Encore une Marie-Jeanne ! Et son canot ! (Terminés)

Ben le balsa est un bois cassant qui ne plie pas, donc mauvais choix !
sur ta photo, on voit l'extrémité des bordages coup"s en biais pour finir en pointe, en réalité le biais doit être à l'intérieur du bordage, pas à l'extérieur
L'étrave devrait être visible, non recouverte, les bordages viennent s'y appuyer, pas s'appuyer l'un sur l'autre comme sur la photo d'Alain. Donc une râblure (ok, difficile à cette échelle) est le moyen de faire tenir l'avant des bordages. On pose donc d'abord l'avant du bordage, coincé dans la râblure, puis on le plie vers l'arrière. Je suppose que tu as fait le contraire. En faisant ainsi, un simple élastique maintient tous les bordages contre le chant du tableau .
le principe en dessin, à gauche la technique traditionnelle, à droite l'astuce en modélisme :


Avec du ctp c'est possible, pas avec du carton qui n'a aucun ressort !


Même nombre de bordages sur chaque couple, donc effectivement les bordages doivent être brochetés

Merci Albert ! Le balsa m'a servi pour le "moule", les bordages sont des petites lames de bois blanc souple (mais pas assez), en peuplier ?

J'ai bien essayé avec un élastique, mais comment le faire tenir sur la pointe que forme l'étrave ? Il roule vers l'avant... Donc aiguille pour le bloquer... Je commençais bien-sur par l'avant, puis arrondi vers l'arrière. Pas de rablure, qui ne bloquerait pas grand chose à cette échelle, avec de simples lames de bois. Avec du ctp, sans doute plus résistant, ça serait envisageable ? Mais l'extrémité de chaque lame est si étroite sur l'étrave, après brochetage... Je vais fouiller sur le forum pour trouver des exemples.

Bonne nuit !

il faut alors mettre un apôtre de part et d'autre de l'étrave et faire une fausse râblure temporaire tenue avec des pinces, le temps de faire sécher la colle. On peut aussi pour faciliter le travail faire l'étrave plus longue puis la recouper quand le coque est finie (pointillé)

On peut aussi cintrer les virures assez facilement en plus de les brocheter, de
ce point de vue, il n'y a pas de raison de procéder différemment pour un petit

Merci de vos super conseils (une méthode simple pour redécouper l'étrave ? Une mini meuleuse ?), vous avez compris que l'échec me vexe assez, donc je retiens vos idées pour recommencer THE canot !
Je dois retrouver des meilleures virures. Albert, tu me conseille de les découper dans une feuille de ctp fin, je vais chercher ça... Sinon, je reprends les mêmes, mais je réduit leur largeur. Est-ce que je prends des photos des étapes, pour de futures réalisations d'autres débutants du forum ?

Christian, je les avais cintrées, je faisait ça entre deux cours, corrections : hop on brochette, on trempe dans l'eau chaude, on cintre, on attend en travaillant, puis on colle un côté, on travaille, on colle l'autre côté, on attend en travaillant, on regarde la forme, et on rebrochette, etc. Du modélisme alternatif !

Si elles sont correctement cintrées, l'ajustement tient bon dès le collage,
Le plus important est de proportionner la largeur des virures à la longueur :





Les épingles Graupner figurent sur les photos en attente du séchage de la colle

Claire, une des idioties remarquable en modélisme, c'est qu'on essaye d'apprendre à faire du modélisme naval en commençant par des kits approximatifs trop petits ! Mes premier canots et autre barques ou doris, j'ai déjà eu du mal à les faire correctement au 1/15e. Maintenant que je sais comment les faire, une échelle plus petite est progressivement envisageable, mais la limite c'est ce qu'on trouve comme matériaux. En ctp de bouleau, on trouve du 3 plis de 0,4mm d'épaisseur donc 2cm au 1/50e.
https://www.pb-modelisme.com/Matprem/listeMatPrem.php?categorie=3
Alors on est parfois amené à utiliser des matériaux de remplacement, comme le papier Canson, mais par rapport au bois il n'a aucun ressort, et cela sous entend un master plus que parfait puisqu'on ne pourra pas compter sur la courbure naturellement harmonieuse du ctp ou du bois bien coupé.
Je ne sais pas si j'avais déjà donné ces liens : on est au 1/100e et le modèle est navigant !
http://navi.modelisme.com/article417.html
http://navi.modelisme.com/article454.html

albertus a écrit:En ctp de bouleau, on trouve du 3 plis de 0,4mm d'épaisseur donc 2cm au 1/50e.

