MARIE JEANNE D'UN DEBUTANT

Avant à Draguignan il y avait Miniland (juste derrière l'église St-Michel). Il a du se dessécher faute de clients.
Pour ce qui est de Plein Gaz Modélisme, ce n'est pas dans ses habitudes. Je me sers chez lui depuis des années. Il y a toujours du monde et parfois il jette juste un oeil au présentoir pour répondre à une question téléphonique. Mais les client ont l'habitude de tout tripoter et de remettre rarement au bon endroit. Et il est plutôt spécialisé dans le radiocommandé de gros calibre.
Pour ce qui est des peintures, je prends les acryliques de Pébéo vendues chez monsieur la bricole. Tu n'est pas obligé de suivre à la lettre les indications  de BB, le choix des couleurs t'appartient du moment que c'est réaliste et cohérent.
Tiens cadeau, le nuancier Pébéo

Tout a fait d'accord avec Olivier au sujet de Pebeo que j'achéte en grande surface de bricolage.
Mais si tu as du Rab de Tollens et que le rendu te convient alors pas de probléme.
Mais il faut savoir que le blanc Mat est salissant et difficille a nettoyer du fait de sa (rugosité).
Tu pose tes paluches dessus et c'est galére.
Ma préférence va sur la satinée.
Le bon compromis serait entre le mat et le satiné.

J'imagine que tu vérifies, mais comme il y a deux gammes chez Humbrol, attention à ne pas se faire refiler un pot de glycéro (enamel) si on travaille en acrylique. Les deux ne font pas bon ménage et ne parlons pas des diluants: toluène + xylène + méthyléthylcétone vs eau.

Suite à ce que dit Michael. Plus on abat la brillance d'une peinture en ajoutant des talcs micronisés, plus on l'appauvrit. Mieux vaut prendre un satiné qui se patinera dans le temps tout en gardant ses propriétés de lessivabilité, qu'un mat.

Et pendant qu'on y est. Sous les rouge, orange, jaune vifs, dont les pigments sont quasiment transparents, passer une couche de blanc. Sinon au bout de 15 couches, vous verrez toujours le fond. 

Merci à tous pour vos conseils effectivement je m'aperçois que j'ai du faire de doux mélanges entre certaines peintures glycéro et acrylique je pense d'après vos dires que l'acrylique convient mieux pour les maquettes bois.

Je laisse sécher les peintures de la coques et dès que le résultat me paraît probant je vous passe les photos.

en attendant (entre deux couches) je me suis mis sur le grand mât voici la photo toujours en état brut.


Les problèmes que j'ai rencontré ont d'abord été comment faire tenir les pitons qui permettaient d'accrocher les poulies.
le diamètre des pitons était de 0.5mm et ma mèche la plus petite de 1mm.
j'ai donc imaginé de passer le piton dans le trou de 1 mm avec une pointe de colle et d'assurer la résistance en pliant le piton contre le mât et en ligaturant le tout.
que pensez-vous de mon bricolage.

Bonsoir jef,
tu aurais pu également utiliser un petit poinçon ou une aiguille pour percer .Le bois fourni par billing boats est relativement tendre.
Mais ton bricolage est bien ,car l'important c'est que ce soit plausible et pourquoi pas des liures sur le grand mat.
En plus le haut du mat est à peindre en blanc ,ce qui va atténuer tes liures.
tu tiens le bon bout

Merci pour tes encouragements d'autant que je vais attaquer le mât d'artimon qui est de la même sauce.
J'ai essayé l'aiguille et même en la chauffant à la flamme je n'y suis pas arrivé d'où la méthode avec liures

quand tu n'a pas le foret idoine tu prend un morceau de fil de fer ou une aiguille à coudre ,un coup de lime sur un cote de la pointe pour faire un méplat  ce qui fait le tranchant et hop c'est parti ,et quand ça casse un autre coup de lime et sa coûte rien   nada
alain 2

Merci à toi pour le tuyau je n'y avait pas pensé.
J'avais essayé l'aiguille en appuyant comme un sourd sans résultat que celui de tordre l'aiguille mais le coup de la lime et d'utiliser l'aiguille comme un forêt il fallait y penser !!!!

Au prix où sont les mini-forets, on y pense très vite au coup de l'aiguille.

