Pinky schooner Dove

Il y a du travail effectivement mais c'est intéressant .
Je suis surpris qu'Alain ne fait pas le premier pas pour les conseils du type " vire les deux tonneaux " 

René VDH a écrit:...
Je suis surpris qu'Alain ne fait pas le premier pas pour les conseils du type " vire les deux tonneaux " 

On n'a parlé que de dépoussiérage, pas de déménagement du mobilier
Laurent

Je suis suivi par un psy pour tenter de soigner mon syndrome du tonneau AL.

La Dove, elle sera peinte. C'est comme ça et pas autrement. Je suis surpris par votre interrogation. Depuis quand sur MNB, les modélistes font-ils ce qu'ils veulent ? Ce sont les membres du staff et les intervenants qui suivent leur chantier qui décident et comme à Koh Lanta, leur sentence est irrévocable. Non mais !

On verra, chef ! Je crains effectivement que la qualité du bordage impose ça (clouage, répartition des bordés)...

Après quelques jours à la Capitale (mais où sont passés les magasins de modélisme ? Coulés par Internet ?), j'ai un peu avancé. La plupart des clous sont enlevés, certains ont cassé (clous très fins, en laiton), je les ai enfoncés dans le bois... J'ai retiré les déco avant, je les referai plus étroites. J'ai aussi retiré le plaquage sur la quille et l'étrave, très moche et mal collé. Je dois aussi retirer ces cadènes moches je pense ?...
Maintenant, il va falloir poncer le bordage (et ses n couches de vernis), dès que j'aurai retiré les gréments et voiles, après repérage, dessin et photos. L'un de vous a-t-il trouvé un plan de ces voiles et cordages ? Sinon, je vais chercher...

Oui, il faut virer ces horribles cadènes.

Pour ce qui est du plan du gréement, il te suffit de regarder sur la page 1 de ton sujet, mon message du 11. Il y a en haut à droite du plan, une échelle en pieds (pour mémoire 0.3048 m).

Grâce à cet appareil appelé imprimante, tu peux en faire un tirage papier.

Merci Alain ! J'avais bien vu le plan, mais le gréement en place me semble plus étoffé... Je vais me l'imprimer en grandeur "nature" (de la maquette) et noter ce que j'observe avec des codes couleur. Certains fils sont déjà cassés...

Pour enlever le vernis, il vaut mieux poncer, et finir avec un solvant dans les fentes ? Y-a-t-il une astuce pour que l'enduit (à l'eau) tienne sur ces restes de vernis ?

Au moins, avec cette couche de verni, les lattes ne risquent pas de se décoller. Tu prévois de louer une ponceuse à parquet?

Plus sérieusement, ponçage en commençant par un gros grain. Je pense pas qu'il faille ensuite "curer" les fentes entres les lattes. Sinon, il faudra que tu les rebouches.
De quel enduit tu parles? La coque sera peinte. Et l'acrylique devrait prendre sans problème.

Laurent

Comme Laurent. Les résidus de vernis entre les virures ne sont pas gênants.

Par principe un acrylique tient sur un solvanté, pas l'inverse. Si tu souhaites appliquer un apprêt avant de peintre, cela ne posera pas problème.

Je mettrai un enduit fin pour reboucher les traces de clous, les creux éventuels, avant de peindre.

En peinture, on évite d'appliquer un revêtement à base aqueuse sur une première couche huile ou solvant, car l'eau ne "mouille" pas bien les produits organiques ou les hydrocarbures. La peinture se retire à l'application ("démouille"), et n'adhère pas bien après séchage. Mais le ponçage devrait permettre une accroche correcte, j'espère.

Demain, le plan du gréement !

Sur une huile de lin, d'accord. Mais pas sur un glycéro. Il suffit de l'égrener à la laine d'acier 000 pour casser le vernis et l'acrylique tient parfaitement et durablement.

La différence de voilure, c'est uniquement le flèche, au dessus de la brigantine, qui est présent dans le kit et pas sur le plan. En général, les pinkies naviguent sans l'établir.

Sur le plan, que je suis en train de mettre à l'échelle, il y a 5 voiles (2 sont peu visibles), et seulement 4 dans le kit... Il faut que je révise mon vocabulaire de noms de voile !

En cherchant bien on peut même trouver six voiles :



2 focs,
la voile goélette,
un curieux étai,
la brigantine,
le flèche.

Le bonjour te va,
si tu veux retirer les clous, ce qui est possible, toutefois, c'est juste mon avis, mais il vaudrait mieux utiliser un double bordage, qui évitera ainsi d'être vraisemblablement obligé de l'enduire et de le peindre.
peinture or not peinture.

Merci de tes conseils, Michel le Ch'ti au ch'ti chien ! Les clous sont partis, enlevés avec un petit canif et une pince. Je n'ai pas le courage (ni le temps) de me lancer dans un nouveau bordage, je pense que le bordage actuel (en bois assez serré d'ailleurs) peut être poncé sans problème.

Alain, effectivement, je n'avais pas compté de trinquette, absente du premier plan (1ère page du sujet) et du kit. La voile d'étai est découpée pour contourner la jonction entre les deux parties du mât d'artimon. Dans le kit, la voile de misaine est replié sur le mât et sur la corne, est-ce réaliste ? Il fallait grimper là-haut pour le faire ?

