La Santa Maria issue de Mamoli
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Re: La Santa Maria issue de Mamoli
J'aime bien la variole !
Ah mince ! J'avais déjà calculé les dimensions de mes briques au 1/50 ! Je me préparais à fabriquer une cuisine de luxe pour ma croisière Costo... (c'est comme çà que j'aurais dû intituler mon fil).
Merci Chef pour vos prochains envois, sinon, mon projet tournerait au ridicule !
Ah mince ! J'avais déjà calculé les dimensions de mes briques au 1/50 ! Je me préparais à fabriquer une cuisine de luxe pour ma croisière Costo... (c'est comme çà que j'aurais dû intituler mon fil).
Merci Chef pour vos prochains envois, sinon, mon projet tournerait au ridicule !
janiel- Messages : 445
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Re: La Santa Maria issue de Mamoli
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Alain Degny- Admin
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Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Merci Alain pour vos deux plans. Avec çà, je vais pouvoir faire un joli mobilier pour ma croisière
Vous avez une idée de ce qu'est le petit appareil suspendu ?... :
- Le quadrant n'avait pas à rester suspendu : on le portait au visage pour viser l'angle soleil-horizon.
- La rose des vents, pour qu'elle reste bien horizontale ?...
Et ce meuble, vous le voyez sur le pont ou plutôt dans la cabine de CC, non ?
Vous avez une idée de ce qu'est le petit appareil suspendu ?... :
- Le quadrant n'avait pas à rester suspendu : on le portait au visage pour viser l'angle soleil-horizon.
- La rose des vents, pour qu'elle reste bien horizontale ?...
Et ce meuble, vous le voyez sur le pont ou plutôt dans la cabine de CC, non ?
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Bonjour à vous tous,
Ma Santa-Maria de chez Costa-Mamoli n’avance plus… Je réfléchis, réfléchis. Je m’accorde encore huit jours avant de reprendre mes travaux ; juste le temps de rassembler de la doc et de vous poser deux questions :
1 - Quelqu’un peut-il me confirmer que le beaupré de la Santa-Maria était attaché au mât de misaine par le côté tribord ? Si c’est le cas, cette position empêche le beaupré d’être dans l’axe longitudinal de la coque, non ?...
Je sais que ce système de fixation existait. Mais je ne le trouve pas cohérent. Un simple calage à l’avant du mât de misaine aurait évité de biaiser le beaupré… Je ne vois pas l’intérêt d’un tel montage… Quelqu’un peut-il m’expliquer ?
2 – Au sujet des bordés, est-ce que la pâte Fimo teinte le bois qui est en contact direct avec elle ? Je pose la question car, plus haut, orion-p87 suggère cette solution qui semble plus simple à mettre en œuvre que la pose de clous ou de gournables.
Merci d’avance pour vos observations et bien cordialement à vous.
Ma Santa-Maria de chez Costa-Mamoli n’avance plus… Je réfléchis, réfléchis. Je m’accorde encore huit jours avant de reprendre mes travaux ; juste le temps de rassembler de la doc et de vous poser deux questions :
1 - Quelqu’un peut-il me confirmer que le beaupré de la Santa-Maria était attaché au mât de misaine par le côté tribord ? Si c’est le cas, cette position empêche le beaupré d’être dans l’axe longitudinal de la coque, non ?...
Je sais que ce système de fixation existait. Mais je ne le trouve pas cohérent. Un simple calage à l’avant du mât de misaine aurait évité de biaiser le beaupré… Je ne vois pas l’intérêt d’un tel montage… Quelqu’un peut-il m’expliquer ?
2 – Au sujet des bordés, est-ce que la pâte Fimo teinte le bois qui est en contact direct avec elle ? Je pose la question car, plus haut, orion-p87 suggère cette solution qui semble plus simple à mettre en œuvre que la pose de clous ou de gournables.
Merci d’avance pour vos observations et bien cordialement à vous.
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Désolé, mais j'ai loupé le message du 13.
L'appareil suspendu est une lanterne pour éclairer la boussole, la nuit.
Bien qu'elle ne figure pas sur le dessin, l'emplacement normal de l'armoire à compas est à l'avant de la manuelle de gouvernail (repère 19), sur un des côtés du mât d'artimon. C'est le timonier qui en a besoin pour tenir son cap. Pas Colomb, dont la cabine se situe sur le gaillard (repère 20).
Pour le beaupré, l'explication est simple. Il n'y a pas la place suffisante entre la misaine et l'étrave pour implanter le beaupré en lui conservant un angle ouvert suffisant pour que la civadière puisse prendre le vent. Elle serait trop haute et trop proche de la voile de misaine et risquerait de se déchirer sur les rambardes de la toldilla.
C'est clair sur ce dessin.
A ma connaissance, la pâte Fimo ne tache pas le bois.
Source: Xavier Pastor, ibid.
