Sous-marin HL HUNLEY au 40ème

Bonjour,
tout d'abord merci pour les retours, et ensuite réponse à la question:
le matériau le plus utilisé est la tôle d'alu de un dixième, elle se découpe facilement avec deux ou trois passages de lame de cutter bien affutée. D'autres pièces, comme les ailerons de plongée ou les charnières des kiosques, sont en tôle d'alu de 5 dixièmes, là aussi même technique, griffage en deux ou trois passages de lame de cutter, puis pliage.
Maître Michael, pour emboutir les plaques je me suis fabriqué une emboutisseuse, tu en trouveras une photo un peu plus haut dans le sujet.

beau travail

Bonjour Alain,
Plus haut il s'agit d'un outil pour simuler les rivets, trés malin d'ailleurs.
Je pensais que tu nous avais concocté un appareil pour coupe droite et courbe : façon guillotine à partir d'un bouchonneur .

Mes excuses Michael, j'avais mal compris ta question.
Tu évoque un bouchonneur, tu fais référence à un appareil qui permet de bouchonner des plaques d'alu?

Je m'associe à la remarque de Michael. Et non, je ne fayotte pas. Je suppose que notre respecté Modérateur évoquait la découpe du métal à la presse avec un emporte-pièce ou à la cisaille guillotine. Mais peut-être me trompe-je ?

C'est tout a fait cela Patrice , une sorte de diablerie avec une poignée et ressort comme une bouchonneuse.
Des matrices qui s'adaptent au besoin .
Mais je me rencontre qu'il faudrait autant de matrices rondes que de diamétres.
Par contre pour des coupes droite on pourrait imaginer une sorte de massicot guillotine.
On avance la coupe au fur et a mesure.

Je suis bon pour le concours Lépine

Un peu comme un paroir de sabotier ?

on une paire de ciseau

Bonsoir messieurs,
oui, en fait j'ai bien concocté un appareil pour coupe droite:
il est composé d'une main gauche prolongée par un réglet métallique posé sur le bout de tôle à découper, et d'une main droite prolongée d'un couteau genre X-Acto qui exerce, guidé par la même main droite, une translation sur la tôle,  en appui sur le réglet déjà nommé
Mais je ne sais pas si ça mérite d'être présenté au concours Lépine.....
Peut être que si je rajoute que pour les coupes courbes, il faut à un moment remplacer dans la main droite le couteau par une lime, et éventuellement bloquer le morceau de tôle en question dans un mini étau, ça justifie le concours?
Bien évidemment si mes explications vous paraissent peu claires, je me ferai un plaisir de vous poster un schéma! re-

Je crois avoir tout compris. Mais j'ai longtemps cherché ce qu'étaient des mains.

Oui bah c'était pour décontraster l'atmosphére  

Moi aussi, pas mieux que maître Michael!

Bonjour à tous,
je reviens dans le sujet avec quelques avancées, car un passage par la case covid m'a permis de me confiner un peu dans mon atelier.
Tout d'abord je me suis occupé des brides de maintien des deux "bouts dehors" qui permettent de déporter vers l'avant la charge explosive; de l'alu et du laiton:



Ensuite fabrication de la charge explosive avec un bout de tube laiton et quelques plats, le tout assemblé par soudure étain, avec un polissage en finition:



Puis assemblage des deux bouts dehors, avec leurs colliers et poulies:



On continue: j'ai posé les deux kiosques et le boitier du snorkel (ça commence à prendre forme), monté provisoirement les barres de plongée pour pouvoir coller les deux petits ailerons qui de trouvent devant ces barres:







Enfin je me suis occupé de la tuyère qui entoure l'hélice; celle ci est taillée dans un raccord cuivre de plomberie, légèrement réduit en diamètre pour se rapprocher de la bonne dimension à l'échelle. Les deux pattes sont taillées dans du feuillard laiton, assemblage soudure étain:



Les pattes sont mises à la cote et percées pour recevoir l'axe du gouvernail:



L'affaire ne se présente pas trop mal....



Et voilà qu'en fouillant dans ma bartassaille ( c'est du parler gaga stéphanois, je vous laisse trouver la traduction!), je trouve un sachet de clous en cuivre à tête ronde, qui feront l'affaire pour fabriquer des clous à tête carrée, plus conformes à la réalité que les petites morceaux de tige que j'avais mis; donc je remplace toutes ces petites tiges par des clous carrés, et le tour est joué!



Voilà ce que ça donne:



Actuellement je me penche sur le gouvernail, et il faudra bien que je m'occupe de l'hélice, dont j'ai déjà taillé les pales.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.....

Pas mal la tuyère .je ne pensais pas que la conception soit si vieille.
les premières sur les chalutiers bigoudens doivent datées des années 80 ...
Bravo Alain .

