To Victory and beyond ...

... presque, mais apparement j´ai perdu un peu le chemin ...

Avant que j´ai pris la manœuvre nous étions toujours dans les délais. Après 15 minute de naviguer, le capitaine mettez le moteur, en disant qu´on ètait 2 heures en retard. Je ne sais pas ce que j´ai fais ...

?!?

D´abord on était près de Amsterdam, apparemment je me suis approché trop près de l´Amérique ...

XXXDAn

A ce propos , connait on le nombre d'allemands ayant émigrés aux états unis ?
Et quel était le principal port de départ en Allemagne ?

ps : désolé pour le hors sujet mais on parle souvent des émigrés irlandais ou italiens mais que trés rarement des allemands.
Alors qu'ils ont contribué ,pour une grande part, à la richesse des États Unis.

Germantown, crée vers 1700, en même temps que, anglais, irlandais, français, espagnol formaient des colonies.

Et les Polonais, alors ? Trace des premiers immigrants en 1608,  aujourd'hui plus de neuf millions de polono-américains. Et Tadeusz Kościuszko, général de l'armée continentale pendant la guerre d'indépendance.

Tadeusz je ne connais pas mon cher Patrice  
Mais je connais Starsky

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:-)

XXXDAn

Vielen Dank Herr Doktor Dafistein.

:-)

Cäptn dafi´s log personel, addendum:

Au dernier stop à l´univers du Victory on a complété l´équipage. 

D´abords on a pressé l´équipe de nettoyage ...



... et après la supérieure de Cäptn dafi, en forme de l´amirauté elle-même.



Spurt final:-)

XXXDAn

ahhh ces touristes !!!

L'uniforme de ton marine me paraît suspect. Tu nous mets une photo en gros ?

Cap'tain Dafi peut être content de son travail!
Laurent

Grande Finale :-)

J'ai enfin trouvé le temps de faire les derniers beautyshots de ma petite série de mes 5 tranches...

C'était un projet très excitant, qui a commencé par un simple essai de nouvelle résine, qui a pris son envol tout seul, et qui s'est développé en une belle exposition sur l'histoire de ce grand navire.

La version gréée d'un premier modèle de 1805 était déjà terminée depuis plus longtemps.

Voici maintenant la version comme construite vers 1780, l'état actuel de mes recherches pour la version iconique de 1805, la version en noir et blanc de 1910 et la dernière version du navire musée dans son aspect de 2016.

Voici l'aperçu.





Un voyage dans le temps en 4 images :-)









Nous commençons par la beauté de la version "as build", avec ses belles frises et - non visibles - les merveilleuses sculptures sur la proue et la poupe.







La version la plus connue est de loin la moins connue. Fait sous la pression du temps, il n'y a pas de documentation connue. Voici le résultat intermédiaire de mes recherches jusqu'à présent.







Les plus grands changements ont eu lieu entre 1814 et 1920. Le bordé a été enlevé et le nouveau a été affleuré sans préceintes. La proue a été reconstruit en arc rond, les hamacs ont reçu des caisses solides et les mâts ont été remplacés par des mâts en acier plus petits avec un nombre réduit de haubans. 

Vu par les yeux d'aujourd'hui, c'est une pitié, mais c'est la version historique qui a duré le plus longtemps, plus que 100 ans.







Et bien sûr la version la plus connue, la reconstruction presque complète à Portsmouth ;-)
Même avec beaucoup d'anachronismes et de différences avec les sources contemporaines, ce navire donne une belle impression de ce à quoi les navires pouvaient ressembler autrefois, un plaisir d'être là et de voir :-)







XXXDAn

Et voici d´autres photos plus détaillées.

Tout d'abord, la plus belle apparence de ce navire à mon humble avis :-)

Les portes haubans encore en position au dessous des sabords, les frises peintes et la coque payée à la colophane.











La Royal Marine porte encore l'uniforme d'environ 1780, avec le tricorne, les longues queues d'hirondelle sur le manteau, les larges revers et les bas.
Les messieurs "de Holystone" ne portaient pas encore d'uniforme officielle. C'est à cette époque, d'ailleurs, que le holystoning des ponts est devenu tout à fait excessif.







