Reconstruction de la Niña au 1/48 (Christophe Colomb - 1492)

Je n'avais pas suivi que tu faisais les couples "vides". Tu fais donc de l'arsenal "ready" comme on dirait dans d'autres domaines.
Je m'installe et j'apprends!!
Laurent

kangoo91 a écrit:Je n'avais pas suivi que tu faisais les couples "vides" [...]

Je te dois une petite (enfin, pas trop, tout de même...) explication complémentaire

Par suite d'un changement d'imprimante, et comme le vrai ballot que je suis, j'avais ajusté ma première
série 1 à 7 de couples pleins sur le tirage papier de l'ancienne imprimante, mais, manque de bol, je me
suis retrouvé avec des couples un peu trop grands pour la quille au 1/48

Après calcul du correctif, je suis arrivé à un coefficient de 90% pour obtenir le dessin de la partie à retrancher sur le pourtour, étant entendu que le bouge du pont ne... bouge pas quand on change de largeur, quart de nonante oblige

J'avais 14.8 mm de largeur de pont au Maître-couple N° 7, au lieu de 13.0 mm, la différence après application du coeff correctif constituant ce que tu as pris à juste titre pour un couple évidé. Si je voulais effectivement évider mon exemple de Maître-couple couple de 13 mm, il faudrait appliquer une deuxième fois un coeff de réduction pour le tracé intérieur, l'épaisseur conservée étant proportionnelle à la valeur dudit coefficient dans la limite de résistance du CTP utilisé, qui est très costaud, et ne tire pas d'écharde
au sciage manuel. Pour illustrer, voici une photo du sciage de la moitié gauche du couple N° 5, le trait de sciage ayant la même épaisseur que le tracé, puisque je reproduis à la Bocfil le même principe qu'avec une scie électrique, c'est la pièce qui tourne sur le plan de travail, la scie ne bouge que dans le plan vertical, ce qui évite une courbe... en dents de scie  :

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A quelque chose, malheur est bon, dit-on. Cette bourde initiale m'aura permis de dégager par défaut une astuce pour tracer des membrures régulières à partir du dessin externe, ce qui va pouvoir resservir... Ta remarque était donc tout à fait fondée, bien que sur ce modèle d'entraînement, je vais en rester aux couples pleins pour accélérer le processus

Merci pour ton suivi

Amitiés,

Christian

Correction des quatre premiers couples avec mon plan de pont repris en conséquence :

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J'ai fini de corriger la moitié avant des couples, et une forme acceptable se dégage :

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Sans aucun collage, l'alignement est approximatif, il sera rectifié en temps utile... 

Nouvelle version avec assemblage en coque fermée, qui sera beaucoup plus précise :

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Couples de 4 à 8 :

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Couples de 2 à 8 :

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La partie entre couple 1 et étrave recevra un bloc avant pour faciliter la pose ?

Remplissage à voir le moment venu , selon la souplesse du bois servant de bordage

Les photos du jour pour les couples 1 à 11, et toujours aucun collage pour l'instant :

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La forme est très différente de la version brocanteur, l'équerrage se fera avant collage

Couples de 1 à 13 :

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Couples 1 à 14 et création du chantier habituel, qui n'est pas difficile à déménager :

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Le premier test, qui était de vérifier mes capacités de scieur manuel est concluant...

I saw three ships... 

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Pour le bordage XVe siècle,, quelle dimension de baguette ?

Classique. 20 à 25 cm. Par contre, les lames de plancher sont beaucoup plus larges, dans les 40 cm. Elles iront en diminuant au fil du temps pour arriver à 15 cm au XIXe.

Merci Alain

Pour le bordage, ce sera donc du 5 mm, épaisseur 1 ou 2 mm ?

1 mm se cintre facile, mais pas de droit à l'erreur en simple bordage, le 2 mm est plus dur à façonner mais donne plus de gras à moudre...

Pour le plancher, deux options : soit placage de 0.5 mm sur un faux plancher de CTP, soit lattes de 1 mm à même les couples

Les lattes de pont seront de largeur 8 mm au 1/48

Merci de donner votre avis 

Bordé. Je suis partisan du 2 mm plus sécurisant.

Eventuellement un faux-pont pour le pont principal, mais pas pour les gaillards. La Niña est un bâtiment basique sans recherche de déco.  A l'avant du gaillard on verra le chant des planches qui n'est pas recouvert par une lisse.

Merci Alain, bien noté

Question : le plan ne montre pas de jaumière, voici comment je pense y remédier :

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C'est cela, mais plus large et plus haut. Découpe le safran sur un bristol. Fais-y figurer l'emplacement du timon et positionne-le contre l'étambot. Le point le plus haut du trou de jaumière se situe un peu au dessus de la tête de la mèche de safran.

