La Santa Maria issue de Mamoli

intéressant Alain l'histoire de la Stella mais ma préférence va vers la Stella Artois 
alain2

Pour parler du modèle et de sa présentation.... SUPERBE

Bonjour aux amis de la SM,

On progresse, on progresse, dans le calme du chantier de Palos. Un peu frisquet ; beaucoup de vent, de pluies…
On envisage de poser l’étai du grand mât et les plans du Señor PASTOR sont peu clairs à ce sujet. Les docs fournies par les confrères locaux, l’Amiral lui-même, l’Alcade et la mère Mamoli, divergent…
Quant aux documents photographiques, c’est n’importe quoi : tout le monde y va de sa petite idée.
Avant de faire de grosses bêtises, on vient quérir chez vous quelques suggestions des savants.
Voici le plan de Señor PASTOR. Aride, non ?...



A l’endroit de la flèche verte, le chantier a ménagé un orifice dans lequel on peut loger une boucle revenant par deux trous sur le pont du château avant. Au-delà on peut poser deux forts palans et faire partir le dormant de chacun de part et d’autre du mât de misaine, puis jonction un peu plus haut avec l’étai.

Au niveau de la hune, passage de l’étai au travers du plancher, un tour autour du mât, retour puis épissure, surliure et sérieux fourrage.

Des suggestions avant le passage à l’acte ?...

Bon dimanche à vous tous et merci d’avance.

bonjour
Allez sur la page 27 de "L'Aurore négrier " dans modeles d'arsenal , peut etre une réponse ?

Merci Alain Piot, de vous être intéressé à mon problème. Je reviens impressionné, des pages 20-28 de votre fil !... On ne joue pas dans la même cour, quoi !!!
Ce qui est sympa, c'est qu'on joue tout de même.
Evidemment aussi, on n'est pas à la même époque : vous 18ème (?), le chantier Don Janiel 15ème, ... sans mono ni... outillage.
Mais on avance, on avance ! Des photos à venir pour bientôt.
Encore merci Alain.

Voilà un premier jet en partant du bas (excusez les mots techniques délicats...) :

En dessous : Côté tribord ouvert (idem sur le côté bâbord fermé évidemment) fixation des deux caps de mouton logés sur le pont du château avant, pratiquée au moyen d'un anneau et d'un gros cordage goudronné, du même diamètre que l'étai :




Vue du pont : deux " palans " avec caps de mouton? Dormant frappé au râtelier du mât de misaine.
Cordage en V arrimé sur l'étai :






Vue du haut : étai passant autour du mât au travers du plancher de la hune. Revenant sur lui-même avec épissure.
Dans le seau, la gamelle du compagnon travaillant dans les hauts : tapas, paella, vino blanco, etc.






Et plus délicat à cadrer : vue générale de l'étai du grand-mât :





Sur ce, on retourne au fond de la classe...

   Le passage de l'étai de chaque côté du mât est évidemment une solution intelligente, inemployée en France avant le milieu du XVIIIème ! La routine !  Sur ta SM, je ne saurais dire. 

   Mais les caps de mouton, peu de chance. A cette époque, et jusque très tard dans le XIXème, on se sert de moques pour raidir les étais.    

¡Hola Don Janiel!

Ton système est très bien. Il y a nécessairement un ou deux palans pour tendre l'étai. Sur le Mataró qui est dépourvu de beaupré, on voit un système analogue à un seul palan.



La SM ayant un taille-mer, l'idée d'une gueule de raie semblable à celle qui servira plus tard pour le passage de la liure de beaupré, est tout à fait recevable. 

Il y a finalement peu de différence avec la disposition de l'étai de l'Aurore, qui, lui, est calé sous le redent de la courbe de capucine.

Les Arawaks de Guanahani, qui s'étaient massés en foule sur la plage le 12 octobre pour assister à l'arrivée de l'expédition sont retournés dans leurs cases. Je te passe les commentaires acerbes de Radio Arawak.

Alain Degny a écrit:Les Arawaks de Guanahani, qui s'étaient massés en foule sur la plage le 12 octobre pour assister à l'arrivée de l'expédition sont retournés dans leurs cases

D'où l'expression : "Les Arawaks à leurs occupations..." 

Bonjour à vous tous,

Quelques photos de la technique employée par le voilier du chantier... On sait qu'elle a été critiquée car la ralingue n'est pas cousue sur l'ourlet (sans parler du fil qui doit passer entre les torsades de la ralingue... !).
Sur une des  bonnettes, l'essai a été fait de coudre sur l'ourlet. Ce fut un échec (points trop irréguliers) et on en est revenu à la technique de la couture de la ralingue sur la voile même au moyen d'un cadre à broder, adapté à chaque voile.
Au terme d'un long travail, on obtient çà :




et il n'y a plus qu'à couper en conservant une marge pour l'ourlet sous forme de " retour de voile " :





L'ourlet est alors plié pour dégager la ralingue :





et au moyen d'une lame de canif, on applique un peu de colle à tissu pour refermer l'ourlet :






Une fois l'opération achevée, il faut fixer la voile à sa vergue :






Le montage sur les mâts n'est pas encore envisagé. Il faut " traiter " les voiles. On va tester quelque chose à ce sujet !
Si çà marche, on vous montrera le résultat ! Si çà foire... Mais non ! çà ne peut pas foirer !...