Si le Victory portait encore les canons originaux en bronze ou les canons plus récents en fonte en 1780, je ne pouvais pas encore en juger. Mais pour montrer les changements du navire au fil des ans, j'ai opté pour la version originale pour cette exposition. D'autres détails intéressants sont la protection des chaînes des haubans, les fers en quatre parties avec les boulons à œil entre les deux et la mitre du davier de traversière entre les têtes d´alonges. Un autre détail intéressant est le guidage de l´itague du mantelet avant qui est guidé avec élégance jusque au timber head du gaillard d'avant ;-)










Basé sur le modèle contemporain du Victory de 1765.

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XXXDAn

L'aspect le plus emblématique du Victory est celui de Trafalgar. Et c'est aussi la plus obscure, car elle a duré le moins longtemps et n'a presque pas été documentée.

Les sources contemporaines sont très minces, car la grande réparation a eu lieu sous la pression du temps au plus fort de la guerre qui faisait rage, et la documentation appropriée n'a pas eu lieu ou du moins n'est pas connue. Il est certain que les portes haubans ont été déplacées au dessus des sabords et, bien sûr, la poupe était très probablement fermée.

La plupart des détails réels peuvent être trouvés dans les croquis de Turner qu´il a dessinés après le retour du navire. La barricade solide du gaillard avant est bien visible, d'autres détails comme la protection des haubans sont plus obscurs et font l'objet d'interprétation et de discussion. On devine également que les bandes noires soient plus fines et les mantelets des sabords soient jaunes et pas noir.

La plus grande discussion en cours est la couleur du jaune. Aujourd'hui, il s'agit d'une terracotta claire, qui contraste avec le jaune chamois habituel que l'on voit dans les peintures contemporaines. En fait, on suppose que les chantiers étaient à court de chamois et qu'ils l'étendaient avec du rouge et du blanc, ce qui étaient disponible. Quoi qu'il en soit, je pense personnellement que les navires de cette époque - comme nous l'étions avant les définitions industrielles du RAL - étaient bien plus un patchwork de couleurs différentes, avec toujours la surprise quelle nuance de couleur va sortir du tonneau de peinture. C'est aussi l'histoire que je raconte ici, les deux marins appliquant la nuance d'ocre que le navire est peint aujourd'hui :-)











Notre Royal Marine porte le nouvel uniforme introduit à partir de 1800 environ, avec une casquette ronde, sans revers et sans queue d'hirondelle. Les autres marins ne portent toujours pas d'uniforme.







Difficile de voir sur l'œuvre de Turners, c'est la protection des portes haubans. Mais c'est une installation bien trop utile pour la manquer.









Sur les portes haubans, on peut voir le partenaire pour le davier de traversière court.









Pour la caronade de 68 livres - repris en 1804 du HMS Kent - la rambarde de la barricade est munie d'une charnière pour la protéger de l'éclair du museau et pour faciliter sa manipulation.

Lors de la réparation de 1814 à 1816, le Victory a été équipé du nouvel proue rond et des caisses de hamacs solides. Vers 1837, les Plumes de Wales ont été fixées sur la poupe, qui existe encore aujourd'hui. En 1859, le navire a reçu le dernier jeu de mâts en bois, puis les mâts en acier du HMS Shaw. Quelque part dans les années 1860, le bordé a été enlevé et le nouveau bordé a été lisse, les préceintes omis. C'est également à cette époque que le navire a probablement reçu la décoration de la poupe que l'on peut voir sur les premières photographies.

Mais il ne s'agissait là que des signes extérieurs, à l'intérieur, les magazines suspendus avaient déjà été enlevés en 1814 et chaque changement de service entraînait de plus grands changements dans la disposition interne.

Il existe des centaines de photos du Victory d'avant 1920, une apparition qui a duré plus de 100 ans, mais c'est encore la version qui est la moins souvent construite comme modèle ...





