L'Astrolabe

du dessin à la photo .... c'est dans l'oval rouge !
Bon courage,

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Bonjour,

Allez, je m'y colle aussi : le ton, c'est bon, pour désigner la partie équarrie du mât qui passe au dessus de la hune

Et là, bonne nouvelle, une telle fracture, c'est du billard :

1 - Tu abouches le bout cassé sur le mât (les lignes de fracture devraient s'emboîter) et tu mesures avec un petit compas la hauteur que ça a du avoir un jour au dessus de la hune

2 - Tu amputes le ton sous la fracture, en sciant le mât bien droit, et tu retires les parties foutues

3 - Tu fabriques une prothèse identique à la partie carré du ton, et de longueur égale à la hauteur mesurée sous 1, diminuée de la longueur de ce qui te reste de ton après l'amputation

4 - Il suffit maintenant de reconstituer le ton d'origine : rien de plus facile, en mettant un tenon en laiton de 0.5 mm que tu vas enfiler dans un trou de 0.5 mm percé dans la pièce réalisée sous 3, à l'intersection des diagonales qui définissent le centre géométrique de ta section carrée

5 - Tu perces un trou identique sur le moignon du mât resté en place, et tu y enfiles ta prothèse tartinée de super glu repositionnable, et miracle, ton mât est tout neuf, après peinture, même le plus tâtillon n'y verra que du feu

Allez, courage, il n'y a pas de fourbi qui résiste à un raisonnement logique !

Amicalement,

Christian

Le mât est cassé en plusieurs morceaux. On repère le hunier (rouge) aux barres de perroquet (vert).

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Il faudra le tirer vers le haut pour le dégager et voir si les haubans y sont accrochés. Puis faire la même chose avec le perroquet. Je t'expliquerai comment faire. Tout s'éclaircira au fur et à mesure.

pfff !

OK ! bon... j'ai pas de contreplaqué sous la main j'irais en acheter dans la semaine !
Pour le couper ??? j'ai un Dremel, il doit y avoir un petit ustensile existant pour couper le bois ? je verrai avec un vendeur !

A plus tard ;-)

Il y a des scies circulaires de 10 à 16 mm de diamètre, que l'on serre sur le mandrin de la mini-perceuse, et qui tranchent net le bois, et sans avoir à appuyer (gare aux doigts tout de même)

Précaution : à main levée, prendre un appui pour éviter les dérapages !

Merci Cri Cri pour tes conseils (j'ai l'impression d'être devant un devoir de math !) (enfin, quand j'aurais bûché dessus 3 jours ;-) ) ça me donne l'impression d'être devant une page de solfège, je connais les mots ! (c'est déjà bien), mais la phrase entière me donne juste envie de pleurer !

par contre pour le dremel, c'est cool, j'en ai des bestioles comme ça

Cela me semble impossible de couper le Ton à la base puisque le morceau cassé est dans l'hune ! et le reste est difficile d'accès avec les cordages.

Je fais de ce pas d'autres photos plus précises.

coucou Alain,

Voilà, mon vocabulaire et ma compréhension travaillent... j'ai repéré le hunier et le perroquet !
je n'arrive pas à le mettre en place car les cordes tirent dessus et j'ai du mal à voir laquelle démarre où !
je pense que je vais finalement me fouler de 30 € pour avoir ce plan, ce sera pratique, ne serais ce que pour savoir dans quel sens doivent être posé toutes ces "Choses"... (et on ne se moque pas !)
la barre de perroquet est également cassée au niveau de l'hune et ... également enmêlée à tel point qu'avant de reconnaître l'hunier, je pensais que c'était sa place ! ...
les haubans sont bien accrochés et à l'hunier et au perroquet ! "hauban" ! voici le mot que je cherchais tout à l'heure pour désigné "Gros mer..., Sacré bord..., etc..."

Donc ! le ton ! il devrait-être comme ça ?

désolée l'image est n'est pas droite !


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HIHIHIH AHAHAHAH ! (cri d'hystérique un poil névrosée !)

j'ai réussi à emboiter un truc dans un autre !




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J'ai bon là ?

le Ton est cassé à la base, je n'ose pas trop trifouiller dedans à cause des cordes enroulées autour (peut-être une bonne dose de glue suffirai... ?!), par contre l'hunier est juste décollé !

Je continue de jouer un peu à qui va où ! en haut de l'hunier il y a une poulie, elle se trouve derrière alors que les haubans ou cordes (je ne fais pas encore bien la différence ! ) sont devant... c'est normal, ça ?

