Et une Diligente de plus 1/36

Alain, ne casses pas le coup à Jean-Luc, le marché de Noël n'est qu'un excuse pour aller dans les magasins qui l'intéressent...

Ceci étant, aller au marché de Noël peut être un véritable calvaire, considérant que de toute façon tu es dans l'incapacité de voir quoi que ce soit dans les chalets dans la mesure où tu es pris dans une espèce de flux de touristes tellement dense que la seule manière de se déplacer est de se laisser aller au gré de cette masse...

Ou alors jouer des coudes et marcher sur les petites têtes blondes sacrifiées par leur parents inconscients...

Le seul moment où tu en profites est éventuellement le mardi matin... Mais là plus de magie et d'éclairage sympa...

Bref, bref, on dérive...Si ça continu on déplacera le sujet..

Eh ben , je vais continuer Stef , pour dire que lorsque mon Fils était a Nancy , nous allions pour Noel chez toi à Strasbourg et honnêtement c'est formidable !!! 

C'est une idée. Je vais y songer sérieusement ..

Très sérieusement...
Parce que en plus d'avoir des planchettes de poirier de bonne qualité en 100x1000, "Magic" Clément Schmitt fait aussi des plaques et profilés métal ainsi qu'un peu d'accastillage, des produits de moulage et plein d'outils à pas beaucoup plus cher qu'en Germanie.
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Petite précision au passage, Monsieur SCHMITT (micro-modèle) se fournit chez ARKOWOOD, une référence supplémentaire...

Pour l'octan par contre, il faut juste prévenir avant de passer, mais ce sont des gens super gentils et serviables également

Quant à ma vision du marché de Noël, je ne dénigres pas la beauté des installations, mais très honnêtement y aller un vendredi ou samedi soir relève effectivement de l'exploit pour en profiter tellement la foule est dense.

Nos enfants ont également appréciés de se faire marcher dessus ou de se faire bruler au visage par des gentils touristes qui forcent le passage en fumant tranquillement leur clope. C'est à peut près à ce moment là que nous avons abandonné ce créneau..

Je viens de faire une comparaison des prix et micro-modèle est quasiment moitié prix !  

Exemple :
  - plaque de laiton 200x200 mm épaisseur 0,5 mm : 6,62 € chez micro-modèle, 10,50 € chez Octant
  - fil laiton 1,1 x 500 mm : 0,50 €   contre 1,20 €
 - barre laiton  9 x 500 mm : 6,32 € contre 12,00 €

Le choix du fournisseur est donc évident ... Merci Stephan et Olivier pour l'info.

Guido54 a écrit:Je viens de faire une comparaison des prix et micro-modèle est quasiment moitié prix !  

Ha oui, quand même !

Et bein.....merci pour l'info. 

stf67 a écrit:Petite précision au passage, Monsieur SCHMITT (micro-modèle) se fournit chez ARKOWOOD, une référence supplémentaire...

Pour l'octan par contre...........

..............      Idem : ........ chez Arkowood.

Dernière précision concernant l'octant, ils sont les seuls à vendre de l'étain contenant 3% d'argent et acceptant donc le brunisseur...

il semblerait également que leurs forêts soient d'un qualité bien supérieure (le prix aussi d'ailleurs) que ceux que l'on trouve chez Micro-modèle..

Oui mais...
Là c'est du métal blanc très ordinaire (accastillage Soclaine) traité avec du brunisseur pour maillechort
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Ah ben tiens, le brunisseur qui va bien est aussi vendu par LTM (micro-modèle).

stf67 a écrit:Dernière précision concernant l'octant, ils sont les seuls à vendre de l'étain contenant 3% d'argent et acceptant donc le brunisseur...

Et la livraison est ultra-rapide et ultra soignée. Faut bien justifier la différence de prix.

Bonjour,

Le laiton est commandé.

Dans l'attente, je me suis attaqué à la fabrication des deux premiers couples en commençant par les plus simples à savoir  le maître-couple et son jumeau le couple 26 sur ce modèle.

Pour ce faire, aucune improvisation, j'ai procédé classiquement hormis une petite innovation lors du collage.

Découpe et collage des "patrons" sur la planchette en prenant soin, naturellement, d'avoir le fil du bois dans le sens de la  longueur pour avoir une résistance mécanique maximale.

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Les couples, sur ce modèle, sont constitué d'une varangue (ou d'un fourcat aux extrémités) , de deux genoux et deux allonges.

Lors de l'assemblage, la difficulté est de positionner correctement ces cinq pièces. Un glissement de qq 1/10ème de mm au niveau des assemblages peut se traduire par un écart de plus d'un mm aux extrémités.

Pour assurer un bon positionnement, on place les pièces au-dessus d'une copie du plan du couple.  Astuce, pour éviter tout déplacement lors de l'opération de collage, j'ai tout simplement collé la varangue et les deux allonges sur une copie du plan comme vous pouvez le voir sur la photo suivante.

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Là, impossible d'avoir un quelconque glissement et, cerise sur le gâteau, cela facilite le collage des genoux ...  

