Sandbagger sloop 1886 1/20

Bien-sur, André ..mais c' est prévu comme ça, sans-même de brochetage, car la coque s'y prête.

Pour ma part, je vais sans-doûte faire une virure de Galbord, et ensuite brocheter les autres à la demande, dans les règles de l' art.

coucou une chtite photo,
je viens d'aller faire un tour ce dimanche à Douarnenez au port musée et je vous raméne quelques clichés.
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Pour ne pas encombrer plus le post ,je crée un sujet dans" photos"

Je poursuis ...
j'ai donc demandé à la charmante jeune femme à l'accueil ou pouvait être le sandbagger vu plus haut .
Eh bien il existe toujours mais est remisé avec plus de  200 autres bateaux dans les réserves du musée.
Pour éventuellement pouvoir le voir ,il faut montrer patte blanche en étant passionné.D'aprés l'hotesse ce n'est pas insurmontable.
Pour plus d'information il est possible de téléphoner au musée qui vous mettra en contact soit avec Monsieur Cotto conservateur ou Mlle Desplanques régisseuse des collections.
Pour celui que cela intéresse numéro de tel du Musée : 02 98 92 65 20

Le musée numérise en 3 D la collection ,il n'est pas improbable de pouvoir obtenir des plans .

Le numéro est dispo là:
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Tant pis pour vous, c'est pas le "06" perso de l'hôtesse.....  

Laurent

Merci vraiment, Michael !!!

Toutes ces informations sont bien intéressantes, pour-sur.

Cet "Éclaireur" , c' est de la belle construction .

J' avais fouiné sur le site du musée, et j' avais trouvé une photo d' un bateau approchant, mais pas celui-ci.
Le concepteur du plan de mon Sandbagger s' est visiblement inspiré de celui dans les réserves, mais c' est trop loin pour moi, en ce moment du-moins.

Je vais à la recherche de tes photos.

Bon, réflexion réflexion.... faut bien commencer un jour.

Je me suis donc attaqué à la quille, avec les moyens du bord.

La voici donc juste posée à blanc, histoire de voir ce que ça donne.
C' est le puits de dérive, qui va être difficile à négocier quant au bordage de la coque.
Je pensais avoir laissé beaucoup de "gras", mais ça va être fin.

Pas encore commandé le bois, mais d' autres soucis en ce moment. Gardons confiance .............





Détail sur l' axe de la dérive mobile :

Beaux débuts!!

Laurent

Après un peu d’absence, je découvre le sujet de ce sandbagger que je vais suivre avec beaucoup d’intérêt.
 
Comme Alain le rappelait j’ai eu la chance, il y a déjà de nombreuses d’années de voir le sandbagger du musée de Douanerez dont on parle ici. Il se nomme «TAM O’». J’apprends qu’il est toujours dans le hangar où j’avais pu prendre quelques clichés, mais dans des conditions difficiles, car le pont devait être au niveau de mes épaules, la lumière était faible et le hangar devait fermer ; j’avais peu de temps.
Je donne ici quelques images pour vous donner une idée de cet authentique sandbagger américain qui viennent en complément de celle déjà postée.
 
Pour ce qui est de la documentation sur les sandbaggers, le livre de Dixon Kempt « Manuel de Yachting et de canotage » (réédition Chasse-Marée) publie un plan de Parole et donne quelques  indications sur l’échantillonnage : les membrures en orme d’Amérique,  ont 1 pouce ½ (3,8 cm) sur 2 pouces de largeur (5 cm). Le bordé a ¾ de pouce (1,9 cm) d’épaisseur ; l’étrave et l’étambot, 2 pouces ¾ (7 cm).
Le lest de Parole était composé de 78 sacs de sable soit 1 tonne 1/2. 
 
Pour le choix du bois, je me méfierai de l’acajou. Pour Louise, j’ai eu de la chance de récupérer chez un ébéniste restaurateur de meubles anciens de l’acajou de Cuba qui m’a permis d’obtenir un très beau résultat, mais en l’absence de trouver un acajou de très belle qualité (à structure très serrée), un mauvais choix peut engendrer un résultat très décevant et qui ne se verra qu’à la fin du travail. Un conseil : pour se rendre compte de l'aspect fini d'un bois (vernis ou ciré) il faut passer sur la surface rabotée de l'alcool. (éviter l'eau car cela peut tâcher le bois).
 
   
Si vous ne trouvez pas l’acajou idéal, qui sera obligatoirement un acajou d’Amérique (Antilles) et surtout pas d’Afrique, mon conseil serait plus tôt un mariage poirier/ébène. Pour le poirier, quitte à le rougir légèrement. 


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Un grand merci, Bruno,

C' est bien celui-ci, le vrai Tam'O Shanter,  qui a inspiré mon plan, ainsi que beaucoup d' autres copies.

Certains détails de tes photos me sont d' un grand secours, (bien que je ne souhaite pas en faire une maquette exacte) . Notamment pour le profil de la queue de malet, la forme des taquets, etc.

Heureusement, je peux encore réviser ma copie.

Pour les bois, en effet, l' acajou ordinaire n' est pas très heureux pour une belle coque.

Poirier un peu teinté, ça me fera une expérience, et pour le pont, tilleul naturel, ça devrait faire.

Quelques touches d' ébène au liston, et .......................

Et maintenant, on continue, bien que le cœur ne soit pas en joie.

