V74 Système Gautier - Le San Juan Nepomuceno de Jean-Marie

Tout est dit !!! Bravo !!!

Bonsoir,

Cela avance doucement mais sûrement !

Le pont de gaillard avant a reçu sa "deuxième couche" et comme j'aime bien les caillebotis il y en a un de plus, un peu compliqué, au dessus de la cuisine.
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J'ai mis un caillebotis au dessus de la cuisine car ce qu'il y a sur la maquette du musée ne me plait pas.
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J'ai vu que sur d'autres navires Espagnol il avait des caillebotis, donc... 
Par contre, je n'ai pas remarqué de cheminée, si vous avez une idée je suis preneur.

Voilà ce que cela donne avec le pont brocheté refait.
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La suite bientôt.
Bonne soirée.

Jean-Marie

C'est tres propre, les lattes suivent la courbure, bravo et j'adore les ponts en clair

C'est très propre, bravo


Par contre il n'y a en principe que la latte du bord qui suit la courbure des murailles, les suivantes sont posées droites.

stf67 a écrit:C'est très propre, bravo


Par contre il n'y a en principe que la latte du bord qui suit la courbure des murailles, les suivantes sont posées droites.

Ah ben j'ai encore perdu l’occasion de me taire moi

toujours aussi claire et net, j'aime beaucoup l'astuce pour faire le bouge du caillebotis...
je garde cette astuce pour plus tard

Steph et Cédric ont tous les deux raison, vu que les deux systèmes sont historiquement corrects.

J'aime bien, de temps en temps, donner un avis, qui ne me fâche avec personne.

Les cheminées de cuisine sont très peu représentées sur les modèles de Madrid. On trouve néanmoins sur la Flora (Armada, page 86), un modèle de cheminée identique à ceux des Français.

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Sur la Flora, ces deux cheminées basses sont dos à dos. On les trouve plus généralement alignées suivant l'axe du navire.

On voit une cheminée métallique sur la Diana (Armada, page 236) de 1792-1822.

Dans les deux cas, elles reposent sur une surface pleine, pas sur un caillebotis. Même si effectivement, il y en a souvent un derrière les évacuations de fumée.

Alain Degny a écrit:
J'aime bien, de temps en temps, donner un avis, qui ne me fâche avec personne.

t'es sur

Merci 

Au sujet des lattes qui suivent la muraille je me suis là aussi basé sur la maquette du musée. 
De plus je trouvais cela plus "amusant" à faire 
Voici les photos de la maquette Espagnole qui montrent la pose des lattes (merci à Peregrino).
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En complément, pour le bouge des caillebotis, cela se courbe très bien à chaud avec un fer à bordé. Il suffit ensuite de fignoler par ponçage.

Jean-Marie

Au temps pour moi si ce modèle est bordé ainsi...J'aurais du ouvrir mon "Armada" avant de poster

Ceci dit, au risque de se répéter, le travail est très propre..

stf67 a écrit:Au temps pour moi si ce modèle est bordé ainsi...J'aurais du ouvrir mon "Armada" avant de poster

Ceci dit, au risque de se répéter, le travail est très propre..

Pas de soucis Stephan, de toute façon les photos de l'Armada ne montrent pas les ponts !
Et merci pour les encouragements.

Jean-Marie

Alain Degny a écrit:
Les cheminées de cuisine sont très peu représentées sur les modèles de Madrid. On trouve néanmoins sur la Flora (Armada, page 86), un modèle de cheminée identique à ceux des Français.

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Sur la Flora, ces deux cheminées basses sont dos à dos. On les trouve plus généralement alignées suivant l'axe du navire.

On voit une cheminée métallique sur la Diana (Armada, page 236) de 1792-1822.

Dans les deux cas, elles reposent sur une surface pleine, pas sur un caillebotis. Même si effectivement, il y en a souvent un derrière les évacuations de fumée.

Merci Alain pour ces précisions.
J'ai effectivement pu les voir dans le livre.

