"Lieutenant BOURAKOV" contre-torpilleur de 300 tonnes - 1905.

Il est même possible de faire encore plus petit ; pour les lecteurs de Neptunia, voir l'article de Richard Simon et sa construction du brick "le Curieux", 1804, réalisé au 1/160ème !!!!

Puisque nous en sommes au chapitre de l'armement, pourquoi ne pas aborder le problème des canons !
Dieu merci, il ne s'agit pas d'un 80 canons ni même un 74 canons mais simplement un "2 canons", ce qui va nous faire gagner un temps précieux
Voici le résultat :


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C'est sympa me direz vous, mais comment fait on ?
C'est très (?) simple .
D'abord l'ensemble est dessiné en 3D sous Rhino (ainsi que d'autres pièces, telles que canons de 45 mm, manches à air et divers, mais nous en reparlerons).


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Le fichier est ensuite envoyé à la société IDO, qui grâce à son imprimante 3D magique va nous faire parvenir les pièces sous 3 jours !
Attention, il ne s'agit pas de l'imprimante grand public, mais d'une bécane top niveau d'une précision de 16 microns

Une fois les pièces réceptionnées, il ne reste plus qu'à ajouter quelques détails, soit faits maison soit en photodécoupe.


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Une bonne peinture et nous n'en parlons plus !


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A bientôt donc !

C'est remarquable !

Et puis j'aime bien le style narratif. On a l'impression qui c'est tout simple à faire !

Et sans indiscrétions, ça revient à combien, un canon de chez IDO ?

Difficile de répondre avec précision à ta question, dans la mesure où j'ai fait réaliser une quinzaine de pièces ; disons qu'un canon complet (deux pièces) revient approximativement à une trentaine d'euros.
De plus, il faut savoir que la tarification se fait "à la cuve" ; que tu fasses fabriquer 1 pièce ou 30, il n'y aura pas de grosse différence.

Pour ceux qui seraient intéressés, il faut aller voir là :

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Bien entendu, sans arrière pensée de publicité (vous pourrez même y voir les 2 moteurs de mon Liverpool).

Pour ceux qui, en ce mois d'Aout seraient encore devant leur ordinateur, je vous joins les dernières nouvelles de mon modèle.
Construction des canons de 47 mm.
Là encore l'ensemble est dessiné sous RHINO.

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Et à nouveau confiés à la société IDO.
Ci dessous, les différentes pièces après mise en peinture.


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Au 1/100ème, ce n'est pas bien grand !


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Le masque de protection et la crosse d'épaulement seront effectués ultérieurement en photodécoupe pour plus de précision.
Bonne vacances à tous et à la prochaine.

Bravo !

Impressionnant. Et, ultime raffinement, prévoies-tu de fraiser la bouche des canons ? 0,47 mm, ça devient visible ...

Cher Pab,
D'abord merci pour t'intéresser à la construction de ce modèle, ce qui fait toujours plaisir
Pour répondre à ta remarque, le tube est bien alésé à 0,47 mm.

 
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Je t'accorde que sur cette photo (mon APN n'est pas particulièrement performant en mode macro) le résultat n'est pas trés visible !
Toutefois, ta remarque (que je soupçonne être un peu "taquine") est particulièrement intéressante ;  en effet, je suis persuadé que le mieux est toujours l'ennemi du bien ! Je pense que bien souvent, il vaut mieux faire l'impasse sur certains détails.

Prevoyez aussi les cartouches Monsieur Mallet  

A ce propos ,quelles sortes de munitions étaient utilisées? en bande ou chargeur?

Pour répondre à la question de Michael, il s'agissait d'armes simples (conçues en 1886) fonctionnant au coup par coup ; chaque cartouche était donc introduite individuellement après chaque tir.
Cela n'interdisait pas une bonne cadence de tir ; 25 coups/minute pour le 75 mm et 30 coups/minute pour le 47 mm.
Bien cordialement

J'ai dû me planter en postant mon message avant-hier. Je demandais ce qu'est la tôle perforée au dessus de la rambarde de plateforme. Un pare fumée?

Tu as bien fait de poser cette question, car moi même, je me suis aussi longuement interrogé sur le pourquoi de cet écran en tôle perforée.
Mais, modéliste bête et méchant, je l'ai réalisé en photodécoupe et mis en place.
C'est bien entendu une fois la chose faite que j'ai compris son utilité.

 
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Sur cette modélisation sous RHINO (où elle n'est d'ailleurs pas dessinée) on constate que le première cheminée débouche à environ 50 cm de la plate-forme du projecteur (qui abritait aussi un poste de barre à roue) et à hauteur d'homme !
On imagine sans peine, qu'à pleine vapeur, l'officier de quart et le barreur devait "manger" escarbilles brulantes et fumée à pleins poumons !
D'où la présence de cet écran qui permettait de limiter les dégâts.