L'appareil suspendu est une lanterne pour éclairer la boussole, la nuit.
Bien qu'elle ne figure pas sur le dessin, l'emplacement normal de l'armoire à compas est à l'avant de la manuelle de gouvernail (repère 19), sur un des côtés du mât d'artimon. C'est le timonier qui en a besoin pour tenir son cap. Pas Colomb, dont la cabine se situe sur le gaillard (repère 20).
Pour le beaupré, l'explication est simple. Il n'y a pas la place suffisante entre la misaine et l'étrave pour implanter le beaupré en lui conservant un angle ouvert suffisant pour que la civadière puisse prendre le vent. Elle serait trop haute et trop proche de la voile de misaine et risquerait de se déchirer sur les rambardes de la toldilla.
C'est clair sur ce dessin.
A ma connaissance, la pâte Fimo ne tache pas le bois.
Source: Xavier Pastor, ibid.
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Alain Degny- Admin
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Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Merci Alain pour vos informations. J'avais récupéré sur Internet un plan montrant le petit meuble dans l'espace " timonerie " ; emplacement justifié ! La lumière par contre... ils n'étaient pas bête !...
Pour le plan de Xavier Pastor, je suis perplexe... le beaupré passe très au-dessus de la rambarde de la toldilla, en sorte que la vergue de civadière est très haute et la civadière pouvait mieux prendre le vent.
Mais tous les autres plans que j'étudie, font reposer le beaupré sur un " berceau " inclus dans la rambarde de la toldilla :
En voici un :
... puis un autre :
puis encore une autre :
ou encore celui-là :
A chaque fois, le beaupré est placé plus bas, avec une vergue de civadière plus basse également, et certainement plus éloignée de la misaine que dans la position du plan de Xavier Pastor.
Je me demande donc quel parti adopter...
Enfin, j'en termine avec mon histoire de beaupré " frappé tribord " au mât de misaine. Dans cette position, fatalement, le beaupré
dévie vers babord si on place son berceau exactement à la pointe de la toldilla.
Les marins de l'époque acceptaient ce montage ?...
Ne pouvaient-ils pas envisager la pose d'une embase à l'endroit ou beaupré et mât de misaine se rejoignaient, du genre de çà.
Au moins le beaupré aurait été placé dans l'axe longitudinal de la caraque.
A moins qu'on le déporte côté tribord de la rambarde de la toldilla afin qu'il reste bien dans cet axe. Mais là, aucun plan ne le suggère...
C'est là que l'on regrette l'absence d'une bonne monographie !
Quoique... çà fasse phosphorer
Pour le plan de Xavier Pastor, je suis perplexe... le beaupré passe très au-dessus de la rambarde de la toldilla, en sorte que la vergue de civadière est très haute et la civadière pouvait mieux prendre le vent.
Mais tous les autres plans que j'étudie, font reposer le beaupré sur un " berceau " inclus dans la rambarde de la toldilla :
En voici un :
... puis un autre :
puis encore une autre :
ou encore celui-là :
A chaque fois, le beaupré est placé plus bas, avec une vergue de civadière plus basse également, et certainement plus éloignée de la misaine que dans la position du plan de Xavier Pastor.
Je me demande donc quel parti adopter...
Enfin, j'en termine avec mon histoire de beaupré " frappé tribord " au mât de misaine. Dans cette position, fatalement, le beaupré
dévie vers babord si on place son berceau exactement à la pointe de la toldilla.
Les marins de l'époque acceptaient ce montage ?...
Ne pouvaient-ils pas envisager la pose d'une embase à l'endroit ou beaupré et mât de misaine se rejoignaient, du genre de çà.
Au moins le beaupré aurait été placé dans l'axe longitudinal de la caraque.
A moins qu'on le déporte côté tribord de la rambarde de la toldilla afin qu'il reste bien dans cet axe. Mais là, aucun plan ne le suggère...
C'est là que l'on regrette l'absence d'une bonne monographie !
Quoique... çà fasse phosphorer
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
D'abord, le plus simple. Le beaupré est déporté sur tribord, mais il est néanmoins parallèle à l'axe du bâtiment. C'est une disposition courante qui perdurera jusque durant la première moitié du XVIIème siècle, pour ne parler que de la marine historique.
Les photos. Elles ne sont pas recevables au point de vue véracité historique. Elles sont issues de plans de kits (les numéros de pièces en font foi). Et les kits, ouh la la!
Il y a une explication historique à cette version faisant passer le beaupré au travers du pavois de la toldilla.
On ne la retrouve que sur la réplique de Fernández-Duro de 1892. Les répliques postérieures adoptent toutes la disposition Pastor.
Un angle aussi ouvert se conçoit sur la Fernández-Duro du fait que la misaine est implantée beaucoup plus en arrière. Le beaupré est sans doute implanté devant le mât, parfaitement dans l'axe. Sur la réplique de Guillén, 1927, le recul de la misaine subsiste, mais, comme sur les suivantes, le beaupré passe déjà au dessus du pavois et est déporté.