J'ai trouvé aussi cela pour le Santisima Trinidad où cheminée et caillebotis semblent cohabiter, mais ce document est-il exact ?
Et, pas de chance, dans le l'Armada les photos ne montrent pas cette partie du navire.

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Je vais réfléchir à la question, ce n'est pas urgent, la route est encore longue 

Jean-Marie

Dans ce cas, oui, c'est bon puisqu'il y a au centre, une partie pleine par laquelle sort la cheminée. Le type de cheminée fait partie des modèles classiques.

La Sma Trinidad a fait l'objet de refontes.

Sur le modèle du Musée de Madrid, on voit le petit cabestan, mais pas de cheminée de cuisine.

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Par contre sur les plans vendus par le même Musée, on voit ceci:

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Il n'y a plus de cabestan. Le caillebotis fait son apparition, mais la cheminée sort du pont.

Ce qui, avec ta photo, donne trois versions différentes.

Bonsoir JMR et Bonsoir a tous les passionnés tout d'abord ton travaille est superbe
Je me premier de vous posé une question sur le nepo comment fixer les canon de la première batterie car sur les plans je ne comprend pas comment faire
merci et bonne soirée

effectivement je m'en escuse

Bonjour,

(...)

Par contre sur les plans vendus par le même Musée, on voit ceci:

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Il n'y a plus de cabestan. Le caillebotis fait son apparition, mais la cheminée sort du pont.

Ce qui, avec ta photo, donne trois versions différentes.

Merci Alain pour ces précisions.

Pauvres modélistes que nous sommes, c'est pas toujours évident de trouver la bonne solution   
A propos des plans du musée de Madrid, comment fait-on pour se les procurer, j'ai cherché sur leur site mais je n'ai pas trouvé !
Merci.

Jean-Marie

     Je pense qu'il n'y en a pas. Du moins, il y a trois ou quatre ans, comme toi, pas de réponse.

     Mais, bon, on ne va pas fanfaronner, c'est si peu brillant chez nous !    Trois semaines maxi, à Greenwich, neuf mois pour une réponse à Vincennes et plans en deux ans et demi !!! Dans la dénomination administrative ils appellent ça "être en travaux".  

totor05 a écrit:Bonsoir JMR et Bonsoir a tous les passionnés tout d'abord ton travaille est superbe  
Je me premier de vous posé une question sur le nepo comment fixer les canon de la première batterie car sur les plans je ne comprend pas comment faire
merci et bonne soirée  

Boujour Totor05,

Bienvenue parmi nous, Le Nepomuceno est un beau navire et je te souhaite beaucoup de plaisir pour sa construction et... pas trop d'énervements avec Artesania 

La pose des canons de première batterie est expliquée très succinctement par AL au chapitre 126.
Afin d'être plus clair, pour fixer ces canons, ainsi que tout ceux qui n'ont pas d'affut, il faut utiliser les "canons à piquer" fournis par AL.
Ce sont ceux en bas sur la photo.
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il faut percer un trou de 2mm, bien centré, à travers le sabord dans les fonds de meurtrière (pièces 25, 26,27 et 28), voici ceux de première batterie.
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Il suffit ensuite de coller la pointe du canon dans ce trou.
Bonne construction

Jean-Marie

André MIOSSEC a écrit:

     Je pense qu'il n'y en a pas. Du moins, il y a trois ou quatre ans, comme toi, pas de réponse.

     Mais, bon, on ne va pas fanfaronner, c'est si peu brillant chez nous !   

Merci André.

Je continuerai donc avec ce que j'ai pu glaner à droite et à gauche sur le net.
Actuellement je me base pour l'essentiel sur les photos de la maquette du musée de Madrid que j'imprime en cas de besoin à la bonne échelle.
J'avais aussi trouvé un plan sur le net, mais il est différent de la maquette ! 
C'est le cas par exemple pour les dépendances que j'ai complètement refaites 

Jean-Marie

En me basant sur la maquette du musée j'ai repris la partie arrière du navire à l'occasion du second pontage.
Sur cette maquette on remarque que :

• Les dépendances sont situées plus en arrière.
  
