Le San Juan - Galion Espagnol du XVIème siècle

@ Steph .... Selon mes renseignements, la civadière n'était pas percé à l'époque. L'apparition de ce système date du début du XVIIéme siècle (On ne trouvait que deux percements dans les débuts).Il faut attendre la moitié du XVIIIéme pour voir apparaître trois trous.

@ Alain .... L'échelle est le 1/90, pour les mesures, je n'ai pas le temps à l'instant de te donner les mesures mais je le fais dès que je suis revenu !!! ( je pense L:520, H:615, l:126). Pour les plans, il faudrait déjà en avoir !!!

@ Bosco .... Aucun vernis, seulement huile de lin, essence de térébenthine et poudres minérales. Je ferais un petit topo.

Merci mon Dom ..... On s'applique !!!

Et tu t'appliques très bien. Et hop en favori, pour retrouver facilement ensuite.

Laurent

Merci Laurent !!! Mais en vieillissement, il y a aussi l'excellent pas à pas de notre ami Dominique Banton dans les trucs et astuces. Moi j'ai appliqué la Méthode d'Hervé, qui donne un rendu très doux et très intéressant. De toute façon j'ai proscrit l'utilisation de tous vernis sur mes bateaux ..... Je n'aime pas le rendu, mais ceci reste une affaire de goût !!!

est bien je le trouve trés réaliste , sont coté sombre j'adore , sans brillance , je vais jeté un coup d'oeil sur ce sujet ça lui donne un aspect ancien vieilli superbe continue 

amicalement

Merci Bosco !!! Pour certain, il est un peu trop foncé mais c'est un choix personnel.

c'est vrai la méthode de banton et pas mal , mais sur de petite pieces , genre colonnette ce doit pas etre simple a appliquer ! je ne trouve pas la methode d'hervé ?

pour ce qui et de ta teinte c'est une histoire de gout mais moi perso je le trouve tres bien pour ce de la forme de la coque  de ce bateau , ça lui va a merveille

Dès que je peux je te donne le lien pour Dom et je t'explique comment je procède !!!

connait tu une bonne marque de fabriquant de bateau ?  qualité prix abordable !

Pas spécialement ....Mais je pense que Alain a déjà parlé de ce sujet.

Réponse à Steph.

Sur les navires de cette époque, la civadière est très haute. Comme elle est dépendante de l'angle du beaupré, elle ira, au fil du temps, en se rapprochant de la surface de la mer et il deviendra alors nécessaire de prévoir des ouvertures pour évacuer l'eau.

Distance surface de la mer/bas de la civadière (voile pendante): Santa Maria 1492: 6 m; Susan Constant 1605: 3 m; Pandora 1779 et Diana 1794: 1 m.

Pour mémoire, la Susan Constant est un des trois navires qui amenèrent les premiers colons anglais, leur Foi et leur variole en terre d'Amérique. La Pandora est la frégate missionnée pour retrouver les mutinés de la Bounty. Elle fit naufrage sur la Grande barrière de Corail.


Réponse à Vincenzo. 

Je n'ai pas d'exemple historiquement crédible d'embarcation de bord entreposée transversalement, du moins sur les navires européens. Car la très encombrante "chaloupe" des beiza-sen japonais est ainsi installée et elle dépasse des deux bords.

Caraques, caravelles et galions ont deux embarcations. Une chaloupe parfois de très grande taille puisque les Anglais la classifient comme longboat et une annexe très petite, puisque, souvent, sa largeur ne dépasse pas le mètre. Celle-ci est entreposée longitudinalement sur un côté du pont, où elle ne gêne pas la circulation.

La chaloupe ou le longboat dont la longueur peut atteindre près de la moitié de celle de la quille du navire est remorqué(e). cette pratique très ancienne présente l'avantage de pouvoir disposer d'uen embarcation de service de grande contenance et de pouvoir y embarquer très vite, sans beaucoup d'efforts.

A contrario, le remorquage rend l'embarcation très vulnérable par gros temps, vents violents et durant les batailles. En 1625, tous les navires de l'expédition anglaise vers Cadix perdirent leurs chaloupes dans le golfe de Biscaye.

La chaloupe est remorquée par deux cordages. Le plus fort qui encaissait l'effort de traction était attaché à la proue et à l'autre extrémité, sur un bord du navire, parfois au niveau du grand-mât. 

L'autre cordage de plus petit diamètre, que les Anglais appellent gust rope, "cordage de rafales" partait également de la proue de la chaloupe et était amarré sur le bord opposé. Son but était d'éviter que la chaloupe ne zigzague et la torsion de l'étrave.

On veillait à ce que l'embarcation remorquée ne soit pas trop près de la poupe pour prévenir toute dégradation accidentelle du gouvernail. Celui de la chaloupe était démonté et conservé à bord.

Il était courant qu'un homme soit en permanence dans la chaloupe, ne serait-ce que pour écoper.

Ce n'est qu'au cours du XVIIe siècle que l'on commencera à hisser la chaloupe à bord.

Le canot transversal du San Juan est donc une pure fantaisie d'AL.

Je réutiliserai cette réponse, dûment complétée, pour constituer un sujet sur l'entreposage des embarcations de bord.

Merci Alain, bonne (que dis-je, optime) chose de t'avoir dans ce forum