Une raison à cela. Ce n'est qu'en 1930 que le Museum maritime de Rotterdam recevra sous forme de prêt, le modèle de Mataró, acheté par le magnat D.G. van Beuningen. Les études de ce modèle amèneront à reconsidérer un certain nombre d'aménagements. La misaine est avancée et les pavois de la toldilla, jusqu'alors pleins, deviennent des rambardes. Ce que l'on voit sur les répliques de Martinez-Hidalgo, 1964 et celles du 500ème anniversaire.
C'est aussi grâce au Mataró que le débat sur la nature de la Santa Maria (grosse caravelle ou nao) trouvera son épilogue consensuel: c'était une nao, une caraque.
Placé devant le même dilemme, j'opterais sans équivoque pour Xavier Pastor. C'est un historien de marine espagnol réputé et un spécialiste du Mataró. Il a été très étroitement associé aux études préalables en vue de la reconstitution des navires du 500ème anniversaire.
Effectivement, ce sujet fait phosphorer. Et c'est fort intéressant.
Juste au cas ou... Mataró, c'est le nom du village catalan ou a été découvert cet ex-voto, à la fin du XIXe et par métonymie c'est devenu le nom d'usage du modèle.
Les photos actuelles le montrent avec un seul mât, mais lors de son achat en 1930, il portait une misaine et des voiles. Si elles ont été supprimées, c'est sans doute parce qu'il s'agissaient de restaurations tardives. Il n'en reste que l'étambrai de misaine est bien là et lui est d'origine.
Les photos. Elles ne sont pas recevables au point de vue véracité historique. Elles sont issues de plans de kits (les numéros de pièces en font foi). Et les kits, ouh la la!
Il y a une explication historique à cette version faisant passer le beaupré au travers du pavois de la toldilla.
On ne la retrouve que sur la réplique de Fernández-Duro de 1892. Les répliques postérieures adoptent toutes la disposition Pastor.
Un angle aussi ouvert se conçoit sur la Fernández-Duro du fait que la misaine est implantée beaucoup plus en arrière. Le beaupré est sans doute implanté devant le mât, parfaitement dans l'axe. Sur la réplique de Guillén, 1927, le recul de la misaine subsiste, mais, comme sur les suivantes, le beaupré passe déjà au dessus du pavois et est déporté.
Une raison à cela. Ce n'est qu'en 1930 que le Museum maritime de Rotterdam recevra sous forme de prêt, le modèle de Mataró, acheté par le magnat D.G. van Beuningen. Les études de ce modèle amèneront à reconsidérer un certain nombre d'aménagements. La misaine est avancée et les pavois de la toldilla, jusqu'alors pleins, deviennent des rambardes. Ce que l'on voit sur les répliques de Martinez-Hidalgo, 1964 et celles du 500ème anniversaire.
C'est aussi grâce au Mataró que le débat sur la nature de la Santa Maria (grosse caravelle ou nao) trouvera son épilogue consensuel: c'était une nao, une caraque.
Placé devant le même dilemme, j'opterais sans équivoque pour Xavier Pastor. C'est un historien de marine espagnol réputé et un spécialiste du Mataró. Il a été très étroitement associé aux études préalables en vue de la reconstitution des navires du 500ème anniversaire.
Effectivement, ce sujet fait phosphorer. Et c'est fort intéressant.
Juste au cas ou... Mataró, c'est le nom du village catalan ou a été découvert cet ex-voto, à la fin du XIXe et par métonymie c'est devenu le nom d'usage du modèle.
Les photos actuelles le montrent avec un seul mât, mais lors de son achat en 1930, il portait une misaine et des voiles. Si elles ont été supprimées, c'est sans doute parce qu'il s'agissaient de restaurations tardives. Il n'en reste que l'étambrai de misaine est bien là et lui est d'origine.
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Alain Degny- Admin
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Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Trés interessant ce sujet sur la santa maria.
Mais je ne crois pas que l'on puisse qualifier une caraque de grosse péniche .Certes elles étaient utilisées pour faire du fret mais elles sont loin d'avoir un fond plat.
toujours est-il que le projet me plait bien .je suis l'aventure avec interêt.
Bravo a toi Janiel
Mais je ne crois pas que l'on puisse qualifier une caraque de grosse péniche .Certes elles étaient utilisées pour faire du fret mais elles sont loin d'avoir un fond plat.
toujours est-il que le projet me plait bien .je suis l'aventure avec interêt.
Bravo a toi Janiel
michael Gloaguen- Modérateur
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Re: La Santa Maria issue de Mamoli
@ Alain :
Merci Alain, pour ces informations précieuses qui tombent à point puisque je peux encore adapter mon projet facilement.
J’avoue que je n’ai pas très envie de me plonger dans des études profondes sur le sujet… et que je m’en remets à vos connaissances.
