HMS PRINCE (CONSTRUCTO) 1/61

C'est très convainquant !
Le travail est très propre !

Hola Guido

Excellent travail et tres soigné

Bon weekend
@+Dominique

Merci Dominique. J'ai beaucoup appris en suivant ton chantier.

Bonsoir à tous.

Cela fait plus d’une semaine que je n’ai rien posté mais, rassurez-vous, je ne suis pas resté inactif. Au contraire car je me suis attaqué à deux tâches longues et un tantinet épuisantes à savoir la construction des bouteilles et le percement des 91 sabords (le nombre est impair car il y a le sabord d’entrée).

Construction des bouteilles
Première étape, collage des gabarits en commençant par le bas. Les trois premiers doivent êtres placés à 2 mm du bord du tableau arrière de manière à ce qu’une fois revêtu de lattes de 2 mm de Manzonia, la bouteille affleure comme le montre la photo.

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Concernant le cinquième gabarit, une erreur de cote du fabriquant. Si on veut que cette partie soit verticale comme sur le plan, il faut la placer à 20 mm du tableau arrière et non 15 mm comme indiqué sur le mode op. Le plus simple, pour le placer, est d’utiliser une équerre.

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Voila ce que cela donne avec le couronnement une fois tous les gabarits collés.

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Au moment de passer à l’habillage j’ai un gros problème concernant la couleur des baguettes qui me restent comme le montre la photo suivante (ce sont toutes des baguettes en Manzonia !).

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Vu le nombre nécessaire, je n’ai pas d’autre alternative que de choisir les moins foncées. Le montage est un vrai cauchemar car chaque morceau est ajusté un à un avec biseautage sur quatre côtés ! Bref, il m’a fallu 40 h.

Voila ce que cela donne à différentes étapes (ponçage de chaque « étage » avant de passer au suivant).

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Autre erreur de Constructo : les gabarits du sommet sont à la cote finie si bien qu’une fois les baguettes posées (2 x 2 mm) on se retrouve avec un faîte de 12 mm de large alors que la partie inférieure du couronnement ne fait que 8 mm ! J’ai donc « rogné » 2 mm de chaque côté et ai carrément retiré les gabarits sur les derniers mm, l’épaisseur de la latte suffisant.

A suivre, découpe des sabords (dans post suivant pour respecter la limite de 10 photos).

Nous passons maintenant à la découpe des sabords.

Franchement, vu le travail que cela demande, la prochaine fois je choisirais une maquette de navire marchand ……

Première étape, perçage avec un foret de 2 mm. J’ai essayé ensuite de couper avec un cutter et là catastrophe, les lattes ont cédé comme le montre la photo.

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Aussi, changement de méthode, j’utilise la perceuse avec le foret comme une fraise (je n’ai pas de fraise). Je sais que ce n’est pas propre mais cela permet de dégrossir le travail qui est ensuite terminé à la lime « diamant ».

Chaque sabord est « terminé » avec un cadre en Sapelly de 1x1 mm. Les "intérieurs" clairs correspondent aux ouvertures donnant sur un couple ce qui ne facilite pas le travail.. .

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Voila ce que cela donne coté tribord et côté bâbord (ce qui permet de voir les bouteilles)

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Ne vous étonnez pas des traces colorées. Cela vient du fait que j’ai passé une couche de fond dur sur la partie basse de la coque afin de la protéger. Les traces de frottement montre que ce n’était pas inutile ……

Prochaine étape pose de l’étambot, de l’étrave et de la quille.

Bonne soirée,

Bonsoir

Sacré travail que tu as fait . Pour les bouteilles, ils auraient pu trouver plus simple quand même . Mais tu t'en es bien sorti .

Bonne continuation

@ pluche

Merci Jean-Marc.

Il est vrai qu'ils auraient pu trouver plus simple ....

Au fait, j’ai une question pour les experts.

J’ai de nombreuses décorations en alliage gris. Comment leur donner un aspect doré sans que cela fasse « peinture dorée » ?

Peinture dorée et aprés séchage une passe de bitume de judée et tu essuies.