Je vais re-regarder tout ça (je les avais déjà parcourus) avant d'aller faire mes emplettes...

Je me demandais ce matin : quel aspect donne des virures en contreplaqué ? Il faut peindre forcément, et non vernis ? Il faut les découper perpendiculairement au fil du bois des feuilles extérieures ? Cela se fait au scalpel ou au cutter j'imagine.
Comment fabriquent-ils des ctp aussi fins, c'est incroyable ! Si il a 3 couches, chaque couche d'un 0,4 mm a l'épaisseur d'un cheveu...

Merci !

Le ctp aviation coûte un bras ! par contre il est impeccable. Sa couleur et son aspect est celui du bois, il prend très bien la teinture et se colle à la colle vinylique ou cyano. Perso, je prendrais du 0,8mm triplis et je testerais une latte coupée au cutter dans chaque sens du fil du bois.Certes, si on coupe dans le sens du fil du placage extérieur, la latte sera moins souple au cintrage, mais avec d'aussi fines largeurs, pas dit qu'on n'arriverait pas à les cintrer. Couper la latte à contrefil assure le cintrage sans problème. Pourquoi peindre, une teinture merisier donnera une teinte chêne que tu vernirais ensuite. Pour les barques, (à mon échelle) on applique du papier kraft sur les couples avant d'y coller les bordages qui sont bien sur surtout collées entre elles par leurs chants. La coque sèche est facile à démouler et le papier kraft à enlever. On colle alors à l'intérieur de la coque, les membrures d'une lisse à l'autre.
Pour te donner envie de construire plus grand, je t'explique la technique au 1/15e ou 1/20
D'après le plan du dessus du canot, on découpel le plat bord de la barque d'une seule pièce dans du ctp de 1,5 ou 2mm. On pose le plat bord sur une planche de chantier sur laquelle on a posé perpendiculairement des tasseaux dont l'épaisseur variée va donner la tonture au platbord que l'on y épingle. On pose alors la quille découpée d'une seule pièce dans du ctp et sur laquelle on a collé de part et d'autre un habillage en fin placage qui donnera automatiquement une râblure. On colle ensuite de part et d'autre de la quille et selon les emplacements définis par le plan, deux demi-tableaux et des demi-couples, collés à la quille et au plat bord. Enfin on pose le bordé, d'abord les galbords puis les bordages en insérant les extrémités affinées dans la râblure d'étrave, et en maintenant leur collage aux couples et entre-eux par un élastique qui maintient leurs bouts dépassants bien collés sur le chant du tableau. Une fois le tout bien sec, on détache la coque et on pose les membrures intérieures et les bancs de nage. Un canot sur un voilier au 1/15 ou au 1/25 fait selon le modèle entre 8 et 20 cm. Je ne te dis pas la quantité de fins détails que l'on peut apporter à ces échelles !

Au fait, sur un thonier, le doris est généralement posé retourné sur la table à saumons, donc pas besoin de le faire creux, tu pourrais aussi bien le sculpter dans un bout de poirier et simulant les bordages par des fines rainures

Oui mais sa bôme empêchera un stockage de son canot sur la table à thon.

Comme le disait Christian, il n'est peut être pas utile de la représenter, ou au moins pour se faire l'expérience des petites choses.
Elle peut aussi se représenter sur un socle à part, tigé à hauteur de la ligne de flottaison du Thonier.

Merci de tous ces conseils (bis... et ce n'est pas fini !). Alexandre, tu as raison, le plan de l'AAMM correspond à un canot (8,5 cm de long) qui ne tient pas sous la bôme (mais qui est cohérent avec la  taille de Marcel, mon marin malin), donc je pensais le présenter à côté (pourquoi pas sur une tige ?), si un jour j'arrive à qlq chose de satisfaisant. Je pourrais le sculpter, puisque j'ai les gabarits (et là, pas besoin d'enlever l'épaisseur du bordé.

