V74 Système Gautier - Le San Juan Nepomuceno de Jean-Marie

Vraiment magnifique ce travail sur les cordages...ça me donnerait presque l'envie de m'y mettre.

Cid a écrit:Vraiment magnifique ce travail sur les cordages...ça me donnerait presque l'envie de m'y mettre.

Entre m'y mettre , entre je l'ai senti mettre et m’y l'y mettre aussi il y à un monde de différence.
Juste pour le jeux de mots.
Ceci dit ( qui est Maroquin ) une merveille de réalisation et de perfectionnisme.
Pour rappel nous avons commencé le Nepo au même moment , j'en suis à mon troisième bateau après 6 ans et lui es toujours là , un exemple de rentabilité du prix de son kit , qui n'en est plus un depuis bien longtemps.
Je salue bien bas.

Bonsoir,

Merci à vous pour les commentaires sympathiques. 

François, les photos sont prises avec mon iPhone sous une lampe Led. 
    L'intérêt du téléphone c'est de pouvoir faire des photos de près avec une netteté satisfaisante.

Cid, Tu vas pouvoir t'en donner à cœur joie sur ta belle Belle 

René, tu es en forme ! 
   Je rectifie, c'est pire : quasi anniversaire des 10 ans, mon premier post date du 7 février 2014. 
   C'est vrai que ce kit pourrait être rentable mais vu qu'une fois le premier bordage de la coque fait, je n'ai pratiquement plus employé grand chose en provenance du kit...

Suite des événements : les vergues du mât de beaupré :
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Tout d'abord la Contre-Civadière, petit bout de bois de 140 mm, 2,2 mm au centre et 1,2 mm aux extrémités :
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Rien de particulier à dire pour la fabrication. 
Par contre, la suspente est un peu différente des autres vergues :
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Exemple sur le Santísima Trinidad (Musée Naval de Madrid) :
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La drisse s'accroche sur la vergue avec un croc et non une poulie.
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Maintenant c'est au tour de la vergue de Civadière :
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Plus longue que la précédente (216 mm) et plus grosse (4,2 mm et 1,9 mm), elle est assez voisine de sa petite sœur.
Par contre, il y a un peu plus de poulies.

Quelques détails. 
Suspente, drisse, poulie double de Cargue-Fonds et attache centrale des marchepieds :
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Bras et poulie de balancine :
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Quelques détails de fabrication.

Fabrication de la boucle pour encoquer le marchepied à l'extrémité de la vergue.
J'utilise un foret de diamètre plus petit que la vergue ce qui permet un serrage du marchepied sur celle-ci lors de la pose :
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Coupe en biais du fil pour avoir une forme conique :
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Résultat :
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Pose de marchepieds :
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Réalisation de la liaison des marchepieds. Vu la taille, il n'y a pas de cosse :
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Pour les poulies de balancine ou de bras du fil fourré est utilisé.
Puis il est "défourré", à la bonne longueur, pour permettre la fixation de la poulie sans surépaisseur.
(Je n'ai pas de photo en continuité pour un seul élément) :
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Résultat :
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Voilà pour ces vergues 


Pour la suite, histoire de changer un peu et aussi parce que j'ai envie de voir à quoi ça ressemble, je m'attaque au garnissage du mât de Beaupré.
Et là il y a de quoi s'occuper, voici le menu :
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J'ai commencé par le rocambeau en fer :
Il est fait en fil de maillechort de 4/10 et les attaches sont en 3/10. Son diamètre est de 5 mm et les pommes en bois de poirier font 1 mm :
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A cette taille le montage n'est pas facile, il ne faut pas s'énerver ! 
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C'est vraiment minuscule :
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Posé sur le Bout-Dehors :
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Gros plan sur les boucles et crochet :
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Pour la suite je pense qu'il va falloir attendre un peu 

Jean-Marie

Jean Marie,

c'est incroyable et je me plains de mes poulies de 2,5 mm ! et c'est toujours pédagogique avec une esthétique des photos. Quel talent !

10 ans?? Ca en fait des claques qu'on prend à chacun de tes posts. On est maso, on en redemande. 

Laurent

Bonsoir Jean Marie, Tout à fait d'accord avec Laurent. Félicitations !

Effectivement, d'accord avec ceux qui se sont déjà exprimé.
Tu dois passer plus de temps à préparer le travail, qu'à le réaliser.
C'est incroyable, et au fil du temps, il me semble que tu repousses 
toujours les limites de la miniaturisation !
Un grand bravo !

