La Santa Maria issue de Mamoli

Paella et brochettes délicieuse. Super ambiance, peut être grace au petit vin local ! vivement la prochaine soirée !

Joli travail Janiel

@ Frédéric Ravinet : Vous ne rêvez pas... Je fais gaffe maintenant... N'oubliez pas qu'il n'y a guère j'ai eu affaire aux sbires deTorquemada pour une sombre histoire de locaux sociaux pas conformes au droit du travail (revoir l'aménagement de mon pont intermédiaire).
Là,pour ma petite sauterie, je voyais surgir la commission de sécurité vite fait... (c'est le Chef qui m'a mis sur la voie, dans un de ses posts; d'où l'extincteur !)
Maintenant, ya plus qu'à attendre le fisc pour encaisser la TVA au cul du barbecue.  

Excellent! Associer humour et bel ouvrage, c'est tout à fait l'esprit de MNB.

Nous sommes deux Alain .... J'adore cet humour, en plus de ce travail.
Au passage, Janiel, tu peux me tutoyer ...... Cela m'évitera de t'envoyer faire un stage à la cale !!!

Alain Degny a écrit:Excellent! Associer humour et bel ouvrage, c'est tout à fait l'esprit de MNB.

frederic Ravinet a écrit:Nous sommes deux Alain .... J'adore cet humour, en plus de ce travail.
Au passage, Janiel, tu peux me tutoyer ...... Cela m'évitera de t'envoyer faire un stage à la cale !!!

Je m'abonne aussi

Pour la prochaine  Sôterie je veux bien m'occuper des tapas

Alain, tu vois que les tonneaux peuvent servir à quelque chose !  

@ Frédéric : Pour les stages en fond de cale, et sur ma Santa-Maria, les séjours ne nous y font pas peur (n’est-ce-pas Falcon dive ? cf l'affaire des caps de moutons à un trou !) :
Le pont intermédiaire est accueillant :



Et même le fond de cale est fréquentable : il y a de la réserve :




Pour les gars intéressés par la technique, j’ai fait un gros plan sur le barbecue de la Calypso :



technique :
- pieds en fils de laiton
- cuve : vielle douille (calibre inconnu) sciée en deux
- papier Canson collé aux deux bouts
- braises : sable et gouaches
- bout de moustiquaire durcie à la cyano
- merguez et chipo... en spaghettis !

Mais revenons au chantier :

On a lancé la construction du pont supérieur. L’ouverture du côté tribord et l’absence d’allonges posent d’épineux problèmes de fixation des baux. Ce sera pire lorsqu’il va falloir positionner sur le côté ouvert, les points d’attache des gréements dormants ou courants (poulies de renvoi des écoutes par exemple…).
On travaille à l’envers : quelques lattes de pont sont posées sous lesquelles sont collés par points de cyano, les baux. La structure se stabilise d'elle-même et la charpente peut se développer :




J’ai réussi à installer l’épontille réclamée par le Chef. Sur elle sera frappé un bout retenant la barre franche. Quant aux palans pour la manœuvre, ils resteront accrochés aux murailles ou au garde-corps de la descente.

Une fois de plus, je vais être obligé de noircir le dessous des lattes du pont principal pour éviter la diffusion de la lumière.

Je remarque au passage, qu'il n'aura pas fallu longtemps à Bernard (Falcon Dive) pour remarquer que je souffre du syndrome du tonneau AL.

Alain Degny a écrit:Je remarque au passage, qu'il n'aura pas fallu longtemps à Bernard (Falcon Dive) pour remarquer que je souffre du syndrome du tonneau AL.

Avant de  m'inscrire, j'ai pas mal erré sur le forum et, pour avoir parcouru maints fils, cette aversion (congénitale ?) pourrait être considérée comme en étant le....fil rouge   


Tout à fait d'accord avec Janiel pour les séjours à la cavle.
Surtout si elle est aussi bien avitaillée
A l'époque le rhum n'était pas encore connu (et pour cause !), mais pour embarquer autant de tonneaux (!!?) Cristofor devait avoir une idée de derrière la tête

Je crois me souvenir qu'à l'époque, le tonneau était la seule solution à peu près correcte pour mettre la nourriture à l'abri de la vermine. On devait donc les bourrer, non pas seulement de liquides, mais aussi de salaisons diverses baignant dans leurs saumures. D'où la commande passée au chantier, d'un nombre conséquent de tonneaux. Les sacs (farine notamment) ne tenaient pas le coup. Tout devait donc se retrouver dans les tonneaux...

Tonneaux qui n'ont remplacé les amphores que tardivement ( aux alentours du II ou III ème siècle après JC)

Récipients probablement inventés par les Gaulois, d'ailleurs .