Je vais essayer de digérer tes infos, Albert, merci d'avoir pris le temps de tout m'expliquer ! Dans ta description au 1/15-20, tu colles les couples à la quille et au plat bord, ils restent donc ensuite à l'intérieur de coque ? Pour que les élastiques appuient correctement, il faut que la planche chantier ne dépasse pas du plat bord ? Si tu as des photos... Merci encore pour toutes ces remarques, il faut que je me fasse la main avant de me lancer dans le Pen Duick, dont le kit a, apparemment, besoin de "retouches"...

Pour les virures de combien au plus large ? 2 mm ? celles que j'avais en faisait 3.
Si je coupe perpendiculairement au fil extérieur, ça ne va pas faire bizarre une fois teinté/vernis ? Les "vraies" virures sont forcément dans l'autre sens, à moins d'importer des planches de sequoia géant... Mais on ne voit peut-être pas beaucoup les veines du bois. Dans un autre post, tu me conseillais du 0,4 mm, mais ça devient très fin ! Je vais voir ce que je trouve à Reims, sinon je commanderai chez PB (j'avais regarder chez Cap-M, mais ils ont l'air plus chers).

à suivre... Et mon temps disponible va dépendre des décisions de mon proviseur : par semaine, 3h de cours, ou 15 h si les travaux pratiques peuvent rependre...

L'important c'est le modélisme, pas le superviseur :-)

Je parlais du 04 pour dire ce qui se fait en ctp aviation, je pense pour toi au 0,8

Dans mes barques au 1/15, les couples sont chantournés en ctp, ils sont fins et restent dans la barque une fois qu'elle est terminée
A ces petites échelles, ce n'est pas le fil du bois le plus important ! d'ailleurs le grain du tilleul (serré) est au 1/15 = au grain du chêne. Par exemple, pour les coques à clins, on triche en faisant une coque en forme puis en y contrecollant des bandes de chant autocollant en les superposant . Pour les petites échelles on colle des bandes de Chatterton (puis on peint)  Quant à ma technique de construction des canot, elle n'est pas de moi mais de Jean Claude Chazarain, la voici en images

Le petit canot mesure 11 cm de long



On découpe le plat bord d'une pièce d'après le plan, puis on le pose sur des lattes de différentes épaisseurs pour obtenir la tonture inversée, fixé par des épingles

On découpe la quille d'après le plan, on contrecolle le placage pour obtenir une rablure, on colle la quille au plat bord et on installe le tableau
On colle la préceinte, et on découpe les demi couples d'après le plan

On colle les demi couples en commençant par le maître bau, puis on colle les bordages brochetés en les insérant de l'avant dans la râblure d'étrave, on les colle entre-elles et aux couples à la cyano. On les maintient en place avec un élastique. Quelques secondes seulement, avant d'enlever l'élastique pour poser le bordage suivant
Haut gauche : on peut maintenant poncer la coque
Haut droit : la lisse de plat bord en ctp est encore apparente
Milieu gauche : pose des pseudo carreaux qui dépassent au dessus du plat bord
Milieu droit : le plat bord en ctp est recouvert de placage en bois dur ainsi que la tête d'étrave, la serre des bancs est collée en place
Bas gauche : on installe les toletières, les bancs et le plancher après avoir teinté et vernis mat l'intérieur du canot
Bas droite : installation du gouvernail de la barre des dames de nages, des avirons, et peinture de la carène

En haut, Le petit canot au 1/33e à côté de son cotre Pilote du Havre
Au milieu le canot au 1/33 à côté d'un autre au 1/15e
en bas, autre canot au 1/15e

Un grand merci à Jean Claude qui m'autorise à utiliser ses photos
,

C'est formidable, merci pour ces détails et les photos, très claires ! Quel beau travail... Je vais essayer de faire ça proprement. Sur une "grosse" coque, on commence à poser le bordé près de la quille, non ? (je n'ai plus en tête le nom des différentes virures, désolée... Galbord ?).

