Construction métallique de Roxane , remorqueur fluvial des années 30

Merci à tous pour vos charmants commentaires.
Je vais voir pour la brasure aluminium et surtout la tester avant de me lancer dans des brasures des lisses sur les membrures.
On verra cela dans 1 mois car "moin ka parti a Madinina" chez mon fiston. ( je pars en Martinique).
Bien à vous tous

J-Pascal

Ce chantier plein d’innovations est passionnant à suivre et certainement à réaliser. La liaison du métal au bois sera un challenge très intéressant à suivre. Admiration totale pour l’usinage déjà réalisé. Si l’aluminium est agréable à usiner, le souder est un peu complexe pour des petits éléments . Merci du partage qui ne manque pas d’intérêt.

Bonjour à tous et merci pour les commentaires.
Pour revenir à la brasure aluminium, j'ai fait qques recherches ce matin et le bilan n'est pas aussi positif que je l'espérais. En effet les seules véritables brasures se font soit à l'oxyacétylène, et dans ce cas il faut un flux très corrosif, soit avec soudure électrique de type TIG ou Mig .
Les autres "soudures" basses températures présentées sont en fait de la résine époxy mélangée à de la poudre d'aluminium.
Partant de ces recherches je pense qu'avec un bon équerrage , de la cyanolit pour fixer, de l'époxy pour coller sur l'aluminium et de l'acrylique sur les cans des virures tout cela devrait tenir.
Bonne journée à tous.
J-Pascal.

Voilà un premier assemblage pas très évident....avant le bois/alu....!
Courage, tu vas finir par trouver la bonne solution !!!

Impressionnant ! Un sujet passionnant.

Le bonjour te va JP,
les commentaires compte tenu du rendu ne pourraient être différentes dans un forum où on a pas l'habitude de dénigrer le beau !

Bonjour à tous,
Voici mon dernier message avant le décollage pour les tropiques ( en Martinique, le décollage est le premier rhum ou ti punch de la journée et bien souvent de bonne heure).Je vous avais dit que j'ai découvert des erreurs de symétrie dans certains  des dessins de couples et donc dans les varangues déjà usinées.
Je dois refaire complètement le couple n°1 et je  je vous soumet le cliché de ce dernier avant usinage avec toutes le cotes mais en cotes machine. Ceci reflète ma façon de travailler. Lorsque l'on travaille sur fraiseuse ou sur tour, le plus important est de transcrire les cotes de votre pièce en cotes machine ce qui indique l'ordre de travail afin de limiter au plus les démontages et remontages tant sur le tour que sur la fraiseuse car tous ces changements sont sources d'erreurs.
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Bien à vous tous.

J-Pascal

Bonsoir J.P.,
Dans un cas semblable, je me fais un dessin côté de la pièce finie et je travaille avec une gamme d'usinage qui assure la progression dans le bon ordre.
Comme tu l'as souligné l'important est de bouger la pièce en cours de travail le moins possible et avoir toujours une face de référence pour éviter les imprécisions.
Dans mon exemple (le moyeu de l'hélice du J.J.Séris) les faces à travailler sont en gras.....
Dommage d'être obligé de reprendre totalement le premier couple et les varangues, mais c'est la voie pour arriver le plus possible à la perfection....
Bon courage mais en attendant bonnes vacances !!!

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Bon séjour à Madinina. Si tu as un petit creux entre deux ti punch, évite la barre chocolatée Bounty. Toi qui parles le créole, tu dois savoir qu'un bounty, c'est un Martiniquais "noir à l'extérieur, blanc à l'intérieur". C'est donc aimablement péjoratif.

Pani pwoblém ptwon moin toujou nwoi ave rom. Moin si bounti alo' moin camboisé.
La bon santé vou'zot.

J-Pascal

pive a écrit:Bonsoir J.P.,
Dans un cas semblable, je me fais un dessin côté de la pièce finie et je travaille avec une gamme d'usinage qui assure la progression dans le bon ordre.
Comme tu l'as souligné l'important est de bouger la pièce en cours de travail le moins possible et avoir toujours une face de référence pour éviter les imprécisions.
Dans mon exemple (le moyeu de l'hélice du J.J.Séris) les faces à travailler sont en gras.....
Dommage d'être obligé de reprendre totalement le premier couple et les varangues, mais c'est la voie pour arriver le plus possible à la perfection....
Bon courage mais en attendant bonnes vacances !!!

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donc là Pive, tu l as bougé trois fois pour l usiner si je comprend bien ? j associe cela à des phases d'usinage.
Bonne santé ter tous. Jean Pascal tu bois trop tu vas louper ton usinage

Bonjour à tous,
Non Michel, seulement deux fois....

