Sandbagger sloop 1886 1/20

Merci de vos aimables commentaires.

Pour l' alternance, c' est un peu le hasard , mais pas non-plus un effet d' optique. Je m' attache surtout à à tailler babord/tribord dans la même baguette.
Certaines doivent êtres issues de planches différentes, ou-bien c' est le sens du bois. Mais là, pour le sens du bois, je ne peux pas le prévoir, et je le sens juste au moment de raboter pour effiler les virures, et là, c' est trop tard pour changer.

Bon, quand-même un effet d' optique, puisque les choses changent en fonction de l' éclairage, ou selon le sens d' où l' on regarde . Mais cela est pour tous les bois, je pense.

Quant à "caresser", je ne m' en prive pas et j' y ai grand plaisir. Il est doux sous le doigt, ce poirier !!!

Faudra pas louper la finition, mais j' ai espoir.

Là où je stresse, c' est pour clore le bordé, mais pour l' instant, je continue tel-quel.

Ensuite, installation des barrots pour le bouge, et bordage du pont en lattes de tilleul.

Il m' est proposé de passer les tranches à la peinture noire pour simuler le calfatage.(En bloc pour éviter les bavures, et un bon séchage) ... mais la colle blanche ne prendra pas bien ......

J' ai vu aussi que le crayon gras rendait bien.

Bref, ça parait simple ce type de dériveur, mais un peu exigeant quand-même.

Et puis, comme on dit :  "Tout dépend du niveau d' exigence" .....

En tout cas tu interprètes magnifiquement le constructeur exigeant! Le rendu est assez spectaculaire. Compliments

Là pour l'instant c'est tout simplement magnifique et il n'y a aucune raison pour que ça ne le reste pas jusqu'à la fin

Superbe ce bordé, une coque qui promet. 

Cette carène promet. Va falloir la traiter comme un violon, plusieurs couches de vernis

Le crayon est efficace et simple à mettre en oeuvre.
Fais un essai entre deux bouts de lattes, tu verras.

pour le calfatage il y a aussi le papier Canson brun foncé ou  noir ou les reliures dossier en plastic je ne sais plus le nom de 2/3 microns, perso je ne prendrai pas le tilleul pour le pont ,jolie bois mais le moindre choc c'est ponçage je choisirai plutôt le sycomore plus dur et moine fragile
alain2

Oui effectivement le tilleul marque très vite et ses fibres s'arrachent facilement. L'érable/sycomore serait un meilleur choix.

Sycomore ?  J' ai depuis 40 ans une planche de découpe  : c' est super-dur, en effet.

Mais bon, le tilleul, je l' ai.

Le crayon, vous le mettez sur les deux tranches ?

Pour le bristol noir, j' ai déjà fait sur le Dragon : c' est bien,  mais ça a tendance à laisser quelques peluches au ponçage.
Maintenant, du marron foncé, je pense que ce sera plus beau que le noir. C' est aussi suivant comment le tilleul prendra la teinte, car je le trouve bien blanc.

Nous verrons ça en son temps.

Superbes formes et encore plus pour le résultat  

Laurent

Une tranche, deux tranches à toi de voir sur ton essai. Noir/marron idem (bien que je pense que noir est plus réaliste que marron).

Crayon gras sur tranche donne un fil noir bien fin et la colle blanche le fixe bien.

Et bien voilà, on va essayer ça !!!!

Crayon sur les deux tranches.

Je suis d'accord, le crayon gras fonctionne parfaitement mais je me suis toujours demandé si c'était à l'échelle.

Je m'interroge sur la largeur du calfatage des coques et des ponts,  j'ai l'impression qu'il est beaucoup plus large pour ces derniers.

Quelqu'un aurait-il une idée ?

Salut Jean-Luc,

Mon impression, c'est que les modernes utilisent des produits synthétiques de jointoyage pour les ponts, genre Rubson, et non plus de l'étoupe : on a tellement l'habitude de ces stries régulières que l'on s'étonnerait presque de ne pas les retrouver sur la carène !

