Reconstruction de la Niña au 1/48 (Christophe Colomb - 1492)

Michel même le rhum n'en était pas ou tout au moins comme on le connait depuis le Père Labat.
C'était de  la mélasse (résidus de canne  après transformation sucrière)  fermentée mais non distillée, tafia, si mes souvenirs sont exacts. 
De plus c'est  C.Colomb himself qui va importer la canne à sucre  d'Asie  à  Haiti mais en1500 et des brouettes.
La mélasse distillée ne viendra que vers 1630 (rhum de sucrerie) quant au rhum agricole ( issu du pur jus de canne et non des résidus) ainsi qu'une distillation de type cognac (d'où les rhums dits "coeur de chauffe) viendra avec le Pére Labat aux Antilles françaises (French West Indies) et particulièrement à Marie -Galante mais fin 17ème siècle.
J-Pascal

C'est très injuste que ce bienfaiteur de l'humanité n'ait pas été canonisé.

On ira déposer six roses sur sa tombe (à condition de voyager tous frais payés, bien sûr) 

Le problème est de trouver l'endroit  où il a été réellement enterré : Séville, Saint Domingue, Cuba, Jamaïque ou Sintra ????? Ou alors un petit peu à chacun de ces endroits .

il aurait également inventé le don d'ubi cuitée ?

Il a pas mal bourlingué, Jean-Baptiste Labat y compris en Italie. Mais ce n'est pas l'inventeur des tagliatelle alla carbonara, bien que comme le rappelait plus haut Christian, les dominicains avaient la fâcheuse tendance à carboniser (les hérétiques de tout poil). Le rhum, c'est le côté sympa de Labat. Ce qui l'est moins, c'est que c'était un esclavagiste convaincu.

Je parlais de Néron, le précurseur d'Edison

Je ne me serais pas permis de siffloter le tube : Dominique, nique, nique...

Eh oui Alain comme tous les gens bien-pensants de son époque. Mais doit-on encore s'en excuser ? comme pour la polémique de l'existence ou non de l'âme des femmes au concile de Macon.

J-Pascal

Pour compléter l'intervention de Michel Saunier plus haut, le régime alimentaire des terriens frôlait fréquemment la carence en vitamine C. Il n'était pas rare que le scorbut se déclare chez des équipages consignés sur les navires en rade, aux rations de mer : une pichenette les faisait basculer dans la carence en vitamine C.
Quant aux biscuits, ils se faisaient rapidement attaquer par les charançons. Il était recommandé de tapoter le biscuit sur le pont pour en faire tomber un maximum de larves. La dureté du biscuit ne faisait pas non plus bon ménage avec les gencives et les dents fragilisées par le scorbut.
Nous sommes tous fascinés par la beauté des navires, mais leurs équipages n'étaient pas à la fête tous les jours.

La caravelle San Benito, un peu plus grand que la Niña, de quelques années plus tard, envoyée en Amérique sous le commandement de Vicente Yáñez Pinzón, qui a été le capitaine de la Niña lors du premier voyage, transportait 16 000 litres de vin pour 32 membres d'équipage, dont des enfants

Lors de mes déplacements pro à la réunion j'ai pu constater sur les routes et chantiers l'existence fréquente de ce breuvage, mais sous la forme rhum-lambic !

Un diaporama du MNM Paris détaille ce qui était embarqué sur un 74. JB y a participé.C'est édifiant et rassurant. Ce n'était pas gastro mais les équipages étaient généralement bien traités. Les pachas n'avaient pas avantages à avoir un équipage en mauvais état.

Si vous voulez en savoir plus sur les caravelles, voici un article détaillé sur la San Benito, avec plans. À mon avis, plusieurs choses, dont le plan de voilure, sont discutables, mais pour le gréement, cela peut valoir la peine. Je ne peux pas traduire tout l'article mais, je peux en traduire de petites parties:
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Benito de Soto a écrit:La caravelle San Benito, un peu plus grand que la Niña, de quelques années plus tard, envoyée en Amérique sous le commandement de Vicente Yáñez Pinzón, qui a été le capitaine de la Niña lors du premier voyage, transportait 16 000 litres de vin pour 32 membres d'équipage, dont des enfants

C’est un peu juste 16000 Tusky

Question : le quinçonneau de drisse d'antenne est-il fixé sur la polome ou à l'extrémité de la manœuvre ?

