Re: Lougre harenguier de Fécamp 1:200 (Terminé)

par Didier MAURICE Ven 1 Mar 2019 - 8:48

Superbe !

par Javier Baron Mer 13 Mar 2019 - 10:36

L’ensemble des voiles du navire est déjà préparé
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par a.piot Mer 13 Mar 2019 - 11:05

Pas mal , surtout à cette échelle ! cheers

par Jean-Claude 59 Mer 13 Mar 2019 - 11:55

Belles voiles, j'ai hâte de les voir posées.

par **kangoo91** Mer 13 Mar 2019 - 20:48

Laurent

par dafi Jeu 14 Mar 2019 - 8:17

Comme toujours: formidable!

XXXDAn

par Javier Baron Dim 31 Mar 2019 - 22:42

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]J’avance avec le gréement...

par Jean-Claude 59 Lun 1 Avr 2019 - 7:59

Très beau travail.

par a.piot Lun 1 Avr 2019 - 8:10

pourquoi vous ne les faites pas encore plus petits !! scratch

par CRI-CRI Lun 1 Avr 2019 - 10:39

L'Art de la miniature est un raffinement réservé aux Maîtres de l'Art du portrait... Very Happy

par **kangoo91** Lun 1 Avr 2019 - 20:13

Magnifique cheers

Laurent

par FORBIN Mar 2 Avr 2019 - 11:45

Quelle finesse , magnifique bounce

par Benito de Soto Mar 2 Avr 2019 - 21:54

Otra preciosidad, colores muy logrados y ejecución impecable.
Saludos
Leopoldo

par antares91 Mar 2 Avr 2019 - 22:45

Superbe, comme tous les autres !

par Javier Baron Ven 5 Avr 2019 - 20:13

J'ai fini le lougre harenguier de Fécamp. Comme je ne l'avais pas fait au début, je vais faire un peu d'introduction à la fin, parce que, à mon avis, cela enrichit toujours un modèle

Historiquement, le hareng a eu une importance majeure dans les économies des pays riverains de la mer du Nord et de la Manche. Des épines de hareng ont été trouvées dans les nécropoles danoises du Néolithique, et l'une des raisons de la création de la Hansa était par et pour faciliter son commerce. En tant qu’aliment, il a joué un rôle majeur car c’est un poisson bon marché compte tenu de son abondance, riche en graisses et en protéines et se prêtant à différentes techniques de conservation: salage, marinage, fumage, séchage, etc., facilitant son transport. Au Moyen Âge, il servait même de moyen de paiement.

Depuis des siècles, la capture du hareng a été réalisée avec le même matériel de pêche: un ensemble de filets dérivants, du type filets maillantsdont la mise à l'eau a été effectuée de la même manière jusqu'à la disparition de la pêche à la voile: le bateau, dans la marée du crépuscule, alors q'il naviguait avec une voile réduite et vent arrière, glissait lentement le filet dans le courant, régulant sous les indications du patron la profondeur à laquelle il reposait.

Une fois le filet tendu, le bateau a été mis en “drôme” et autorisé à dériver lentement, en restant orienté au vent grâce au tape-cul qui faisait office de gouvernail aérien. Ils ont ensuite armé sur le pont le "jardin", nom qu’ils ont donné aux tiroirs d’écrans mobiles et de roulettes montés à la proue du grand mât, qui facilitaient la collecte de la pêche, et ils se reposaient la nuit. Les filets étaient chargés au lever du jour et, une fois le poisson recueilli, ils étaient rangés dans les criques correspondantes pendant que le bateau revenait à la voile pour transporter le produit de la pêche au port.

En fonction du lieu de pêche, des îles Shetland à l'est de La Mancha, le poisson a été stocké sans autre manipulation pour être vendu à nouveau ou mis en saumure pour être conservé en cas de retard. l'arrivée au port.

La mer du Nord et la Manche sont des bassins étroits, avec des vagues courtes et agitées, ce qui est très fatiguant pour une navigation ”en drôme”, pratiquement à sec de toile. Pour réduire le tangage et le roulis qui ont été amplifiés par le gréement élevé, ont abaissé les mâts sur le pont tout en tirant les filets, le plus grand d’abord, puis, une fois mis en paire, le misaine. Pour pouvoir effectuer cette opération, ces bateaux avaient des guides pour piloter les mâts dans leur descente, ainsi qu'un portique surélevé à la poupe permettant de recevoir les mâts abattus en laissant le pont dégagé. L’utilisation des filets dérivants s’est traduite par un casque classique avec «gueule de morue, queu de maquereau», avec des formes bien remplies à l’avant et une sortie d’eau marquée à l’arrière, le cadre principal étant situé à 2/5 de sa longueur à compter de la proue.

Le modèle représente un lougre de bonne taille, avec un gréement à trois mâts, comme on pouvait le trouver à Fécamp entre 1850 et 1880, d’une longueur d’environ 25 m. Peu de temps après, au cours des dernières décennies du 19e siècle, les lougres ont été désarmés et revendus pour le cabotage, en particulier en Bretagne, et la construction d'un nouveau type de harenguiers, le ketch-dandy ou dundée, a été lancée. 32 m de longueur.
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par Javier Baron Ven 5 Avr 2019 - 20:14

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par Javier Baron Ven 5 Avr 2019 - 20:16

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par J-P Ducret Ven 5 Avr 2019 - 20:57

Je trouve que l'histoire ajoute de la beauté au modèle qui certes avec cette magnifique réalisation n'en avait pas réellement besoin mais tout de même . La recherche du modèle ,son histoire et sa construction ex nihilo font un tout de mon point de vue indissociable.
Bravo et que vous serviez de modèle à nos collègues kitcheurs.
bien à vous.

J-Pascal

par Jean-Claude 59 Sam 6 Avr 2019 - 7:56

Je n'ai rien à ajouter à ce qu'à dit J. Pascal.
Il faut juste admirer.
cheers

par **stf67** Sam 6 Avr 2019 - 8:26

Très beau et très instructif, merci pour ce partage cheers

par Fredo Sam 6 Avr 2019 - 9:01

Bonjour Javier
J’adore les couleurs, merci pour ces belles photos et toutes tes explications.
cheers

par a.piot Sam 6 Avr 2019 - 9:21

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