ROYAL LOUIS DE 1759 - 1/90 - et non 1780 - MAMOLI

Le premier est très bien fait, mais le deuxième permettra de masquer les encadrements de sabord en métal.

Laurent a raison, laisser apparents les cadres de sabords lui ferait perdre en authenticité.

Il faut juste un très léger retrait du bordé sur trois faces, les montants et le seuillet pour représenter le cadre d'appui des mantelets. Ce que Didier a prévu, si j'en crois son précédent message.

Ces cadres peuvent se masquer vite fait au petit pinceau avec de la peinture mate à maquette couleur bois assortie, et ce sera sûrement plus propre que de recouper exactement les bordés de couverture

De toute façon, on est bien obligé de procéder ainsi pour cacher les fonds de la caisse des cadres des canons à piquer, non ?

Alors un peu plus, un peu moins... Du moment que ça marche

J'avais un maître en musique qui me répétait toujours : "Si ça sonne bien, fais-le comme ça vient, la théorie c'est utile quand tu ne comprends plus du tout pourquoi ça sonne aussi mal, mais sans aucune garantie d'arriver à quelque chose de meilleur..."

D'expérience, je peux affirmer que la recoupe des planches entre sabords est certainement une des choses les moins compliquées à faire. en plus, on utilise des chutes, ce qui permet d'économiser les baguettes entières.

A ton maître de musique, j'oppose la phrase de Joseph II, "trop de notes, mon cher Mozart". Il s'est planté. Et comme il n'y a jamais trop de notes chez Wolfgang, il n'y a jamais trop de détails réalistes sur un modèle. Et j'en donne pour exemple une certaine Caroline.

Ces barrettes de fixation des canons à piquer me chagrinent. Ce serait bien que Didier pose à blanc quelques canons pour que nous puissions juger de l'effet.

Bonsoir à tous et merci de votre Royal intérêt pour Louis...

Le trafic sur le sujet est dense depuis ce matin. Tout d'abord, merci pour les compliments ...

Concernant le second bordé, je ne peux qu'aller jusqu'au bout, puisqu'il est déjà intégralement réalisé à tribord et qu'il ne me reste que la muraille bâbord à terminer.

Lors de la réalisation des œuvres mortes tribord, j'avais préalablement peint le cadre métallique en ocre rouge, et ensuite réalisé le bordage en buis en créant la feuillure (photo ci dessous). Le problème du collage sur peinture ne se pose que sur 1 ou 2 mm, ce qui m'avait à ce moment là semblé négligeable, me suis-je vraiment fourvoyé ?
Sur ce côté il me reste à fignoler les encadrements, passer une seconde couche d'ocre rouge sur les cadres de sabord après avoir peint la traverse en noir.

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Alain et Christian, je vais dès que possible entamer la finition de quelques sabords et présenter les canons à piquer. Ensuite vous me donnerez votre avis.

René, le support du bébé à été démonté le temps de la réalisation du bordage des œuvres vives parce qu’il me gênait.
Je vais m'empresser de le remettre en place pour la suite des travaux. Merci !

A très bientôt.

Du moment que cela colle bien, c'est l'essentiel.

Ce n'est pas utile de couper tes planches entre les sabords pour obtenir le décalage traditionnel entre les virures (planches de 6 m, longueur théorique). Le charpentier ne poussait pas la précision à ce point. Pour la virure en bas à gauche du premier sabord de batterie basse, il aurait choisi une planche plus longue. De même entre le premier et le second sabord, sous les sommiers, il aurait mis une planche complète.

Par souci d'harmonie, mieux vaut border bâbord à l'identique, mais il faut reconnaître que tu t'es enquiquiné pour rien.

Bonsoir,

Comme convenu, ci dessous 2 photos des canons à piquer, montés à blanc, avec traverse de fond de sabord peinte en noir.
Personnellement je trouve cela pas trop moche. Votre avis ?...

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A vous lire...

Je craignais qu'ils ne soient beaucoup plus haut.

Ça rend bien, rien à dire...

Parfait !

Je ne comprenais pas trop comment un cadre coulé en monobloc pouvait être muni d'un percement excentré... 

Pour le collage sur la peinture, à 1 ou 2 mm de chevauchement et en à plat, ça va pas bouger, surtout tu as encollé aussi les chants des virures de bordé

Il jette déjà du jus, ton modèle ! 

ah oui ... c'est vraiment une réussite, quel beau travail Didier, j'en prends plein la vue !!! et ça me fait rêver ....
Bonne continuation,

Mais que c'est bien beau tout ça mon grand !!!!! 
De plus , nous sommes tous bien souvent déçu en faisant des photos rapprochées , on découvres tout les défauts ou autre , une peluche ou un éclat de bois devient une poutre !!! Ici , rien , nickel , propre ....rien a redire.
Un plaisir de te suivre.