La forme générale est plus un demi-cercle qu'un arc de cercle. C'est une constante, même si on ne connaît les jaumières de cette époque que par des gravures plus artistiques qu'historiques.

La largeur de la base est déterminée par la longueur du timon. Poussé au maximum, il ne doit pas toucher le bord du trou de jaumière.

Salut Christian, Je n'était pas repassé depuis un moment, les voiles de la Marie me prenant un peu trop de mon temps. 
Super ce chantier, c'est beau et propre; on peut voir la construction de A à Z avec ce type de montage à l'endroit , que je n'ai jamais pratiqué. 
Avantages, inconvénients, par rapport à une construction à l'envers?
Je vais surveiller la construction , çà sera ma  récréation de ce début d'annéee  

Bonne continuation.

Hervé

Salut Hervé, et merci pour ton suivi

Gros avantage de la construction à l'endroit : le contrôle au compas de la symétrie, une quille
horizontale aide bien dans ce choix - C'est sûr qu'avec une bisquine, ce serait une autre affaire... 

Autre avantage de tout faire soi-même : le prix... Jusqu'ici, je suis à 30 €, et le bordage, autour de 20 €

L'objectif principal de cet essai est de vérifier la faisabilité en ce qui me concerne d'un scratch intégral

On verra bien

A +

Amitiés,

Christian

Et oui, l'aspect budget est un élément important en effet. Je regardais les prix de certains kits, il y a de quoi s'acheter pas mal de bois !
Les économies faites permettent  aussi d'investir petit à petit dans du matériel pour les modèles suivants...Sans compter  le plaisir de tout faire soi -même.
Tu es très bien parti en tout cas . Et avec ce que tu as déjà construit précédemment, pas trop de doute sur le résultat final
A bientôt.

Hervé

J'ai embauché Caroline au 1/48 pour faire marine maligne  (de la science friction...)  :

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La question qui en découle : la Reine fait 1 m 80, et le décrochage de ce gaillard
ne dépasse pas 1 m, comment descend-on à la cale ?

Je suppose une écoutille avec un escalier, mais sur la Caro, il y avait une échancrure
dans le plafond de gaillard pour passer le seuil sans faire la révérence, et protégée au
repos par une couverture coulissante

Une simple échelle extérieure suffira je pense pour escalader l'escabeau

Sur la vue de dessus du pont, on note une structure d'écoutille placée contre la
muraille de gaillard

On remarque qu'avec ses 21 m, la caravelle est un tiers plus petite que le yacht
Royale Caroline,  qui n'est pourtant pas imposant...

Bonjour Cri Cri,
1m 80 pour une femme au 15 ème siècle est totalement disproportionné.La taille moyenne des femmes était de 160 cm et les plus grands hommes mesuraient entre 170 et 175 cm.
Petit détail important ne serait-ce que pour améliorer le coup d’œil.

Bonne journée.

J-Pascal

J'ai transposé une figurine de troufion british au 1/64 en silhouette sur pied au 1/48 :

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Je ne sais toujours pas si le gaillard d'arrière est fermé ou non, AL le montrait ouvert et
sans porte, mais une autre boîte dont j'ai oublié le nom faisait un gaillard plus haut avec
des portes - Si c'est l'option sans cloison, il va falloir amputer les couples 11 à 16 pour
faire un pont unique d'un bout à l'autre, et rajouter les baux ensuite pour poser le gaillard
sur des allonges - Bref, kit ou pas, on ne quitte (!) pas le loisir créatif, voire récréatif...  

Le pont principal de la Santa Maria est ouvert. Sur la Pinta, on voit sur le plan de Pastor un panneau de pont qui pénètre sous le gaillard. Point de cloison. C'est vraisemblablement aussi le cas sur la Niña. Pinzón doit avoir un cadre dans un coin du pont pour dormir. On exclut les hamacs puisque c'est une invention des Amérindiens.

Comme prévu...

Donc j'ai dessiné sur ma fausse quille la tonture de l'élévation (pointillé sur le plan) :

Bref, je suis un peu perplexe :

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Ce dont je suis sûr, c'est de la longueur de 45 cm de la quille, qui correspond bien au
1/48 de la longueur réelle de 21.6 m, et de la hauteur du Maître couple, qui est juste


Il semblerait donc qu'il faille engager les couples jusqu'à toucher le talon et la râblure :

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Autrement, plein le dos de ce trou où il fait noir tout le temps, vivement le printemps !