La Santa Maria issue de Mamoli

OK Laurent. Merci et pas d'objection. Je changerai çà quand je ferai le montage définitif. Il suffira d'agrandir le trou de la partie haute du palan.

La même chose en couleurs.

pas facile à interpréter ta photo ,monté ou descente ? mais en tout cas c'est un jolie merdier à l'arrivée 
alain2

C'est le cheminement du cordage, expliqué par Pastor, qui doit rendre la manoeuvre si agréable :



Je l'ai adopté pour ma croisière aux Antilles.

 

Vu le nombre de réas à faire courir et les frottements d'un cordage de chanvre dans ces mêmes réas, je ne suis pas du tout sûr que d'envoyer ou d'affaler cette vergue garnie de sa voile (quelques centaines de Kg, au pif, aux environs de deux tonnes ?) soit une partie de plaisir !      

Hier, c’était l’épreuve de physique-chimie au Bac.
A Palos de la Frontera, en physique, nos petites têtes blondes ont eu çà :

Une grand-voile de caraque (200 kg) et sa vergue, (800 kg) doivent être hissées sous la hune du grand mât au moyen du palan de Pastor (voir schéma plus haut dans le fil), composé :
- d’une poulie fixe (en bas sur le pont principal), comportant quatre réas desquels s’échappent deux garants,
- et d’une poulie mobile (haute), comportant :
- quatre réas en liaison avec les réas de la poulie fixe,
- et d’un réa en partie supérieure de poulie dans lequel passe l’amarre frappée en deux points (bâbord et tribord), à la vergue ; laquelle amarre coulisse dans deux poulies fixées sous le plancher de la hune.

Quelle est la masse (exprimée en kg) que chaque équipier en pied de mât est censé récupérer à son garant ?

Le chantier Don Janiel paye la croisière aux Antilles à tous les forumeurs matheux (y compris l'élève Miossec).
Ils ont une petite quinzaine pour trouver. Bien entendu, les retards ferroviaires seront ajoutés au temps de réflexion.
On négligera toutes les frictions (même sociales). 

 

     Hélas, tout n'est que friction
     Et si parfois elle est salace
     Il ne peut faire exception
     Au fait qu'elle nous les casse.    

J'ai trouvé : il suffit de hisser la vergue en prenant soin de retirer le "U", pour obtenir une belle érection 

En théorie, la démultiplication est égale au nombre de garant du palan (poulie haute) soit 4 réas et donc 8 garants. En bout, ça te fait 125 kg.

Mais une bonne friction derrière les oreilles et je ne garanti plus le résultat   

Laurent

Bonjour à vous tous,

Les élèves Miossec et Cri-cri se sont trompés d’épreuve. Il ne s’agissait pas de celle de poésie française ni de celle d’éducation sexuelle mais de celle de physique. Hors sujet, ils ne seront donc pas classés.
Le devoir de Laurent est plus intéressant… mais je ne suis pas d’accord avec lui sur le nombre de brins… Il en trouve huit, et moi six.

On rappelle que la capacité de démultiplication d’un palan dépend du nombre de brins décomptés entre ses moufles. On ne compte pas le bout partant du moufle supérieur mobile auquel est attaché le poids, ni celui partant du moufle inférieur fixé sur le pont (que l’on appelle le garant du palan et sur lequel tire l’équipier).

S’il y a deux brins entre les moufles, le poids de la charge à soulever ne sera que de la moitié, du tiers s’il y a trois brins, du quart s’il y en a quatre, etc.

Dans le palan de Pastor, on constate :
- que le moufle supérieur mobile supporte un poids de 1.000 kg par la transmission des deux poulies situées sous la hune.
- et qu’entre les deux moufles, courent six brins.
S’il n’y avait qu’un garant et un seul palan, le poids à tirer par l’équipier serait de 1.000/6 = 166 kg.

Mais… il y a deux garants à cause du cheminement particulier du cordage qui aboutit à faire supporter la moitié de la charge à deux palans à trois brins. Soit 500/3 = 166 kg.

C’est donc 166 kg et non 125 kg qu’il faudra faire soulever par chaque équipier au bout du garant.

Le tout naturellement, sous le contrôle du grand Chef auprès de qui on peut interjeter appel.   

A part çà, le chantier progresse. Voici quelques photos récentes :

Côté tribord ouvert :




Côté bâbord fermé :




et quelques détails, dont le palan de Pastor :




Comment s'appelle le petit mâtereau horizontal servant de point d'écoute à la voile latine du mât d'artimon ?...




La vigie pastorienne, découpée dans du CP de 0,5 mm, mis en forme :




Pas mal de points d'ancrage, cadènes, rateliers, caps de moutons... ont été posés :





Et ce travail se poursuivra avant d'entamer le gréement dormant :






Pendant ce temps, CC étudie la route dans sa cabine :





Bon courage à tous les forumeurs, pour leurs modèles respectifs !

Merci Janiel !!! Du vraiment beau travail animé par ton humour sans faille !!! Comme il est dit dans les guides touristiques ..... Vaut le détour !!!

 

    Ce mât horizontal se nomme queue-de-malet pour les périodes XIX, XXèmes et contemporaines, mais pour la période qui te concerne, je ne saurais l'assurer.    

Merci Frédéric et André pour vos messages. Mais où donc, André, as-tu appris tant de jolis mots marins ?...  