Bonsoir
Je suis embarrassé pour réaliser deux pièces:


Il s'agit des pièces 55 et 58

pièce 55 c'est une bitte d’amarrage! en cherchant sur internet j'ai trouvé le modèle (à fabriquer ) il nous est fourni avec le kit un bout de bois de 10cm de long de section carrée de 4mm de coté et donc je cherche à connaitre approximativement la hauteur de cet accessoire sur le plan ce pourrait être de 7mm ce qui échelle 1/1 donnerait 35cm ?

pièce 58 c'est semble-t-il une pompe pas de modèle seulement un bout de bois de 2cm section circulaire diamètre 6 mm la hauteur théorique pourrait être de 1cm soit 50cm en réel ?

Pour la piéce 55 ,c'est un prolongement d'une jambette de pavois.
sur le modéle il faut coller ce petit morceau de carré 4x4 au dessus du couple 1.tu auras donc une encoche 4x4 sur ta lisse de pavois.Tu peux relever la hauteur sur le plan que tu as posté.
je ressort mon plan pour te donner les dimensions de la pompe .

Voici enfin la coque peinte avant certaines retouche de peinture

Salut jef.
Pas mal les couleurs . 
Donc le corps de pompe fait 8,5 mm de haut et 3 mm de large .
la hauteur du piston (a partir du haut de corps de pompe) 16 mm.
voila ,malheureusement je ne peux pas te photographier ça .La derniére ayant lachement dérobé l'appareil à son pére

Salut Michael

voilà une photo de la pompe réalisée. La soudure bof je ne suis pas très doué.


je m'attaque maintenant au gouvernail d'étambot! 

voilà j'ai réussi à le positionner avec des aiguilles mais je cherche des idées pour le fixer pour l'instant je pense à me fabriquer des petits clous car aucune colle ne tient, mais je crains que ce soit la galère.

concernant la barre de ce même gouvernail voilà ce qui propose Billing(sous FIG 12)


cela ne me plaît pas beaucoup d'autant que je ne vois pas comment relier le gouvernail à la barre sauf à refaire une soudure.
J'avais pensé coiffer le gouvernail d'un morceau de bois de forme cylindrique et la barre elle-même pourrait le traverser ou être fixée dessus.
voilà où j'en suis

Bonsoir

J'ai vu sur le forum de Michael qui a construit la Marie-jeanne une superbe barre de gouvernail.

aurais-tu le modèle et les dimensions

merci d'avance

Bonjour

le point sur l'avancée des travaux
Barre de gouvernail réalisé selon mon imagination
Gouvernail implanté avec petits clous
début des haubans et des caps de moutons


pour de petits conseils

Pas mal mais tu n'as pas fait de photos de ton gouvernail !!!

Michael répond toujours très vite aux questions qui lui sont posées. Quand ce n'est pas le cas, comme pour le gouvernail, c'est qu'il est en mer.

Quand c'est demandé gentiment  

je m'en suis douté car la dernière fois il revenait d'Irlande
Mais, c'est bien, ça m'a obligé à réfléchir

Bonjour,

Mécaniquement, cela ne peut pas fonctionner. les ferrures doivent être l'une contre l'autre. Par ailleurs (mais je n'ai pas le plan sous les yeux), je m'interroge sur le haut du safran. Lors du démontage, il doit buter contre la voute (voir le cercle rouge).

Bonsoir,

Je confirme, Michael a embarqué le 10 pour une marée de 15 jours. Donc à partir du 25 il répondra aux questions.
Normalement le safran ne viens pas jusqu'en haut de l'étambot. Il y a un décrochement d'environ deux fois la hauteur des ferrures qui permet le déboitement.

Merci de vos remarques toujours constructives.
mais là je ne vois pas où j'ai fauté, en effet je comprends bien le coté pratique de la chose et donc se serait les plans de Billing qui seraient incorrects ou moi qui n'ai pas compris !!!!

