US Frigate Confederacy 1778 , échelle 1/64, Model Shipways

C'est exactement ce que j'expliquais, le travail sur ce kit,  hormis les pièces pré-découpées, est du même niveau qu'un modèle d'Arsenal.

C'est d'ailleurs ce qui m'a séduit.

Crdt,

Bonjour,

Le chantier démarre.

Toutes les pièces de bois sont en tilleul. C'est une première pour moi.

Petite difficulté, les mesures sont en pouces. Pas facile de s'y retrouver entre les 1/32", 1/16", 1/8" et 1/4"  mais, historiquement, on ne peut pas être plus « raccord ».

J'ai donc commencé par établir un tableau de correspondance sous Excel et j'ai étiqueté toutes les baguettes. Cela m'a pris une paire d'heure mais c'était indispensable.

Première étape du montage du modèle par  l'assemblage de deux demi quilles.

Mauvaise surprise, je constate que les plaques de contreplaqué dans lesquelles sont découpées les deux demi-fausses quilles sont légèrement vrillées.

J'essaie quand même de les assembler en les maintenant appuyées sur une plaque de verre pour voir si cela corrige le défaut.

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Nota : la  "hauteur" est également alignée au moyen d'un niveau.

Malheureusement, rien n'y fait comme vous pouvez le constater

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J'ai donc décidé de demander leur remplacement à Model Expo.

Dans l'attente de la réception des nouvelles pièces, je monte l'étrave.

Celle-ci est composée de 7 pièces prédécoupées dans une plaque de tilleul de 1/4" (6.35 mm) d'épaisseur.

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Je suis sidéré par la précision du découpage laser. Pour vous donner une petite idée, les logements d'amure de misaine qui ont une diamètre de 8/10 de mm ont été parfaitement découpés (je dis bien découpés, pas percés)  au laser

La découpe est tellement précise qu'il faut être extrêmement prudent lors du ponçage du brûlé due à la découpe.

Vous remarquerez que la partie inférieure s'assemble par un écart à la quille.

Le tilleul étant un bois blanc, ces pièces seront teintes. Chuck Passaro, pour son prototype, a utilisé une teinte chêne doré. L'effet état particulièrement réussi, je décide d'en faire autant.

Astuce de Chuck : teinter les pièces avant de les coller. En effet, la colle à bois pénètre le bois si bien que, même après ponçage,  si l'on teint après collage, il y a risque de voir des tâches plus claires.

Pour souligner l'assemblage des pièces, j'ai laissé le brûlé sans passer un coup de crayon. Voila ce que cela donne après collage.

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Maintenant, il s'agit d'amincir la partie supérieure de  l'étrave de moitié jusqu'à 1/8". Là, sueur froide. Comment amincir une pièce d'une forme aussi "tourmentée" de façon parfaitement régulière et plane ?

Là encore le maître Chuck à la solution : poncer sur une plaque de grande dimension .

J'ai donc collé, sur une plaque de 20 x 10 cm, sur une face  une bande d'abrasif grain 240 pour le dégrossissage et sur l'autre face, une bande d'abrasif de grain 400 pour la finition.

J'ai également tracé sur la tranche, au moyen d'un crayon, la zone à poncer (qui va en s’amincissant vers l’arrière)  afin de poncer de façon égale les deux faces.

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Il s'agit d'y aller doucement car la pièce est fragile mais le résultat est là

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Le ponçage enlève naturellement la teinte mais après application d'une nouvelle couche de teinte, tout rentre dans l'ordre comme le montre la photo suivante

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C’est tout pour l’instant.

Ben c'est déjà pas mal  
J'aime bien le côté " astuce du jour "
Bonne continuation  

Merci Marc

Bonjour Guido

Superbe comme a ton habitude . un vrai avant gout de l'arsenal .

Par contre mettre de la colle sur des pièces vernis au préalable me fait un peu peur . Tu devrais faire un essai de tenue mécanique sur des chutes de bois .

Pour nettoyer les surfaces a vernir après collage un mélange d'eau chaude et vinaigre blanc.

@ pluche

 Merci Jean-Marc.

Rassure-toi, ce n'est pas du vernis mais de la teinte à bois. En outre, c'est collé par la tranche et je n'ai pas mis de teinte à cet endroit.