Cela fait resortir les reliefs et atténue le brillant







On voit bien le diff entre ceux qui ne sont pas traités .

@ pluche

Superbe travail, Guido
Tes bouteilles ont du t'en faire voir de toutes les couleurs...et toutes ces découpes de sabords...
Ton pas à pas est passionnant à suivre.

Jean marc, merci pour le tour de main, mais je ne comprends pas bien ta première phrase
Peut être une faute de frappe.

Et tout ça en un mois. Impressionnant!

Dis-moi (nous) Tintin, le bitume de Judée, tu trouves cela où? Tu aurais une tite photo du contenant, flacon, pot?

Tu réponds vite et bien, cela t'évitera que nos troupes régulières ne viennent écraser tes rebelles de l'AMM.

Je confirme, le bitume de judée est excellent pour les reliefs !

Guido, ton travail est vraiment magnifique et très propre ! Bravo a toi !

Tout simplement..."WOW"

Merci à tous.
Jean-Marc, le rendu est exactement celui que je cherche mais comme Marc, je n'ai pas compris comment tu procèdes.
Pourrais-tu détailler la méthode et les produits que tu as utilisés ?

Jean-Marc,
J'allais oublier deux questions complémentaires :
- conseilles-tu de dégraisser les pièces avant de les peindre ?
- faut-il « polir » la peinture dorée (j’ai vu cela dans certains « posts ») et si oui, avec quoi (pinceau à poil dur …..) ?

Remarque : je n'ai pas d'aérographe et préférerait éviter de devoir en acheter un uniquement pour cet usage vu le prix ……

Merci pour tes éclairages (sans jeu de mot)

Je suis impressionné :cheers;

D'une part par la vitesse d'exécution et d'autre part par la qualité de ton travail, quelle précision...Et puis les bouteilles façon arsenal

BRAVO

Marc a écrit:Superbe travail, Guido
Tes bouteilles ont du t'en faire voir de toutes les couleurs...et toutes ces découpes de sabords...
Ton pas à pas est passionnant à suivre.

Jean marc, merci pour le tour de main, mais je ne comprends pas bien ta première phrase
Peut être une faute de frappe.

J'etais encore dans le paté rectification faite

Alain Degny a écrit:Et tout ça en un mois. Impressionnant!

Dis-moi (nous) Tintin, le bitume de Judée, tu trouves cela où? Tu aurais une tite photo du contenant, flacon, pot?

Tu réponds vite et bien, cela t'évitera que nos troupes régulières ne viennent écraser tes rebelles de l'AMM.

Voilou cher Maitre :

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Ptofiter c'est en promo



Ne t'en fait pas l'AMM grandit dans le coté obscure

@ pluche

Guido54 a écrit:Jean-Marc,
J'allais oublier deux questions complémentaires :
- conseilles-tu de dégraisser les pièces avant de les peindre ?
- faut-il « polir » la peinture dorée (j’ai vu cela dans certains « posts ») et si oui, avec quoi (pinceau à poil dur …..) ?

Remarque : je n'ai pas d'aérographe et préférerait éviter de devoir en acheter un uniquement pour cet usage vu le prix ……

Merci pour tes éclairages (sans jeu de mot)

Je pense qu'il faut toujour dégraisser une pièce metallique avant de la peindre . Eau + liquide vaisselle + bon séchage . Mais pour ma part je mettrai une couche d'aprés avant la peinture dorée mais pas oblogatoire je pense maiscela aiderait l'accroche de la dorée et eventuellemnt les effacements des quelques défauts .

Aprés je pense que tu peux peindre au pinceau ou a la bombe pas besoin aérographe pour l'instant . Quand tu auras une coque entière a peindre la je dirai c'est le moment

@ pluche:pirat:

J'aimerai bien savoir ce qu'est le bitume de Judée, sinon j'avais pensé utiliser de l'or hollandais (en peinture) ça donne une couleur vieil or, pas trop mal (je l'utilise pour rénover les antiquités de ma femme)

Merci beaucoup Jean-Marc pour ces réponses très claires et le produit

Je suis d'accord avec toi concernant la couche d'apprêt. En outre, cela renforcera, je pense, l’intensité de la dorure.

