Et une Diligente de plus 1/36

un grand bravo!!

Laurent

Super boulot et merci pour ton tuto.  

Bien vu, Guido? 

Super le coup du scotch à retenir.

Bonjour,

Grâce à Vassily avec son sujet sur un constructeur de bateaux bois traditionnels  sur le lac Léman, j'ai enfin compris ce que signifiait "river sur virole" utilisée par GD dans la monographie. En effet, ce constructeur utilise cette méthode pour fixer les membrures au bordage. Ceux-ci sont fixés par des clous en cuivre.

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Les clous traversent les pièces à assembler. On place à la sortie une rondelle , dont la perforation centrale à le diamètre du clou,

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En bas, il coupe la partie du  clou dépassant la virole à la longueur voulue.

Puis on frappe l'extrémité . Le cuivre étant un métal ductile, est refoulé ce qui rive la virole et assure le serrage.

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Je suppose, le film ne le montre pas, qu'il y a un autre charpentier qui fait contre-poids avec un marteau à l'autre extrémité.

Cette méthode de travail est absolument géniale. C'est extrêmement rapide, qq. secondes par clou et les seuls outils nécessaires sont un marteau et une pince coupante.

On comprend également immédiatement la filiation de la méthode de rivetage à chaud des tôles acier.

Ce qui me rassure pour la Diligente, est que l'aspect final est celui que j'avais subodoré à savoir une tête de clou ronde et non celui d'une tige filetée avec rondelle et boulon.

Beau travail Guido je présentais que tu allé verser dans l'arcenal ,je vais bientôt
m'y mettre aussi  bon courage .

Merci Marius.

Suite et fin de la fabrication de l’accastillage de l'étambot et du gouvernail.

Fabrication du double cerclage de renfort de la mortaise de la barre.

Découpe des "fers" suivant la méthode explicitée précédemment ce qui donne, à plat,

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puis plié et avant soudure (on aperçoit la pâte à souder sur l'angle  supérieur gauche)

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et montés à blanc.

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J'ai longtemps  cherché comment simuler les têtes des rivets de fixation des pentures sachant que celles-ci ne mesurent que 6 ou 7/10mm de diamètre mais je pense avoir trouvé. J'ai percé les pentures à 7/10mm puis ai introduit du fil de laiton du même diamètre.

On coupe l'excédent en ne laissant de qq 1/10 mm puis, on égalise à la lime et mâte la tête au marteau.

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Brunissage in situ de  chaque rivet au moyen d'un micro-pinceau et voila ce que cela donne

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Pour terminer, j'ai longtemps hésité mais, au risque de me faire attraper ...  j'ai jugé utile de signaler une erreur dans la planche 11 de la Diligente, erreur qui m'a contraint à refaire le gouvernail.

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L'entaille d'insertion de  la penture de l'aiguillot sur le schéma central est trop basse (on voit qu'elle est exactement à la même hauteur que la penture du femelot ce qui n'est pas possible) si bien que si on utilise le schéma de droite comme gabarit,  le gouvernail monté sur l'étambot est trop haut.

La solution est de se référer au cotes du  schéma de droite.

Tout en finesse,  félicitation.  

Guido54 a écrit:Découpe des "fers" suivant la méthode explicitée précédemment ce qui donne, à plat,

Très intéressant cette méthode, Jean-Luc. Je sens que l'on se dirige vers un beau modèle qui sera réalisé avec soin et minutie.

Sinon pour les beaux rivets, il y a [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] que j'utilise en modélisme ferroviaire.

Tres beau JL ,  j'espere que tu feras des petits montages comme je t'avais envoyé !

Merci Jean-Luc chaque fois que je te lis, j' apprends. 

Tu es gonflé de brunir in situ.

orion-p87 a écrit:Sinon pour les beaux rivets, il y a [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] que j'utilise en modélisme ferroviaire.

Super ! Je ne savais pas que cela existait. Merci Olivier.

Alain Degny a écrit:Tu es gonflé de brunir in situ.

J'en avais conscience mais je n'avais pas le choix avec ma méthode puisqu'on coupe la tige après pose ....   mais la présence des pentures  le permet car le liquide qui déborde reste sur celles-ci.