J'ai redressé tes photos. Avec mes immenses pouvoirs d'admin, je peux entrer dans tes messages. Elles n'apparaissent pas droites parce que tu les a prises avec un smartphone en position "format portrait". Or le phone, il est peut-être smart, malin, mais quand elles s'affichent, c'est systématiquement en format paysage.

C'est déjà beaucoup plus clair et... tu as bon.

Pour mieux visualiser, voici ce sur quoi nous travaillons et ce que tu devras obtenir:

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Ce qui nous intéresse est sous le trait vert.

Tu peux maintenant reconnaître:

- la vergue de misaine (en bas)
- l'araignée (le filet de cordage en éventail) et l'étai, le cordage sur lequel elle s'accroche.
- les gambes de revers (la nappe de haubans qui se termine sur le bord de la hune)
- la hune.

Tout ceci est en bon état sur ton Astro. 

Continuons.

- les deux rangs de caps de moutons (les poulies à trois trous sur le bord de hune) et leurs rides (le cordage qui relie deux caps de moutons entre eux).

Sur l'Astro, on les voit bien, mais ils sont en vrac sur la hune.

- de la rangée supérieure de caps de moutons, partent les haubans de hunier. Il faudra repérer si ils sont toujours accrochés.
- le ton, tu connais.
- le chouquet, en rouge, c'est la pièce transversale qui s'emboîte sur le ton. Le tien est cassé, il faudra le refaire.

Tu vois déjà qu'il n'y avait pas besoin de tout couper.

Le plan, c'est un investissement que tu ne regretteras pas et il te sera utile pour construire ton socle.

LEÇON N° 2

Comme tu as été assidue, tu as droit au tableau suivant:

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Il t'aidera à mieux comprendre de quoi c'est y qu'on cause. C'est un guide. Il ne s'agit pas de l'apprendre par cœur, le vocabulaire s'apprend au fil du temps.

Source:

Barrot de Gaillard

pour le support , une autre façon de faire.

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Finalement, l'ostéosynthèse médullaire à base de fil de laiton peut se faire aussi à la base de chaque mât, ce qui permettrait de liquider le fatras, et de repartir sur une base simple à partir du plan - Le gréement sinistré sert alors uniquement de stock pour les pièces détachées... 

Vouloir reconstituer l'état avant la chute par un cheminement en pas à pas risque d'être très fastidieux pour une débutante, et pour un résultat final médiocre

Mais ce que j'en dis... 

Cri Cri, tu te "Michelise" un peu là !

Je sais, que ce bateau n'est pas une œuvre d'art ! je sais aussi que je suis débutante, ce que je sais aussi et que vous ne savez pas... c'est que je vais très certainement manquer de place, de temps et d'outils !

Je ne souhaite pas passer 50 ans a restaurer un bateau qui n'en vaut pas la peine, je veux juste le remettre a peu près en état, même s'il reste quelques cassures, même s'il est moche, même si ... (quand je serai grande, j'en ferai un beau !).
C'est un cadeau sentimental ! une attention ... et si médiocre soit le résultat pour tout le temps passé, je sais que son propriétaire sera le plus heureux des hommes et moi, ça, j'aime !
C'est un peu prétentieux de ma part, mais lorsque j'arrive a faire naître une émotion, un sourire et bien ... je suis le maître du monde ! c'est ma plus grande passion - les sourires, faire plaisir  - ce qui fait la plus grande joie de mon employeur CHU !  Et peu importe ce que cela me coute en énergie, j'en ai, je vis ! j'me reposerai plus tard

En plus avec Alain qui me donne de belles images quand je fais bien mes devoirs, je peux que réussir, sinon... ben j'promet de gaver mon entourage de gâteaux aux yaourts tous les jours de toute ma vie ! ça c'est super facile à faire !

Plan commandé !

plus trop de bonne lumière, j'arrête là pour ce soir !

Bisous les copains d'abord !

c'est vrais que à ta place j'aurai opté pour une amputation sur hunnière  et des  gréements pour repartir au clair,mais notre maitre dans sa grande bonté préfère la micro-chirurgie...

Hihihi Ofencer, il en profite car je ne sais pas encore faire la différence avec un travail ou un autre !

J'explique la raison de mon choix. Avec un modéliste expérimenté, j'aurais choisi, comme Bruno (Ofencer) de tout remettre à nu, les poulies dans des boîtes, etc. Avec Anne-Céline, c'est différent. Elle n'y connait rien. C'est la découverte complète. Mon approche consiste donc à déterminer ce qui peut être sauvé pour lui éviter trop de travaux longs et complexes dans un domaine qu'elle ne maîtrise pas pour l'instant. Il y aura forcément des choses à virer et à recommencer, des cordages irrécupérables parce que trop emmêlés... mais essayons d'en limiter le nombre.