J'aurai besoin d'une dernière précision : essuie-t-on le bitume juste après application ou, comme le préconisent certains fabricants, après séchage ?

Jo, merci pour l'information sur la dorure.

Concernant le bitume, voici la définition que j’ai trouvée sur internet : Le Bitume de Judée est composé essentiellement d’asphalte naturel (pétrole brut). C’est une patine antiquaire. D'un marron très profond et doré, il permet de reproduire le vieillissement et la patine des années en ombrant les parties planes et en fonçant les creux et les moulures des sculptures ou moulures en bois, métaux, dorures, plâtres, albatres, peintures

Re

la seule fois que je l'ai utilisé j'ai laissé sécher mais je te conseil de faire des essais quand même .

Mais dans ton cas vu que ce n'est pas sur du laiton mais sur de la peinture je ne sais pas.

@ pluche

OK Jean-Marc. Je ferai l'essai des deux méthodes.

Encore merci,

Bonsoir,
Suite du chantier : pose de l’étrave

Découpe de l’encoche de passage de l’étrave dans le bordage de la proue.

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Découpe, dans l’étrave fournie par Constructo, de l’encoche de passage du support de caillebotis de poulaine (nom ?) et d’un orifice de 3 x 5 mm dont je ne connais pas l’usage.

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Ajustement de l’étrave à la forme de la coque mais je m’aperçois que le couleur de la quille est plus claire que celle de l’étrave et de l’étambot (voir photo). Attention, le flash atténue la différence de ton.

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Aussi, je fais un test en teintant une partie de la baguette qui servira de quille au brou de noix et en comparant la couleur. L'essai est concluant comme le montre la photo (les deux parties ont été humidifiées afin d'avoir le rendu après pose du fond dur).

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Collage de l’étrave ne prenant soin d’aligner la partie qui supportera le caillebotis de poulaine avec le pont.

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Pose de la quille et c’est là que je m’aperçois qu’il manque 5,5 mm à l’étrave (3,5 mm pour la quille + 2 mm de la fausse quille qui n’est pas encore posée) ! Il est vrai que la retaille de l’étrave à fait perdre de la hauteur à la partie basse de l’étrave (Brion ?) mais c’est d’autant plus incompréhensible que l’étrave ainsi rectifiée correspond exactement au profil du plan … Encore une erreur de calcul du fabricant.

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Cela étant dit, pas de panique, il se trouve que la chute de la quille correspond presque exactement à la partie manquante du Brion (+ 0,5 mm qui seront ôtés par ponçage).

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Voila ce que cela donne après pose de la fausse quille.

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Puis après découpe et ponçage des parties en excédent

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Vous remarquerez que l’étambot a été naturellement placé avant la pose de la quille et de la fausse quille.

Fin du post pour respecter la limite de 10 photos.

Suite : construction d'un nouveau support.

La pose de la quille à rendu nécessaire la construction d'un nouveau support pour pouvoir continuer à travailler.

Pas question d’utiliser le support fourni par le fabricant qui est constitué d’une plaque d’une vingtaine de cm avec deux plots de 1 cm2 de section qui céderait à la moindre pression ! Il ne peut servir qu’à la présentation et encore … je pense que j’entaillerai un nouveau plus solide mais cela sera pour la fin du chantier ….

J’ai donc relevé le profil de la coque à une trentaine de cm de distance avec des plaques de carton ce qui m’a permis de tailler deux supports dans une chute de plancher.

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Je relie ensuite les deux supports par trois ronds en sapin et, pour protéger la coque et limiter le glissement, je cloue sur la surface de contact des bandes de caoutchouc taillées dans une vieille chambre-à-air de vélo.

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Voila le résultat, le vaisseau est dans son berceau et bien stable ce qui permettra de continuer à travailler avec le confort et la sécurité voulue.

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Enfin, pour suivre le mode opératoire de Constructo, pose de la gouttière de poulaine (latte de 1x3 mm en Ayous). Collage à la superglue le pont étant passé au fond dur.

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Prochaine étape : pose des caillebotis et des latéraux de poulaine ainsi que des préceintes.

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne soirée