Je suppose qu'à l'époque l'hydrodynamique en était au stade foetal, et que la "tuyère"  serait sans doute une protection pour et contre l'hélice, ne serait-elle pas ? En tous cas, ce Hunley était d'une conception loin d'être frustre !

@ alain42 :  Belle qualité de réalisation. Bravo.

Me basant sur mon mode de rangement personnel, je traduirais volontiers bartassaille par foutoir ou bordel.

Il est splendide ce Hunley !

Bonjour
Comme guide,pour faire une coupe droite,j'utilise le dos d'une lame de scie a métaux,la voie de la partie coupante empêche les dérapages.

Bonsoir à tous,
la petite avancée du jour:
fabrication du gouvernail avec son système de commande, assemblage de morceaux d'alu, laiton, maillechort, ce que j'ai sous la main:



Assemblage de toutes les pièces et montage à blanc sur la coque:



le forumeur attentif aura remarqué que j'ai du boucher le trou du haut de la coque qui était très mal placé, je vais certainement en refaire un plus petit, un peu plus haut.
Il faut surtout que je m'attelle à l'hélice.....

comme dirait deux comédiens célèbres :" Pas d'hélice hélas, c'est là qu'est l'os"

Beau travail Alain,
Cependant j'ai un doute sur la charge. Je ne vois pas comment elle reste plantée dans la coque. En cherchant j'ai trouvé çà qui me parait plus cohérent.

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Laurent

Bonsoir à tous,
maître Kangoo, je ne vais pas suivre ton hypothèse; d'après les infos dont je dispose (notamment ce qui est écrit dans la brochure qui est ma référence pour cette construction), l'hypothèse d'une mine-harpon a été mise en avant, elle supposait que la Hunley devait arriver avec suffisamment de vitesse et d'inertie contre la coque du vaisseau ennemi pour que le harpon soit efficace. Or, dans ce qui a été retrouvé de l'épave, il y a un morceau de l'espar sur lequel on trouve un morceau de manchon cuivre, partie de la torpille, fixé sur l'espar par un boulon (je me réfère toujours à la brochure), qui tendrait à prouver que la charge explosive était solidaire de cet espar, et non largable. Quant à la torpille, rien ne prouve que celle que j'ai faite correspond à la réalité; celle ci s'inspire d'un dessin d'époque d'une torpille nommée "Singer".
D'autre part je m'en faisait un peu une montagne, mais en fin de compte la réalisation de l'hélice s'est fait sans trop de problème; le résultat n'est pas parfait mais je m'en contenterai.
je me fends d'un petit pazapa:
Je suis parti d'un rond laiton de 3 mm, d'un morceau de tube laiton de diamètre intérieur 3 et extérieur 4. j'ai fait 3 encoches (inclinées pour mettre du pas aux pales) sur le tube avec un petit disque à tronçonner, emmanché le rond dans le tube, taillé les trois pales dans du plat laiton, recuit et vrillé (toujours pour le pas), assemblé le tout sur un petit chantier, pour tout souder étain en même temps:



Ensuite nettoyage à la lime des surplus de soudure, tronçonnage d'une face de l'hélice et surfaçage de cette face:



Par la suite mise à la cote des pales, pour que l'hélice rentre dans la tuyère:



Etape suivante, couper le surplus de moyeu de l'autre côté, et surfacer.

Enfin, un bon limage, un bon ponçage de plus en plus fin, et pour finir un bon polissage:



L'hélice fait 18 mm de diamètre (et des poussières).

Bonjour à tous,
suite...et fin:
Tout d'abord installation de quelques ailerons, kiosques et barres de plongée:







Ensuite phase de peinture, d'abord un apprêt puis deux couches de peinture finale:



Enfin, il ne reste plus qu'à rassembler tous les éléments, coque, barres de plongée, hélice, tuyère et gouvernail, cabestan, bouts dehors, et c'est terminé!
Voici le résultat:













L'ultime étape sera de fabriquer un socle digne de ce nom, et une vitrine, qui sera étroite mais plutôt longue.....

beau travail

Tout d'abord bravo. Il a de la gueule ton Hunley.

J'ai ajouté "sous-marin" dans le titre et je vais le mettre en post-it. L'idée, c'est de lui associer le Daphné que Michel l'Ancien nous a présenté cet après-midi. Ainsi les submersibles seront ensembles et si d'autres amateurs s'y intéressent, par exemple à l'Ictineo espagnol en bois, je créerai une rubrique dédiée.

Ton sujet, aussi original que ta réalisation est chouette, m'a emballé.

Superbe modèle. Ah si les Sudistes avaient été plus nombreux ...

Le Kazimierz Łyszczyński bellifontain fait allusion au sketch de l'Abbé Pierre et Jean-Marc Thibault que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre.