Frégate légère l'Aurore de JC Lemineur

cocovert a écrit:pourrais tu développer la notion de gabarit de perçage (un p'tit exemple photo ?)

Bonjour Amaury,

Ce n'est pas - à proprement parler, un gabarit de perçage mais plutôt de fraisage. Désolé, pas de photo. Alors j'ai dessiné (vite fait) un truc expliquant le dispositif. Comme, peut-être, il peut intéresser d'autres utilisateurs, je l'ai mis dans la rubrique "Trucs et Astuces", [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

Collée avec du double face.... Je vais pinailler, mais:

- Comment es tu sûr que ta pièce est bien à plat sur le support?
- Tiens tu compte de cette épaisseur supplémentaire pour ton fraisage?

Laurent

merci Alain pour ton topic que je vais mettre en œuvre
ceci dit mon approche est à peu près similaire non ?

pour info entre la théorie et la pratique il y a quand même un monde et j'ai raté mon fraisage avec un léger écart de hauteur (quelques 10e) entre les 2 face fraisées

Laurent
la pièce est à plat quand tu presses ta pièce contre la table croisée.
pour la profondeur de fraisage on colle la queue de fraise éteinte sur la pièce à fraiser ce qui nous donne le point 0 (hauteur de référence).
ensuite il suffit de baisser la queue de fraise avec la manivelle verticale de la profondeur voulue.

Évidement, le point "0" de départ. Je suis un peu couillon aussi. Beau boulot   

Laurent

cocovert a écrit:ensuite il suffit de baisser la queue de fraise avec la manivelle verticale de la profondeur voulue.

Bonjour,

Attention au rattrapage de jeu avec la manivelle. Il se fait de plus en plus important au fil des ans et des utilisations.... Autant les verniers de la table croisée constituent-ils des repères fiables pour une utilisation courante, autant le volant de descente est-il approximatif. Sans aller juqu'à ajouter à cette (bonne) petite machine de verniers électroniques, comme je l'ai fait pour le tour et la fraiseuse Rotwerk, une transformation bien utile consiste à équiper l'axe des Y d'un pied à coulisse à écran digital du commerce (Chez tous les Leroy-Truc, BricoMachin et CastoBidule).

Ce n'est rien du tout à faire : un coup de scie à métaux sur les becs du pied, deux ou trois trous, une ou deux chutes d'alu, de laiton, enfin de ce que vous avez sous la main, une paire de boulons ou de rivets pop et c'est fait. Cette opération vous permettra d'avoir un "zéro" fiable.



A vous de trouver le mode de fixation qui vous convient, le tout étant d'éviter le moindre jeu qui fausserait les résultats. Coût de l'opération  environ 30 roros.

Après, si vous voulez la précision absolue (pour ouvrir les caisses de poulie, par ex.) vous pouvez-même rajouter des comparateurs longue course, comme ceux-ci : 



Mais, là, c'est un autre budget, une autre histoire, une autre folie...

D'ailleurs, il y a longtemps que ma cellule capitonnée m'attend à Charenton (à dix minutes de chez moi, coïncidence, non ?). Pas plus tard que la semaine dernière, deux costauds tout de blanc vêtus, très gentils, voulaient à toute force m'emmener faire un tour dans une belle voiture, blanche elle-aussi. Pas fou, j'ai décliné !)

A ce sujet, on les recherche toujours d'ailleurs, ne saurait tu où ils sont passés des fois ?

michel rosensohn a écrit:A ce sujet, on les recherche toujours d'ailleurs, ne saurait tu où ils sont passés des fois ?

Si, ils m'ont dit qu'ils allaient du côté du Mans...

Alain,
le pied à coulisse une fois fixé, doit il être parfaitement vertical tant vu de face que vu de profil ?

Enfin autant je vois la fixation en haut qui ne présente pas de risque autant je reste dubitatif pour la fixation sur le chariot mobile, cela nécessite d'y faire un trou pour y loger une vis de fixation avec un gros risque de bousiller le moteur interne ???

Permettez que je fasse part de ma perplexité : je détiens le même pied à coulisse électronique que celui qui est montré

Résultat : pas deux mesures identiques pour un même objet, même quand on active soigneusement la remise à zéro entre les tentatives - A cause de ce truc, j'ai été obligé de refaire un effilage de mât...

Sans parler des piles boutons du bidule qui se retrouvent tout le temps à plat vite fait !

Franchement, je crois qu'une telle sophistication relève un peu du gadget : qui verra un dixième de plus ou de moins ?

Faire un peu plus confiance à son coup d’œil, c'est peut-être la moins aventurée des solutions... si on a quelques dispositions, bien sûr...

cocovert a écrit:Enfin autant je vois la fixation en haut qui ne présente pas de risque autant je reste dubitatif pour la fixation sur le chariot mobile, cela nécessite d'y faire un trou pour y loger une vis de fixation avec un gros risque de bousiller le moteur interne ???

