Et une Diligente de plus 1/36

je pense que tu as du trouver celle la déja jean luc
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ou celle là
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Guido Guido, peut importe ce que nous proposerons si cela n'entre pas dans ton budget. À toi de jouer.

Merci Michael,  

La scie Scheppach est l'entrée de gamme, c'est un produit d'appel fabriqué en Chine (par exemple, la table est en tôle et non en fonte d'acier usinée) ce sont les modèles au-dessus qui m'intéressent.

En revanche, la Proxxon est exactement ce que je cherche mais c'est encore un peu cher. Je vais voir si je peux négocier le prix.

bonsoir ! alors as tu négocie ???? c'est sur moi aussi je choisirais , la proxon ,? je n'est pas eut trop le choix !! mais bon ! bonne soiree

jipe14 a écrit:bonsoir ! alors as tu négocie ???? c'est  sur moi aussi  je choisirais , la proxon  ,? je n'est pas eut trop le choix !! mais bon !  bonne soiree

Oui, il prends les frais d'envoi (18 €) à sa charge si bien que le prix est net.

Vas-y, cela ne me gêne pas car ce n'est de toute façon pas pour maintenant,,j'ai de trop gros frais en ce moment.

Bonsoir Jean-Luc! Moi, c'est Crédito.

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Tu m'appelles quand tu veux.

T'es plus très frais mon cher Alain!!! Le vert ne te va pas bien

Credito rime avec Cretino .....  

C'est justement pour ne pas avoir être ce dernier  que j'étale les frais ..... 

non merci ! j'ai se qu'l me faut !! c'était simplement une histoire d'idées bonne soiree bye !!!!

Bonjour,

C'est parti. Première étape, construction du chantier.

J'ai décidé de décrire en détail les problèmes et difficultés que j'ai rencontrés. Les experts trouveront certainement que j'énonce des évidences mais, croyez-moi, lorsque c'est la première fois, cela ne l'est pas du tout ! Aussi, je pense que cela peut intéresser ceux qui se lanceront ou qui s'interrogent sur la pertinence de se lancer dans l'arsenal.

Le chantier est composé d'une base en médium de 37 mm et d'une "plateforme" en contreplaqué de 5 mm (en réalité 4,7 mm) de même dimensions  800 x 250 mm (cotes données par Bernard).

La ligne 10 de la planche 1 donne la ligne du fort. Pour repérer l'ensemble des couples, on peut par exemple superposer cette vue avec la représentation détaillée des couples de la planche 3 ce qui donne ceci pour la proue

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La coque mesurant une soixantaine de cm il faut deux feuilles A4. Aussi, fait-on de même pour la poupe et il suffit de faire une rotation des deux images de 180 ° pour obtenir l'autre côté.

Merci à Bernard qui a bien voulu me transmettre ces deux schémas et m'éviter ainsi cette corvée.

Il s'agit ensuite d'imprimer (en ajustant avec précision l'agrandissement pour que les dimensions soient parfaites) et de coller ces quatre feuilles le long de l'axe central et du maître couple (n° 26) et le tour est joué ....

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sauf que ce n'est pas aussi simple

En effet, la colle hydrate la feuille de papier si bien que celui-ci se dilate. J'avais prévu cela mais je ne m'attendais pas à ce que cela soit aussi important !  Pire, la quantité de colle  n'étant pas régulière, la dilatation est inégale ce qui entraîne des défauts d'équerrage.

J'avais utilisé, pour limiter cet effet, de la colle UHU en stick mais cela ne fonctionne pas du tout.

Pas de panique, la solution est de retracer l'emplacement des couples avec une équerre appuyée sur la face du chantier. La précision doit être extrême. En effet, un écart de 2/100 ème de mm (qu'il est impossible à voir même avec une loupe) sur l'écartement entre chaque couple aboutit, pour 50 couples à 1 mm !

La solution est simple, il suffit de mesurer la position de chaque couple à partir de l'origine. L'erreur de mesure en valeur absolue est donc la même quelque soit le couple. Par exemple, le premier couple est situé à 10,5 mm, le 20ème à 209,8 mm le 46ème à 419,6 mm etc.... Avec Excell cela prend quelques secondes.

La photo suivante montre l'écart et le défaut d'équerrage en poupe.