Superbe avec les canons.

Bonjour,

Merci à tous, et doublement merci même. Ce sont vos commentaires et conseils qui me motivent à essayer de faire le moins mal possible.

CRI-CRI a écrit:
Je ne comprenais pas trop comment un cadre coulé en monobloc pouvait être muni d'un percement excentré... 

En fait Cri-Cri, les cadres ne sont pas tous identiques. Je pense que plusieurs masters ont dû être réalisés pour le moulage, et certains cadres ont la barrette de fixation des canons légèrement décalée vers le haut (environ 10 à 15 % sur le total). Cela prendra un peu de temps, mais c'est rattrapable. L'important est que l'on constate que le centrage est "convenable" dans la majeure partie des cas.

Je vais maintenant m’atteler à terminer le bordé et les préceintes, et là encore, je suis plus que short en baguettes.
A bientôt.

D'accord avec vous tous, c'est superbe

Merci Jean Jacques.

Bonsoir,

Cela fait un moment que je n'ai pas donné de nouvelles de Louis.

Le second bordé est quasiment terminé
J'ai démarré l'habillage du pavois. La façon dont je l'ai traité à tribord ne me plait pas, je le recommencerai lorsque je serai satisfait de bâbord. Afin de ne pas créer de ruptures dans les lignes, je réalise en même temps les rambardes (c'est le bon terme ?)

Pour la déco, j'ai essayé de respecter les indications de Michel.

Michel SaunierAlors au-dessus de la dernière préceinte, uniquement sur ce que l'on appelle le Pavois, celui-ci devant encore monter sur les châteaux arrière et avant. Dans ce cas les moulures qui ornent ce pavois y compris la dernière préceinte devraient être en jaune de Naples. Et fais attention à ton bleu qui doit être léger plus que l'outremer.


Le bleu du pavois et le jaune de naples sur la préceinte sont-ils corrects ? J'attend vos retours avant de poursuivre.

Quelques photos ci dessous


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A bientôt.

A bâbord rien à redire, superbe finition

Un petite photo de tribord peut être?

Pareil, c'est propre et régulier, rien à redire.

idem , un magnifique travail.

Travail tres propre .

Je m'associe à mes petits camarades! 

Laurent

Comparé à la planche de couleurs de Jean Boudriot*, ton bleu est correct.

Je ne vois pas de jaune de Naples sur ton modèle (lisses décoratives et lisses d'appui). Avec toutes les réserves qui s'imposent sur les couleurs "écran PC", la teinte la plus exacte est celle-ci:

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Il n'y a pas de teinte RAL correspondant au jaune de Naples.

* Elle est inscannable, j'ai déjà essayé.

Bonsoir,

Merci à tous pour vos gentils commentaires.

@ Stéphan
Vue tribord ci dessous
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Je vais reprendre intégralement le pavois et remplacer la dernière préceinte qui sera peinte en jaune.

@ Alain, j'ai bien noté pour le bleu, merci.

En ce qui concerne le jaune, voici la peinture utilisée
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Le fantastique pouvoir couvrant du jaune fait qu'après 3 couches, le rendu est encore un peu pâle. Les couches sont fines, ma principale préoccupation est de ne pas trop empâter les détails.
En réel, la nuance est moins fade que sur la photo.

Merci encore, a bientôt.

Pour faire ressortir la couleur, tu peux appliquer en première couche une fausse-teinte de la même nuance, mais plus foncée. A contrario, c'est une couche de blanc qu'il faut appliquer pour faire ressortir un rouge, orange ou jaune vif, dont les pigments par nature peu couvrants laissent apparaître le fond, s'il n'est pas préparé, quand bien même on en applique X couches.

Les peintures Beaux-Arts, comme celle que tu emploies, sont plus finement broyées que celles, classiques, pour maquettes. Le risque d'empâtage est minime.

Différence entre un modéliste et un "peindu" (terme péjoratif utilisé par les industriels de la peinture pour qualifier un artisan borné, qui a tout vu et qui sait tout): le premier s'interroge et tient compte des conseils qu'on lui donne; le second préfère dire au fabricant, que son produit, "c'est de la meeerde!"

Bonsoir Alain,

Je vais faire quelques essais avec différentes nuances en sous couche. Merci !