" La BELLE POULE " au 1/43° - Plans AAMM

Le défi - Le 7 novembre dernier, la goélette Belle-Poule de la Marine nationale est entrée en bassin à l’ancienne base des sous-marins de Brest pour un « arrêt technique majeur » (ATM). Les travaux qui seront dirigés par Yann Mauffret, le patron du chantier du Guip, porteront sur une partie essentielle du bateau, car il s’agit de rien moins que du remplacement de l’étambot. Cette pièce majeure qui porte tout l’arrière du bateau. L’opération est complexe et inédite sur un bateau de cette taille.

La prouesse - Pour accéder à l’étambot, il faut en effet commencer par délivrer la « tortue ». Cette petite cabine en forme de quart de rond située à la poupe protège l’homme de barre dans les conditions météo difficiles. Une fois la tortue enlevée, il faut délivrer une partie du pont, le cuivrage des bordés arrière, ces bordés eux-mêmes ainsi que le vaigrage, afin d’accéder au mécanisme complet du gouvernail, qu’il faut entièrement déposer. Dix charpentiers seront mobilisés pour cela.

Le reste des travaux - En mars 2017, Belle-Poule reprendra la mer, à nouveau opérationnelle pour sa mission de formation maritime et d’entraînement des officiers, officiers-mariniers et élèves des différentes écoles de la Marine nationale. D’ici-là, la mature bénéficia d’une nouvelle vergue de hunier fixe et d’un nouveau pic pour la grand-voile. La société Navtis prendra elle en charge le carénage, la peinture, la technique embarquée et la motorisation. Tous ces travaux sont menés sous la houlette du Service de soutien de la Flotte (SSF).