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On remarque également l'ajout du tracé de l'étambot (en bleu) tiré de la planche 5.
Astuce :  pour limiter cette déformation, il suffit d'enduire de colle la planche de bois et non la feuille.

Vérification du bon alignement du traçage des couples sur le plateau et le support

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Concernant le socle, je me suis posé la question du nombre de supports 6, 8 ou 10 ? J'ai opté pour 8.

Quand au diamètre, 6 mm m'a paru suffisant.

J'ai opté pour le système avec tiges filetées car cela permet un démontage facile et un réglage au 1/100 mm de la hauteur.

La principale difficulté est d'aligner verticalement les orifices de fixation de la tige dans le support et du plateau. Un défaut d'équerrage et le plateau sera de travers .....

Pour éviter cela, j'ai percé ensembles le plateau et le support au moyen d'une perceuse à colonne.

Les trous dans le support sont taraudés si bien que les colonnes sont simplement vissées sans qu'il soit nécessaire de mettre un écrou en dessous. La fixation est assurée par un écrou serré par le dessus.

Voila ce que cela donne

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Vérification du bon alignement du plateau et du support suivant les deux axes

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La dernière étape consiste à placer les rails de maintien de la quille, de l'étrave et de l'étambot. Certains, comme Bernard, n'ont pas mis de rail de fixation de l'étrave et de l'étambot mais vu la finesse de l'armature et ma maladresse de débutant, j'ai préféré prendre cette précaution.

Voila ce que cela donne

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La profondeur de la gorge est de 4 mm

Les deux lattes de fixation de la quille sont légèrement mobiles (trous plus gros que les visses)  si bien qu'il sera possible de serrer celle-ci.

Les supports d'étrave et d'étambot ont une hauteur égale à la distance entre le plateau et le support ce qui renforce la rigidité et la solidité de l'ensemble.

Il va de soi que je n'ai pas collé le plateau sur ces supports afin qu'il reste démontable ....

C'est tout pour aujourd'hui.

bonjour !! je m'excuse  mais là chapeau au moins une explication  super bien faite !!! je  vous dit chapeau ! je fait un ( mp) car sans quoi je vais me faire encore eng.......r pour les compliments !! encore merci ceci m'éclaire beaucoup ! j'avais pose la question mais  pas de réponses ! mais là !! terrible ! allez a plus !!

Eh ben voila! super ,tres bon départ !!
Je vais suivre cela de pres !
Pour tes rails tu as raison ,je dirais meme obligatoire !
Fais attention a la ligne que tu as pris ,il ne faut qu'elle risque de te gêner plus tard car il va rester longtemps dans le chantier l'animal !

Sympa le tutoriel, nul doute qu'il sera profitable à beaucoup de monde

Je m'installe et attends la suite

Voila quelque chose d'interessant et didactique ... tres bon depart

Je m'installe confortablement pour suivre avec attention!

Laurent

Bien Guido.

Concernant les "rails" de maintient de la quille, pour la Diligente, j'en avais, bien sûr, positionnés pour éviter toutes déformations latérales.
Pour L'Amarante, en cours, la quille est vissée dans le chantier pour éviter toutes déformations latérales ET/OU verticales.

c'est très bien tout ça, et ce serait encore mieux si tu pouvais avancer un petit peu plus vite, de sorte que tu aies suffisamment d'avance pour que je puisse suivre tes pas

Merci à tous.

@jipe : je ne suis pas contre les compliments. Cela motive ....

@ Bernard : je parlais des maintiens au niveau de l'étrave et de l'étambot. Sur les photos de ton chantier je n'en ai pas vus.

@cocovert : je vais faire ce que je peux

a.piot a écrit:
Fais attention a la ligne que tu as pris ,il ne faut qu'elle risque de te gêner plus tard car il va rester longtemps dans le chantier l'animal !

Alain, je n'ai pas compris cette remarque. De quelle gêne parles-tu ? 

surtout pour la sortie ! regarde sur mon chantier ,j'avais deux étages ,le deuxième en deux pieces ,plus un demi pour la poupe .Bon je ne connais pas la Diligente ...mais le chantier est une chose importante.