Pour l'essai de résistance mécanique, c'est fait : le ponçage !

Pas encore besoin d'eau chaude et de vinaigre (croisons les doigts).....

Crdt,

Déjà une belle avancée qui en dit long !  Vivement la suite

Bonjour,

Le chantier continue malgré la chaleur par la « construction » de la râblure.

Oui, j’ai bien dit construction.

Construire la râblure par l’oncle Chuck

Pour cela, on colle, tout le long de la fausse quille en contreplaqué, une « rabbet strip »(baguette de râblure)  qui formera le fond de la gorge de la râblure.

Sur cette baguette, on colle la quille qui est plus large que la fausse quille en contreplaqué ce qui forme une encoche qui sert d’ébauche de râblure.

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Il va de soi que l’épaisseur de la baguette doit être égale à l’épaisseur des virures qui viendront s’y encocher.

L’étape suivante consiste à chanfreiner la fausse quille en contreplaqué pour tenir compte de l’angle de la virure par rapport à la quille.

En effet, comme vous pouvez le voir sur le schéma suivant, l’angle d’arrivée varie suivant la position de la coque.

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Au centre de la coque, les virures sont pratiquement à angle droit mais à la poupe (partie A) , elles arrivent avec un angle rasant. Pour que la virure puisse s’introduire dans la râblure, il est nécessaire de chanfreiner la fausse quille en contreplaqué comme indiqué ci-après :

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Le début de la zone de chanfreinage est repéré sur la fausse quille par un trait laser à tribord.

Il suffit ensuite de chanfreiner entre cette ligne et la baguette de râblure.

Passons maintenant à la pratique : première étape cintrage d’une baguette de 1/8 x 1/16 de pouce. Cela facilitera le positionnement pendant le collage.

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Heureuse surprise, le tilleul se cintre extrêmement facilement. Je commence à comprendre pourquoi ce bois est tellement utilisé par les modélistes américains....

Après collage de la baguette, chanfreinage par ponçage et collage de la quille et de la fausse quille.

Voila ce que cela donne

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Essai avec un morceau de baguette de même dimension que les virures. Cela fonctionne parfaitement.

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On remarque au passage les 8 chevilles d'assemblage des portions de quille (simulées à la pâte Fimo).

La quille dépasse de plusieurs cm; c'est normal. Cela sera ajusté plus tard au moment de la pose de l'étambot.

Crdt,

Bonsoir,

J’attaque maintenant la structure.

Je commence par la construction d’un support sur le modèle suggéré par Chuck Passaro.

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Pas très stable. Tous les efforts sont supportés, en torsion, par la quille. Aussi, ai-je ajouté des équerres métalliques pour stabiliser.

Voila ce que cela donne après collage des 16 couples et des fillers (remplisseurs) qui viennent tripler l’épaisseur de la fausse quille entre chaque couple.

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Côté poupe, on colle contre le dernier couple, deux demi couples, repérés 8B qui serviront à positionner les 6 allonges du tableau arrière ainsi que servent de remplisseur.

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En regardant la photo, je m'aperçois qu'il y a de la colle au fond de certaines gorges (merci le flash) qu'il faudra que j'enlève car cela fausserait l'angle vertical des allonges ce qui serait extrêmement gênant par la suite.

Côté proue, on colle de chaque côté, 2 «remplisseurs » et le support du pont avant.

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J’ai pris naturellement soin de coller chaque couple d’équerre avec la fausse quille mais la quille peut être déformée.

Aussi, pour vérifier ai-je mesuré la distance entre chaque couple bâbord et tribord. Si la quille est parfaitement rectiligne, ces distances doivent être égales.

Après mesure, il apparaît que ce n'est pas le cas et j’ai des écarts de l’ordre entre 0,5 et 1 mm. En plaçant une règle dans l'axe du navire, la quille est effectivement  arquée.

Pas de panique, pour redresser celle-ci, j’ai collé, entre chaque couple, des renforts de longueur égale à l'écart entre les couples mesurées au niveau de la fausse quille. La longueur de ces renforts est ajustée au 1/10ème de mm.

