sovereign of the seas

avant de passer au château arrière j'en ai terminé avec l'éperon , le coltis et les caillebotis . J'ai pensé qu'il était nécessaire de faire figurer les " poulaines " de l'équipage ( c'est une interprétation très libre , je n'ai aucun document sur ces installations )

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     C'est déjà du grand confort ! Deux lunettes ! Et en "causeuses," comme un fauteuil Napoléon III de salon ! 
     D'habitude il n'y a qu'un siège, coincé dans l'angle du coupis. Il faut attendre le XVIIIème pour en voir plusieurs, et l'extrême fin de ce siècle pour en voir une théorie de chaque bord. Chez nous !
     Chez les Goddons, je ne sais pas. D'après tout ce que j'ai pu lire, bien que plus durs que nous en discipline, ils semblaient se préoccuper avec plus d'intérêt du bien-être de l'équipage. C'est donc possible qu'il y ait eu plusieurs gogues sur un tel vaisseau. 

Voir le sujet d'Alain Degny "remarques sur la construction du SoTS Altaya"

Il y a un post trés instructif en page 1 sur les chiottes.

Bon appétit

comment été réalisée la timonerie du SOTS ? peut-être comme représenté sur cette gravure ? et si oui, ou était-elle placé sur le navire ? sur la dunette ?

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Un détail : les caillebotis de poulaine montrent des maillages du même calibre que celui des lieux d'aisance

A mon avis, il vaudrait mieux carrément faire l'impasse sur ces dernières "commodités", ce qui permettrait d'éviter de souligner la disproportion des caillebotis...

tu as entièrement raison sur la reproduction des caillebotis qui ne sont bien sur pas à l’échelle ( mais peut-on vraiment réaliser des caillebotis réalistes au 1/84 ieme ? ; peut-être en photo-découpe ou moulés en matière plastique ou résine ? )

Le sens de mon message, que je précise puisque ce n'était pas suffisamment explicite, c'est que s'ils restaient tout seuls, les problèmes d'échelle de ces caillebotis ne se remarqueraient pas vraiment...

En fait, le principe judicieux en pareil cas, c'est qu'il vaut mieux ne pas mettre côte à côte des objets d'échelles disparates, et que c'est plutôt le subalterne qui doit alors s'effacer, dans cet exemple, ce sont les figurations des fameux lieux d'aisance, qui peuvent être omis sans répercussion sur l'aspect général

C'est bien ce type de manuelle articulée, mais on ne la voit pas... Altaya a oublié de faire figurer la porte d'accès à l'arrière du navire, derrière laquelle elle se trouve! 

Porte qui permet, entre autre, au timonier de voir à l'extérieur.

    Tu penses vraiment qu'il s'agit du'un "lieu d'aisance", Cri-Cri ?!   

    Caguer sur ce tamis, avec la flotte qui gicle partout d'en-dessous, les embruns qui volent, les excréments qui remontent dans les manches d'évacuation, rien pour te retenir, aucun endroit pour maintenir ton PQ molletoné au sec, aux premières loges pour voir fondre la vague du tsunami  ...   la bouteille des officiers d'accord, un siège à l'abri, la fesse au sec, un espace restreint, tenu aux épaules, qui t'empêche de décoller, quand même mieux pour évacuer ta dysenterie.     

merci Alain c'est ce que je pensai , et je vais considérer que le timonier se tenait sous la dunette et qu'il y avait une ouverture pour la vision - mais je trouve pourtant que cette sorte de cockpit fait "sérieux " , je vais peut être prendre une liberté !!! ; en ce qui concerne les ouvertures ( ou les portes ) je supose qu'il y avait un accès pour passer d'un pont inférieur à un supérieur ?

Il y a des escaliers pour passer d'un pont à l'autre, mais il y a aussi des portes en tant que passages horizontaux. On ne va pas descendre du pont supérieur dans la batterie inférieure pour remonter par un escalier situé derrière la cloison de gaillard et de là, en emprunter un troisième pour monter sur le gaillard.

Ce genre de fantaisie est assez courante sur les kits, en particuliers ceux en fascicules destinés à tout public. Je prends pour exemples la demi-dunette de la Licorne, tellement basse qu'un homme de taille moyenne doit se déplacer à genoux et y entrer par les fenêtres ou la dunette du SR percée de baies vitrées, mais sans porte.

Si ultérieurement, on ira jusqu'à démonter les cloisons du quartier des officiers pour assurer (entre autre) un service rapide des canons qui s'y trouvent, ce n'est pas pour fermer les gaillards par des cloisons fixes.

Pour le cockpit, indique-nous où tu veux l'implanter. Nous te dirons si c'est réaliste ou pas.

voila de quelle façon je pense implanter le cockpit de manuelle , selon mes bien modestes observations et les idées qui me sont venues

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pour mon compte je pencherai pour la deuxième possibilité ( barre longue ) car le bras de levier est plus efficace , mais le débattement du gouvernail est moindre !

une derniere photo pour expliciter le principe d'une manuelle de gouvernail

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     Il pourrait y avoir aussi une dimension moyenne de la barre, entre la rouge et la verte. De toute façon, les safrans de ces bestiaux ne débattaient pas plus qu'avec la verte.   

j'en suis là 

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Même si cela ne se verra pas, cela ne colle pas. Pour deux raisons.