J' ai essayé de peaufiner les couples au maxi, deux par deux, et je me suis mis à coller.

Pour la colle, je prends carrément l' époxy rapide.

Voici donc ce que ça donne, en cours de chantier.

Les formes commencent à apparaître, et je les trouve déjà assez belles. 

Mich,

La dernière photo est d'une beauté!!!! On imagine les formes gracieuses  

Laurent

Même avis que Laurent

Une belle ossature. 

 On imagine les formes gracieuses  

Laurent

ET oui ........
C'est sans-doûte pour cela que nombreux portaient des prénoms féminins.
Le plus célèbre , c' est Annie.

celle aux sucettes?
Je vais suivre avec attention le bordage de la coque .

Alea jacta est !  

Et bien ça y est, j' ai peaufiné mon squelette.
Quelques approximations sur certains couples , pourtant bien vérifiés sur le plan.
Mais bon, je suppose que c' est le lot commun des modélistes au moment de biaiser les couples lime en main.

Pourquoi "jacta est" ?   J' ai commandé mon bois.

Suis donc bloqué pour le moment.

Ça tombe bien, j' ai un gros programme de répètes "musiques de bal"     

Tant que j' y suis, vous les collez avec quoi, les bordés ?

Si bavures de colle blanche, ne refusera-t-elle pas la teinte, ensuite  ?  (taches)

Car simple bordé, et je pense encoller les tranches (est-ce vraiment nécessaire?)

oui pour les 2 questions .Mais bien essuyer les bavures de colles car la teinte ne sera pas absorbé par le bois sinon.
le collage des tranches te garanti une plus grande solidité de ta coque .

michael Gloaguen a écrit:oui pour les 2 questions .Mais bien essuyer les bavures de colles car la teinte ne sera pas absorbé par le bois sinon.
le collage des tranches te garanti une plus grande solidité de ta coque .

Bonjour,

Lorsque ta coque sera terminée, si tu la traites avec un racloir, même improvisé (voir le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]c sur ce sujet) non seulement les pores du bois ne seront pas encrassés par l'immonde papier de verre, la coque sera douce comme de la peau de jeune vierge (s'il en reste) ou de bébé Maël (private joke) mais, en plus, les bavures de colle seront éliminées.

Ce qui ne t'empèche pas des les essuyer au fur et à mesure de la pose.

Oui il vaut mieux que tu essuies !

OK

Je vais donc faire mienne la devise du palefrenier :

Je panse , donc j' essuie .

Un détail qui peut intéresser notre pratique : lorsque les deux virures contiguës ne sont pas parfaitement jointives (quel style, pardon Madame... ! ), l'abject papier de verre, utilisé précocement est quand même préférable au racloir : le premier va générer l'abominable sciure, qui, outre les pores du bois, va venir calfater l'intervalle entre virures, et, qui plus est, dans la même teinte que le reste, c'est à dire, de manière invisible

Inversement, le racloir passé au droit d'un joint foireux va plutôt accentuer le défaut

Il ne vous aura pas échappé, esprits sagaces, que le même papier de verre pris en variété 000, ou plus fin encore , peaufinera aussi la surface avec l'avantage d'épouser les courbures en 3D bien plus naturellement qu'un racloir plus ou moins rigide

Pour résumer : 

- vous êtes sûr de vos joints, et n'avez pas crée indûment des marches d'escalier dans votre brochetage : le racloir est votre ami

- Vous ne pouvez répondre "oui" à la question précédente : le ponçage au papier de verre s'impose, quitte à terminer au racloir, à condition qu'il reste encore quelque chose à râcler, bien sûr ! 

Mich15 a écrit:Je vais donc faire mienne la devise du palefrenier :

Je panse , donc j' essuie .

T'as du tirer ça des cartes... 

La seule manière de réussir une coque bien bordée est de s'assurer que la jointure entre 2 virures de bordage est parfaite et surtout si l'objectif est d'obtenir une finition en bois naturel.

JAMAIS la colle, ou autre mat!ère, ne pourra rattraper un mauvais joint. Un bon modéliste doit avoir le courage et la rigueur de refaire une pièce mal exécutée, même si le choix est difficile.

Pour apporter ma petite contribution, je suis moi même un adepte du collage des cans des virures, pour obtenir une meilleure homogénéité et rigidité de la coque, surtout quand on construit bordé premier, ce qui n'est pas le cas pour ce sandbagger. Ce qui n'empêche pas, comme le précise Bruno, de rechercher des jointures parfaites.

Bon, va falloir bien ajuster les virures, je m' en doutais un peu, surtout au vu de certains rayons des couples.

Voici deux photos. Elles m' ont permis de découvrir quelques défauts invisibles à l' œil nu. On les corrigera.

A titre indicatif, j' ai collé une "contre - râblure" sur tout l' avant. Je compte araser ensuite.....on verra.







Maintenant, je pensais pouvoir m' avancer avec quelque accastillage, mais va me manquer du bois.

Pour les poulies, j' ai l' excellent livre de J.C. Chazarain, mais ................. quelle différence entre poulie havraise, ou autre ?

Et pour un dériveur américain ?

Cette carène aux courbes magnifiques va nécessiter une finition parfaite. Autant dire que ce travail de bordage doit être parfait. Pas de trous, collage des cans, racloir, le poirier s'impose.