Le bordé était lisse, les rigoles étaient droites et les sabords avaient des cadres de fenêtre. Dans la batterie supérieure et inférieure, il y avait encore quelques canons historiques de Trafalgar en exposition. Dans la batterie du milieu, il y avait 7 canons de salut de conception moderne, 4 d'un côté, 3 de l'autre. Les portes haubans étaient raccourcies, le nombre de haubans réduit. Tout le long de la coque, des tuyaux d'évacuation y descendaient. Pittoresques sont tous les tuyaux de poêle qui montent :-)





L'officier porte un uniforme de 1910 avec une casquette plate et une veste courte, son appareil photo est un Agfa-Photo-Box contemporain. Les marins ont leurs uniformes avec un grand chapeau et un col extra large, l'un en blanc, l'autre en bleu :-)







L'inspiration pour cette mise en scène est le marin du sous-marin C34, qui regarde en direction des porte haubans. À l'époque, il était assez courant qu'un sous-marin soit amarré au Victory, car leurs générateurs fournissaient l'électricité au vieux navire.



Mais ce marin du C34, que voyait-il ? Peut-être quelque chose comme ça:

Et enfin, la version la plus connue, le navire tel qu'il se présente aujourd'hui à Portsmouth. 

Comme neuf de l'œuf, sans usure, un beau navire musée comme prévu ;-)

Mais même si tous les anachronismes et contradictions envers les quelques sources contemporaines, il est un artefact étonnant qui permet un peu de voyage dans le temps :-)

Mais je pense que personne aujourd'hui ne peut encore imaginer les véritables difficultés, l'inconfort et les dangers de cette époque. Physiques, émotionnels et psychologiques.









Autrefois, une machine de combat apportant la mort, aujourd'hui, c'est une attraction touristique. Les familles et les enfants qui jouent au lieu des singes de poudre ou des pièces d'usure humaines ...





Voici quelques détails supplémentaires à apprécier.







Mais même ce navire-musée se subit des changements. Pendant la reconstruction à l'état de Trafalgar, la couleur "jaune" a été mal interprétée et un jaune de cadmium a été appliqué, que l'on retrouve encore dans la description de nombreux kits. Une fois que l'on a compris que "ocre jaune" signifiait que le navire avait été changé pour la couleur chamois que l'on voit sur de nombreuses peintures contemporaines. Parfois, les fers des portes haubans étaient inclus dans le schéma des rayures, parfois ils étaient complètement noirs. Les recherches les plus récentes suggèrent un ton de terracotta pour la coque, estimant que l'ocre jaune habituel était court sur le chantier naval et que la peinture était étirée avec du rouge et du blanc.

De même, le filet du hamac que j'ai vu était déjà und fois sombre l´autre fois clair, le nom sur la poupe j´ai vu en 3 versions différentes - même si je crois personnellement qu'il a été omis à Trafalgar pour des raisons d'intelligence - les daviers d´embarcations de poupe ont été montés dans le passé et démontés à nouveau. Et bien d'autres choses encore ...

Cela signifie donc que, même si l'on construit une maquette du navire musée, on doit assez bien déterminer l'année qu'il doit représenter ;-)

Dans ce sens, je voudrais conclure ce petit projet parallèle et vous souhaiter à tous une bonne année ! Restez en bonne santé !!!

XXXDAn

PS : J'attends toujours ces cris de panique furieux une fois qu'ils auront adopté plus de recherches actuels sur le navire à P., soit démonter les Plumes de Wales et les daviers d´embarcations à l´artimon, construire une barricade solide au gaillard avant et surtout, fermer le sabord d'entrée latéral ...

Jolie tranches dafi !

Superbe !!!
je préfére la premiére configuration avec les sculptures et les tons bois .
Bravo Daniel

J'ai un faible pour la composition inspirée du sous-marin. J'aime l'histoire associée: le jeunot venu donner de son énergie à cet ancêtre. Mais aussi 2 conceptions radicalement opposées de faire la guerre navale.

