L'Hermione de chez Hachette au 1/64e.

Bonsoir Papykaki,

Je ne pense pas qu'ils aient eu l'idée saugrenue d'installer une cuisine qui ne servirait à rien. L'Hermione n'étant pas destinée aux touristes, cela n'aurait pas grand sens.
Pour les photos, pour ma part, je n'ai pas de site préféré. Je vadrouille sur le net, et tous ce qui m’intéresse, je le copie et le stock en prévision de son utilité.

Sur certains dessins qui ornaient les murs du chantier, on voyait la cuisine du type de celle j'ai indiquée plus haut.

L'association Hermione a longtemps présenté des photos prises au fur et à mesure de la construction. Je ne les ai pas retrouvées. Il semble qu'ils aient fait le ménage sur leur site pour se concentrer sur l'actualité récente de la réplique. C'est dommage, parce que les photos que l'on trouve sur le net ont été prises par des particuliers, dont on sent bien qu'ils ne sont pas spécialistes de la marine et qu'ils ne s'intéressent pas aux détails.

Bonsoir à tous,

Maitre Degny, j'ai encore besoin de tes lumières.


Une interrogation sur les éléments au dessus de la cuisine.

En rouge, un genre de trémie dont on vois les tasseaux en coupes ? En bleu la cheminée ?
Si c'est oui, la plaque qui chapeaute la cuisine est elle en acier, ou bien en bois ?

Bonjour à tous,

La nouvelle cuisine est mise en place.


Bien entendu, elle n'est pas collée. Reste les accessoires à ajouter genre grille du fond du foyer, les portes broches, les anneaux sur les côtés ...

Bravo Michel, c'est superbe. 

Mais pourrais tu mettre des photos sur plusieurs angles (et de meilleure qualité svp) . Voir as tu fait un pas a pas parce que ça m'interesse de plus en plus pour mon Hermione ?

Il manque plus que les poulets sur la broche 

Jacques. Tu as un pas-à-pas sur le sujet Royal Louis de Didier, page 19.

Michel, en m'intéressant à ton sujet j'ai trouvé ce document
sur le net, peut-être t'intéressera-t-il !

Merci Daniel pour ce document.

Très intéressant, il pose cependant le problème de savoir ce qu'est cette espèce de grosse cuve, mais pas seulement. En effet, au vu de la description faite, apparemment, la cuisine se présente dans un autre sens que j'aurai cru. Je pensai que c'était un des foyer qui faisait face au fronteau. Il s’avérerait que c'est plutôt une face en bois qui est visible.
Bon, a voir.
Papykaki, je n'ai pas fait de pas à pas pour cette réalisation. Par contre, je pourrai mettre quelques photos un peu plus tard.

Merci Alain et Michel

Daniel, 
Pourrais-tu mettre le lien de ton document?

Parce sous "croquis n°1", je vois J.Boudriot, c'est un scan de ses livres.

Laurent

Bonsoir Laurent,
Hélas je ne retrouve pas après 1 heure de recherche sur les différentes pages que j'ai consultés sur internet, le lien de la photo de cette page illustrant la cuisine de pont.
Quand je suis tombé dessus par hasard j'ai tout de suite pensé à Michel qui traite le sujet en ce moment. Je l'ai alors téléchargé et mis aussitôt à disposition de Michel.
Ce que je peux te dire c'est que sous la photo il est écrit : Fred10
Merci de ton attention,

Michel. J'ai loupé ta question d'hier. Voici les réponses:



En rouge. Ce sont les baux du gaillard AV. 
En vert. Le cadre du panneau sur lequel se trouvent les deux cheminées (que tu as cerclées de bleu sur ton dessin).
En jaune. Le panneau plein, qui est amovible puisque pourvu d'anneaux de levage aux quatre coins.
En violet. Une des trois barres de fer carrées sur lesquelles repose la chaudière d'équipage, le grand récipient que l'on voit sur la photo de Daniel. Sa contenance est d'environ 720 litres. Elle est ceinturée par une chaîne accrochée aux anneaux des barres verticales qui renforcent la maçonnerie en briques. Ainsi immobilisée, elle résiste au roulis et au tangage.

Sous ces trois barres, on place le bois de chauffe.

Sur ce modèle de cuisine, le dôme (le toit) est en cuivre rouge de 2.5 mm, raidi par quelques barres de fer plat. Il est percé de deux trous pour l'évacuation des fumées. Tu y vois le système d'accrochage aux montants du cadre de panneau.

Source.

Jean Boudriot, V74, tome II.

bonsoir a tous

pour Daniel 54 et les autres , la page , avec la cuisinière , que tu as récupéré sur le net, vient du livre " LA VENUS" frégate de 1782 par pierre Corbières, édité dans les années 95, et que j'ai le bonheur de posséder depuis des années.


cordialement     frederic

Merci pour la précision. J'en profite pour rappeler que lorsque vous postez des scans de ce type, il faut systématiquement en indiquer la source: auteur et nom de l'ouvrage pour respecter la loi sur la protection de la propriété intellectuelle (droits d'auteurs).

