Frégate La Sirène

Bonjour,

Suite au confinement et au travail intensif à la maison j'ai fait un grand week-end de rangement à la cave question de me changer les idées.
J'en ai ressorti un carton datant de 1998 avec la coque de la frégate la Sirène (1/75 Corel) ainsi que les plans et quelques notes. 
C'est la date à laquelle j'ai mis une grande pause côté modélisme.  

De ce que j'avais noté,  l'ingénieur constructeur fut Jacques Luc Coulomb mais c'est un point que je n'ai jamais pu vérifier. D'autres de mes notes mentionnent Blaise Joseph Ollivier.
Les deux ayant probablement travaillé ensemble dans les années 1740 il se pourrait qu'ils aient travaillé tous les deux dessus, l'un sous la direction de l'autre.
Je serai très heureux si quelqu'un avait de meilleures références.

J'avais quelques éléments historiques que j'aimerai bien vérifier:

Frégate d'architecture Chapman 

Constructeur : Jacques Luc Coulomb (1713-1791).
Mise en chantier à Brest en mars 1744. mise à flot 24/09/1744, en service en septembre 1744.
Caractéristiques : 520 tx, 38.3 x 10.3 x 4.7 m (identiques à celles de la Renommée).

Artillerie de 30 à 32 canons (probablement 26 canons de 8 sous pont et 4 canons de 4 sur le pont supérieur).
Un autre navire identique construit, la Renommée en fin 1744.

Au niveau historique je n'ai vraiment pas grand chose et ce n'est pas Wikipedia qui m'aidera ni même ce qui est décrit dans le manuel Corel...
1746: envoyée aux Antilles pour y chasser les corsaires anglais. 
1747 : Nombreux combats entre Saint Domingue, Cuba et la Jamaïque (Cdt Luc Urbain du Bouëxic de Guichen, 1712-1790, futur lieutenant-général des armées navales).
Le 27 mars 1747: part en mission à St Domingue en compagnie la frégate l’Atalante et en mai elle participe  à la capture de 2 corsaires  anglais (le Succes et le Clinton). A Port de Paix (aujourd'hui en Haïti) résiste avec l'Atalante à l'attaque de cinq vaisseaux anglais. Escorte jusqu'à Brest un convoi de 6 marchands. 
30/12/1752 à 06/06/1753: De Brest pour un voyage en Guinée avec le Protée, un 64 canons, et retour.
1755 De France pour le Québec en escorte d'un convoi puis retour en France.
04/1756: Départ de Brest avec 3 vaisseaux et 2 frégates pour porter des troupes à Louisbourg (Division Beaussier de Lisle).
11/09/1758: Armée à Brest (Cdt du Matz), croisière ver l'île de Sainte Hélène par le cap de Bonne Espérance.
08/11/1759 : désarmée à Brest.
06/1760: départ de Brest pour porter des troupes à la Martinique (CV Mac Carthy) avec Valeur et Fleur de Lys. Arrive à St Domingue le 28/06/1760.  Mais elle est attaquée peu après, le 18 octobre 1760, et prise par HMS Boreas à Saint Domingue. 
Totalement démâtée et coulant bas, elle ne sera pas incorporée dans la Royal Navy. 

Sources documentaires AD :

Jean Boudriot, la frégate de France.
Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française, tome I.

Je suis preneur de toute information historique.

Par ailleurs voici la coque sortie de son carton: 

Franck,

Plutôt que tout retaper, je suis flemmard, j'ai ajouté en jaune les informations historiques en ma possession et j'ai mentionné mes sources.

Jacques Luc Coulomb a bien travaillé sous les ordres de Blaise Joseph Ollivier, mais c'est avant d'être nommé constructeur en 1744, l'année où il construit la Sirène.

Architecture Chapman : Pas possible. 