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Ces renforts, taillés dans des chutes de contreplaqué, sont placés plus d'un cm en arrière du bord des couples afin de ne pas gêner l'insertion des "remplisseurs" de sabords de chasse du faux pont (je sais, c'est abscons mais cela sera expliqué en temps voulu). Ils nesont pas non plus alignés car cela n’a aucune importance

Résultat, quille parfaitement droite et écart total de 5/10ème de mm sur plus de 690 mm.

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Les traits noirs vous voyez sur les côtés des couples sont des repères fait au laser pour les sabords et les préceintes. Le problème est que le traçage laser est parfois un tantinet trop "appuyé". J'ai eu la mauvaise surprise de casser une jambette. Il faut dire que le "trait" laser avait coupé les 4/5ème  de l'épaisseur du contreplaqué.  

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Cela étant dit, une pointe de colle et c'est réparé.

Astuce de Chuck  pour renforcer les jambettes des couples, tailler des "safety timbers" (poutres de sécurité) voir flèches rouges sur la photo suivante.

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Attention, ne pas coller celles-ci car on doit souvent les enlever. En outre, en "sautant" elles servent de "fusibles" et évitent  de casser les jambettes.

Thats all for today folks.

Vraiment intéressant ce kit ! Cela n'a rien à voir avec le mien (USS Constellation) qui est beaucoup plus simple à réaliser. Cela me tente pour une prochaine maquette. Ton travail est jusqu'à présent impeccable .   
Vivement la suite.

Merci Francis.

Comme toi, j'ai remarqué l'énorme différence entre les deux kits. C'est à croire qu'il ne s'agit pas de deux sister-ships" ce qui est pourtant le cas.

En effet, j'ai trouvé les "mensurations" de la Constellation. Elles sont très voisines de celles de la Confederacy et exceptionnelles pour une frégate de respectivement 36 et 38 canons puisque plus de 160 pieds de long c'est à dire la longueur d'un 74 canons (le Terrible ne mesurait que 152 pieds soit 10 de moins).

PS : les américains avaient déjà le goût du gigantisme..... 

Cela explique pourquoi les anglais avaient l'intention de convertir la Confederacy en 74 canons en ajoutant un second pont s'il n'y avait pas eu de problème de pourrissement du bois de la coque.

Je vais également suivre ton chantier attentivement.

Bonne soirée,

Merci pour les explications. Ce qui est proposé paraît hors normes en comparaison des kits habituels.

Le bidonnage de la râblure revient grosso modo à ce que j'ai fait sur ma jonque et que je ferai par fainéantise sur la Surprise.

Alain Degny a écrit:Merci pour les explications. Ce qui est proposé paraît hors normes en comparaison des kits habituels.

Le bidonnage de la râblure revient grosso modo à ce que j'ai fait sur ma jonque et que je ferai par fainéantise sur la Surprise.

 Exactement. J'avais été très surpris de voir que tu avais réinventé ce système.

Je pense qu'il serait bon que les fabriquants généralisent ce système, somme toute relativement simple, car cela donne une finition impécable des coques. En outre, c'est beaucoup plus simple pour aligner l'étrave avec la quille ! Là, impossible de se planter ....

crdt,

Ce ne sont pas des sister-ships, Guido. La Confederacy est une frégate de 12. la Constellation fait partie des "Six Original Frigates" avec la Constitution et selon la classification française, serait une frégate de 18.

Cette série qui, pour trois d'entre-elles, ouvre l'ère des heavy frigates, est basée sur la South Carolina, construite en France sous le nom de L'Indien et qui est proche d'un petit vaisseau par ses caractéristiques et son armement, des pièces de 36. La Constitution porte des canons de 24.

Par "sister-ship" j'entendais architecture car les mensurations des deux frégates sont identiques. Idem pour l'allure, les deux navires étaient particulièrement rapides. La Constellation était réputée comme un des navires les plus rapide de son époque. Elle a d'ailleurs copturé plusieurs corsaires français durant la quasi-guerre ce qui en dit long .....

Merci pour l'information sur le calibre des canons que je n'avais pas.

Bonsoir,

Avancées de la semaine :

Pose des parties visibles du  plancher du pont inférieur. Comme on ne les voit que par les ouvertures des échelles d'accès, j'en ai profité pour tester ma technique de simulation du calfatage. Pour cela, j'ai passé du crayon gras sur les bords de chaque planche.