Alain Degny a écrit:Michel. J'ai loupé ta question d'hier. Voici les réponses:



En rouge. Ce sont les baux du gaillard AV. 
En vert. Le cadre du panneau sur lequel se trouvent les deux cheminées (que tu as cerclées de bleu sur ton dessin).
En jaune. Le panneau plein, qui est amovible puisque pourvu d'anneaux de levage aux quatre coins.
En violet. Une des trois barres de fer carrées sur lesquelles repose la chaudière d'équipage, le grand récipient que l'on voit sur la photo de Daniel. Sa contenance est d'environ 720 litres. Elle est ceinturée par une chaîne accrochée aux anneaux des barres verticales qui renforcent la maçonnerie en briques. Ainsi immobilisée, elle résiste au roulis et au tangage.

Sous ces trois barres, on place le bois de chauffe.

Sur ce modèle de cuisine, le dôme (le toit) est en cuivre rouge de 2.5 mm, raidi par quelques barres de fer plat. Il est percé de deux trous pour l'évacuation des fumées. Tu y vois le système d'accrochage aux montants du cadre de panneau.

Source.

Jean Boudriot, V74, tome II.

Bonjour à tous,

merci a Alain et a Daniel pour ces documents.
Par contre celui d'Alain me pose un sacré problème. Au vu de ce document, la voute en brique n'existerait pas ? Bon, le problème est que la mienne est collée. Je vais voir si elle veux bien se décoller. Par contre une autre question : Y a t-il une ou deux cuves en cuivre ?

Donc ce n'est pas la même cuisine que celle de Didier que Michel avait pris comme exemple.

Cette dernière est celle de la monographie. D'ailleurs il y a 2 chaudrons au lieu d'un (appelé chaudière par Alain) . L'autre côté de la cuisine devait être réservé aux broches.

Sous le plancher de briques , il y avait un vide ?

Michel, comment procède tu pour les briques ?

Je pense que tout était réuni pour foutre le feu au bateau 

Apparemment, le dessous de sole est remplis de gros sel. Pour moi, qui suis un grand adepte de la pâte Fimo, toutes les briques ont été faites dans cette matière. Mise en forme des plaques, simulation des rangs de briques, et cuisson. Ensuite, peinture et collage.

Ce n'est pas "appelé chaudière par Alain", mais par Jean Boudriot... nuance!

La cuisine à dôme en cuivre rouge est le modèle le plus fréquent pour l'époque considérée. Il en existe également sans couverture, plus tôt dans le siècle, formant voûte en briques et le modèle décrit et illustré par Bernard Frölich dans l'Art du Modélisme, qui a servi de référence à Didier.

Comme le fait remarquer Michel, les foyers sont de part et d'autre de l'axe du navire. Le côté tribord étant, comme il se doit, dédié aux officiers. On y trouve non pas une chaudière, mais des potagers à roulis



et, en débord du four, le tourne-broche suspendu à ses hâtiers.

Revenons sur la photo du précédent message. Remarquez que le panneau de cuisine est en creux. C'est pour récupérer de l'eau, qui servirait à éteindre tout départ de feu éventuel.

Au XVIIe siècle, les matelots appelaient la cuisine, la chambre crasseuse. Bon appétit!

Source.

J. Boudriot, ibid.

bonjour à tous ,bonjour Michel

J'ai en ma possession un petit bouquin traitant de l’alimentation des équipages ,je vous en fais profiter.
A noter qu'il est préfacé par Monsieur Boudriot.

bonjour a tous

Michael, svp, il pourrait y avoir une petite suite.................. concernant la tonnellerie et article de cuisines
merci par avance

cordialement    Fréderic

Merci Michael.

Frédéric. Comme le sujet suscite pas mal d'intérêt, je vais le déplacer pour y rassembler tous les messages. Cela évitera qu'on en perde la trace dans le futur. Je le compléterai avec les ustensiles de cuisine que Jean Boudriot détaille dans le V74, notre Bible. La tonnellerie y fait l'objet d'un chapitre.

On constate sur la dernière photo de Michael, que la cuisine métallique française du début du XIXe est largement inspirée du Brodie stove. Comme pour les caronades, les Français sont une nouvelle fois à la traîne.

Bonjour à tous

Super instructive cette discussion sur cuisinière ou four des anciens navires !!!

michel rosensohn a écrit:Apparemment, le dessous de sole est remplis de gros sel. Pour moi, qui suis un grand adepte de la pâte Fimo, toutes les briques ont été faites dans cette matière. Mise en forme des plaques, simulation des rangs de briques, et cuisson. Ensuite, peinture et collage.

Merci Michel 

Je vais essayer de m'en construire une aussi

La cuisine avance.

 
La voute à bien voulue se détacher. Reste encore pas mal de boulot là dessus. Les anneaux, les grilles, les retouches de peinture, mais ça avance.
La grande gamelle est faite, enfin refaite, et refaite et ... Pas facile. La couleur n'est pas définitive. Un peu trop laiton, alors qu'elle devrait être en cuivre rouge. Le temps de trouver le bon compromis de couleur et ça sera bon. Mais pour ce que l'on en verra à la fin ...


Le côté équipage avec sa marmite un peu de guingois dans l'âtre, mais rassurer vous, elle s'adapte parfaitement.
Bénéfice de l'opération : Une cuisine a revendre à des Anglais pour l'un de leur navire. Mais malgré tout ça, un grand merci à Alain pour son attention qui permet de déjouer les pièges.

Joli travail michel sur cette cuisine

Merci Jean-Pierre. Il y a pas mal de finitions à faire, mais ça avance bien.