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Bonjour à tous
Revenu de Martinique avec 3 nouveaux échantillons de nouvelles rhumeries (enfin pas nouvelles mais reprises et/ou remises en activité) et après les avoir délicatement testés ,je viens de reprendre le chemin de l'atelier. Avant mon départ je vous avais  fait part de ma déconvenues en découvrant des erreurs de symétrie de certains de mes couples ( une grande partie tout de même) avec la nécessité absolue de les refaire et non de les reprendre. Tel  l'ingénieur Bertin, génie de la construction navale sous Napoléon III, j'ai reconstruit mes couples par "tranches " en introduisant  les emplacements des futurs apparaux indispensables au fonctionnement du bateau. 
Sur les 2 clichés on peut voir le couple n 10 qui est l'intermédiaire entre le support du brûleur, série de 3 rangées de percements pour le futur réglage de la distance de la flamme , sa qualité de chauffe etc..) sur la platine viendront s'installer le régulateur de chauffe ( temporisation de la chauffe en fonction de la pression de consigne de la chaudière); le détendeur de gaz (réglage de la pression du gaz après sa vaporisation  autour du brûleur avant d'aller alimenter ce dernier). Enfin la platine plus avant sur laquelle les berceaux du tank  à gaz ont été installés.
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Bien à vous tous


J-Pascal

C'est de l'orfèvrerie. Magnifique !

Alain Degny a écrit:C'est de l'orfèvrerie. Magnifique !

Et tout ça après une dégustation de Trois Rhums!!!

Impressionnante dentelle.
Laurent

Bonsoir tout le monde , bonsoir Jean Pascal,

je prends le sujet en cours et j'avoue être totalement soufflé par la performance.

Ce n'est plus du modélisme plutôt de la bijouterie haut de gamme.
Des origines  suisse peut être Jean Pascal ? 

Merci à tous pour vos compliments ça me booste pour cette reprise.
 En effet Mickael, tu as presque raison: le berceau familial se trouve être la vallée de Morzine, plus exactement Montriond ,on ne peut être plus près de la Suisse.
Par ailleurs , Cluses  ,à qques kilomètres à vol d'oiseau,  est la capitale du décolletage ; il y a de fortes chances que le terroir y soit pour quelque chose.
A propos de terroir je peux plus vous en parler à travers le(s) rhum(s) martiniquais, que je pratique régulièrement sinon assidument depuis plusieurs décennies. 
Ca change du Fendant , de la Roussette  du Chignin et autres Apremont qui sont bons uniquement pour "farter" le skieur les matins d'hiver avant de s'envoyer de la poudreuse.
Bien à vous tous.

J-Pascal

Je rentre de l'hosto et je me réconforte en regardant avec admiration cette dentelle métallique très légère.
 Cette semaine je n'ai pas besoin d'aller à Calais pour en voir "Chapeau l'artiste"

Superbe travail, bravo.
Attention à la corrosion galvanique

Oui en effet mais pour qu'il y ait corrosion cela suppose de l'eau à l'intérieur de la coque , ce qui n'est pas le but ultime de cette construction de coque et /ou une non protection de la structure interne.
Pour éviter tout problème j'avais envisagé 2 solutions ; -la première , élégante et chimiquement  réalisable , l'anodisation des couples  mais plus difficile du fait de l"AU4G - la seconde moins élégante et plus pesante eu égard au devis de poids qu'est une couche de primer de type zinc chrome, avant de passer une couche de peinture époxy.
Il faudra bien choisir.....  entre le poids et l'électrolyse.
Bien à vous.

J-Pascal

Finalement à bien y réfléchir , il y a plus de risques de brûlures d'estomac avec les vins savoyards que de corrosion galvanique à l'intérieur de la coque.

J-Pascal

Bonjour à tous, 
j'ai fini toute la structure longitudinale de Roxane. Comme je vous j'avais dit j'ai du reprendre tous les couples (varangues et allonges) et me suis aperçu que certains points de la quille étaient fragilisés par le changement d'épaisseur de celle-ci à des points particuliers , que les constructeurs navals du 19 ème siècle avaient parfaitement identifiés:  les couples porteur  du tube d'étambot, la partie de la quille supportant le palier de butée et la proue qui supporte les assauts de la vague d'étrave et surtout la première contrainte de la mise en forme de la coque ainsi que la poupe  qui comme la proue a un volume réduit qui ne subit pas la poussée d'Archimède et donc doivent être allégées pour éviter que l'arrière et/ou l'avant ne plongent et déforment la quille 
Par ailleurs, le taille-mer étant d'une largeur de 2 mm il me fallait renforcer tout cela.
Bref, voici qques clichés  de ce travail avec la lise en place de renforts , entretoises et autres équivalents apôtres.
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Bonsoir Jean Pascal Tu as dû t'amuser à refaire tout cela mais le résulta est là cela reste de la dentelle. Ce qui me chiffonne c'est le couple porteur de l'étambot quand je vois ce tube qui se trouve en tangente avec le profile de la coque et les vibrations qu'il peut engendrer si tu mets cette hélice ... 
Défaire refaire en vapeur  je commence à connaitre mais ma machine ne tourne toujours pas mais je vais y arriver.
Je te souhaite beaucoup de patience et chapeau l'artiste

Non Michel c'est une vieille hélice qu'un de mes amis avait fondu. Elle  n'est pas utilisable.
Je l'ai mise là pour le décor.

Merci pour tes commentaires et bon courage pour les réglages de ta machine.
J-Pascal

Ouf ! Merci pour la précision au sujet de l'hélice....Je commençais sérieusement à me poser des questions car elle n'était pas du tout dans la lignée de ce que tu nous a donné l'habitude de voir...!