La Perle, bisquine de Cancale au 1/20 ème (terminé).

Hola Dany


Passes moi l'expression mais sur le cul tu me laisses papa .... quel travail .. du grand Art comme dit Alain Premier du Nom

Chapeau M'sieur

@+Dominique

...... (*)
Laurent




(*) je suis sans voix

Hâte de voir tout ça en place
C'est du synthétique la fil ?

jamais je n arriverais a une tel perfection bravo Danny!!

Bonsoir à tous
Merci pour vos messages.

Et voici la suite ...

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Le mât de misaine est équipé, j'ai installé de gauche à droite: la guinderesse servant au hissage du mât de perroquet,
la drisse de pic et une de ses poulies, la drisse de foc et les pantoires des bastaques.

Travail presque similaire pour le grand mât.

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Voile de misaine et grand-voile, ça commence à prendre forme (et de la place).

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Les empointures avant de plus près ...

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L'amure de grand-voile, très détaillée avec son palan d'étarquage et la saisine sur les cosses de la voile pour faciliter la
prise de ris.

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Et pour le final, le bouquet ... d'écoute de grand-voile.

Bon, plus qu'à installer tout ça correctement sur le bateau, c'est le chantier suivant.

À bientôt,
Daniel

Quelle précision dans l'exécution !
C'est superbe !

beau travail , bravo

C'est trop parfait et cela devient naturel et vivant.

Bonsoir à tous
Merci pour vos messages

Début de la mise en place de la voilure, le chantier final d'une aventure commencée en 2012.

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La première étape, les voiles basses sont installées sans problème. Les cordages ne sont pas collés, ceci pour permettre
un réglage précis de chaque voile au final.

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Gros plan de la patte d'amure de misaine sur le croc d'étrave.

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Idem pour la vergue, hissée à poste.

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Le palan de drisse de misaine avec sa poulie de retour, la drisse de pic tournée sur un cabillot du banchet avant, la poulie
double du palan de drisse de foc sur le pont.

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Montage similaire pour la grand-voile, avec la poulie d'amure et son palan d'étarquage, le palan de drisse, et à droite sur
le taquet de mât, la drisse de pic.

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La vergue est à poste. Le collier de racage est aiguilleté dans l'œil de la drisse de grand-voile, la poulie de retour d'écoute
du grand hunier y est également amarrée.

À très bientôt avec la mise en place des huniers.
Daniel

Tout à fait splendide. Tu n'as plus qu'à en faire une monographie.

Ça devient bon
Alain je crois que il y a une mono bisquine prévu ....

SUPERBE !!! 
J'ai une question toute simple, pour le navigateur d'eau douce que je suis et du Nord. 
"Tous les termes de gréement et voilure que tu utilises, peuvent être appliqués pour chaque construction ou uniquement aux unités bretonne ? " 
Merci de partager cette belle façon de construire, j'en apprend beaucoup

Michel. Ce sont des termes classiques. 

La Méditerranée a un vocabulaire de marine qui lui est propre, sans compter celui particulier des galères. S'y ajoutent les termes en provençal (cf. la monographie de l'allège d'Arles). La marine du lac Léman emploie également des termes locaux (cf la mono de la barque Savoie) dont certains ont une influence italienne.

Yoann. Depuis le temps que j'en entends parler ! C'est comme le serpent de mer.

Oui j'imagine Alain

Oui michel sur le dernier post de Dany c'est général, mais comme dis Alain pour la bretagne c'est idem... parfois même de port en port sur un même bateau une pièce n'aura pas le même nom.

Tout à fait, Yoann

Concernant les bisquines de Cancale et de Granville, on a dans ces 2 ports des termes différents pour la même chose.
Par exemple, les voiles supérieures pour les régates sont appelées "perroquets" à Cancale, "rikikis" à Granville, les treuils
de pêche "oinches" (se prononce comme il s'écrit) se nomment "moulinets", l'autre côté de la baie du Mont-St.Michel.
Plus subtilement, la grand-voile à Cancale devient le taillevent à Granville et cependant, des termes communs comme
"rocambol" pour rocambeau, "bonnette", mais qui désigne ici une sorte de spi, utilisé en régate comme nos voiliers
actuels; toutes ces singularités et bien d'autres sont décrites dans le livre de Jean Le Bot.

Bonne journée à tous,
Daniel

Je suis actuellement sur un livre de chasse-marée pour apprendre les termes de marine, vous me rassurez un peu, je retrouve différent termes pour décrire la voilure ainsi que les gréements. C'est très bien de les associer à cette construction magnifique, j'en apprends beaucoup même à 70 ans

Bonsoir à tous

Enfin un peu de temps pour partager mes dernières photos de la mise en place des voiles de la Perle, je commence avec
le petit hunier.

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La voile, complètement équipée, est prête à rejoindre le mât de misaine.

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Une fois en place ...

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... et vue légèrement sur l'arrière, détail au point de drisse, et au passage, gros plan sur les amarrages du mât de petit 
perroquet.

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Le palan de drisse, à gauche sur la lisse, croché avec le palan de drisse de misaine.

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Après quelques derniers réglages, c'est ok pour cette voile.

Travail similaire pour le grand hunier.

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Détail de l'amurage du grand hunier, tourné sur le cabillot aiguilleté sur l'amure de grand-voile.

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Et une vue générale pour finir ....

La suite, en 2022....

Mes meilleurs vœux à toutes et à tous pour cette nouvelle année.

À bientôt,
Daniel

Tu termines l'année en beauté.

Elle est magnifique ! bravo Dany
J'apprécie le fourrage des épissures .J' en aperçois sur certaines manœuvres mais pas d'autres.Il y a une raison à cela?
Merci

Daniel arrive à faire d'un petit bateau somme toute assez commun en son temps un véritable bijou. Bravo.

Bonjour,
je suis depuis le début et chaque photo est un ravissement!
vivement l'installation du mat de tape cul!
Bravo, bravo et encore bravo.
Et si j'osais......j'ose:
sans vouloir offenser maître Pab, pour ma part je ne qualifierais pas la bisquine de petit bateau somme toute assez commun; pour avoir vu la Cancalaise et la Granvillaise sous voiles en rade de Brest, il n'y a rien de commun!
Certes, à l'époque, ces bateaux étaient "assez" courants à Cancale et à Granville, mais un tel type de grément n'était pas si commun, voire quasi inexistant en dehors de ces deux ports.
Avec tout mon respect pour Maître Pab!

En effet le bateau de pêche le plus voilé quand même

Dany parfait comme d'habitude

Bonsoir à tous
Merci à vous pour toutes vos appréciations.

Et pour répondre à Michael, j'ai fourré principalement les épissures présentant un risque d'usure (ragage) avec les esparts 
(vergues, mâts) ou les ferrures et crocs divers. Même chose pour les cordages gris foncé qui simulent des câbles en acier, 
comme les drisses des vergues par exemple, ou encore les épissures sur les cosses-cœur des palans des bastaques et du 
filin mixte sur l'amure de grand-voile (entre la cosse d'amure de la voile et son palan d'étarquage).
Pour toutes les autres épissures où ce risque est mineur, ne pas les fourrer permet d'en apprécier la finesse de la réalisation.

À bientôt,
Daniel

Tout a fait Daniel et tu as bien fait car comme tu le dis ; ces épissures sont exécutées avec talent . Bravo !

Daniel, je te souhaite de continuer aussi joliment cette nouvelle année. Cette bisquine est un régal pour les yeux.
Laurent