Cocorico  

janiel a écrit:Je crois me souvenir qu'à l'époque, le tonneau était la seule solution à peu près correcte pour mettre la nourriture à l'abri de la vermine. On devait donc les bourrer, non pas seulement de liquides, mais aussi de salaisons diverses baignant dans leurs saumures. D'où la commande passée au chantier, d'un nombre conséquent de tonneaux. Les sacs (farine notamment) ne tenaient pas le coup. Tout devait donc se retrouver dans les tonneaux...

Mince, je croyais que c'était que des tonneaux de rhum!!! Je retourne dans la cale vérifier la cargaison.

Laurent

Le fond de cale est réservé a l'AMM    Des cartes de membres sont dispos auprès du secrétariat .

@ pluche

J'ajoute que les tonneaux de rhum sont également propices au transport et à la conservation des corps. On connait le Nelson vieilli en fût de chêne, mais ce n'est pas le seul.

C'est vraiment du beau travail. J'aime beaucoup l'ambiance qui règne déjà  sur le pont et le réalisme que tu lui donnes.
Bravo a toi Janiel et vivement la suite !

Bonsoir Janiel   

Si cela peut servir , voici quelques photos d'un modèle de Santa Maria du musée de la marine de Paris.

 

     Le guindeau, surtout sous cette forme, c'est peut-être un peu anachronique ?!  

Non André. En tout cas, pas d'après les auteurs réputés spécialistes de la Santa Maria. Le modèle du Musée est une copie de la réplique de Cesáreo Fernández-Duro de 1892.

Celle de Julio Guillén y Tato de 1927, est équipée d'un guindeau encore plus sophistiqué



que José Maria Martinez-Hidalgo reprend à son compte sur la réplique de 1992, construite pour la célébration des 500 ans de l'expédition.

Source: Xavier Pastor, ibid.

En tout cas, je constate sur les  photos postées par VLEVASSEUR que la fixation des ancres du modèle du Musée de la Marine correspond en tous points au doux n’importe quoi qui avait été révélé par Yofloema pour sa Pinta d'AL

Oui pareillement ,l'ancre est saisie un peu n'importe comment.
Et vous noterez la façon particuliére de réduire la toile.Ici point de ris ,la voile se compose de 3 morceaux qui sont assujettis par transfilage.
Si le modéle de Janiel doit être gréer avec sa voilure ,il serait interessant de reproduire la même chose.

Bonjour à vous tous et merci pour l'intérêt que vous portez à mon projet.

@ Michael Gloaguen :
Oui, on part dans l’idée de présenter la voilure déployée. Alain Degny a transmis de beaux dessins éclairant le système d’accrochage des bonnettes. J’essaierai de respecter çà lorsque j’en serai là…

@ Falcon dive : le système de fixation des ancres peut être amélioré, sans doute.
Et puisqu’on en est là, j’évoque à nouveau la question des ancres affourchées à la poupe. Cette technique est répandue, pour tenir le mouillage dans un axe approprié.
Pour des raisons de commodités, je m’oriente vers l’adoption de grappins, et non d’ancres. Pensez-vous qu’à cette époque, les grappins (pliants ou non…) étaient utilisés ?

Merci @VLevasseur pour ces nouvelles photos qui re-posent une question épineuse pour moi, déjà débattue avec Alain Degny : celle du positionnement du mât d’artimon.
Cette maquette du Musée présente le mât d’artimon emplanté DANS la cabine de C.C. Cela me choque…
Je voyais plutôt le mât d’artimon emplanté devant la cloison de la cabine, là où j’ai placé mon petit tonneau, juste sous l’épontille « ad hoc » :



Mon kit prévoit lui, une implantation dans la cabine…
Si je conserve ma solution, je vais avoir un sacré problème pour le haubanage de l’artimon…

@André Miossec : Sur le guindeau, je m’en suis tenu à un modèle historiquement peu critiquable (voir dans les premières pages de mon sujet). Il est réalisé et ne sera monté qu’assez tardivement, car il me reste à élever le château avant qui est encore dans les limbes !...

 

    Si c'est authentique, OK, je ne suis pas compétent, mais je lui trouve quand même une allure fichtrement néerlandaise, à ton guindeau de la photo N/B, Alain !

    Quant à l'implantation des artimons, qui peut en causer savamment ?! Je pense que sur ces caraques diverses et variées où l'on pouvait trouver 1, 2 ou 3 artimons, l'implantation dépendait d'abord du chantier, puis de la rectification éventuelle du patron et de l'armateur en fonction des réactions du canot. On ne sait même pas sur quel type de navire est parti Magellan faire son tour de la Boule, 30 ans après Colomb, alors vouloir ériger un type de bâtiment défini pour ces traversées, il n'y a que les faiseurs de kit pour avoir ce culot mâtiné d'inconscience !      