Le déport à tribord du beaupré sera simple à réaliser et laissera intactes mes rambardes de toldilla. Ce sera pour moi la première fois où j’installerai un (ou des… je n’en suis pas encore là !) étai qui va (ou vont) donc se trouver un peu « biaisé (s) » puisque, partant du mât de misaine dans l’axe longitudinal de la coque, tout partira vers tribord, avec une légère incidence sur le positionnement de la vergue de civadière.
Intéressant pour moi, ce montage.
Sur les photos : Comme je le précisais, je suis parti du kit Mamoli dont j’ai extrait deux photos sur les cinq jointes à mon post précédent. Les trois autres sont issues d’Internet et je n’en connais pas les sources…
Mais très vite, j’ai mis de côté le kit pour aboutir au modèle débuté. Néanmoins, je continue de temps en temps à m’en servir pour « caler » mon travail (aspect général, positionnement des préceintes…).
Par contre, ayant décidé de présenter ouvert le côté tribord, je me suis accordé la plus grande liberté pour aménager l’intérieur (avec l’histoire de mon pont intermédiaire, pour lequel j’ai encore trouvé un deuxième plan !).
Quant à l’évolution historique des répliques, je vais garder précieusement vos développements, car peu de gens doivent connaître ces éléments et je pourrai ainsi justifier mes choix !
De toute façon, les photos que je placerai sur le forum vous permettront de rectifier le tir si je vise un peu mal.
@ Michael : au sujet de la « péniche », je galéjais évidemment ! Mais la caraque de CC a dû connaître pas mal de chargements et de cabotages côtiers avant de divaguer vers les Indes !
Me voilà bien « cadré » pour la suite !
Avant de repartir sur le chantier, je vais essayer de régler la question des clous/ou/gournables/ou pâte Fimo…(berck !) et projeter la teinte à adopter. J’ai bien envie d’opter pour le noyer qui me semble mieux correspondre à l’esprit d’origine de la caraque de CC.
Bonne soirée à vous et à bientôt.
Merci Alain, pour ces informations précieuses qui tombent à point puisque je peux encore adapter mon projet facilement.
J’avoue que je n’ai pas très envie de me plonger dans des études profondes sur le sujet… et que je m’en remets à vos connaissances.
Le déport à tribord du beaupré sera simple à réaliser et laissera intactes mes rambardes de toldilla. Ce sera pour moi la première fois où j’installerai un (ou des… je n’en suis pas encore là !) étai qui va (ou vont) donc se trouver un peu « biaisé (s) » puisque, partant du mât de misaine dans l’axe longitudinal de la coque, tout partira vers tribord, avec une légère incidence sur le positionnement de la vergue de civadière.
Intéressant pour moi, ce montage.
Sur les photos : Comme je le précisais, je suis parti du kit Mamoli dont j’ai extrait deux photos sur les cinq jointes à mon post précédent. Les trois autres sont issues d’Internet et je n’en connais pas les sources…
Mais très vite, j’ai mis de côté le kit pour aboutir au modèle débuté. Néanmoins, je continue de temps en temps à m’en servir pour « caler » mon travail (aspect général, positionnement des préceintes…).
Par contre, ayant décidé de présenter ouvert le côté tribord, je me suis accordé la plus grande liberté pour aménager l’intérieur (avec l’histoire de mon pont intermédiaire, pour lequel j’ai encore trouvé un deuxième plan !).
Quant à l’évolution historique des répliques, je vais garder précieusement vos développements, car peu de gens doivent connaître ces éléments et je pourrai ainsi justifier mes choix !
De toute façon, les photos que je placerai sur le forum vous permettront de rectifier le tir si je vise un peu mal.
@ Michael : au sujet de la « péniche », je galéjais évidemment ! Mais la caraque de CC a dû connaître pas mal de chargements et de cabotages côtiers avant de divaguer vers les Indes !
Me voilà bien « cadré » pour la suite !
Avant de repartir sur le chantier, je vais essayer de régler la question des clous/ou/gournables/ou pâte Fimo…(berck !) et projeter la teinte à adopter. J’ai bien envie d’opter pour le noyer qui me semble mieux correspondre à l’esprit d’origine de la caraque de CC.
Bonne soirée à vous et à bientôt.
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Pour ce qui est de la teinte à adopter, le Mataró, toujours lui, donne de précieuses indications.
On distingue des parties en bois clair (rambardes du gaillard, de la tolda et de la toldilla) et la coque plus sombre. Malgré le temps et les craquelures, le couroi qui protégeait la coque et pas seulement la carène est encore largement visible. Car le Mataró était espalmé à l'identique d'un véritable navire, avec un mélange de vernis, de suif, de sulfure et d'huile de lin.
Même s'ils sont disproportionnés, les clous sont apparents, encore recouverts de couroi. Ce ne sont donc pas des gournables.