Hou La la la la..... Amaury

bien d'accord Cri Cri , mais ça occupe ou alors faut en faire son métier ! ( je ne dis trop rien , j'ai le meme matériel , mais je suis né et vécu dans les machines !)

cocovert a écrit:Alain,
le pied à coulisse une fois fixé, doit il être parfaitement vertical tant vu de face que vu de profil ?

C'est mieux, Amaury, sinon ton chariot mobile ne va pas couliser correctement et tes supports vont se tordre.

cela nécessite d'y faire un trou pour y loger une vis de fixation avec un gros risque de bousiller le moteur interne

Pas si tu perces en bas du carter. Il y a peu de risques.

CRI-CRI a écrit:Franchement, je crois qu'une telle sophistication relève un peu du gadget : qui verra un dixième de plus ou de moins ?

Libre à toi de penser ce que tu veux. Sans doute es-tu tombé sur un mauvais pied à coulisse (il y en a à tous les prix). Et même si le zéro se fait à un ou deux dizièmes près, comme tu le dis : qui le verra ?


Ne crois-tu pas, par exemple, que pour faire de tels perçages répétitifs, suffisamment profonds pour bien enfoncer le laiton et pas trop pour ne pas déboucher, ce "gadget" ne rende pas de sacrés services. Il est installé depuis plusieurs années sur ma MF 70 et je m'en félicite chaque fois que je m'en sers. Maintenant, on peut préférer le pifomètre...

Je rejoint tout à fait Alain, sur ce qu'apporte d’intéressant une fraiseuse. Le travail répétitif et surtout la précision font de cet outil, un outil quasi indispensable pour réaliser de belles pièces. Pour ma part, je cherche toujours la bonne occasion pour m'offrir ce genre d'engin.

merci pour tous ces avis, je pense que je vais me ranger du côté de Mr Bhv.
les imprécisions sont plus à imputer à la qualité du pied à coulisse

je mettrais une vis au sommet comme celle que l'on voit sur la photo d'Alain et pour le pied pas de trou pour de vis...
je vais faire un essai avec un petit trou dans la mâchoire du pied à coulisse qui ira se loger dans la petite vis que l'on voit en bas. il faudra voir à l'usage si le pied à coulisse aura tendance ou non à s'y déloger

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Mauvais pioche, Amaury : ce sont les vis de réglage des lardons ! Ca te permet de régler la précision et la fermeté de la descente de tête de fraisage.



Une petite équerre en alu ou en laiton vissée à l'endroit de la flèche verte et ton moteur ne risque rien (ne prends pas des vis trop longues tout de même !)

 
Tu vas vraiment attaquer cette magnifique machine??

ouuppps

Laurent,
Probablement mais avec prudence

pour l'instant j'ai terminé ma table de guide.
elle colle vraiment aux petits oignons, je n'ai pas besoin de vis de serrage elle tient toute seule.
il en va de même des réglettes
c'est d'une précision chirurgicale

pour ce faire j'ai commencé par les baguettes d'insert qui se logent dans les rainures de la table croisée.
je les ai faite avec une hauteur supérieure à la profondeur de la rainure.

il m'a ensuite suffit de poser de la colle sur les baguettes insérées dans la table croisée et d'y poser dessus le plateau préalablement découpé.

quelques paires de pinces de serrage à même la table croisée et ce fut dans le sac.

le dessous
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le dessus
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et le résultat

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Je note tes astuces que j'emprunterai le moment venu. Bravo Amaury!

merci Alain



et voici ce que cela donne pour une des allonges du tableau arrière.
il me faut 3 guides par allonge car les angles de coupe ne sont pas les même.



avec ce système génial d'Alain, il me suffira de retourner mon bloc pour être certain de faire la découpe à la même hauteur que celle de l'autre face
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voici une première moitié, l'autre face devra être parfaitement symétrique.
et j'en ai 4 à faire.

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Wouaouuuuu!!!!

Ça, c' est de l' usinage !!!!! 

une petite vue de face...
la profondeur du fraisage est de 0.5 mm


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et voilàs 4 allonges et une à refaire

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Amaury, il te faut être plus précis dans les longueurs de fraisage ou accepter que les fenêtres du tableau soient de guingois.
Au vue du tableau représenté sur la planche 4 les 8 longueurs de fraisage sont identiques.

Bonjour,

La solution est simple : sers-toi des verniers de ta table croisée. Tu démarres toujours au zéro, tu comptes tes tours de manivelles et tu lis tes graduations. Toutes tes longueurs de fraisage seront strictement identiques.

Allez, bon courage. A bientôt, fin septembre.

Merci pour ce rappel à vigilance,
Après vérification mes 3 allonges collent à la mono mis à part la 4e qui est refaire comme je le disais (la 3e partant de la gauche).
il est possible que la photo soit trompeuse au regard des allonges qui ne sont pas parfaitement alignées au niveau des pieds...
Il est par contre quasi certain qu'au montage j'aurai des réglages à faire au regard du bouge de la lisse d'hourdi et des seuillets

la partie déterminante, celle qui sera visible et déterminera la pose de la fenetre est celle ci...
le reste, j'aurai pu m'en passer.

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