Que dire de plus , le travail est magnifique et la façon dont tu nous le presente est une source d'émerveillement.

Bonjour,

Merci beaucoup pour vos commentaires motivants 

François, je me souviens que l'on m'avait lancé le défit de faire une poulie de 2 mm avec réa rapporté en laiton...  

Laurent, c'est vrai que le temps passe vite, surtout en vieillissant ! 

Didier, c'est pareil avec ta magnifique Egyptienne 

Daniel, je suis d'accord avec toi, pour être franc, parfois, je me surprends moi-même 
           Oui en l'absence de plans et monographie, la préparation me demande pas mal de temps. 
           Heureusement j'ai d'autres monographies et beaucoup de photos et documents espagnols.
           Là je viens de passer quelques jours à établir le garnissage du mât de beaupré et ce n'est pas triste.

René, ravi que mon travail te fasse penser de bons moment  

A bientôt pour la suite...

Jean-Marie

Bonjour,

Cela m'a pris un peu plus d'un mois, mais le mât de beaupré est maintenant garni.
J'en ai appris un peu plus sur le gréement, j'ai hésité, fait et refait et je me suis énervé sur ces trucs minuscules, mais ça valait le coup 

Installez-vous bien car c'est un peu long  

Les documents de travail, feuille excel et dessin à l'échelle :
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Et le mât de beaupré avec ses cordages, poulies et autres :
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Comme d'habitude voyons cela en détails.

Tout d'abord j'ai refait toutes les liures avec du fil Aurifil commis avec 3 fils car c'est plus réaliste.

Ensuite je me suis aperçu que le crochet sur la courbe de capucine était trop petit pour accueillir les colliers d'étai de grand mât.
Ensuite que le vaisseau espagnol qui me sert principalement de modèle, le San Genaro, à deux crochets, un par collier.
Merci Leopoldo pour les photos.  
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Donc il me faut modifier tout cela et ce n'est pas facile.
Lors d'une conversation avec Francis, qui à eu le même problème, il conseille de protéger les herpes avec un tube... Merci  

Celui sous les caillebotis réceptionne le grand étai qui aura un diamètre de 1,5 mm plus le fourrage.
Vu que l'accès n'est pas facile :
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J'ajoute une surépaisseur en poirier et le tour est joué :
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Pour le crochet retenant le faux étai c'est plus simple, l'ouvrage est protégé de la lime par un morceau de plastique :
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Bon maintenant le mât de beaupré, je j'équipe en partant de l'extrémité du bout-dehors.
Poulie triple d'étai et de boulines et poulie de palan de contre-civadière :
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Rocambeau de contre-foc en cordage avec se pommes :
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Les deux rocambeaux :
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Pour les poulies de balancine de civadière, c'est un peu compliqué car l'estope fait les deux poulies.
Je ne sais pas si cela se faisait de cette façon dans la réalité, mais d'après mes photos c'est ce que j'en ai déduit.  

Je vous donne le détail des opérations, cela peut en intéresser certains.
Les éléments sur les photos sont des poulies simples de 2,5 mm l'estrope est un fil DMC de 100 (0,21 mm), le fourrage de l'Aurifil de 80 (0,13 mm) et les ligatures avec du Gütermann de 180 (0,14 mm).
Les fils sont scellés à la colle cyano semi-fluide.
Démarrage de l'estrope :
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Première ligature sur la poulie
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Pose de l'ensemble sur le bout-dehors :
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Démarrage de la seconde ligature
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Il ne reste plus qu'à sceller et couper les fils excédentaires :
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La seconde poulie est provisoirement positionnée.
Le fil de laiton de 3/10 sert à la tenir lors de la pose et à la retrouver plus facilement, au cas où  
Le fil est marqué à la craie pour savoir jusqu'où il faudra retirer le fourrage :
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De la cyano est posée au niveau des traits de craie et le fourrage défait :
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Ce qui est en trop est coupé :
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Une boucle est formée pour accueillir la poulie :
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Et là les ennuis commencent car il faudrait trois mains pour faire le travail : deux pour serrer le nœud et une pour tenir la poulie.
C'est très énervant à faire et refaire jusqu'à crier victoire :
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Ouf c'est fait ! On scelle, coupe les fils et remet un soupçon de cyano pour finir le tout :
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Une astuce que j'ai trouvée il y a quelques jours pour éviter les énervements avec la poulie.
La main qui manque est remplacée par le fil de laiton de 3/10 pour positionner et maintenir la poulie au bon endroit :
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Grrr, j'aurai dû y penser avant  

Réalisation et pose des marchepieds de bout-dehors :
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Cosses des branches et boulines de petit perroquet :
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Cela commence à être sympa :
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C'est au tour des haubans de bout-dehors de beaupré :
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Avec la pomme posée :
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Et voilà c'est terminé pour cette partie, maintenant on va s'occuper de ce qui tourne autour du chuquet.