Bon, j'ai maintenant du ctp 0,4 mm (pour le plaisir, je trouve ça très impressionnant), du 0,8, du 2 et du 3 mm, une petite planche pour installer l'ensemble, de nouvelles lames en 0,8 (pour les membrures) je n'ai plus qu'à !

Et je collais tout à la colle blanche, qui, même en "prise rapide", impose d'attendre 2h avant de manipuler l'ensemble. A la cyanolite, ce sera plus pratique, c'est sûr ! Comment faisaient-ils des maquettes avant d'avoir ces colles ? Tout à la colle d'os et de poisson ?

Albert, tu vas sourire, je pense encore à l'itague de ris... Trois itagues, mais un seul palan... Il ne sert que pour la première ? Ou une fois pris le premier ris, on peut utiliser le palan pour le deuxième, etc. ?

Merci encore à Albert de m'avoir communiqué ces photos, les livres de Jean Claude Chazarain doivent être très instructifs, mais apparemment difficiles à trouver...

Bonne soirée, il faut que je travaille un peu pour le lycée...

Bonjour,

Je suis avec intérêt, bien sûr, toutes cette discussion et ton post Albertus va m'être très utile pour la suite de ma construction.
Je voulais savoir, ces photos viennent d'un livre ?
Si oui, lequel?

Merci d'avance.
Claire : bravo et bon courage  pour la suite.

Pierre

MMr les modérateurs, pourrait-on déplacer ces échanges dans un autre sujet, rangé avec les autres fabrications de canot' ? Ça serait utile aux "bleus" comme moi, et plus facile à trouver !

Les publication de JC Chazarain ont l'air difficiles à trouver, livres ou revues MRB des années 80. À quand une réédition ? En version numérique ?

Le Chazarain est introuvable. Il faudrait tomber sur l'offre d'un modéliste qui se sépare de son exemplaire. Non seulement c'est très aléatoire, mais il faut également faire attention au prix. Les prix des ouvrages non réédités deviennent rapidement pharaoniques. Pour exemple, j'ai la collection complète des Anatomy of the Ship éditée par Conway. Je les ai payés en moyenne 30 €. Conway a été racheté par Bloomburry Publishing en 2014, qui ne les a jamais réimprimés. Résultat, on trouve ces bouquins à plus de 100 €, quand ce n'est pas 300 (plus frais de port, faut pas rêver et ils viennent souvent des USA.).

Seules des petites maisons d'édition très spécialisées comme ANCRE peuvent s'y intéresser. Les poids lourds de l'édition n'y ont aucun intérêt vu les tirages et le lectorat potentiel réduit.

Beaucoup de documentation se perd ainsi. Sans enterrer personne, les auteurs ne sont pas éternels (Jean-Claude Chazarain a 81 ans) et souvent leur descendance n'a rien à foutre des ouvrages de Pépé. C'est le cas de Jean Bellis dont les magnifiques gravures, certaines aquarellées, de ports et de vaisseaux vont être rééditées, ni pour la gloire ni par appât du gain, mais pour que les modélistes et historiens de marine puissent continuer d'en profiter. Mais c'est parce lui-même s'en occupe. Sinon, oubliettes.

Alain Degny a écrit:...et souvent leur descendance n'a rien à foutre des ouvrages de Pépé...

Oui malheureusement, cette branche du modélisme va se perdre un jour, quelques jeunes s'y intéresse mais vous le voyez ça ne se compte pas plus que nos 10 doigts. Déjà si vous avez convaincu la minorité ici présente, c'est déjà une grande victoire pour l'avenir.

L'itague de ris fait dormant dans un trou correspondant du violon, calé par un nœud de cul de porc, monte vers la cosse de ris, et redescend de l'autre côté de la bôme, dans le violon symétrique et est raidie par un petit palan situé sous la bôme. Avec un palan à croc il ne faut qu'un seul palan, les itagues non utilisées sont tournées à un taquet sous la bôme. Il y a donc aussi des cosses de ris sur le guindant , et ces cosses deviennent les points d'amure et d'écoute de la voile diminuée.
Les deux livres de Jean Claude Chazarain sont introuvables ou hors de prix. Pour mes articles sur NavimodélsimeRC, Jean Claude m'a autorisé à utiliser ses articles et photos, car c'est un homme qui aime partager sa passion. Pas question de faire un livre numérique des ses trois bouquins, mais si je peux aider en me servant de son savoir, je le fais !