Cela étant dit, avec les rivets préfabriqués d'Olivier on n'a plus ce risque

Guido54 a écrit:
....
J'ai longtemps  cherché comment simuler les têtes des rivets de fixation des pentures sachant que celles-ci ne mesurent que 6 ou 7/10mm de diamètre mais je pense avoir trouvé. J'ai percé les pentures à 7/10mm puis ai introduit du fil de laiton du même diamètre.

On coupe l'excédent en ne laissant de qq 1/10 mm puis, on égalise à la lime et mâte la tête au marteau.
...

Après maints essais, j'en suis arrivé à utiliser presque la même méthode.

Petit trou, fil de laiton, mais ensuite petit point de brasure (2mm au plus de fil à souder de 0.5mm avec un peu d'eau à souder) et pour finir on parfait à la lime ou au rifloir.

L'avantage étant que les rivets sont solidaires de la penture, ou de tout autre support et que l'ensemble peut être passé au brunisseur avant montage.

Je n'avais pas pensé monter les rivets avant pose ce qui résout le problème de brunisseur. Astucieux. Je retiens.

Merci Stephan.

Bonsoir,

Fin de la pose de l'ensemble des 50 membrures !  Ouf !

Il m'aura fallu presque trois mois et encore, en mettant les bouchées doubles.

Voici le résultat en quelques photos :

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Hormis la scie à chantourner, je n'ai utilisé que des outils à main : limes à métaux, idéales pour dégrossir, cales à poncer , mini ciseaux à bois et grattoirs maison.

Ce qui m'a posé le plus de problème a été les fourcats qui étaient trop fragiles. J'ai essayé les deux sens du fil, ils cassaient jusqu'à je trouve la solution à savoir les couper en deux verticalement ce qui permet d'avoir la demi-pièce dans le sens du fil du bois, donc très solide.

J'ai ainsi fabriqué un demi-couple bâbord et un demi-couple tribord que j'ai ensuite assemblés par collage.  Cela fonctionne impeccablement. La jointure ne se voit pas puisque cachée par la carlingue. En outre, cerise sur le gâteau, il est beaucoup plus facile de poncer un demi-couple qu'un couple entier !

Vous noterez que les couples ne sont pas fixés au chantier. Ils sont simplement maintenus en appui sur deux côtés (chantier et cale de positionnement longitudinale) par un élastique. Je pense que cela sera plus solide que de fixer fermement le couple au chantier car l'élastique fait ressort et amorti les chocs éventuels ce qui ne serait pas le cas si le couple était solidaire du chantier. L'expérience montrera si j'ai raison....

Les allonges dévoyées de proue et de poupe ne sont pas nécessaires pour l'étape suivante à savoir la pose de la carlingue. Celles-ci étant fragiles, je ne les ai pas posées (merci Yves).

Bonne soirée,

Et bien voilà une belle avancée  

Par contre tes chevilles (clous?) me semblent un peu grosses, est ce la dimension indiquée dans la mono?

Outch...   elle est de toute beauté cette charpente, du bel ouvrage. 

Beau travail , les mots me manques.

Impressionnant et un grand bravo  

J'espère que tu n'as pas acheté les mêmes élastiques que moi. Un sachet pas cher chez bricomachin, ils ont séchés en 1 semaine!!!
Quelle grosse m...e.

Laurent

beau travail !!! l'ont verra ça pour moi dans quelques mois !! bonne soiree ceci nous annonce un tres beau model bye !!

Bonsoir Jean Luc,

Magnifique charpente toute en finesse, bravo !... C'est très joliment fait.
Les couples semblent fragiles, ou bien ?

stf67 a écrit:Et bien voilà une belle avancée  

Par contre tes chevilles (clous?) me semblent un peu grosses, est ce la dimension indiquée dans la mono?

Ce ne sont pas des clous. Les couples sont rivés sur viroles autrement dit sur rondelle. Ces rondelles, ont un diamètre plusieurs fois supérieur à celui de la tige des clous de cuivre. Plus le bois est tendre, plus le diamètre doit être important pour avoir une force de serrage suffisante. N'ayant pas d'information sur le diamètre des viroles, j'ai opté un diamètre deux fois supérieur ce qui est un minimum pour avoir un serrage correct dans un bois dur (c'est le standard pour les clous). Le diamètre des rivets de la monographie étant de 0,7 mm, j'ai pris des têtes de clous rond ayant un diamètre de 1,4 mm.