J'ai aussi pour la première fois utilisé un grattoir pour égaliser. Je dois dire que je suis très satisfait du résultat, c’est bien meilleur qu’avec du papier abrasif  (merci Bernard).

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Etape suivante, construction de la "shadow box" (boîte noire) par laquelle on aperçoit une partie de l'armature

Pose du fond et des traverses dans lesquelles viendront s'insérer les couples

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Découpage des "couples" (tilleul massif)

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Peinture du fond en noir mat, collage et teinture

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Suite dans un nouveau message pour respecter le nombre max de photos......

Suite des travaux : construction de la poupe.

Collage des allonges de voûte et allonges de tableau

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Après collage des cinq allonges, vérification (j’ai inséré des pièces de garniture non collées pour avoir le bon écartement)

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Mauvaise surprise, la seconde et la quatrième allonge, sont légèrement relevées ce qui poserait un problème au niveau du bouge de la grand chambre et une ondulation du tableau .....  

Cela vient à coup sûr des traces de colles dans le fond de la rainure d'insertion de ces pièces.

Il n'y a plus qu'une solution : eau chaude et vinaigre pour les recoller en position.

Positionner les seuillets et linteaux des fenêtres du tableau est un vrai casse-tête car il y a une triple courbure (1 dans chaque dimension). Aussi, ai-je photocopié le plan et découpé les fenêtres qui me serviront de gabarits.

Pour la même raison plus le pincement des ouvertures, il est pratiquement impossible de prédécouper les "bois" des seuillets et linteaux. Aussi, pour contourner cette difficulté, ceux-ci sont découpés "très larges" puis seront ajustés par ponçage.

Voila ce que cela donne avant ponçage

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Vérification avec un "template" (gabarit) du tableau

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Le seuil de la fenêtre de gauche dépasse légèrement, il sera ajusté par ponçage ultérieurement.

Pose des châssis des sabords de chasse

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Vue l'échelle, il faut être précis au-delà du 1/10ème de mm.

Voila ce que cela donne après-ponçage.

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That's all for tonight guys

C'est ce qu'on appelle le poids des mots, le Chuck des photos.

C'est intéressant la découverte de cette conception du kit.

See you soon, j'espère.

Bonjour,
La simulation des couples est surprenante quant à ce type de construction:
Certains "demi-couples" sont assemblés pour former un couple, les autres restent séparés;
Il y a 2 "demi-couples" entre deux couples et plus loin 3 puis de nouveau 2!
As-tu des explications?

Bonjour Alain et Bernard,

La conception est effectivement très originale. C'est en grande partie ce qui m'a séduit dans ce modèle et encore, vous n'êtes pas au bout de vos surprises.....

Bernard, comme toi, j'ai été très surpris de  cette alternance de "demi" couples" et de vrais couples . Cela étant dit, les anglais, après avoir capturé la Confederacy, ont relevé soigneusement son architecture et nous disposons des plans précis. Chuck Passaro a conçu son modèle d'après ces plans et connaissant sa minutie, il est probable que cela reflète la réalité. De toute façon, cela n'aurait rien coûté de faire de vrais couples....

L'explication la plus plausible, vu les conditions de construction de ce navire (il fallait construire immédiatement à partir de rien), est l'économie de matériaux. Le pourrissement de la structure dû à l'usage de bois trop vert vient en appui de cette  hypothèse.

Crdt,

L'explication toute bête, c'est que c'est une des méthodes de charpentage anglaises. La frégate Pandora de 1779 est construite à l'identique. Les Colonials reprennent pour leur compte ce qu'ils connaissent. La Constitution sera également de ce type.

Il y a d'autres méthodes, selon les constructeurs. Conventionnelle, selon la conception française ou également une suite de couples simples, très serrés et reliés deux par deux, de loin en loin, par des cales.

Ça avance dur dur ! Bravo Guido
Impatient de découvrir la suite !

Chantier très agréable à suivre  
C'est une conception nouvelle qui me plait bien.,

Alain, merci pour l'info.

Une petite avancée, le collage du faux pont du "gun deck" (pont principal).