Je me demande d'ailleurs comment un aussi petit bout de bois peut encaisser sans casser la traction nécessaire au hissage de l'ensemble antenne + voile, et quelle est l'utilité de procéder ainsi

Je m'interroge aussi sur l'utilité de l'aiguillette censée prévenir tout glissement de la polome

La livraison des réas manquants est annoncée pour aujourd'hui...

J'ai touché les nouveaux réas de 5 mm, voici la première taille équipée, axe en acier :

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C'est bien réussi, il fallait donc approfondir et ça vaut le coup. Tu l'a mis à l'envers pour la photo!

Le quinçonneau est fixé à l'extrémité du gros cordage de la drisse (l'aman), il passe dans la boucle de la polome qui sert de suspente à l'antenne. Il faut penser qu'un quinçonneau en chêne vert de quasiment 7 cm de diamètre était suffisant pour soutenir le poids de l'antenne, de sa voile et du gréement qui l'équipe.

L'intérêt d'un tel dispositif nommé "gance-quinçonneau" est un montage-démontage extrêmement rapide. 
Je ne connais pas l'aiguillette de la polome mais cette dernière est installée en nœud auto-serrant qui, vu le poids, devait rapidement s'incruster dans le bois et par là même éviter son glissement.

Enfin, si je peux me permettre, votre poulie est un peu disproportionnée...

Elle fait 16 mm hors tout, soit 76 cm :

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Si c'est trop grand, il faut recommencer avec des réas de 4 X 1.6 mm
récupérées du premier jet des haubans, pour finir vers 12 cm (57 cm)

Le problème n'est pas dans les dimensions mais dans les proportions, une taille doit ressembler à ça, les excroissances servent à éviter que les cordages de la drisse ne frottent sur l'arbre :

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En 12 mm, ça donnerait cela (trop minus, à mon avis pour les cordages prévus) :

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Si vous dites que la dimension ne fait pas problème, je crois que les cordages non plus :

1 - Je peux tailler le côté sortie de manière à ce que la tangente du réa n'ait pas besoin de
guide pour éviter la caisse, c'est bien ce qui a motivé le remplacement des blocs de haubans
(c'est d'ailleurs la recommandation de Michel Saunier d'arrondir cette partie des blocs de bois)

2 - Je monte le taillon sur une potence articulée inversée et rigide, qui fait que le palan ne
pourra pas se balancer, ni les cordages se frotter au mât, la taille sera placée à bonne distance
de celui-ci (à noter que pour la même raison, le taillon de méjane sera reporté vers l'avant de l'arbre
qui n'a pratiquement pas de quête)

La mise en tension fera que tout le système s'alignera automatiquement dans un plan parallèle à
l'arbre, et à bonne distance de celui-ci, et que les cordages seront toujours en vue directe des réas
sans aucun risque d'usure prématurée par frottement sur les bords de la caisse de la taille ou du taillon

Enfin, on ne voit aucune pièce accessoire de guidage des cordages sur les photos des modèles connus

Pour le quiçonneau, il y a aussi le cœur de l'olivier, résistance pour un diamètre de 6 cm.  5000 kg.  Selon l'article de St Benoît, le poids de la entène et de la voile est inférieur à 1200kg, le diamètre de la tête de drisse est de 30mm. Elle est attachée à un gréement avec deux poulies à deux rèas à travers lesquels passe la bande de 18mm de diamètre.

La résistance en question paraît énorme : est-ce une résistance au cisaillement, à la compression, à l'étirement, à la rupture, sur quelle longueur ?

Même avec une dureté élevée, une boucle à laquelle on appliquerait une force de 5000 kg agirait comme une scie par écrasement de proche en proche des fibres du bois, qui ont au demeurant une résistance assez faible aux contraintes perpendiculaires au fil du bois

Christian bonsoir
Pour information la poulie de drisse du SR fait au 48e un peu moins de 12 mm ceci avec des réas de 1 mm d’épaisseur. Et pour soulever une vergue voilée sans commune mesure avec celle de la Nina. Tes réas sont trop épais et trop petit diamètre.

Bonsoir Christian.
Je pense que c'est beaucoup aussi.
.
Les données sur la résistence sont tirées de l'Encyclopédie du bois et donnent pour le bois d'olivier d'une densité de 1,05 et comme charges de rupture
Résistance à la compression 750 kg-cm2
Résistance à la flexion 1600 kg-cm2
Résistance au cisaillement perpendiculaire aux fibres 180 kg- cm2

Ce discours sur le bois est un échappatoire qui ne peut éviter la réalité.
Cette poulie est à revoir de fond en comble.
Je suis désolé mais je pense que tu ne dispose pas des moyens pour réaliser correctement cette poulie .