Il est intéressant de comparer l'aspect du Mataró avec ce retable de Joan Reixac, peintre catalan dont la maturité de l'œuvre se situe entre 1430 et 1480. On retrouve ces mêmes teintes, aux mêmes endroits et la qualité du rendu de la toile des voiles est une bonne indication que leur teinte peut servir de référence.
On voit à certains détails que Reixac n'est pas un marin. Il n'aurait pas oublié les enfléchures de haubans et la ralingue de la bonnette horizontale en bas de voile ne semblerait pas n'être un cordage.
On distingue des parties en bois clair (rambardes du gaillard, de la tolda et de la toldilla) et la coque plus sombre. Malgré le temps et les craquelures, le couroi qui protégeait la coque et pas seulement la carène est encore largement visible. Car le Mataró était espalmé à l'identique d'un véritable navire, avec un mélange de vernis, de suif, de sulfure et d'huile de lin.
Même s'ils sont disproportionnés, les clous sont apparents, encore recouverts de couroi. Ce ne sont donc pas des gournables.
Il est intéressant de comparer l'aspect du Mataró avec ce retable de Joan Reixac, peintre catalan dont la maturité de l'œuvre se situe entre 1430 et 1480. On retrouve ces mêmes teintes, aux mêmes endroits et la qualité du rendu de la toile des voiles est une bonne indication que leur teinte peut servir de référence.
On voit à certains détails que Reixac n'est pas un marin. Il n'aurait pas oublié les enfléchures de haubans et la ralingue de la bonnette horizontale en bas de voile ne semblerait pas n'être un cordage.
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Alain Degny- Admin
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Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Après avoir lu le post d’Alain, je vais m’orienter vers une coloration sombre (noyer) et réserver aux châteaux un chêne plus clair. Il me reste à voir les teintes proposées par le Castibraco local… J’envisage une teinture, puis un vernis mat.
J’ai phosphoré sur le cloutage et je vous soumets ci-dessous un schéma résumant le problème.
Durant la construction (premier bordé perdu puis virures de poirier de 0,6cm d’épaisseur), je n’ai pas prêté attention au positionnement de leurs bouts qui auraient dû, après réflexion, être logés sur les couples… Je me trouve donc fréquemment avec des jonctions « hors couple » (A5 et B5 de mon schéma).
Je crois savoir qu’étaient enfoncés deux clous par virure. Mes virures ont 3mm de large (ce qui représente 15 cm à l’échelle où je travaille ; largeur qui me paraît cohérente par rapport à ce qui devait se faire dans la « vraie » vie au 15ème siècle).
Une des mes questions porte sur le positionnement des clous sur chaque virure :
- l’un et l’autre au-dessus/dessous verticalement (option A de mon schéma),
- ou diagonalement (option B de mon schéma).
Ci-dessous se trouvent rassemblés pour trois virures (1,2 et 3) et quelques couples (en rose, numérotés 1,2,3,4 et 6) toutes les possibilités que je rencontrerai, soit en cloutage vertical (option A), soit en cloutage diagonal (option B).
Vous serait-il possible de relever les possibilités absolument interdites (soit par les règles de construction, soit par le rendu esthétique) en usant du système de codage suggéré par le schéma (A ou B, et n° des couples) ?
Par exemple, A1 est correct, mais A3 est faux ; A5 et B5 ne sont pas possibles…
Merci pour tous ceux qui voudront bien m’aider !
J’ai phosphoré sur le cloutage et je vous soumets ci-dessous un schéma résumant le problème.
Durant la construction (premier bordé perdu puis virures de poirier de 0,6cm d’épaisseur), je n’ai pas prêté attention au positionnement de leurs bouts qui auraient dû, après réflexion, être logés sur les couples… Je me trouve donc fréquemment avec des jonctions « hors couple » (A5 et B5 de mon schéma).
Je crois savoir qu’étaient enfoncés deux clous par virure. Mes virures ont 3mm de large (ce qui représente 15 cm à l’échelle où je travaille ; largeur qui me paraît cohérente par rapport à ce qui devait se faire dans la « vraie » vie au 15ème siècle).
Une des mes questions porte sur le positionnement des clous sur chaque virure :
- l’un et l’autre au-dessus/dessous verticalement (option A de mon schéma),
- ou diagonalement (option B de mon schéma).
Ci-dessous se trouvent rassemblés pour trois virures (1,2 et 3) et quelques couples (en rose, numérotés 1,2,3,4 et 6) toutes les possibilités que je rencontrerai, soit en cloutage vertical (option A), soit en cloutage diagonal (option B).
Vous serait-il possible de relever les possibilités absolument interdites (soit par les règles de construction, soit par le rendu esthétique) en usant du système de codage suggéré par le schéma (A ou B, et n° des couples) ?
Par exemple, A1 est correct, mais A3 est faux ; A5 et B5 ne sont pas possibles…
Merci pour tous ceux qui voudront bien m’aider !