De 1741 à 1744, Fredrik Henrik travaille à Londres comme simple charpentier de marine. Il n'a pas encore les connaissances suffisantes pour être constructeur, loin s'en faut. Pourquoi Londres ? Parce qu'il parle anglais. Son père, Thomas, était un officier de marine anglais passé au service de la Suède et sa mère, Susanna, était la fille d'un maître-charpentier de marine londonien.

Ce n'est que beaucoup plus tard qu'il deviendra le grand architecte naval suédois que l'on connait. Ce qui lui vaudra d'être anobli et de devenir Fredrik Henrik af Chapman.

Merci de ces compléments d'information et des précisions.
Et pas de soucis pour le jaune. 

J'en profite pour mettre quelques autres photos que j'ai récupérées.

Quelques réparation sur la coque qui a un peu souffert:


Préparation des mats:


Début des gréments:

Voilà terminé (sans voile):




Pas mal de défauts et d'imperfections mais bon ça ma dégourdit les doigts.

C'est vrai qu'il y a des erreurs, mais beaucoup sont imputables au kit. 

On peut citer les caillebotis sur les passavants. Qu'il y en ait, ce n'est pas fréquent, mais on en trouve. Entre autre sur la Flore dite Américaine. Mais ils sont encastrés dans le passavant, pas en débord, ce qui gêne la circulation. 

Les barres de cabestan mériteraient d'être décollées, elles n'ont rien à voir avec les vraies.

Le tonneau qui se balade tout seul, non arrimé, sur le gaillard n'a rien à y faire. Si c'est le charnier destiné à abreuver l'équipage, outre qu'il n'avait pas cette forme, il etait au pied du grand-mât. Et pour la bonne règle, je rappelle que pour éviter les abus, l'eau douce étant précieuse, il était gardé.

Pas de corne mobile sur la Sirène. c'est encore l'artimon à la française avec son antenne d'atimon.

Rectifications faciles :

- le palan de capon qui se balance au gré du vent,
- l'ancre qui pendouille tristement (déjà que c'est une ancre anglaise). La mettre correctement à poste évitera que son câble ne trempe dans l'eau. Ici, il est largement en dessous de la flottaison. Le bosseman va se prendre un carton rouge. 

Et si le modèle est destiné à rester sec de toile

- abaisser les vergues de huniers et de perroquets sur leurs tons respectifs.

C'est bien de ne pas avoir mis le pavillon qui est archi-faux. Il était blanc, tout blanc puisque la France étant "la fille aînée de l'Église", il symbolisait la pureté de Dieu.

Corel est le spécialiste du pavillon pourri. Sa Toulonnaise (1823) arbore fièrement en tête de mât le pavillon à croix de Lorraine de la France Libre. 

Les degrés de l'échelle hors le bord et de celle du fronteau de coltis sont beaucoup trop larges. Il faudrait les réduire de moitié.

Tout ceci n'empêche pas ton modèle d'être agréable à l'œil. Et comme tu as du potentiel, attend-toi à ce que le Club des pinailleurs de l'extrême s'acharne sur toi et ton prochain modèle.

Pinaillez pinaillez, je suis du Sud Ouest donc peu susceptible… 
D'Albi même, né au pied de la statue de Jean-François de Galaup !  

En tout cas je trouve ça super de pouvoir accéder à ce savoir faire et ces connaissances historiques sur ce forum.
Pour la corne mobile c'était pourtant bien sur les plans Corel. Tu aurais une image du type qui était réellement monté ? 

Prochain modèle après un décrassage cet été pour me réveiller les doigts sera encore une frégate ou une corvette. J'ai un faible pour ces coques et leurs gréments.
J'avais pensé au Tonnant (la corvette corsaire de l'époque révolutionnaire, pas le vaisseau).
Pourquoi le Tonnant ?
Car j'ai vu qu'il y en avait un chez Corel mais surtout j'ai trouvé en vide grenier les plans complets de celui de chez Soclaine (ainsi que les voiles et quelques pièces pas très jolies et 6 canons qui ne me semblent pas correspondre).
Je pense donc partir de ces plans et une structure de coque en couple contreplaqué plein classique.
Je ne me sens pas d'attaquer une coque ouverte sur une membrure complète et en plus je n'ai pas du tout le matériel.