Pour assurer la planéité parfaite du couple, le couple est pressé entre deux plaques de verre.

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J'ai dimensionné les plaques de manière à pouvoir presser deux couples simultanément.

Après une nuit de séchage, décollement du "patron support" et vérification de la bonne géométrie sur le plan original

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Ce qui frappe le plus c'est la finesse des couples. A peine plus épais qu'une allumette. Il va falloir faire très attention. Heureusement que c'est du poirier   Aucun autre bois n'aurait la résistance mécanique nécessaire.

Cette finesse fait également que les couples sont très souples si bien que l'écartement, au niveau des extrémités des allonges, peut varier de plusieurs mm. Les charpentiers de marine avaient exactement les mêmes problèmes (écartement et fragilité). Aussi, pour palier ceux-ci, ils plaçaient, au sommet de chaque couple, une traverse (voir chantier de l'Hermione). Je sais que ces traverses rendent impossible  le travail à l'intérieur de la coque mais je ne vais pas prendre le risque de casser un ou plusieurs couples suite à un faux mouvement.

Une fois tous les couples posés, on peut assurer le positionnement et la solidité, avant découpe des traverses, au moyen de baguette latérales voir un niveau supplémentaire au chantier.

Pour le plaisir, j'ai positionné les deux couples dans le chantier.

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C'est là que je me suis rendu compte de l'intérêt de visser la quille (*) dans le support car cela bouge verticalement.

(*) ce n'est pas encore fait car l'étambot n'est pas encore fixé à la quille fabrication des gonds oblige.

Il faudra également, je pense, comme Yves, "clouer" les varangues au centre car n'étant pas endentées, elles peuvent ripper latéralement (les trous des clous ne seront pas visibles car masqués par la carlingue.

J'ai l'impression qu'il n'y a pas d'encoche pour caler les couples dans la planche supérieure du chantier ?

Laurent

Ce n'est pas une impression...

Je pense que JL va coller des entretoises , ce qui remplace tres bien et mieux les encoches !
Attention à la photocopieuse ,elles ne sont pas toujours tres fidèles ! 
Pour les varangues , il vaut mieux prendre cette précaution !
Tu es tres bien parti et je ne m’inquiète pas du résultat !

Que signifie "clouer les varangues" ? Les clouer à la quille ?

Avec toutes ces précautions Guido, il n'y a nul doute que ton travail sera sûr. Ça à l'air bien parti

Amicalement,


Grégoire

Alain a vu juste. C'est exactement cela.

Alain, rassure-toi, la première manip. que j'ai effectuée a été de calibrer les tirages.

En fait, je ne photocopie pas. J'ai scanné les plans et je les tire à la demande. Le hasard fait que, pour mon couple scanner-imprimante, je n'ai aucune rectification à effectuer le tirage est conforme à l'original  mais il aurait été facile de corriger les éventuelles déformations lors de l'impression au moyen du logiciel de traitement d'image.

MrPibb / Grégoire a écrit:Que signifie "clouer les varangues" ? Les clouer à la quille ?

Exactement. De toute façon, c'est conforme à l'original puisque les couples étaient rivetés à la quille.

 Le sujet d'Yves montre la technique [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Tu m'as l'air d'entreprendre cette tartane avec beaucoup de rigueur.
Courage, il ne reste que 48 couples à faire

Amicalement,
Yves

Yves : effectivement. je me suis rendu compte qu'en fabriquant un couple par jour, rythme que j'ai du mal à suivre car j'ai d'autres activités, il me faudra deux mois pour les fabriquer ....

Un point me turlupine concernant la fabrication de ces couples à savoir que, sur les plans, le dessin de l'extrémité des allonges de certains couples est terminé alors que sur les couples intermédiaires, la même extrémité ne l'est pas.

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De même, sur cet extrait on voit que les allonges du couple 23 sont plus longues que celles du couple 24   Est-ce pour figurer les montants qui équipent certains couples ?

Si oui, pourquoi ne sont-ils pas figurés clairement (pas de trait de séparation ni "terminaison" de l'extrémité) ?

Ces extrémités non définies sont le reflet d'une époque (ou d'une école...) où on dessinait les couples de cette façon de manière à ce que le modéliste laisse un bout au dessus et ne coupe pas ses allonges trop courtes. Aujourd'hui, on dessine le couple exactement comme il doit être, le modéliste se débrouille pour ajuster les longueurs.
Pour les couples plus "longs", le morceau en plus correspond en effet à l'allonge complémentaire qui, à terme, retiendra les fargues.
GD

Le maître a répondu pour moi.
J'aurais dit que je laisse du gras et verrais après.

amicalement,
Yves

Merci Monsieur Delacroix. C'est bien ce que je craignais ....

Je n'ai pas laissé de "mou". Cela risque-t-il de me poser un problème par la suite ?

Si vous êtes au moins arrivé au bout du tracé, ça devrait être bon.
GD

Guido, tu as déjà tout découpé?