Bonjour amis du forum,

Une fois de plus, le chantier Don Janiel se rapproche des savants pour fixer sa religion... : après la couture et la fixation des voiles sur les vergues, on se prépare au montage.
Vu les prévisions de navigation, on part de l'hypothèse que la majeure partie du voyage se fera au grand-largue tribord. On brassera les vergues sur  bâbord et on choquera à tribord.
On a donc gonflé les voiles en conséquence, et on débute le montage par l'arrière (cela semble plus simple de commencer par la poupe : aucune écoute ne gêne encore).








C'est pour la voile latine qu'on a  besoin de vos lumières : Recevant le vent par tribord arrière, la corne reste-t-elle côté tribord du mât, ou doit-on la placer côté bâbord du mât, ce qui ne donnerait pas un creux suffisant à la voile ?... :




De toute façon, le point d'amure utilisé est celui de tribord et on brasse sur le palan tribord, non ?...
Quant au point d'écoute, il est nécessairement ramené sur la poulie du tape-cul, n'est-il pas ?...


En tout humilité (on n'est qu'un petit chantier), merci de bien vouloir reprendre les erreurs !...

Bonjour
Moi qui n'aime pas trop les voiles , je trouve celles ci  tres bien ,un beau rendu peut etre un peu blanche 

Bonjour,

Pour moi ta vergue doit être coté babord du mat afin de pouvoir donner le 'creux' (désolé je ne connais pas le terme exact) correct à ta voile dans le vent
[img][/img]

   A moins de gambeyer la vergue, elle est une fois "à bonne main", une fois à contre !

   Je pense que personne ne sait s'ils amenaient la vergue sur le pont ou pas. 

Merci Alain Piot. J'ai pris les photos sous une lampe à diodes blanches... Je n'ai pas fait attention. Cela a dû  blanchir les voiles, car en réel, elles sont plus teintées.

Antarès : je pense que la corne (je crois que c'est plutôt ce mot qui est utilisé pour ce genre d'espar ?...) peut être placée indifféremment à bâbord ou à tribord du mât. Il suffit de la relever verticalement pour la faire passer d'un bord sur l'autre par l'arrière du mât.
A cela s'ajoute ma question : quel côté choisit-on selon qu'on reçoit le vent au largue par bâbord, ou au largue par tribord ?...
Les gars qui naviguent sur des vieux gréements à voile latine doivent pouvoir me répondre ?...

André Miossec : J'imagine qu'ils pouvaient choisir le côté du mât en pratiquant selon ma réponse à Antarès. Confiant dans la sagesse des savants du forum, je n'ai pas encore fait de recherches !...

Pour la navigation à voile latine, il y a ceci de disponible.

Merci Olivier ! La réponse se trouve à la page 31 de cet excellent opuscule. Selon le vent on peut donc placer l'antenne à bâbord ou à tribord du mât :




Merci pour le lien. On va essayer de faire au mieux ! CC navigait-il " a la bona ", ou à la " bruta " ?...
La  bona doit être plus confortable pour une traversée de six semaines.

Merci pour ces explications. 

   Il naviguait à la bonne main, bien sûr, et son avis n'était pas souhaité. Une fois doublées les Açores, il a touché les alizés et n'a plus eu à changer jusqu'aux Caraibes.

  A la bruta, une voile de cette époque devait se cisailler en trois coups de cuillères à pot.   

André MIOSSEC a écrit:...
  A la bruta, une voile de cette époque devait se cisailler en trois coups de cuillères à pot.   

Remarque, avec une cuillère à pot, tu devais pouvoir cisailler à peu près n'importe quoi

stf67 a écrit:Remarque, avec une cuillère à pot, tu devais pouvoir cisailler à peu près n'importe quoi

Bonjour,
Pour ceux qui pourraient l'ignorer, rappelons que la cuillère-à-pot était le nom donné au sabre d'abordage, sa garde ressemblant étrangement à cet ustensile ménager.



C'était La Minute Pédante de tonton Alain.

    C'est un fait que ton sabre est en cuillère à pot, Alain, mais je croyais que ce terme était réservé au Kligenthal de base, lame courbe et plate, manche en bois, peint en noir, propre aux matelots. Le tien est élaboré, lame droite et nervurée, fer soigné, quillon tourné, wouahhhh !     
 
 

André MIOSSEC a écrit:C'est un fait que ton sabre est en cuillère à pot, Alain, mais je croyais que ce terme était réservé au Kligenthal de base, lame courbe et plate, manche en bois, peint en noir, propre aux matelots. Le tien est élaboré, lame droite et nervurée, fer soigné, quillon tourné, wouahhhh ! 

André, tu me fréquentes depuis assez longtemps pour connaître mes goûts de luxe !

Tu l'a trouvé au BHV Alain ? 

Merci Alain et André, je me coucherai moins bête ce soir.

André MIOSSEC a écrit:C'est un fait que ton sabre est en cuillère à pot, Alain, mais je croyais que ce terme était réservé au Kligenthal de base

C'est pas plutôt "Klingenthal" ? Est-ce en rapport avec les anciennes forges du piémont alsacien, dont les marteaux-pilons étaient reliés à des roues à aube mises en mouvement par la rivière du coin ?

Klingenthal, la bien nommée : la vallée qui sonne...