Réalisation d'un des quatre amarrages des estropes des poulies d'étai de petit mât de hune :
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Estropes terminée ainsi que les poulies de balancine de civadière, la poulie violon du palan de suspente de civadière et les poulies de cargue-point de contre-civadière :
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Maintenant les herses d'étai et faux étai de misaine :
Le cordage étant de "gros" diamètre, 1 mm, le fourrage laisse voir le toron. Pour que ce soit plus joli le cordage est congréé avant fourrage :
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A droite : cordage nu, au milieu : congréé, à gauche fourré :
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Avec sa moque :
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Pose sur le mât.
La tension pour la confection des amarrage est assurée par des poids pour nappe en plein air  :
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Réalisation des amarrages avec l'enfile-aiguille :
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Astuce pour poser la colle sans qu'elle se voit :
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La cyano se dépose sous l'amarrage :
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Mise en place des poulies de bouline de misaine :
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C'est au tour des moques de sous-barbe.
Ligature d'un oeillet :
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Les moques de sous-barbe estropées prêtes à la pose ainsi que les caps de mouton de hauban de beaupré :
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Pose :
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Une étape de plus de réalisée :
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Il manque la poulie de cale-bas de grand foc sur le rocambeau :
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Et les caps de mouton des moustaches de civadière.
N'ayant pas de caps aussi petit, 2,7 mm, il me faut les fabriquer.
Tournage :
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Et perçage :
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C'est posé !
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Pour finir quelques vue d'ensemble :
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J'espère que cela vous aura plu  

Pour la suite, je pense attaquer le garnissage du mât de misaine. 
La feuille Excel est prête et c'est pire que le beaupré. 

A moins que je termine les quelques bricoles qui restent à faire sur la coque...

Jean-Marie

Tu est juste diabolique jean marie...
C'est époustouflant !

C'est parfait

Quelle démonstration tu nous fais, Jean Marie, de patience et de délicatesse.
Tes recherches pour avoir un modèle au plus près de la perfection sont formidables.
C'est tout simplement merveilleux.

C'est époustouflant les photos, la méthode le résultat !

Il va falloir présenter ce 74 aux concours internationaux !

Ouf, je vais pouvoir écrire autre chose que mon admiration pour ton travail 

Lors du perçage du cap de mouton, le cap de mouton  tient comment sur le martyr pris dans les mords du plateau diviseur? 

Laurent

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Il est ,je pense ,incrusté dans son support

Merveille de détail et merci pour le pas-a-pas en photo. Chaque photo mérite une attention particuliere.

Bonjour,

Merci beaucoup Bruno, Yoann, Daniel, François, Laurent, Alain et René pour vos sympathiques et encourageants retours 

Bruno, fou je connaissais mais diabolique, pas encore. Je progresse 

Yoann, il y a pourtant quelques défauts...

François, les concours, je ne sais pas. En attendant il y a les expositions  

René, Content si cela peut aider. Vu le nombre de photos de mon dernier post, cela a dû te prendre du temps !

Daniel, je suis flatté, mais tout cela impose d'être très exigeant avec soi même ce qui énerve et prends du temps.
A titre d'exemple une partie des rebut de ces dernières semaines :
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Laurent, Alain à bien vu. Les caps sont encastrés, sans jeu, dans le trou du martyr. 
Pour arriver à cet absence de jeu, le trou est fait avec une fraise et non un forêt en utilisant le plateau diviseur.
Le centre du martyr est tout d'abord positionné avec les verniers de la fraiseuse en mettant un vieux forêt affuté en pointe dans le mandrin pour se repérer.
Puis les verniers sont mis à zéro. Ensuite, en tenant compte évidemment du diamètre de la fraise, la table est déplacée pour usiner le trou au bon diamètre.
La profondeur d'encastrement de la fraise doit être inférieur à l'épaisseur du cap de menton pour pouvoir le ressortir facilement et l'usinage se fait simplement en faisant tourner le plateau diviseur.
L'avantage du système c'est que le fond du trou est plat ce qui permet de bien positionner le cap de mouton.
De plus le martyr est percé de part en part en son centre pour obtenir un meilleur appui du cap de mouton sur sa prériphérie.
Il sert aussi, en cas de problème, à ressortir le cap !