- Le timon (rouge) traverse un pont en diagonale. Inconcevable.

- le même timon doit suivre la sous-face du plancher du pont principal et la manuelle est horizontale, dans l'axe de sa noix d'articulation.

Il serait beaucoup plus réaliste d'abandonner l'idée du capot de timonerie, même si elle est sympa.

CIRDAN a écrit:une derniere photo pour expliciter le principe d'une manuelle de gouvernail

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Pourrait-on concevoir que la barre horizontale [cf Note] de la manuelle suive peu ou prou la tonture du pont où elle est installée ?

Je pense l'installer selon le schéma ci-dessous sur mon SotS :
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[Note] : A nos chers érudits : Et a-t-elle un nom particulier, cette barre ?

J'ajoute une chose à l'attention de Cirdan. 

La dunette abrite les quartiers du commandant ou de l'amiral. Il est donc hors de question qu'un pue-la-sueur vienne y jouer de la manuelle ou toute autre chose, d'ailleurs.

PAB. C'est bon, à condition que le timon (horizontal) soit sous le plancher et non au dessus. On ne fait pas la danse des bâtons au sol, on n'est pas au Laos.

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Attention à la position des chambres (même si elles ne seront pas représentées), la cloison de séparation est derrière la manuelle, à une distance suffisante pour que le timonier puisse se mouvoir.

Faut se souvenir que la barre repose près de son extrémité sur un faux bau et près du "plafond" du pont supérieur.

bien reçu Alain il n'y aura pas de cockpit ; bien aussi pour PAB , son schéma est plus correct que le mien et Michel apporte une précision - on est cependant dans la supposition !!! - mais je reste persuadé, jusqu'à plus informé ,qu'il fallait bien que cette maudite barre soit manœuvrée , quelque soit la position exacte du barreur  ; j'ai du ouvrir un sujet embarrassant et je n'ai trouvé que de rares informations sur cette partie essentielle du pilotage d'un navire , les éclatés de bateaux restent très vagues la dessus ou ignorent même la manœuvre du gouvernail ; c'est vrais que cela est caché dans les entrailles du vaisseau ,et  puis à quoi bon tout comprendre et tout vouloir savoir ...

Bonsoir Cirdan,

il est à mon avis possible de vérifier ce détail.

En effet, nous disposons d'un navire de la même classe et époque et construit avec les mêmes techniques à savoir hollandaises le Vasa.

Apparemment, ,il n'y a pas trace de cockpit comme on peut le voir sur la photo suivante ...

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Crdt,

merci Guido , j'avais effectivement pensé au Vasa , mais je ne dispose pas de photos suffisamment précises - d'ou tires -tu la tienne ?

C'est le vrai Vasa. Il faut aller sur le site du Vasamuseet et cliquer sur la phrase: se fler besökarnas bilder & filmer (voir plus de photos et de films de visiteurs). Il y a plusieurs pages de photos. "nästa" signifie "suivant".

Pour en revenir à ton problème, va dans remarques sur la construction ... page 25. Le timonier se trouve derrière une arche centrale, ce qui lui permet de voir à l'extérieur.

Voici deux photos du Royal Sovereign. Il est clair, lorsque l'on observe la longueur de la manuelle, que le timonier se trouve sur le pont principal.




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Source: Arthur Molle, modèle d'Arsenal du Royal Sovereign ex Sovereign of the Seas.

CIRDAN a écrit:merci Guido , j'avais effectivement pensé au Vasa , mais je ne dispose pas de photos suffisamment précises - d'ou tires -tu la tienne ?

Ah ! Souvenirs, souvenirs. Michel, te souviens-tu du couscous suédois au Wasamuseet ? Une expérience qui, à elle seule, valait le voyage.

On trouve une palanquée de photos du Wasa sur le site de mon distingué camarade Hervé Sasso, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], monomaniaque du Wasa et fondateur des Editions du Petit Vincent, qui s'attache à reproduire, à la virgules près, les ouvrages traitant de la marine traditionnelle française : on peut en trouver la liste, non exhaustive, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].


Pardon pour la pub, mais ces ouvrages sont magnifiques (le Duhamel est une splendeur) en plus, c'est mon copain et il rame, en silence, dans son coin.

on progresse , merci Alain et merci guido , je pense pouvoir comprendre

Tu parles d'un couscous ! Curieux mais marquant en tous les cas. Souvenir aussi d'une équipée fameuse à quatre, Herve le guide, toi et moi en quête de savoir, ma rousse en modération, une belle ville, un superbe musée abritant un non moins superbe vestige des vaisseaux d'antan...et...quelques belles blondes. Sans compter un avion rate in extremis et un hôtel improbable. Belle aventure vingt dieux !
Pour Hervé, un sacre mec, fondateur des éditions du Petit Vincent et qui nous concocte des ouvrages de marine superbes bourres de tous les renseignements dont un modéliste peut rêver. À consommer sans modération.