Le "Jean Boudriot"

Bonsoir Michel,

La réalisation des allonges a été pour moi un test déterminant pour la suite de mon projet; en cas d'échec : stop.

Sur le "Jean Boudriot" elles sont bien plus complexes, mais je suis sur que ce ne sera qu'une formalité pour toi 

et que la suite ne sera qu'une source de plaisir et de satisfaction.

André

En effet ces deux extrémités d'un modele sont le passage incontournable pour un modéliste. Un autre consistera à ne pas s'essouffler dans la construction des ponts avec la longue litanie répétitive des baux, barrotins, traversins...etc.
Bon courage.

Bonjour à vous deux,

Effectivement, ce sont les deux points qui sont les plus difficiles à réaliser.
Loin  cependant d'être de simple formalité, cela s'est bien passé quant même. Je dois dire que j'aurais de quoi faire au moins trois autres avec les pièces ratées.
Pour le reste, j'ai opter pour une construction par phases. Un coup je débite, un autre coup, je pose. De plus, j'ai diviser la maquette en deux. J'avance sur une partie, et justement pour ne pas me lasser, je travaille sur d'autres détails sur l'autre partie. Mais bon, je prend avec plaisir vos encouragements pour la suite.

C'est tres bien Michel mais pour un compagnon rien d'impossible !!

Bonjour Alain,

Je n'ai pas été compagnon dans mon cursus professionnel. Je n'ai fais que mes études de charpenterie avec eux à Paris. L'ambiance était bonne, mais les Us et coutumes trop rébarbatives et contraignantes pour moi. Ensuite j'ai fait un court stage à l'entreprise des compagnons de Paris. Puis, j'ai déménagé pour la Sarthe, où j'ai travaillé pendant dix ans chez un patron compagnon. Par la suite, au Mans, j'ai eu plusieurs fois la joie de travailler avec eux dans le cadre de chantiers conjoints entre mon entreprise et eux.
Par contre, il est indéniable que cet acquis professionnel me facilite grandement les choses, ne serai-se que pour la lecture et l'interprétation des plans.

Tu n'es pas allé à Tours par curiosité ? tres conviviale .

Non, désolé, j'ai eu la chance d'enseigner quelques temps au CFA d'Angers, mais je ne suis jamais intervenu à Tours.

Bonjour a tous,

Un peu lassé de la fabrication des couples, j'ai voulu voir si mes allonges d'écubiers allaient bien a leurs places. A priori, cela va très bien, du moins, pas trop mal.

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Ne me sentant pas trop le courage de continuer la fabrication des couples pour l'instant, je vais entreprendre la confection de l'étrave

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A priori, pas de grosse difficulté pour la fabrication de cette pièce. Bien entendu, une fois finie, elle rejoindra le tas de pièces déjà fabriquées en avance, et ne sera posée qu'après la fin du bordage.
Photo plus tard.

Tu progresse bien dans cette partie un peu fastidieuse. Changer de crémerie est une bonne solution pour éviter la lassitude.

Merci à toi Michel.
Effectivement, pour vaincre la monotonie, je fabrique en dilettante quelle pièces qui peuvent être rapporter ensuite.

michel rosensohn a écrit:
Effectivement, pour vaincre la monotonie, je fabrique en dilettante quelle pièces qui peuvent être rapporter ensuite.

Je pratique de la même façon . La fabrication des couples est un travail très long et fastidieux, on a l'impression de ne pas avancer alors il faut varier les plaisirs.

De plus, ce qui est assez drôle, c'est que lorsque tu commence à monter les pièces fabriquées à l'avance, cela donne un élan tout particulier à la construction.

Tout à fait, et c'est pour celà que je construit souvent deux maquettes en même temps,
Bonne continuation Michel,

Bonjour a tous,

L'étrave est terminé.