Peut être un jour et au 1/36ième à partir des livres de Gérard Delacroix sur L'Aurore et L'Amarante…non je rêve là… 

Est ce qu'il y a de la documentation spécifique au Tonnant?

Tout d'abord l'antenne et la voile d'artimon de la Sirène :





Parlons maintenant de ton projet.

Il s'agira d'une construction sur plans.

J'ai regardé le kit de Corel, il me paraît éminemment suspect pour un bâtiment supposé de 1793.


 
Et son tableau arrière a un arrière-goût prononcé de Bounty (pas la barre chocolatée à la noix de coco, l'autre). Quant à sa déco au dessus des porte-haubans, elle a fait les beau jours de la Royal Navy, mais jusque dans les années 1770.



La guibre est infâme. Et cependant elle ne vaut pas celle de Soclaine, dont les herpes sont un filet de cordages.



La photo ci-dessus est extraite d'une courte vidéo Youtube, qui permet en moins de deux minutes d'apprécier l'étendue du désastre. Un commentateur a écrit : Très bien la musique ! Moi, j'aime mieux Mozart, mais par rapport à la maquette, c'est encore ce qu'il y a de "moins pire".

Le connaisseur appréciera au passage les jas d'ancre montés à l'envers et les mantelets qui ne s'encastrent pas dans les sabords.

Y-a-t-il eu un corsaire baptisé le Tonnant ? Mystère. J'ai un pavé de 800 pages intitulé Corsaires et pirates, mais les entrées se font par le nom de l'intéressé. Quant au complément "corsaires" d'Alain Demerliac, récemment paru, il ne traite que du règne de Louis XV.

Mon conseil est le suivant. Construire un modèle douteux sur la base de plans médiocres (j'écris médiocre par courtoisie), c'est par avance l'assurance de tout devoir modifier pour obtenir au final un "machin" hybride. La solution, puisqu'elle te plait, c'est l'Amarante de GD (plans au 1/36e ou au 1/24e).

Rien n'oblige de la faire en version arsenal, quand on ne se sent pas au niveau. Elle peut réalisée coque fermée sur membrure en contreplaqué jusqu'au niveau du pont. L'avantage, c'est que tu travailleras sur des documents irréprochables et hyper détaillés de la quille à la pointe du grand-mât. Ce qui t'évitera de te poser 1000 fois la question : Et ça, je fais comment ? C'est un gain de temps et la certitude de produire un magnifique modèle. Pour le bois, nous te dirons où l'acheter et quelles essences.

Mono + bois et fournitures diverses revient moins cher que kit pourri + plus innombrables achats pour le rendre acceptable.

Autre avantage et non des moindres. Bernard construit l'Amarante. Certes en arsenal, c'est un cador, mais il est très à l'écoute et il te suivra. Enfin, cerise sur le gâteau (ou icing on the cake, au choix), Gérard Delacroix nous fait l'amitié d'intervenir sur MNB. Pour une question pointue, l'auteur est là. On ne peut souhaiter mieux.

En résumé, la monographie, c'est la panacée.

It's up to you !

Source.

Photos 1 et 2 : Gérard Delacroix, monographie de l'Amarante.

Et il y l'exemple de Jacques qui fait la Belle Poule, suivant ce même principe que tu décris.

L'Amarante est une superbe corvette.
Les plans de la monographie sont d'une précision diabolique.
De plus, elle regroupe les décors - proue et poupe- des trois corvettes conçues par Joseph-Louis Ollivier: La Palme, L'Amarante et L'Anémone. Cela permet ainsi de personnaliser la construction selon ses préférences.
A disposition pour en raconter plus...