Belle aventure que ces 4 tranches d'histoire, la grande avec la Victory et la petite avec ces personnages.
Vraiment maous Daniel

Laurent

Merci Messieurs !

Bonne année !

Et quelle meilleure façon de faire la fête qu'avec une démolition en bonne et due forme, ce que j'avais déjà prévu depuis un certain temps. En septembre 2010, j'étais à nouveau très heureux, pour une rare occasion, de pouvoir coller une pièce provenant directement de la carotte, directement sur le modèle.

Voici la petite couronne ...



... mais aujourd´hui, je suis presque sûr qu´elle n'a pas été placé là vers 1805. Probablement une invention de 1920, lors de la restauration de l'état de Trafalgar, faute de meilleures connaissances à l'époque. Comme le beau est appelé cathead en anglais, il y avait généralement une tête de chat ou de lion dessus dans la phase initiale. Au moment de la construction du Victory, cependant, une sorte de rose des vents était courante, parfois aussi une ancre. Comme le modèle de 1765 du Victory montre cette rose des vents et aussi un modèle de 1805, appelé à tort "Victory" en possédait une, je me suis sentie assez confiant pour me separer de ma petite couronne au cœur léger.

J'ai fabriqué une rose des vents en pâte à modeler, et comme les dimensions étaient minuscules et serrées, j'ai imprimé les contours sur du papier sulfurisé, ce qui m'a permis d'obtenir facilement les dimensions réelles et de détacher la structure fragile.



Un test d'ajustement sur une tête de chat de remplacement avec un spécimen qui s'est avéré trop épais ...



... et j'ai courageusement fait basculer la lame.



La nouvelle pièce a été rapidement collée en place ...



... et on y a encore mis un peu de peinture. 



Je sais que j'ai déjà eu d'autres orgies de démolition, apparement j´ai perdu l'entrainement ;-)

Bonne chance, Daniel

tu as coupé la couronne de la reine avec une lame anglaise.
L'honneur est sauf.

michael Gloaguen a écrit:tu as coupé la couronne de la reine avec une lame anglaise.
L'honneur est sauf.

Laurent

Merci Messieurs :-)

Mais ce n´était pas la reine, c´était King George III.

Avant de reprendre la piste principale, j'ai dû nettoyer et chercher des pièces.

On m'a également demandé quelle taille mon modèle pouvait avoir, et à ma grande honte, je dois avouer qu'après plus de 10 ans d´y travailler, je ne savais même pas....

J'ai donc mis le foc, le bout dehors et le gui de voile d´artimon et j'ai accroché la grande vergue avec les bouts dehors de bonettes. Les dimensions ont donc été prises : 105 cm x 52 cm x 73 cm. C'est bien que je le sache maintenant :-) 

Voici quelques photos de l'état actuel.













Mais vous l'avez deviné, la mise en place da la grande vergue s'est pas fait aussi rapidement. 1805 était au milieu de la guerre et Lees décrit que les suspentes de la grande vergue et da la vergue de misane ont été remplacées par des chaînes pendant cette période de guerre. Comme j'avais un morceau de chaîne de la bonne longueur, celui-ci a immédiatement été utilisé à cette fin. Mais au cours de ce processus, je me suis aperçu que les deux passages nécessaires manquaient encore dans la grande hune, tout comme le clouage ...



... donc cela a été fait rapidement.





Voici la comparaison de la grande hune avec la hune de misane : le marron est le kit, le blanc la nouvelle structure, car les hunes devaient être construits en deux parties en miroir à partir de 1802 pour simplifier les réparations.



Et puis la grande vergue a pu être enfin fixée, correctement avec des chaînes :-)







XXXDAn

c'est phénoménal , bravo Daniel.

Je me pose une question sur la fixation des chaines. Est ce que les manilles que nous connaissons actuellement étaient utilisées .?  Ou les chaines étaient elles maintenues par du cordage en chanvre ?

Je dirait par des cordages. Mais je suis en train de rechercher encore pour les détails ...

XXXDAn