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Pour les aboutages de bordé sur couples et sur barrots de pont ,il me semble que ce soit la solution :A2
pour ce qui est des cloutage sur couples ou barrots c'est la solution B3 ou B4 et B6.
Par convention ,il ya 2 virures passantes entre 2 aboutages sur le meme couples ou barrots.
Voila monsieur
pour ce qui est des cloutage sur couples ou barrots c'est la solution B3 ou B4 et B6.
Par convention ,il ya 2 virures passantes entre 2 aboutages sur le meme couples ou barrots.
Voila monsieur
michael Gloaguen- Modérateur
- Messages : 7024
Date d'inscription : 14/09/2012
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Localisation : Penmarc'h,Pays bigouden
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Mais alors,... mes aboutages A5 ou B5, je dois les abandonner à leur triste sort ?... et sans clous ?...
J'aurais dû penser à çà plus tôt...
J'aurais dû penser à çà plus tôt...
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Tu peu aussi essayé mais je sais pas si c'est possible sans casse de viré des bordage qui ne tombe pas sur les couple,
et les refaire pour qu'il s'ajuste sur un couple.
Mais bon, ça n'as pas l'air d'être une bonne idée.
Ce n'est qu'un petit détail, mais un progrès (pour les futur modèles)
OU ceci:
Je pense que tu devrais réfléchir avant car je suis débutant c'est surement ce que j'aurais fait dans le même cas mais c'est l'avis d'un bleu.
et les refaire pour qu'il s'ajuste sur un couple.
Mais bon, ça n'as pas l'air d'être une bonne idée.
Ce n'est qu'un petit détail, mais un progrès (pour les futur modèles)
OU ceci:
Je pense que tu devrais réfléchir avant car je suis débutant c'est surement ce que j'aurais fait dans le même cas mais c'est l'avis d'un bleu.
wills- Messages : 648
Date d'inscription : 10/11/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
D'accord avec Michael.michael Gloaguen a écrit:Pour les aboutages de bordé sur couples et sur barrots de pont ,il me semble que ce soit la solution :A2
pour ce qui est des cloutage sur couples ou barrots c'est la solution B3
Par convention ,il ya 2 virures passantes entre 2 aboutages sur le meme couples ou barrots.
Attention, au dessous du 1/48ème, représenter le cloutage devient une gageure. Pour rester dans des proportions convenables, il faudrait utiliser du 0,3 mm. Et encore.
On voit trop souvent de jolis modèles gâchés par un diamètre largement surdimensionné des clous, chevilles et autres gournables.
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
@ Alain Fosse :
Je travaille au 1/50ème et j’ai trouvé des clous cuivre rouge de 0,5mm de diamètre chez Rivierre. Je ne pense pas que le 0,3mm existe… ?
J’avance dans mes tests. Mais cela me demandera plusieurs jours voire quelques semaines, le temps de rassembler les clous, la pâte Fimo, et les autres objets pour tester d’autres solutions (dont le stylo Rotring).
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
janiel a écrit:Je travaille au 1/50ème et j’ai trouvé des clous cuivre rouge de 0,5mm de diamètre chez Rivierre.
Des clous de 25 mm de diamètre à l'échelle 1 ? C'est du costaud ! Voilà qui illustre bien l'adage marin : "trop fort n'a jamais manqué ".
On trouve du fil de laiton de 0,3 mm - et même du 0,2 mm - ICI par exemple. Ce n'est pas pour taquiner mais je pense vraiment que 0,5 mm. à l'échelle 1/50, ce n'est pas réaliste.
Si vous ne pouvez pas vous procurer du fil de laiton rigide, on en trouve aussi en bobine dans tous les Bricotruc ou Castomachin. Il est très facile de le rigidifier ( voir, sur le forum cette astuce ).
Pour réaliser votre cloutage avec du fil de laiton vous pouvez jeter un oeil sur CECI
Maintenant, bien évidemment, ce n'est que mon avis.
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Merci Alain pour tous vos petits tuyaux que je vais exploiter précieusement dans les jours qui viennent.
Vous savez bien que les avis des plus calés sont importants !
Comme je l'écrivais plus haut, j'ai mis au point une tablette-échantillon destiné à comparer mes possibilités. Vous la trouverez ci-dessous en photo.
Les virures font 3mm de large, soit au 1/50ème, des planches de 15 cm de large, ce qui me paraît cohérent.
Avec la punaise, j'ai piqué les virures de poirier de façon à ce qu'il y ait deux trous par virure.
J'ai teinté une colonne avec du noyer et en me servant de ces avant-trous, j'ai enfoncé des clous cuivre de 0,5 mm. Une fois retenus, j'ai coupé la tête et j'ai poursuivi l'enfoncement du clou.
Un petit coup de lime, du papier de verre, et une couche de fond dur.
Cela donne ce que vous voyez.