Aïe aïe aïe, vous me faites douter...
Je vais me commander la monographie et ça me permettra d'y réfléchir tout l'été mais j'ai terriblement peur de ces livres. Comme tu dis, ils sont d'une précision diabolique et ça risque de me pousser à oser des choses bien au delà de mes capacités.
Bon on verra, j'ai encore du boulot sur le bricolage actuel mais je dois avouer que ce serait bien tentant une étude de charpente sur base d'une corvette française du milieu XVIIIieme.  

Quand à Corel et leur erreur de conception je trouve ça particulièrement décevant, voir douteux.

Je viens de voir les 2 Amarantes au 1/36; ça m'a laissé pantois.
Bon, je crois qu'une telle étude va devoir attendre et une montée en compétence et de l'outillage adéquat.
Faut être réaliste.

La charpente complète, c'est sans doute trop tôt, mais en coque traditionnelle, c'est beaucoup plus simple et cela ne demande pas d'outillage sophistiqué. Celui utilisé pour un kit convient.

J'ajoute que pour la partie sculpture qui peut paraître réservée à un modéliste de très haut niveau, il y a moyen de tricher et d'obtenir un résultat visuellement correct en utilisant des produits tels que la pâte Fimo ou le mastic époxy.

Les puristes vont me jeter l'anathème, mais je m'en fous, j'ai le pouvoir de les excommunier. Ce qui nous rappelle les échanges de bons procédés entre Humbert de Moyenmoutier et Michel 1er Cérulaire.

Autre alternative que tu as toi-même évoquée : la "petite" Aurore. Elle n'est pas destinée à être construite en charpente découverte. La preuve, les aménagements intérieurs ne sont pas représentés.



Le levé de couples est celui que l'on trouverait sur un plan quelconque, voire un plan de kit. A la différence près que GD a dessiné les couples complets alors qu'habituellement seuls les demi-couples sont représentés.



Et pour ce qui est du détail, tu ne trouveras jamais l'équivalent sur les plans de kits. Un exemple :



Ainsi tu feras très exactement ce que tu te proposais de faire avec les plans Soclaine, la rigueur et la précision en prime. De plus, l'échelle 1/36e est très confortable pour la réalisation des éléments d'accastillage.

Avec la Sirène, nous avons pu juger de ton niveau. Cette construction est à ta portée. Si nous pensions que tu as deux mains gauches, nous t'aurions orienté vers le bateau de Babar ou la pirogue de Dora l'exploratrice.

Pour info. Nous disons la petite Aurore pour la distinguer de ses deux homonymes, le négrier Aurore de Jean Boudriot et la frégate de Jean-Claude Lemineur.

Source.

Gérard Delacroix, monographie de la corvette l'Aurore.

Top les conseil !!
Effectivement ça je m'en sens capable et peu d'investissement en matériel.
Et la précision apportée par le livre, j'apprécie énormément.

Il y'a 3 points qui m'attirent particulièrement vers le modélismes naval.
-le travail du bois; c'est une matière belle, riche et pleine de secrets
-les structures de construction et tout particulièrement les charpentes des navires anciens
-l'histoire militaire (de la géostratégie aux batailles de l'antiquité)

Je ne suis expert dans aucun de ces domaines et je ne compte pas le devenir par contre j'apprends avec grand plaisir. 

Donc je vais demander pour mon anniversaire (avec 9 mois d'avance) cette monographie de l'Aurore.

C'est une heureuse initiative. Il y a très longtemps que pour mon compte personnel, j'ai mis en pratique l'anniversaire mensuel. Ce qui est logique puisque j'habite sur une planète qui fait le tour de son étoile en un mois. Quand ma femme s'inquiète de la montée progressive de mon océan de bouquins, je lui réponds : Estime-toi heureuse que je ne te demande pas tous les mois de me dessiner un mouton.

C'est l'Amarante, non, dont tu parlais.
En fait il y a l'Aurore Corvette de 1766 et l'Amarante, corvette de 12:1744.