Avant de me lancer (encore 2 rapports à relire, qui ne seront sans doute pas notés vu le bazar ambiant...), j'ai récapitulé la méthode "Chazarain".

Mais dans mon cas, avec un moule plutôt que des demi-couples, il ne faut pas que je colle les virures au plat bord fixé et mis en forme sur des cales ! Sinon, je ne pourrais pas "démouler"...

Donc je glisserai le film alimentaire sur le plat bord. Il faut que teste avant comment réagissent ensemble ce film et la cyanolite...

Je vais sans doute tailler trop large l'étrave comme tu me le conseille, Albert, je vais faire une petite rablure, et je recouperai l'étrave à la fin. Quelle est la meilleure méthode pour recouper le ctp déjà mis en place ? Une mini-meuleuse ?

Bonne soirée à tous

Moi, je les faisais à la colle à bois, qui devient transparente au séchage, alors que
les coulures de cyano se voient en surbrillance, et ne peuvent pas bien se gratter

J'ai l'air un peu simple avec mes vieux trucs de pépère, mais ils marchent tous bien

Avec la cyano, tu es sûre que le moindre défaut va rester gravé pour l'éternité...

Pour résumer : tu fais tout pareil que pour le grand, seule différence : la taille

La colle blanche reste la meilleure option, mais la cyano a son avantage : la prise quasi instantanée qui évite de devoir utiliser les épingles et les élastiques. Il y a cyano et cyano, la meilleure marque c'est ZAP que l'on trouve en trois viscosités fluide, normale et épaisse
Une coulure de cyano impose presque de tout "repeindre" à la cyano, mais l'emploi de la qualité épaisse évite les coulures

Claire, la méthode Chazarain c'est sans master (un master c'est un moule positif)Pour moi il est pas possible de combiner les deux méthodes
Avec un master, il faut une entaille longitudinale pour recevoir la quille, à poser en premier. Le film alimentaire étirable se pose avant d'enfoncer la quille dans le master. La quille enfonce le film dans la rainure. Une fois la quille enfoncée, on place les cales de la fausse râblure d'étrave, puis on colle les deux demi préceintes au livet de pont, non brochetées. On pose ensuite le galbord, non brocheté, puis la virure au niveau du bouchain, brochetée. Après séchage complet, on pose les autres bordages brochetés en les collant entre eux sur leur longueur. La colle qui collerait au film alimentaire, c'est pas grave, il n'y en aura pas beaucoup, et le film collé pourra s'enlever facilement en ponçant

Merci Albert ! La virure au bouchain va m'imposer de sacrés calculs de largeur de brochetage des deux côtés, non ? C'est vraiment nécessaire à cette échelle ? Voilà ce que ça donnerait en coupe, au plus large, si j'ai bien compris...

C'est bien ça
Le brochetage est facile à calculer, il suffit de mesurer le déroulement du demi maitre couple pour connaitre le nombre de lattes d'après la largeur choisie, et la mesure du déroulement au couple 1 (où il y aura le même nombre de lattes) donne la largeur des lattes. On effile sur ces deux mesures et ça tombe juste si les couples sont bien positionnésA la poupe, le déroulement du tableau est parfois plus grand, et on ne brochette pas, mais on insère des bouts de lattes coupées en sifflet
Le chant des couples doit évidemment être équerré (CAD poncés dans le sens de la courbure pour que les bordages y posent bien à plat)

Si on ne brochète pas, les lattes du fond de coque remontent vers le bouchain et une ligne de joint apparait

Je viens de remettre un peu d'ordre, et j'ai épinglé ceci

Le couple est équerré  :




ici on a l'implantation des couples par rapport à la vue du dessus si leur position n'est matérialisée que par un trait (les couples se placent devant ou derrière ce trait)





et ici la flexibilité d'une latte en métal, en bois ou en carton

Ah ! j'ai retrouvé mon marin malin. Il ne ressemble pas à un marin, mais il a les bonnes proportions


Pas de doute : les poignées de manivelles sont trop grosses pour les mains du personnage