Même remarque pour cette dernière que précédemment sur un autre fil pour le cloutage : en réalité, entre le courroi (quand il existe), le goudronnage, et la masticage, la règle logique pour ces joints serait plutôt que leur étanchéité est fonction de leur finition : dans l'idéal, moins ils sont apparents, et plus ils sont proches de la réalité, du moins, en marine ancienne...

Une tradition modélistique bien établie ne veut pas forcément dire approche de la réalité : notre activité revêt volontiers des atours esthétiques, qui peuvent l'éloigner insensiblement de la recherche de fonctionnalité pure et dure des vrais navires (là, je pense structure hors ornementation, tu m'aura compris)

Regarde simplement le rôle majeur du poirier dans le modélisme d'arsenal, alors que ce bois est assez éloigné par sa couleur de ce que fut le chêne dans une utilisation réelle... 

De même, pour la finition des surfaces : la peau de bébé, cela n'existait pas pour des virures dégauchies à l'herminette dans un bois aussi dur que le chêne !

Cela ne veut pas dire que le modèle est faux, mais il faut rester conscient qu'il est aussi une interprétation esthétique, surtout dans les choix annexes qui portent sur ce genre de détails

Le fait que certaines reconstitutions modernes de vaisseaux anciens viennent désormais rétablir la continuité avec la réalité pourrait bien modifier sensiblement certaines des conventions admises en modélisme...

Pardon pour ce "baratin" indigeste, mais je pense sincèrement que ces thèmes reviennent suffisamment souvent sur le forum pour qu'on leur consacre un peu de réflexion hors des sentiers battus...

Amicalement,

Christian

Et oui, Christian, il ne s' agit pas du tout d' un baratin indigeste.

Je pense pour ma part, qu' il est important de faire un modèle "cohérent" , même si (à l' échelle) on est un peu éloigné de la réalité , principalement pour des choix esthétiques.

Il y a ce fil sur le bateau canonnier, réalisé à la va-vite pour les besoins d' une guerre , et a usage éphémère, en comparaison du même bateau à la finition parfaite, pour présenter à l' Empereur et aux autorités décideuses. .....................  etc.

      La largeur du joint entre deux virures, en classique,ne dépend pas d'un style, d'une époque ou d'une spécificité propre à tel chantier, mais de la façon dont on aura traité le bordage. Il est des bordages sans calfatage, où le brochetage est si ajusté qu'on pose juste un fil de lusin au clouage et c'est fini, il ne reste plus qu'à lisser, poncer, vernir ou peindre. Et ce qui se pratique le plus souvent, le brochetage "commun", où les virures sont serrées mais qu'on doit ouvrir au bec-de-corbin pour y loger en force les deux fils de lusin et l'étoupe suffisante, puis l'enduit de bouchage. Le pont est brayé, la coque ne l'est pas.   

Merci André.    

Outre la qualité du "taillage" des planches, j'ai vu également, sur le chantier de l'Hermione, qu'ils rattrapaient les écarts trop importants en posant des jarguettes (lattes de bois) entre les planches si bien que le calfatage n'est jamais épais.

Cela étant dit, n'étant pas marin, je n'ai aucune idée de l'épaisseur d'un fil de lusin. Je me doute bien que c'est variable mais pourrais-tu nous donner un ordre de grandeur ?

        Voici une pelote de lusin neuve.

        C'est un fil en 2, on peut voir que l'épaisseur est complètement aléatoire, comme tout le reste dans "les temps d'avant". un des fil est tourné serré, l'autre bien plus vague. le tout est constamment au-dessus de 5mm, environ 7mm.

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Merci André.  

En plus, j'ai appris un nouveau terme.

Idem. Mon vocabulaire s'est enrichi d'un mot.

André , ce n'est pas avec cela que tu repousses les lapins ? 

Les quoi, Alain?   ANATHEME!

Ah oui ! Houla ! Houla je me cache !!!!!