Salut Janiel,

Je maintient mon chiffre de 8 brins par moufle



Moufle supérieur (rouge) : 8 brins
Moufle inférieur (vert) 6 + 2 brins

Ne comptes pas sur le grand maître pour me contredire..... C'est pas du tout son domaine d’excellence    


Sinon c'est toujours un régal!!

Laurent

Oui Laurent, je crois que tu as mis le doigt là où çà fait mal :
Y-a-t-il des poulies à l'endroit de tes petits ronds verts au milieu du système ?
Moi, je pense que non puisque ces poulies ne seraient pas mobiles, car incluses dans le moufle fixe de la partie basse du palan.
D'ailleurs, tout palan n'a qu'un garant ; et jamais deux. S'il y a deux garants, c'est  bien parce qu'on est en présence de deux palans à trois brins, chacun supportant la moitié de la charge (dans mon cas, 500 kgs). D'où mon calcul : 500/3 = 166 kg.

Mais n'ayant pas la science infuse, ce serait chouette si un forumeur physicien nous apportait sa science, faute de celle du Chef !

Salut les forumeurs,

Premiers essais de poulies, afin de m'éviter des critiques une fois la 350ème posée...
Il s'agit des six poulies fixes des six palans à deux brins retenant la vergue du grand mât. Les garants seront renvoyés en pied de mât sur râteliers.
Des critiques s'il vous plaît ?

Bonjour Janiel.
Pourquoi les poulies ne sont pas toutes à la même hauteur?
Si tu peux limer le dessus de la partie torsadé qui ferme les boucles et qui maintien les poulies sur le support placé sous la vigie et y mettre un point de colle pour empêcher que la boucle de la partie torsadé ne s'ouvre. Cela serra parfait.
Si non que de l’excellent travail et toujours un humour qui rend ce sujet très agréable à lire.
Surtout ne change rien

Bonjour Jean-Claude,

Je te trouve bien clément... et je m'attends à pire ; dont  notamment l'utilisation de laiton (même bruni) à la place de cordages... Je patiente encore un peu avant l'orage (justifié à mon sens)... Le Chef n'a pas encore réagi... On fait autre chose en attendant les critiques !

PS : Ah oui : la longueur différente des attaches. C'est parce que je prévois d'affecter celles aux plus longues attaches, aux palans les plus éloignés en bout de vergue. Et celles aux plus courtes attaches, aux palans rapprochés du mât... 

la longueur des attaches des poulies ne se verra plus une fois les bouts en placent ce qui me choque le plus c'est la hume contreplaqué de chez castoleroymachin ,un petit habillage serais le bien venu,ou alors rayer avec une pointe dur pour simuler les lattes de bois
alain2

Oh oui ! Alain ! Génial  . Et merci. Je vais plaquer dessus de fines lamelles verticales. J'ai la place. Cela ne gênera pas et finira parfaitement l'ensemble. Encore merci. Je m'en tenais au schéma de Pastor dans son bouquin, et l'idée de changer l'aspect visuel ne m'avait pas effleuré...  
Quant à l'observation de Jean-Claude, je vais y remédier par un petit système ad hoc qui devrait plaire.
Néanmoins, j'ai tenté le montage avec cordages. Je le soumettrai aux forumeurs. Il ne me plaît pas trop : le petit anneau de cordage auquel s'attache le premier brin du palan est trop long et pas assez rond. Alors que celui du laiton bruni fait parfaitement l'affaire.

Un petit salut à Cri-cri, dont les messages semblent s'effacer les uns après les autres ?
J'ai essayé ta technique sans parvenir au bout...
Je commence ma torsade par celle du haut (erseau rattaché à la hune) :



ensuite, je fais la torsade du bas pour avoir l'erseau sur lequel sera frappé le premier brin du plan :




après, je place la poulie :




et après ?... qu'est-ce que je fais des deux bouts de laiton ?... Je torsade quoi, et où ?...

PS : Pourquoi ton message d'hier 20h sur mon problème de palan a disparu ? Tes explications n'étaient pas inutiles et ton analyse semblait identique à la mienne non ?

Voir réponse en MP

Salut Cri-cri,

J'y suis arrivé enfin ! Mais tu verras dans quelques heures (ou jour !), que j'ai trouvé la parade de façon plus simple. Pour l'instant j'exécute le travail de la proposition d'Alain Dobel qui est vraiment super ; çà change tout !

Désolé pour ces contretemps : en fait quand la réponse (qui doit être claire et compréhensible pour tout le monde) est trop tarabiscotée, je préfère la virer que de lancer un débat sans fin

C'était le cas pour le gréement de ces poulies, que je n'arrive pas à illustrer correctement, et, hier, pour le raisonnement sur les palans, trop abscons, et sans illustration concrète, il valait mieux ne pas insister...

Je veillerai dorénavant à poster des messages conformes à cet objectif, ou à me tenir coi...

Pas de problème Cri-cri. Souvent, quelques schémas suffisent, quand les mots pour le dire n'arrivent pas aisément alors que c'était déjà bien conçu !
(paraphrasant Boileau dans son Art poétique )

Quel plaisir de vous lire les copains ,aprés une marée bien remplie. 
Quelques appréciations .
1: il faut garder les valoches et la couleur des rideaux.  
2:manque les bains de soleil sur le pont avec petite table et cocktail (avec le petit parapluie).  
3:je postule en tant que matelot pour le départ aux Amériques