Quelques photos  pour concrétiser tout cela :

Usinage du trou avec une fraise 1 dent de 1,5 mm pour un cap de 2,7 :
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Résultat avec le trou central :
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Perçage des 3 trous :
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Réalisation des goujures pour le cordage. Elles sont faites avec un vieux forêt, au diamètre du trou, affuté en forme de coin. 
Vu que c'est petit, le sens, pour le tenir, est repéré par le trait noir sur la bague rouge :
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Extraction du cap quand c'est terminé. Ne pas oublier de faire les goujures de l'autre côté :
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Une astuce si le cap a un peu de jeu dans le trou. S'il y en a trop il faut alors tout refaire 
Une fois le premier trou fait, bloquer la rotation avec un fil au diamètre du trou. Ici une épingle de 4/10 :
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Pour finir un conseil au sujet des fraises.
Après avoir essayé tout un tas de fraise, coupe diamant, deux dents et autres j'ai obtenu les meilleurs résultats sur le bois avec les fraises une dent de CNC Fraises.

A bientôt.

Jean-Marie

On peut dire qu'avec cette astuce, tu as franchi le cap... de Bonne Espérance.

Merci Jean Marie pour ces infos sur les fraises. C'est celles là?
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Mes premiers essais avec la MF70 ne m'ayant pas emballé, je suis preneur de toute info utile.

Laurent

Laurent a écrit:Mes premiers essais avec la MF70 ne m'ayant pas emballé

J'ai ressenti la même chose, c'est une bonne petite machine, mais la gestion des rattrapages de jeu, et l'utilisation dans l'axe Z, tout cela est très délicat.

Bonsoir,

Alain tu es en forme ! Avec un peu de retard bon anniversaire 

La fraiseuse MF70, il faut l'apprivoiser, ce n'est peut être pas facile mais une fois fait, on ne peut plus s'en passer.

Laurent pour les fraises ce sont plutôt celles-ci : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Elles sont plus chères, hélas, mais elles ont l'avantage de démarrer à 0,4 mm, ce qui est indispensable pour certains menus travaux.

Daniel, oui le rattrapage de jeu est un problème mais en appliquant la procédure suivante le problème disparait :

Le jeu sur une machine outil peut être nul, mais c'est très cher, donc il faut faire avec les quelques centièmes ou dixièmes que nous avons.
Il faut donc l'éliminer lors de la manœuvre des manivelles des verniers.
Sur la fraiseuse, si par exemple on veut déplacer le chariot (x) vers la gauche il faudra tourner la manivelle dans le sens des aiguille d'une montre.
Avant tout déplacement il faudra donc commencer par tourner la manivelle dans le sens inverse des aiguilles d'une montre d'une valeur au moins égal au jeu puis repartir dans le bon sens. Si on ne connait pas la valeur du jeu, 1/4 de tour est une bonne mesure.
Si par la suite, il y a des déplacement successifs toujours vers la gauche, il ne sera pas utile de répéter cette manœuvre car le jeu a été neutralisé pour un déplacement vers la gauche.
Par contre, si l'on est amené a se déplacer vers la droite il faudra recommencer cette manip.

Ceci est vrai pour tous les axes et les sens de déplacement.

Pour l'axe (z) qui est plus sensible, il faut bien sûr être plus vigilant.
Sur la mienne je trouvais ce jeu particulièrement gênant, je l'ai réduit en ajoutant des butées à billes.

Laurent, Daniel, faites moi part des problèmes que vous rencontrer avec votre MF70, j'essaierai de vous aider à les résoudre.
Ce serait dommage que cette machine reste au placard 

Jean-Marie

Je vais jeter un œil, j'ai récupéré une mf70 aussi.
Il faudrait que je contrôle le plateau à mon avis, et il y a un peu de jeu sur le déplacement latérale, il y a surement quelque chose a faire. Sinon c'est utile pour mettre des pièces à la bonne épaisseur pour l'instant

Merci Jean Marie, j'ai déjà mis en pratique certains de tes tutos, c'est bien pratique.

Yoann, as tu ajusté le serrage des queues d'aronde des déplacements X,Y, Z ?
C'est délicat à faire, mais utile.