Ce qui m'a le plus choqué c'est la difficulté rencontrée à aligner correctement les
trous ! Il faut faire très attention à çà, sinon, la " ligne " n'est pas jolie-jolie...
Je suis persuadé qu'un diamètre de 0,3 ou ,2 mm serait encore mieux. Mais le laiton résisterait-il aussi bien que le cuivre de mes clous, aux coups de marteau pour s'enfoncer dans le poirier ?... je crains qu'il ne se plie, à moins de forer à 0,2mm des trous d'accueil ?
Vous savez bien que les avis des plus calés sont importants !
Comme je l'écrivais plus haut, j'ai mis au point une tablette-échantillon destiné à comparer mes possibilités. Vous la trouverez ci-dessous en photo.
Les virures font 3mm de large, soit au 1/50ème, des planches de 15 cm de large, ce qui me paraît cohérent.
Avec la punaise, j'ai piqué les virures de poirier de façon à ce qu'il y ait deux trous par virure.
J'ai teinté une colonne avec du noyer et en me servant de ces avant-trous, j'ai enfoncé des clous cuivre de 0,5 mm. Une fois retenus, j'ai coupé la tête et j'ai poursuivi l'enfoncement du clou.
Un petit coup de lime, du papier de verre, et une couche de fond dur.
Cela donne ce que vous voyez.
Ce qui m'a le plus choqué c'est la difficulté rencontrée à aligner correctement les
trous ! Il faut faire très attention à çà, sinon, la " ligne " n'est pas jolie-jolie...
Je suis persuadé qu'un diamètre de 0,3 ou ,2 mm serait encore mieux. Mais le laiton résisterait-il aussi bien que le cuivre de mes clous, aux coups de marteau pour s'enfoncer dans le poirier ?... je crains qu'il ne se plie, à moins de forer à 0,2mm des trous d'accueil ?
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
@janiel
je pense que j'aurais fait pareil
A propos des clous:
voici comme j'avais procédé (un essais sur une planchette), finalement j'ai abandonné pour cette coque (trop de virures qui finisse en pointe):
J'en ai fais avec du fil de 0.25 en laiton, avec pré-perçage, puis j'enfonçais l'extrémité en m'aidant d'une pince plate fine,je coupe au ras et je ponce. Comme je tapais pas dessus la tête, elle reste ronde et bien plate, mais ce voie très peu et le résultat était très correct au final.
Bonne soirée
je pense que j'aurais fait pareil
A propos des clous:
voici comme j'avais procédé (un essais sur une planchette), finalement j'ai abandonné pour cette coque (trop de virures qui finisse en pointe):
J'en ai fais avec du fil de 0.25 en laiton, avec pré-perçage, puis j'enfonçais l'extrémité en m'aidant d'une pince plate fine,je coupe au ras et je ponce. Comme je tapais pas dessus la tête, elle reste ronde et bien plate, mais ce voie très peu et le résultat était très correct au final.
Bonne soirée
wills- Messages : 648
Date d'inscription : 10/11/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
janiel a écrit:Mais le laiton résisterait-il aussi bien que le cuivre de mes clous, aux coups de marteau pour s'enfoncer dans le poirier ?... je crains qu'il ne se plie, à moins de forer à 0,2mm des trous d'accueil ?
Bonjour,
Oui, si vous prenez la précaution de faire un avant-trou et de couper la tige de laiton en biseau. En enfonçant, le futur "clou" avec une pince et le coupant au ras, même sans colle, ça va tenir. Un coupo de scotch-brite et c'est fait.
Quant à l'alignement des trous, il est indispensable de tracer au crayon et en s'aidant d'un feuillard, par exemple, avant de percer les avant-trous. Ces derniers percés, on peut effacer le trait d'un coup de gomme et procéder au cloutage.
Comme je ne suis pas persuadé que vous avez vu le lien que je vous ai indiqué sur le cloutage, voici un petit résumé, en image, des opérations.
(Attention, ne pas tenir compte de la disposition des clous sur ce bâtiment, c'est un cas particulier). Seul compte le principe : tracer, pré-percer, enfoncer, araser.
Si vous le souhaitez, vous pouvez même terminer par un léger coup de marteau, mais si l'opération est bien menenée, ce n'est pas nécessaire : ça mate la tête et l'élargit.
Tracer.
Percer.
Enfoncer la tige de laiton après avoir coupé la pointe en biseau.
Arraser la tige de laiton.
Finition au "scoth-brite" ou au papier abrasif, si vous préférez.
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Merci Alain,le pazapa est exemplaire.
on dirait le bateau canonnier
on dirait le bateau canonnier
michael Gloaguen- Modérateur
- Messages : 7024
Date d'inscription : 14/09/2012
Age : 58
Localisation : Penmarc'h,Pays bigouden
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Bonjour Alain et Michael
Si, si, j’ai été voir le lien que vous me proposiez et j’avais noté la particularité de la présence d’un seul clou par virure ; ce qui me paraît singulier, non ?