• Qu'un canon de plus est visible sur le pont.
  
• Que les cloisons, les portes et les fenêtres sont différentes.
  
• Que le support de barre est également différent.
  
• Et... que c'est plus joli mais plus difficile à réaliser 
  

Voici les photos
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M'étant basé sur un plan qui donnait une version différente :
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j'avais réalisé cela :
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J'ai donc tout fait sauter  
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et réalisé le second pontage ainsi que refait le vaigrage à ce niveau (4ème fois  ) :
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Suite...

Jean-Marie

...
Quant aux dépendances, 197 pièces plus tard, voici le résultat :
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Ce n'est pas bien gros, moins de 20mm de haut !
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C'est réalisé sur une base est en poirier de 1mm qui reçoit des morceaux de noyer de 6/10.
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Avec une poignée de porte ovale faite avec un clou en laiton ovalisé à la lime. Les gonds sont en fil de laiton de 4/10.
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Les fenêtres sont également en fil de 4/10, entaillés à mi-épaisseur au niveau des intersections (au tiers-point).
Un morceau de Rhodoïd est collé derrière.
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Et l'ensemble donne cela.
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Quant à la barre, les pièces :
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et l'ensemble :
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Reste à monter le tout sur le pont et ajouter quelques pièces comme les plinthes, ou les angles des cloisons...

Bonne fin de journée.

Jean-Marie

Si je comprends bien tu as collé du plaquage noyer sur une planchette en poirier?

Le résultat est bluffant, très bonne technique, superbe résultat

Bonsoir Jean- Marie,


  très beau  travail de précision pour ces portes et cloisons;

D'ici quelques temps je vais moi aussi me lancer dans la construction  du Népo pour me changer un peu de la construction du Sovereign of the Sea...  et je voulais te poser la question concernant le bordage de la coque au niveau des batteries, en effet tu indiques avoir utilisé des baguettes de buis, mais est ce du  vrai buis ou de l'amarillo et ou l'as tu acheté ???

Avec  mes félicitations renouvellées

 Bien Amicalement

    Je ne suis pas du même avis que notre administrateur, sûrement chéri (on ne se connaît pas.)
  
    Tu as parfaitement bien fait de shooter ta première option, tu as parfaitement mal fait d'employer ce bois grossier à la pore bien trop grande pour cette échelle. Avis perso, hein ! Dommage que tu n'aies pas réalisé ta très belle menuiserie en poirier, voire en buis !

Quatrième avis avec son lot de variantes.

Tout d'abord et c'est l'essentiel, c'est un travail remarquable. D'autant plus que le Népo est au 1/90e. Déjà, au 1/48e, ce n'est pas de la tarte, mais alors là... Félicitations!

Sur le fond, je suis d'accord avec André. Le poirier au veinage très fin, se prête mieux aux exigences de modélisme, encore plus à petite échelle.

Mais...

La photo et en particulier la macro, fait ressortir des détails dont chacun de nous se passerait bien. La vue d'ensemble en perspective donne un aspect tout à fait différent, proche de ce que l'œil perçoit.

Et puis, il faut se souvenir que Jean-Marie se réfère aux modèles du Musée de Madrid, qui ont de la bouteille et qui ont foncé au cours des ans.

Son choix quant à l'essence et la teinte de finition donnent un aspect fidèle de ce que l'on peut voir dans le bouquin L'Armada, dont les heureux possesseurs se servent comme référence pour suivre son travail. Pour moi, c'est donc un choix fondé.

Ceci dit, au plan général, je ne suis pas fana du noyer. Je ne l'utilise que pour des pièces, comme les guindeaux de ma jonque, quand je veux qu'elles aient l'air vieilles et mal entretenues.

Mon regret à moi, c'est la roue de gouvernail qui fait un peu pneu. Mais cela, Jean-Marie n'y est pour rien. Merci AL!