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Comme prévu, pas de difficulté majeur dans cette réalisation.Seul mot d'ordre, précision dans les différentes coupes. Pour constituer cette étrave, pas moins de 26 pièces de bois ont été nécessaires. Je vous fait grâce du nom de ces différentes pièces.
Prochaine réalisation, le gouvernail.

tiens, tu n'as pas voulu faire de frise?? Franchement, tu aurais pu

Meuh non Stephan , Michel va l'à faire incessamment
Autrement ça frise la déception de ses admirateurs 

Ma première idée était d'en faire une, mais j'ai préféré me soumettre au principe établit par jean Boudriot dans son encyclopédie du 74 canons.
Par contre, les panneaux intérieurs ont été mis légèrement en retrait du reste de la structure afin d’alléger un peu l'ensemble.
Mais, s'il faut réellement faire une frise, pourquoi pas, mais j'aimerai rester le plus possible dans l'esprit de ce que JB a conçu afin de ne pas trop dénaturer son œuvre.

très joli travail, bravo.
Cet ensemble de pièces est bien compliqué à assembler.

Je me suis toujours demandé si ces découpes parfois tortueuses répondaient à des exigences de contraintes mécaniques empiriques ou calculées.
Et dans quel sens doit on mettre le fil du bois (toujours dans la longueur ou comme tu as fait pour certaines pièces, transversalement?

Pris dans mon élan, j'ai aussi réalisé le gouvernail dans la foulée .

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Constitué de seulement trois morceaux, la réalisation du gouvernail est une simple partie de plaisir. Demain, si je trouve le temps, pose des ferrures.

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Le gouvernail dans son trou de jaumière.

Pour les découpes torturées ou pas, elles répondent a un soucis d'assemblage. Plus il y a de contact entre deux pièces de bois, plus l'assemblage est solide. Une nomenclature des divers assemblages est devenue académique, l'on choisi le sien en fonction qu'il se trouve en traction, en compression, ou en flexion. Certains assemblages servent aussi à prévenir le ripage. Après, bien entendu ces paramètres s'apprennent lors des études.
Pour le sens du fil de bois, bien entendu, il doit se trouver le plus possible dans le sens du bois. Ceux que j'ai mis dans l'autre sens et dû à un manque d'attention. En voulant rentabiliser au maximum ma planche de bois, cela s'est fait automatiquement.

Et dans ce genre d'assemblage, il manque la centaine de clous pour tout tenir 

Michel, personne ne verra une erreur de fil du bois, c'est très bien réalisé, chapeau!

Laurent

Iu

michel rosensohn a écrit:Ma première idée était d'en faire une, mais j'ai préféré me soumettre au principe établit par jean Boudriot dans son encyclopédie du 74 canons.
Par contre, les panneaux intérieurs ont été mis légèrement en retrait du reste de la structure afin d’alléger un peu l'ensemble.
Mais, s'il faut réellement faire une frise, pourquoi pas, mais j'aimerai rester le plus possible dans l'esprit de ce que JB a conçu afin de ne pas trop dénaturer son œuvre.

C'est bien le problème quî s'offre à toi. JB décrit un modele pas un vaisseau réel. Ou bien tu reste neutre dans l'esprit, où tu imagine une frise lamda. Mais toutes ces frisés réelles sur les vaisseaux réels sont à jours. Donc peut-être symboliquement ajourer "la frise".

Bonjour,

Merci Laurent pour tes considérations.
En dehors des clous, il ne faut pas non plus oublier la multitude de boulons qui traversent de part en part les pièces de bois afin de les plaquer les une contre les autres.

Merci Michel pour cet éclaircissement.
C'est justement ce que je cherchais, savoir si cette frise n'était pas juste un modèle d'école. Partant de ce principe, je vais donc chercher un modèle qui soit propre à ce vaisseau. Je vais attendre un peu pour cela afin d'y réfléchir à tête reposée, et surtout de me munir des outils adéquates à la sculpture. 
Merci de votre intérêt pour ce modèle.

Beau travail Michel et vous avancez vite