J'en appelle aux spécialistes.
Je suis sur les cordage du mât de beaupré.
Du point d'écoute de la voile de foc on trouve un crochet qui passe dans un anneau de mât . Ce crochet est relié à une chaine qui passe à travers le mât elle est d'une longueur d'à peu près 2/3 du bout-dehors. au bout de cette chaine une poulie. de là deux cordages (ou 1seul qui passe dans la poulie) un coté passe à tribord au niveau du pavois (je ne sais pas où il va) l'autre passe à babord par l'orifice de l'ancre (écubier) et est ensuite attaché à l'apôtre du mât de beaupré.
par ailleurs l'anneau de mât est directement relié par un cordage à l'apôtre du mât de beaupré de l'autre coté.
Cela me paraît cohérent et permet d'expliquer les manœuvres de la voile de foc mais je n'ai aucun cordage spécifique au mât lui-même.
merci de vos lumières

JEF a écrit:Merci de vos remarques toujours constructives.
mais là je ne vois pas où j'ai fauté, en effet je comprends bien le coté pratique de la chose et donc se serait les plans de Billing qui seraient incorrects ou moi qui n'ai pas compris !!!!

Bonjour,

Vous n'avez aucunement fauté  

Si vous observez bien votre plan, vous verrez que les ferrures de safran sont rapprochées les unes des autres, ce qui n'est pas le cas sur la photo que vous avez publiée (photo1). Sur la photo que j'ai retouchée (photo2), les ferrures ont une position correcte.

Par ailleurs, il me semble -mais peut-être est-ce une illusion d'optique- que le haut de votre safran est trop arrondi (cercle rouge sur la photo retouchée) et doit venir buter sur la voute en cas de démontage.


Photo 1 - Votre modèle.


Photo 2 - Photo retouchée.

Quant au beaupré, le crochet qui passe dans l'anneau du mât s'appelle un rocambeau. Cela permet de rapprocher le point d'amure du foc pour éviter aux matelots de jouer les funambules, en équilibre sur le beaupré. C'est d'ailleurs un raccourci. En fait, le rocambeau c'est juste l'anneau entouré de cordage; le crochet s'appelle le croc et l'ensemble un croc moucheté sur rocambeau.

Classiquement, cet appareau est manœuvré par un hale-bord qui passe dans le rouet de beaupré et se tourne sur un patin de l'avant. Cette manoeuvre peut être simple ou double.

A titre d'exemple, voici le montage, avec hale-bord simple, sur un petit traversier de la rade de Brest, au XVIII, connu sous le nom de Bateau de Lanvéoc 



Ci-dessous, une photo du rocambeau d'un bâtiment plus récent, une bisquine, "La Granvillaise"



(J'étais à la barre à ce moment-là et le voilier sous spi, qui voulait forcer le passage et coupait le chenal d'entrée à Saint-Malo, a bien eu le temps de voir comment était fait un rocambeau. Mais il y avait largement la place, je ne suis pas un naufrageur)

Cette photo d'un rocambeau de thonier à l'échelle 1 me semble assez parlante.




Par ailleurs, il me semble tout à fait bizarre que le hale-bord revienne par l'écubier. En cas de mouillage en urgence, ça risquerait de faire désordre

Peut-être notre distingué marin-pêcheur nous dira-t-il plus...

Une dernière chose, j'ai trouvé sur le net ceci qui peut vous aider : http://maquettes.ge.pagesperso-orange.fr/astuces.htm#rocambeau

En dernière minute, je me suis souvenu que Jacques Maillère, un des meilleurs modélistes que je connaisse, avait il y a bien longtemps réalisé un modèle de thonier "La Catherine".

Voici une photo, extraite de son site (que je vous invite à visiter et sur lequel vous trouverez sans doute à la réponse à de nombreuses questions).



http://modelisme.arsenal.free.fr/jacquesmailliere/index.html

 Jetez un oeil sur son Fleuron : cela n'a rien à voir avec le sujet, mais quelle merveille !

Merci beaucoup pour toutes ces explications .
En effet j'ai maintenant compris que sur ma maquette le sujet manquait de réalisme et qu'il était impossible dans ces dispositions de retirer le safran.
Bon vais-je tout recommencer. je pense que je vais attendre pour voir et si plus tard je me sens du courage alors je déclouerais le safran pour mettre les ferrures à leurs places.
Pour le gréement du mas de beaupré:
voici des extraits agrandis des plans.
et vous aviez raison le cordage ne passe pas par l'écubier mais dans le plat-bord




en tout cas merci pour toute cette recherche et pour l'adresse du site de jacques Maillere. A peine croyable

très cordialement