En ce qui concerne les ancres de poupe je ne sais pas si ces nefs en possédaient et, si oui, il s'agissait plus d'ancres ou de grappins
Les Maîtres seront plus qualifiés que moi, pÔvre débutant !

Pour les ancres "classiques" et leur fixation tu devrais faire un tour sur le fil de Yofloema, page 7 et suivantes
https://modelisme-naval-bois.lebonforum.com/t978p60-la-pinta-al#34707

OK Falcon dive, je vais voir çà.

@ : André Miossec :
Je ne voulais pas diffuser mes correspondances familiales, mais… ton dernier post frappé au coin du bon sens, m’incite à le faire.

Durant les quinze derniers jours de « vacancias pagadas » du chantier, j’ai entretenu une correspondance nourrie avec mon ancêtre, Don Janiel de Palos au sujet de ma Santa-Maria. Je vous fais grâce des histoires de famille et ne vous traduis ci-dessous que le passage de son dernier mail relatif aux techniques de l’époque ; car on perd son latin avec l’espagnol du 15ème siècle.

« Mon Cher petit-fillot,
Tu m’écris que l’Administrateur de ton forum te persécutes et que tu ne sais plus quoi faire entre les plans que tu as rassemblés sur la vieille caraque retapée en 1492 par le chantier familial.
Je ne connais pas ces messieurs Mamoli, Billing boats, Artemia Salina, Adametz, Al, Gullien yTato, Martinez-Hidalgo, Pastor, Vignaud, Harisse, et autres fantaisistes russes ; pour la plupart, poulets béjaunes, traînant encore la coquille au cul.

Mais je peux te dire que lorsque Juan de la Coza amena au chantier sa Capitana, elle n’était pas jolie à voir. Construite à Pontevedra dans les année 50, elle n’avait rien à voir avec les besoins de Pinzon et de Colon. Ils m’ont donné carte blanche, évoquant des projets de charter aux Antilles, en compagnie de quelques fleurs de ponton locales.
J’ai donc retapé le rafiot qui devait être livré début août 1492.
Vu le cahier des charges, j’ai ajouté un entre-pont pour le confort des équipiers, avec couchettes, bibliothèque, bar, table à cartes et armoire à pharmacie.
Et pour faciliter l’évolution des gens et l’entretien du bateau, j’ai réduit les parois, équipets ou épontilles, qui sont tous nids à poussière et pièges à culbute.

Pour ton histoire de mât d’artimon, j’ai forci un peu la section du bau sur lequel il repose. Je ne sais pas si la technique passera à la postérité. Mais en tout cas, je peux te dire que si la Capitana se vautre, ce ne sera pas à cause de son mât d’artimon.

Sur ce mon cher petit-fillot, je te souhaite bon vent et te prie de ne pas déshonorer la famille ».

Force est de constater que le mât d’artimon a tenu bon lorsque la Santa-Maria a beaché le 25 décembre 1492 à Haïti.
Donc, sauf autres avis émérites, je vais en rester où j’en suis : mât d’artimon sur épontille, et en devant de la cloison de la cabine.
C.C. en dormira d'autant mieux.

Tu as bien de la chance !

Ton ancêtre devait être exceptionnel ( au sens premier du terme)

Parce que je ne pense pas que les archis navals de l'époque se souciaient vraiment du sybaritisme des futurs utilisateurs de leurs réalisations
Se fussent-ils nommés Cristoforo Colombo (un étranger d'Italie, en plus !)

Oublie le modèle du musée. Si l'on tient compte qu'il y a un encorbellement du château arrière par rapport au trou de jaumière, la longueur du timon du gouvernail devient extrêment courte et son maniement aurait demandé un effort considérable.

Il y avait bien des grappins sur la Santa Maria, mais ils étaient destinés aux embarcations de bord, dont la chaloupe-canoé de Pocahontas. Ils sont munis de 4 branches. Et sur le bouquin de Pastor, l'échelle est fausse, ce que m'avait courtoisement fait remarquer Gérard Delacroix. En respectant ladite échelle, on obtenait des broches à méchoui.

Tu ne remplaces pas les ancres. Les grappins n'auraient pas tenu pour maintenir un navire de ce tonnage. D'autre part, dans le sujet de Yofloema, Don Miguel de Gloaguen y Penmarc'h, architecte naval et navigateur bien connu, a fait un descriptf complet de la manière dont les ancres étaient saisies. 

En suivant la version Marinez-Hidalgo, tu n'auras aucun problème pour haubanner l'artimon. Il se limite à deux "galhaubans" qui sont fixés sur le château arrière, très en arrière du mât. Lequel est incliné vers l'arrière.



Sur cet EXCELLENT forum, les solutions sont données avant même que les problèmes ne se posent.  

Alain Degny a écrit:

Sur cet EXCELLENT forum, les solutions sont données avant même que les problèmes ne se posent.  

AIE mes chevilles