C'est amusant de voir les différences par rapport à ma Marie-Jeanne, la voile arrière est ici la grand' voile ! Je passe du "bateau" au "navire" d'après mon dictionnaire (J. Merrien), où j'ai découvert que le mât de misaine n'est pas le même en français et en anglais... À l'avant pour nous, mât arrière pour la Perfide Albion. Allez, au travail, maintenant !

Un pinky a ou n'a pas de trinquette, ce que l'on voit sur des bâtiments modernes.





Si l'on se fie aux plans de la réplique du pinky Maine ou du kit du Glad Tidings qui se basent sur les travaux de Howard Chapelle, il n'y avait pas de trinquette à cette époque. Je n'en mettrais donc pas sur la Dove.

Le vocabulaire change selon que l'on se trouve au Ponant ou au Levant. En Méditerranée, le mât de misaine est le trinquet (d'où trinquette), le grand-mât, l'arbre de mestre et l'artimon, la méjane.

La misaine. Le terme est issu du catalan mitjen (mitan) qui lui-même a pour origine le latin medianus "du milieu". Sauf qu'elle a tendance à se balader sur le pont. L'anglais mizzen, l'espagnol mesana, l'italien mezzana désignent l'artimon, tandis qu'en français elle se singularise en devenant le mât avant. Les Anglais disent foremast comme ça, on ne risque pas de se tromper, les Espagnols et les Italiens restent fidèles à trinquete, trinchetto.

La Dove est nue ! J'ai enlevé toutes les manœuvres et haubans, en les repérant et collant au fur et à mesure sur un plan mis à l'échelle. Je pense avoir repéré le rôle de chacun, sauf 2, on verra ça quand je le referai.

J'ai pris des photos de tout au fur et à mesure, sauf le haut du mât de flèche , quelle andouille... Comment s'appelle le raccord entre les deux parties du mât d'artimon (qui était cassé sur ma pov' Dove) ?



Je vais doucement commencer le grand nettoyage-ponçage-recollage (la colle du pépé a très mal vieilli : marron, cassante, et il avait nettement débordé sans rien enlever). Par exemple, la lisse ne tient plus que par miracle !
Les vacances se terminent bientôt, et en bonne hyper-active, j'en fais trop en même temps... Une de mes gravures (lino), qui est mon nouveau dada (mon vrai "dada" est à la retraite, lui !) :

Tu penses pouvoir récupérer les cordages ?

Très jolie ta gravure. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est le Grand canyon de la Rabassa.

Les cordages (comme la colle...) sont cuits, ils ont cassé dès que je tirais un peu dessus. J'ai racheté un fil beige fin, de même diamètre que ceux en place, et un plus épais et texturé pour les haubans. Je vais récupérer les poulies diverses, pépé avait collé les fils dedans...

Et le nom du raccord entre les deux parties du mât d'artimon ? J'ai trouvé le vocabulaire de toutes les pièces qui le compose, mais comment nommer l'ensemble ?

Et c'est bien la Robassa, effectivement, qui est presque un "écoute s'il pleut" maintenant (ruisseau de mon village...).

Ce sont les barres de grand-mât. Sur le plan page 1, on voit qu'il y a des jottereaux, des élongis et on distingue la clef qui bloque le petit mât de flèche.

Toute cette partie, autour des deux parties du mât composé, est cassée, et je ne suis pas sûre d'avoir tous les morceaux...

Claire,

Je découvre avec plaisir cette activité de restauration. Pas simple de rénover en conservant l'âme du Grand Père. c'est une forme d'hommage à un ancètre modéliste. Je te suis sur ce chemin.

Merci Bon WE

François de Saint Nazaire a écrit:Claire,

Je découvre avec plaisir cette activité de restauration. Pas simple de rénover en conservant l'âme du Grand Père. c'est une forme d'hommage à un ancètre modéliste. Je te suis sur ce chemin.

Merci Bon WE

Je précise que c'est l'arrière grand' père du jeune qui me l'a vendue sur le Bon Coin... Merci pour ce soutien, ne soyez pas trop pressés...

Patience est mère de sureté ne dis t'on pas?
Nous n'avons aucunes craintes quand au résultat final.

Quelques recherches hier, qui m'ont permis de trouver :
- 2 vidéos à bord de schooners navigant actuellement, qui me donneront des idées d'aspect du pont (avec ou sans tonneaux ?), des voiles, des cadènes ;
- l'origine du mot "pinky" (petit doigt en anglais...) pour ces schooners : cela viendrait du néerlandais, et signifierait "pincé", car la poupe est resserrée, comme pincée entre deux doigts.

Pas de tonneaux, nom de Dieu !

L'étymologie semble acceptée par tous. Le néerlandais pink signifie auriculaire, donc petit doigt et se diffuse un peu partout, Méditerranée, Atlantique, pour désigner différents types de bâtiments. La pinque génoise (pinco genovese) entre autres, bien qu'elle n'ai pas une poupe aussi fine que le pinky.