D'autre part, c'est un cadeau qu'elle fait. Vous savez combien coûtent les fournitures, que par ailleurs, Anne-Céline ne saura pas où acheter. Elle n'a sans doute pas non plus tout l'outillage souhaitable, même si celui de base suffit.

Regardez son travail du jour. On voit déjà que le ton est facilement réparable, mais que le chouquet est à refaire. Tout n'est pas non plus pourri sur cette "épave". La basse voile de misaine est correctement carguée, la voile de hunier est ferlée avec chemise et chapeau et comme elle est ferlée, descendue au niveau du ton. Tout cela c'est correct, même plus que correct. On voit également les balancines et les amures.

Ce que j'ai pris pour le hunier est en fait le perroquet. Il fallait lire l'image à l'envers. En fait, le hunier est cassé sous les barres. Anne-Céline le remet en place à blanc (le perroquet) et sa vergue reprend sa place. Elle aussi est ferlée. Page précédente, on en voit le chapeau. Il suffira donc de la repositionner au niveau du ton.

Ceci fait, avant de restaurer, il faudra détortiller l'amas de cordages.

Voila mon idée, dont je rappelle qu'elle est forcément la meilleure, puisque c'est la mienne.

Et j'ajoute enfin qu'Anne-Céline, elle pige vite et elle est déterminée. Elle s'en sortira très bien.

Désolé, mon cher Alain, mais pour le coup, j'ai bien peur que tu aies tort : face à une personne qui débute, c'est de revenir au point de départ qui est la solution la plus efficace, puisqu'en fait, c'est là qu'elle est pour l'instant

Je ne pense pas que les embrouilles de fils emmêlés méritent d'être sauvées, alors qu'il est si simple de reprendre la mâture à la base en suivant méthodiquement un plan...

Il y a là un vrai service à lui rendre pour réaliser son objectif rapidement

chaud, ... froid .... certes !
" Mais la patience n'est-elle pas la plus grande des prières "
n'est-ce pas ta signature mon cher Christian ...
Alors ne décourageons pas Anne-Céline, le point de non retour
n'est pas encore atteint ...

avec l'aide d' Alain et d'autres bien-sûr ...

Ne te tracasse pas Anne-Céline plus il y a d'avis plus il y a de solution et plus tu vas avancer et plus les avis vont se rapprocher.
non seulement tu vas le récupérer mais tu vas en faire un beau bateau c'est certain.

Bonjour,

Pour ma part, j'opterai pour la réparation. Cela pour diverses raisons:

-   1er Il faut essayer de redresser tout ce qui peux l'être. S'il y a un moment où cela devient impossible, il sera encore temps de couper un ou deux cordages pour continuer d'avancer.

-   2e Les voiles sont déjà ferlées et d'une façon correct sur les vergues. Point que notre amie aura peut être plus de mal à réaliser elle même.

-   3e Il y a déjà une patine sur ce modèle qui ne sera plus possible d'avoir si une reprise à neuf est effectuée.

-   4e Les nœuds des enfléchures. Chacun sait ici ce que cela peut être rébarbatif, long, et demandant quant même un certain savoir faire.

-   5e Les cordages me semblent de bonne facture. Il n'est pas sur que notre amie puisse en retrouver d’aussi net par la suite.

-   6e Anne-Céline ne possède aucun plan. Cela représente une énorme difficulté pour remonter entièrement un navire.

De toute évidence ce projet n'est qu'un projet de remise en état. Il ne faut pas essayer d'en faire un modèle neuf, ou d'arsenal.

daniel54 a écrit:chaud, ... froid .... certes !
" Mais la patience n'est-elle pas la plus grande des prières "
n'est-ce pas ta signature mon cher Christian ...
Alors ne décourageons pas Anne-Céline, le point de non retour
n'est pas encore atteint ...

Bonjour,

La recherche d'une voie la plus directe possible était mon seul propos

Il est vrai qu'en entrant dans le détail, mélanger du neuf avec du vieux impliquerait de nouvelles complications auxquelles je n'ai pas pensé a priori : matériaux, savoir-faire et patine, tels que les énumère fort justement M. Rosensohn

A suivre donc, dans la voie d'une récupération maximum de l'existant - Intéressant défi, en tous cas, et original de surcroît !

Il sera toujours temps de refaire à neuf ce qui ne pourra pas être restauré convenablement

Bon courage à notre amie, qui me pardonnera j'espère mes raccourcis un peu abrupts...

Pour Alain, je n'ai guère de souci, il connaît bien l'oiseau, si j'ose dire, ha, ha, ha... 

Amitiés,

Christian