

La structure sera donc rigidifiée au fur et à mesure par :

1 - le collage chants contre chants de virures de bordage pré cintrées et brochetées pour suivre du mieux possible le mouvement de la contre-forme (la forme sera cirée pour empêcher la colle à bois de s'y accrocher)

2 - les couples collés à intervalles réguliers à l'intérieur après démoulage, et qui restent visibles

3 - les pseudo préceintes collées à l'extérieur, et les bancs de nage engagés sous les plats bords

Tout cela n'a rien de bien compliqué, et cette manière de faire reste à ma portée (du moins, je l'espère...)

Tu vois que malgré la branlette intellectuelle, je ne reste pas sourd aux observations des uns et des autres = apparemment, Alain a bien saisi ma préoccupation, qui est d'offrir un appui stabilisé pour le collage des divers éléments se situant contre la quille

Amicalement,

Christian

     Oui, ça doit pouvoir se faire aussi, surtout si tu bordes à clin. 
     J'ai pratiqué l'autre façon cinq fois sans le moindre problème.

     Je trouve ta technique plus compliquée et ne l'ai jamais vue, mais tu nous dira.  .  

Suite : la quille, emboîtée dans une gorge (pour désamorcer les habitués de la gauloiserie sans filtre, je précise qu'elle n'est pas trop profonde... ) creusée dans la contre-forme - il ne manque que l'étrave et le panneau arrière avant de passer au bordage (à franc-bords)





Les pièces détachées ne sont pas encore collées entre-elles : je prévois d'utiliser du fil de laiton de 1 mm engagé dans des trous pré-percés et invisibles en guise de tenon

J'ai pris du 3 mm d'épaisseur, ce qui correspond à 3*48 = 14.4 cm en réel - si ça paraît trop mastoc, je pourrai toujours en enlever par ponçage final - A vrai dire, comme seule l'étrave se verra, il doit être relativement simple de l'effiler légèrement si le besoin s'en fait sentir...





Amitiés,

Christian

Bonsoir,

J'ai construit l'annexe du thonier la Marie Jeanne selon la méthode décrite par André Miossec et pour illustrer la chose voici quelques photos (si j'arrive à les mettre) :
En haut un autre moule (raté) au milieu celui qui à servi à construire le canot




J'espère ne pas polluer ce post
En tout cas chapeau pour ce qui est fait.
A bientôt

Complimenti bella.
Un saluto

Fin de l'assemblage et collage de la quille :







Il ne reste qu'à tailler le tableau, et ensuite le coller à l'arrière de l'étambot, enfin à cirer la contre-forme, et en route pour le bordage (pas trop tôt !), pour lequel j'espère calquer l'échelle des virures du Bellarba

Voilà un départ prometteur

Petite avancée du jour : découpe et collage du tableau arrière sur l'étambot, et cirage de la contre-forme (1ère couche...), qui reste amovible, bien sûr



Les virures du bordage viendront s'appuyer sur le bord du tableau, qui sera garni d'un revêtement externe disposé en chevron de part et d'autre d'un faux étambot qui recevra les fixations du safran

Je pense bourrer la contre forme en balsa avec du fondur pour empêcher la colle de s'y accrocher, et faciliter au maximum le lustrage préparatoire anti-adhésif à base de cire

Cricri emballe ta forme dans un film alimentaire ou tu vernis la colle blanche colle sur le fondur
alain2

Salut Alain,

Merci du tuyau ! J'ai aussi prévu de faire traverser une boucle en fil de chaque côté de la forme afin de faciliter les tractions lors du démoulage

Mais d'abord, le bordage, aussi précis que possible, et dont va dépendre le succès ou l'échec de cette tentative pas très orthodoxe !

Amitiés,

Christian

C'est l'incrustation de ta quille qui me fait peur.   

On verra bien...

Ici les deux premières virures, sur lesquelles je vais m'appuyer pour la suite du bordage (Excuse la piètre qualité photo...)





Une fois deux ou trois rangs collés bord à bord, je n'aurai plus besoin des épingles du premier rang (la forme est verrouillée en position sur la quille avec deux traversantes provisoires placées en position basse)

On dirait une poupée vaudou ... A qui as-tu jeté un sort ? 

Blague à part, vue la petite taille du canot, ne serait-il pas aussi simple et moins destructeur de plaquer les virures avec des élastiques ?  

Un bon début. Courage pour la suite!!

Laurent