Afin de compléter mon propos, ci joint la photo d'une unité similaire lors de ses essais de vitesse en France.

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Rien qu'à la vue de cette photo, on comprend qu'un écran pare fumée n'était pas un luxe !

Mais que fait la médecine du travail de la Royale ?
Toujours ausii beau et bien documenté mon cher Hubert.
Bien à vous tous.

J-Pascal

Chers amis,
Après de nombreuses semaines passées à dessiner l'ensemble des caillebotis du pont volant, les imprimer sur papier fort afin de vérifier qu'ils s'adaptent parfaitement à la structure métallique, je viens afin de recevoir cette nouvelle planche :

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Il faut ensuite soigneusement dégrapper chaque ensemble de panneaux ; puis peinture et un petit jus dans la gravure des joints.
Bien évidement, quelques coups de lime sont indispensable afin d'obtenir une bonne intégration des différents panneaux entre eux.

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Certains panneaux sont relativement complexes à mettre en place, comme ceux situés au droit des affuts tripodes des canon de 47 mm (sur la photo ci dessous, ils ne sont pas encore collés, d'où cette impression qu'ils ne joignes pas parfaitement !).

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Comme vous le constatez, il reste encore beaucoup de travail afin de terminer la pose de l'ensemble du pont.


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A bientôt donc pour la suite des opérations.

Je profite de ce dernier post pour répondre par avance aux éventuelles (et justifiées) critiques concernant la teinte beaucoup trop uniforme de ce pont qui tranche avec le vieillissement de la coque.
J'ai procédé à de nombreux essais de patine sur un panneau test mais sans grand succès ; bien souvent cette patine est fort peu réaliste et assez proche d'un aspect "poubelle" qui n'apporte rien de plus.
De plus, les techniques traditionnelles de dry-brush ne fonctionnent pas car elles "empâtent" la maille du caillebotis. Un traitement à l'aérographe (jus très dilué) va se retrouver sur la coque, trop difficile à masquer.
j'envisage donc un traitement avec des pastels en poudre passé au pinceau (à voir)
En conséquence, si un membre de ce forum pouvait me conseiller, je serais bien évidement preneur

bonjour Mr MALLET je fait parti de vos admirateurs ,pour la couleur de vos caillebotis

est on sure qu'il soit en bois ? sinon pour teinter finement en couleur bois j'

utilise du brou de noix diversement dilué cela marche bien si la peinture qui sert de fond est mate !

a+

Même posé à blanc, le rendu est superbe. C'est d'autant plus remarquable vu l'échelle.

Cette dentelle donne tout de suite un autre aspect à ce contre torpilleur.

Pour ta patine, l'utilisation de pastel peut être sympa, c'est très utilisé en maquette de char. 
Mais ce sont des effets mis en dernier, ça ne supporte pas d'être touché à moins de vernir aussitôt.
En plus, tu risques d'en faire tomber à travers le caillebotis et de tâcher la coque.

Pour l'aérographe, ce n'est pas aussi impossible à utiliser: plus qu'un masquage, c'est une protection qu'il te faut. Tu peux alors mettre du papier (pq, sopalin) entre la coque et le pont sans qu'il soit tenu.
Il ne reste qu'à protéger les supports du pont et autres parties que tu ne voudrais pas toucher. La solution reste le maskol, un film au départ liquide qui forme une pellicule en séchant. Résistant aux peintures, il se retire comme une peau morte.
Par contre ce produit, ça pue!!!!

Laurent

C'est vrai que même monté à blanc c'est déjà superbe, d'un autre coté, c'est dans la continuité de ce que tu as toujours fait

Mais, petite question bête (il est très tôt et tous mes neurone ne sont pas encore rassemblés), pourquoi ne pas traiter les caillebotis et autres éléments avant pose? Tu n'aurais pas de souci de jus qui se retrouverait sur la coque..

Merci à tous pour vos réponses ; je pense que je vais faire de nouveaux essais sur des rabs de panneaux jusqu'à trouver le bon mode de vieillissement et surtout un bon aspect général.

Le pont est enfin terminé ; en dépit des multiples précautions, il m'a fallu bien souvent sortir la lime.
Je vous joins ces quelques photos.


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Prochain chantier, la pose des chandeliers et des filières. Les planches de photodécoupe sont dessinées, il ne reste plus qu'à attendre !

Ce superbe engin me parait devoir être beaucoup plus efficace que les canonnières circulaires du vice-amiral Povov, qui avaient la détestable propension à tourner sur elles-mêmes, dès que le canon tirait.

Une raison particulière pour que la seconde cheminée soit peinte différemment des autres?

Un remarquable exercice de finesse et de précision.

Un peu plus large, on aurait presque un pont d'envol de porte-avions 

Non, je plaisante, c'est du très beau boulot, pas simple à réussir avec autant de brio