Celui-ci est constitué d'une feuille de bois très mince 1/32" soit 0,8 mm. Il ne sert, en fait, que de gabarit pour placer les différents éléments du pont.

Il est en quatre parties qui se collent séparément. Premier quart (pour être dans l'ambiance ...)

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Les emplacements des différents éléments sont tracés au laser.

Mauvaise surprise pour les quarts arrières. Le traçage laser de la grand chambre est un peu trop "appuyé". La feuille est carrément coupée....

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Le problème est que la coupure est dans le vide, entre deux couples. Pas de panique, je colle, sous les parties avant, une latte découpée dans une chute du faux pont. C'est tellement mince, que je découpe aux ciseaux ....

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Il suffira de coller les parties arrière dessus pour que la liaison mécanique soit rétablie.

Voici une photo latérale qui permet de voir le bouge et la tonture.

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Nota, j'ai collé un renfort au centre du tableau car les deux parties du faux-pont sont dans le vide.

Une vue du faux-pont terminé

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Pour terminer, une photo de la Confederacy avec le Prince qui montre que les américains appliquaient déjà l'adage "big is beautiful"....

Les deux vaisseaux sont à la même échelle mais le Prince est un vaisseau de 1ère ligne de 100 canons alors que la Confederacy est une frégate de 36 canons.....

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That all for tonight,

Bonsoir,

Les choses sérieuses commencent : construction des sabords.

La technique est similaire à celle utilisée en arsenal à savoir qu'on pose seuillets, linteaux et montants.

Première étape, on trace, à partir d'une cote marquée au laser sur le dernier couple, la ligne des seuillets. Pour obtenir une courbe parfaite, on utilise une "batten strip" (latte) qu'on pique sur chaque couple puis on ajuste la courbe par petites touches.

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Il va de soi que j'ai pris soin d'avoir une hauteur constante par rapport au faux pont de manière à ce que les canons soient parfaitement centrés ....

Les seuillets sont constitués de planches de tilleul de 3/32" (2,4 mm) découpées suivant le profil de la coque. La largeur excède l'épaisseur des jambettes des couples afin de pouvoir ajuster leur profil aux angles verticaux et horizontaux de la coque.

La longueur est ajustée au 1/10ème de mm de manière à ne pas forcer sur les jambettes des couples.

Difficulté, les seuillets doivent être parfaitement horizontaux axialement. Pas facile de régler l'inclinaison en raison du bouge et l'oncle Chuck reste muet sur la méthode.

Pour régler ce problème, je suis parti de l'hypothèse que deux seuillets opposés sont parfaitement alignés. Il suffit donc de placer une calle de la hauteur du seuillet, de l'autre côté du pont, puis de placer une réglette sur le seuillet et la calle pour régler l'horizontalité. L'image suivante est plus claire ....

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On aperçoit bien la surépaisseur qui permettra, après ponçage, de suivre la courbe de la coque.

Voila ce que cela donne pour la première rangée de seuillets posée.

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Pour faire le côté opposé, plus besoin de la calle de hauteur puisqu'on dispose du seuillet opposé.

L'étape suivante, consiste à poser les linteaux.

Le principe est le même. La hauteur des sabords est de 3/8" (9,5 mm). Le kit fournit des baguettes de 3/8 x 3/8". Il suffit donc de couper deux longueurs de ces baguettes qui serviront de gabarit. Pour assurer la parfaite horizontalité, les gabarits sont suffisamment longs pour reposer sur le seuillet opposé.

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En fait, cela va beaucoup plus vite car il n'est pas nécessaire d'ajuster la hauteur. Le timing est même parfait, pendant qu'on coupe le linteau et ajuste la longueur par ponçage, la colle du précédent linteau a le temps de prendre ce qui permet de récupérer les calles.

Il va de soi qu'il vaut mieux éviter de coller les gabarits

Voila ce que cela donne

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L'avantage annexe mais non négligeable est le renforcement des "jambettes". J'en ai cassée tout de même trois en raison de ces fichus marquages laser qui coupent le contre(-plaqué sur les 4/5ème de l'épaisseur....

Crdt,

Les allonges qui, traditionnellement dans les kits, sont nettement trop larges, sont destinées à être rectifiées ultérieurement?