Bonsoir

Si je peux donner un avis, il est conseillé comme le dit Bernard de maintenir la quille bien à plat sur le chantier par des vis (deux
suffisent) pour empêcher tout déplacement vertical de tout ou partie de cette quille et notamment qu' elle s' arque dans le temps
et fasse "arquer" tout l' ensemble une fois le bateau sorti de son chantier.
(Michel Saunier pourra confirmer je pense).

Pour faire que ça ne se voit pas : repérer les deux emplacements où seront situés les deux supports (plots) sur lesquels reposera
le bateau quand il sera fini (ces deux "plots" seront eux-mêmes fixés sur une belle planche de présentation...).
Percer le plan horizontal inférieur du chantier (médium de 37 dans le cas présent) ; percer la quille à un diamètre inférieur et la
maintenir plaquée sur le plan de travail par deux vis (à métaux sera mieux qu' à bois ; question de pas de filet et ce sera aussi plus
facile pour y fixer ultérieurement les deux petits plots).
Elle ne bougera plus et les trous seront cachés par varangue(s) ou contrequille.

a.piot a écrit:surtout pour la sortie ! regarde sur mon chantier ,j'avais deux étages ,le deuxième en deux pieces ,plus un demi pour la poupe .Bon je ne connais pas la Diligente ...mais le chantier est une chose importante.

Compris, c'est effectivement essentiel. Je viens de vérifier les sections horizontales et, sauf erreur de ma part, il n'y a pas ce risque avec la ligne 10 préconisée par GD. Si Bernard peut confirmer ..... 

Merci Alain,

Albatros,

Merci également pour ces précieux conseils.

Je n'étais pas averti de ce risque de relèvement de la quille mais j'avais de toute façon l'intention de la visser dans le support. Après réflexion, il est possible d'éviter de visser ou percer la quille sur ce modèle.

En effet, les couples sont suffisamment espacés pour que je place des étriers qui seraient vissés de part et d'autre de la quille.

J'envisage également de plaquer l'étrave et l'étambot contre les supports par des élastiques accrochés à des clous plantés dans les flans des supports. 

Merci et bonne nuit.

Effectivement pas de soucis avec un chantier au niveau de la ligne 10.

Merci Bernard.

Bonjour,

J'ai commandé le bois chez Arkowood et je remercie encore Bernard qui m'a communiqué les quantités et dimensions.

Dans l'attente de la livraison, je continue à étudier les plans et imaginer les méthodes de construction.

Par exemple, la râblure : comment obtenir un tracé régulier tout le long des partie rectilignes (quille, étambot) et courbes (étrave, brion pour partie) et avec des inclinaisons variables et avec une largeur très faible (1,3 mm) ????? 

La solution, encore une foi donnée par Bernard, est d'utiliser un trusquin. Il est vrai que le trusquin est un outil de traçage mais si on remplace la pointe ou le disque à tracer par un racloir de la forme adaptée, on peu ainsi, en s'appuyant sur le bord externe de la pièce (quille, étrave, brion, étambot) creuser la râblure à une distance constante.

Les photos suivantes illustrent la construction de l'outil que j'ai conçu en partant de ce principe.

Première étape, taille de la lame dans un morceau de lame de scie à métaux

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La "dent" mesure 1,3 mm de large et de haut

Seconde étape : fabrication du manche. pour cela j'ai utilisé une chute de bois de section carrée de 18 mm et 100 mm de long, dont j’ai "fendu" une extrémité sur 30 mm à la scie à métaux. Il est primordial d'utiliser une scie à métaux et non une scie à bois  pour permettre un serrage efficace.

Le serrage est assuré par un boulon de 6 mm.

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Voici l'outil prêt à l'emploi

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Le réglage de la "profondeur" est ajusté au pied à coulisse et la lame peut être inclinée ce qui permet d'ajuster l'angle de la râblure en fonction de l'angle d'incidence de la coque.

L'extrémité de la lame est biseautée pour permettre cette inclinaison. En outre, cela facilite le meulage .....

N'ayant pas encore reçu le bois, je n'ai pas pu tester cet outil sur du poirier (tester sur un autre bois que celui qu'on utilise n'a pas grand intérêt car le grain n'est pas le même) mais, vu que le poirier est un bois à grain serré, cela devrait à priori fonctionner.

Je crois les doigts ......