CHALAND A LEVÉE (Terminé)

Je ne connaissais pas la navigation fluviale et en particulier cet élément directionnel ligérien, ancêtre du gouvernail. En appui sur des photographies de maquettes et des ouvrages cités en début de ce forum, j'ai essayé de comprendre le fonctionnement de la piautre (ou peautre) et de reproduire un appareil à gouverner réaliste.
Pour éviter l'ensablement, celle-ci ne doit pas avoir de pénétration dans l'eau supérieure à celle du chaland. L'inclinaison de la cheville (la partie perpendiculaire à la bille - le timon) conduit à l'inclinaison transversale du penon (la partie triangulaire en partie immergée) est permet de manœuvrer l’embarcation. Le manque de pénétration est compensé par la longueur du penon.
La bille repose sur la ménicle (la chèvre dont l'inclinaison est variable) qui permet un mouvement longitudinal de la piautre et son basculement, notamment pour la déposer sur le chaland.
Les bouts me semble indispensables pour le maintien de l'ensemble et ne paraissent pas nuire à la manœuvre. J'espère avoir été clair car je le redis, je ne suis pas un spécialiste et je n'ose pas reproduire les schémas donnés sur les ouvrages de référence.
Nota : la piautre d'un tel chaland pèse une tonne.

Merci pour l'explication. Je note les termes particuliers propres à la navigation fluviale.

J'ai fait le mât couronné du girouet et tourné les aiguilles permettant la fixation des haubans. 
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Un exemple de girouet.

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Curieuse la girouette. Il n'y a pas de partie toilée pour prendre le vent?

En mai, j'ai transmis quelques photos de la maquette à Alain Fourreau, l'auteur des plans. Il m'a suggéré des modifications qui m'ont tout de même demandé un bon mois de travail.
Après une pause estivale (travaux dans la maison, jardinage, famille, voyages...), je reprends la construction du chaland.


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J'ai travaillé sur le gréement et la voile.
Pour le collier de racage, il a fallu trouver des perles au bon diamètre pour les pommes. Les bigots sont en poirier.

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La voile est prête. J'attends les oeillets que j'ai renoncé à faire moi-même.

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Je termine la coque du chaland et commence également son aménagement (sac de grains de 100 litres).

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Bien beau modèle qui en plus est original.

Et quelles sont ces modifications?

Les modifications portaient principalement sur la levée que j'ai dû pratiquement entièrement refaire, de la piautre que je n'ai pas encore remise en place, de la position du guinda... La grande difficulté était de modifier sans détruire !

Finalement, les aiguilles permettent un réglage précis des 3 premiers haubans. L'étai avant, la pantoire, est en place avec le taquet qui permettra de frapper les boulines.
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Je doute un peu que ton chargement de blé soit en contact avec le fond de la cale.
C'est provisoire, je sais, mais autant y penser tout de suite.

Laurent

Les sacs sont justes pour donner une idée de la taille du chaland. J'avais dans l'intention de faire également quelques tonneaux. Cela dit, je pose la question à Alain Fourreau car je ne trouve pas sur les plans de ce chaland  d'habillage du fond.

Il y a effectivement un " plancher " pour protéger le fond, mais également pour isoler les denrées périssables de l'humidité. C'est logique, mais cet aménagement, pour ce chaland, ne figure sur aucun plan. J'ai  disposé quelques planches au droit des sacs, mais laissé le reste des membrures apparentes.

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salut.tres beau travaille.une superbe maquette.
fred

Le plancher n'était pas sur tes plans parce que c'est une "option" en fonction du chargement.
Une livraison de matériaux de construction ou de bois ne nécessite pas cette option. Mais des denrées ou du bétail, c'est utile.
Sans aucune certitude, je pense que ce genre de plancher est fait de planche juste dégrossies qui sont aussi vendues une fois à destination.

Laurent

Merci Laurent de cette précision. 
Cette pratique était en effet courante. Par exemple, les sapinières, de grandes barges, étaient destinées au transport notamment du charbon, de l'Auvergne vers Nantes, Orléans ou Paris. A destination,  elles étaient  démantelées et le bois (du sapin) etait vendu comme matériau de construction ou de chauffage. Les mariniers revenaient à pied et participaient à la construction d'une nouvelle sapinière pour un nouveau transport.

J'ai remonté la piautre. 

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C'est un tres beau travail !

J'ai monté la voile sur la vergue et posé les oeillets.

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 Très bel ouvrage.
Laurent

De gréement ou de force !
L'opération est délicate d'autant qu'il faut décoder la fonction des différents bouts pour interpréter le peu de ressources dont je dispose (plans, photos de maquette ou de reconstitution de chalands, gravures d'époque...). Merci Internet !
Le travail touche à sa fin.

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Les garcettes et les œillets, c'est un système de ris?

Tout à fait, cela permet de ferler la voile afin de réduire sa surface au vent.

J'ajouterai certainement quelques barriques, mais le chaland en lui-même me semble terminé. Je remercie les nombreux contributeurs qui par leurs ressources ou par leurs conseils m'ont permis d'arriver à l'issue de cette aventure.

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Il manque encore le girouet,[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] car il me faut trouver le tissu adéquat.

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Très beau travail ; Bravo.
Maintenant ça va être le tour du coche du canal du midi.
...Là  je pourrai peut-être t'aider si tu le souhaites