L'Amarante me plait bien; belles lignes bien fluide.
Plan au 1/48 pour un travail sur couple plein.
Plans au 1/36 si je veux prendre des risques et faire une étude de charpente ou une section de navire; ambitieux mais plus réaliste qu'un modèle arsenal complet.

Cruel dilemme !!

Le temps semble s'éclaircir.

Très beau sketch à table ce midi quand j'ai parlé du livre pour mon anniversaire:

Madame: Quoi, 100€ pour un livre ????!!!!
Moi: non, non, 94€ et il est gros et beau.
Madame: c'est pareil !!!
Ma fille (la grande): comme papa
Madame: quoi ?
Ma fille (la grande):il est gros et beau, comme papa
Silence...
Ma fille (la petite): papa, noël c'est avant ton anniversaire.
Ma femme: ok, on verra.
Ma fille (la grande): c'est pas la semaine prochaine la fête des pères ?
Silence...

 Qui porte la culotte ? On dirait que c'est pareil de mon côté...

Tu lui expliques qu'entre acheter un livre ou un kit où tu balanceras les 3/4 des pièces comme moi sur mon dernier modèle, bah c'est vite vu maintenant.
Sauf que la mienne m'a dit: "La prochaine fois je t'achète un livre".
Le livre lui, il a toujours la possibilité d'être revendu en occasion plus tard. Les pièces de kit non utilisés, malheureusement, t'en feras rien.

Grande fille a raison. Le monde du modélisme l'aime déjà.

Dans mon précédent message je parlais de la petite Aurore, puisque c'est à elle que tu faisais allusion dans ton dernier post. 

Un autre critère de choix. L'Amarante est un modèle finition bois naturel, toute erreur d'assemblage, défaut de planéité se verra et les rectifications sont difficiles. 

La petite Aurore est peinte (ce qui lui donne un charme fou), on peut donc rectifier à l'aide de produits d'apprêt avant de peindre. Dans son introduction, GD précise que la difficulté réside plus dans la peinture et la sculpture que dans la construction.

Je ne suis pas un élève du Caravage et j'ai pourtant pas trop mal réussi la poupe de ma jonque Mei-Lin (voir sujet dans modèles sur plans). J'ai utilisé de l'acrylique en tubes Beaux Arts, peinture qui est plus finement broyée que les peintures maquette. Cela s'applique facilement, on peut rectifier ses mélanges et on ne voit pas de reprises.

Voila de quoi rajouter au dilemme.

Mais bien réfléchir avant décision et bien s'imprégner de la mono avant d'attaquer la construction sont déjà des gages de réussite.

Alain Degny a écrit:Mais bien réfléchir avant décision et bien s'imprégner de la mono

Il va donc falloir que je déballe un jour celle du Saint Philippe qui fait dodo depuis un an dans un coin 

J'utilise le livret et les planches de la monographie quasi journellement depuis 8 ans et je n'ai pas fini.
Alors une monographie à 100€ divisé par 8 ans divisé par disons 300 jours/an = 4 cents par jour.
Alors toujours cher, notre très chère monographie?

J'aime bien cette approche.
Et puis en plus comme on peut faire 3 modèles différents à 3 échelles différentes ça divise encore le coût journalier par 9 en amortissant sur 72ans les constructions.

SMS laconique de la Grande: "t'inquiète pas, on gère."
J'espère qu'elle parle bien de la fête des pères et de ma monographie.

Cid a écrit:SMS laconique de la Grande: "t'inquiète pas, on gère."
J'espère qu'elle parle bien de la fête des pères et de ma monographie.

Juste une question, tu lui as bien donné le lien pour la commander??
Parce que chez moi, depuis le temps, j'ai jamais eu le moindre bouquin, bois, outils.... Avec un peu de chance, cette année j'aurai une clef à molette. Pas très utile pour notre loisir
Laurent

Ca va etre tendu pour une livraison avant