L'Hermione en radoub pour un an

J'ai fait partie, en son temps des six 'experts' mandatés par le Service Historique de la Marine de Rochefort pour participer à la veille historique et technique dite Comité de surveillance destinée à assister la maitrise du chantier de L'Hermione.
Devant l'esprit borné de ces décideurs, nous nous sommes 'auto-dissous'.
J'ai assisté également M. Ribadeau-Dumas mais ces messieurs n'ont pas jugé utile de le garder alors qu'ils avaient là une personne compétente.
Si vois aviez entendu les raisonnements de certains, c'était déplorable pour de tels enjeux.
Je ne suis malheureusement pas étonné de ce qui arrive aujourd'hui.
Sophie, je pense que vous parlez de M. Fardet.
J.Boudriot et moi avons visité le chantier deux fois, après la seconde, il s'est dégage en effet de ce projet.

Pitoyable !

Article cassant , bon faire une réplique naviguante identique avec les normes d'aujourd'hui et l'accueil de publique c'est pas possible je pense...

A voir si on admet les erreurs...

Comme disait aussi Hollande : "de toute façon ça coûte pas chère c'est l'état qui paye ...."

Gérard, c'est bien ce nom-là en effet.
Guy Ribadeau-Dumas a donné d'autres infos, que je vous cite ici in extenso:
"
Le constructeur n'a pas autorisé à la maîtrise d'oeuvre et au comité technique l'accès aux stocks et à la préparation des bois avant leur arrivée à Rochefort. C'est l'objet du §1 de l'audit avec en introduction : 1.2 - Choix des bois.
En construction navale il est de règle que le chef d’atelier ou le patron aille en forêt choisir les grumes puis assiste au sciage pour opérer une sélection et gérer ses stocks.
La structure d’une grande entreprise ne l’a pas permis pour l’Hermione.
Une pièce peut arriver au stade de la pose sans qu’un contrôle ait permis de détecter un défaut rédhibitoire.
• Contrôle qualité insuffisant ou inexistant : pas de traçabilité, pas de mesure d'humidité des bois, pas de temps de séchage des bois clairement établis avant la pose.
• Pose de bois vert pour palier des manques d'approvisionnement, sans respect du CSTD (cahier des spécifications techniques détaillées).
• Pose de bois présentant des défauts apparents majeurs clairement répertoriés aux CSTD.
• Absence de fiches indiquant la provenance, la date de coupe et la date de sciage pour la totalité des pièces.
• Non respect des règles du Bureau Véritas. ..."

Ci-dessous une autre photo très spectaculaire des dégâts, extraite d'un article du Parisien:

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Reprenons le journal de ce chantier de "grand carénage" (ahahah) qui maintenant se chiffre à 10 millions d'euros, et sur lequel l'association communique de façon incroyable:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

J'attends vos commentaires sur le lamellé-collé utilisé au XVIIIème siècle pour la mâture et l'absence de communication sur les colles utilisées....

Je ne suis pas étonné que l'on trouve du lamellé-collé au XVIIIe, les pyramides de Gizeh ont bien été construites en Siporex.

Puisque c'est une réplique, ils peuvent faire un peu ce qu'ils veulent. On va pas chinoiser non plus.
A quand la 3D avec PLA chargé au bois? Là plus de problèmes de champignon, et en plus, teinté dans la masse, sympa les économies de peinture ensuite.
Mais je serai heureux de la revoir prendre la mer.
Laurent

Vu les errements de cette construction, du lamellé-collé ou autre chose, ça ne se remarquera pas.