Oui, c'est bien un bateau canonnier
J’ai vu également les approvisionnements grâce aux liens fournis. Et ce matin, j’ai récupéré chez moi des fils de cuivre de 0,1 ou 0,2 mm, en dénudant de vieux fils électriques.
Pour les forets, pas de problèmes non plus.
J’ai même avancé ma tablette-échantillon, en remplissant une seconde colonne teintée en noyer et en plaçant du laiton de 0,2 et 0,3, dans des trous ménagés avec un foret de 0,3, sur avant-trous pratiqués avec ma petite punaise.
Eh bien, je suis assez déçu. Je me demande si je ne vais pas faire mienne votre analyse : au-delà du 1/48ème, le clouage ne serait pas pertinent…
Le positionnement des trous n’est pas l’unique problème.
S’en posent aussi d’autres :
- la profondeur des trous,
- l’usage ou non du marteau,
Dans ma tablette-échantillon, on voit qu’à certains endroits, le laiton a disparu, trop enfoncé dans le bois… Dans d’autres, le marteau a trop écrasé le fil de laiton qui devait buter sur des trous moins profonds.
J'ai essayé des fils très fins (0,2) Ils disparaissent complètement, ce qui enlève tout attrait à l'opération.
Je vais poursuivre quand même mes expériences en améliorant la technique :
- créer une butée pour que les trous creusés soient tous de la même profondeur,
- acheter une pince coupante correcte (la mienne est déplorable),
- utiliser le marteau avec doigté...
Et puis, on verra bien.
Je doute de la pertinence du Rotring à l’encre de Chine : la teinte retenue (noyer) fera disparaître les points. J’imagine qu’il en sera de même de la pâte Fimo, à moins qu’elle soit plus plus claire ; ce qui risque de paraître curieux…
Je continue quand même l’expérience, car manifestement, il y a un " coup de main " à prendre qui devrait améliorer le rendu.
Reste aussi la question de savoir si vu la largeur des virures (3 mm) et l'échelle, un seul trou par virure ne serait pas suffisant (quoique sur le plan " vérité " cela me gêne...).
Si, si, j’ai été voir le lien que vous me proposiez et j’avais noté la particularité de la présence d’un seul clou par virure ; ce qui me paraît singulier, non ?
Oui, c'est bien un bateau canonnier
J’ai vu également les approvisionnements grâce aux liens fournis. Et ce matin, j’ai récupéré chez moi des fils de cuivre de 0,1 ou 0,2 mm, en dénudant de vieux fils électriques.
Pour les forets, pas de problèmes non plus.
J’ai même avancé ma tablette-échantillon, en remplissant une seconde colonne teintée en noyer et en plaçant du laiton de 0,2 et 0,3, dans des trous ménagés avec un foret de 0,3, sur avant-trous pratiqués avec ma petite punaise.
Eh bien, je suis assez déçu. Je me demande si je ne vais pas faire mienne votre analyse : au-delà du 1/48ème, le clouage ne serait pas pertinent…
Le positionnement des trous n’est pas l’unique problème.
S’en posent aussi d’autres :
- la profondeur des trous,
- l’usage ou non du marteau,
Dans ma tablette-échantillon, on voit qu’à certains endroits, le laiton a disparu, trop enfoncé dans le bois… Dans d’autres, le marteau a trop écrasé le fil de laiton qui devait buter sur des trous moins profonds.
J'ai essayé des fils très fins (0,2) Ils disparaissent complètement, ce qui enlève tout attrait à l'opération.
Je vais poursuivre quand même mes expériences en améliorant la technique :
- créer une butée pour que les trous creusés soient tous de la même profondeur,
- acheter une pince coupante correcte (la mienne est déplorable),
- utiliser le marteau avec doigté...
Et puis, on verra bien.
Je doute de la pertinence du Rotring à l’encre de Chine : la teinte retenue (noyer) fera disparaître les points. J’imagine qu’il en sera de même de la pâte Fimo, à moins qu’elle soit plus plus claire ; ce qui risque de paraître curieux…
Je continue quand même l’expérience, car manifestement, il y a un " coup de main " à prendre qui devrait améliorer le rendu.
Reste aussi la question de savoir si vu la largeur des virures (3 mm) et l'échelle, un seul trou par virure ne serait pas suffisant (quoique sur le plan " vérité " cela me gêne...).
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Attention. 3 mm, c'est trop étroit pour des planches de bordé. Il faut partir sur du 5 mm.
Ce que je comprends mal, c'est pourquoi utiliser du poirier, si c'est pour le teinter couleur noyer. Pour une question de grain et de veinage?
Ce que je comprends mal, c'est pourquoi utiliser du poirier, si c'est pour le teinter couleur noyer. Pour une question de grain et de veinage?
_________________
Aimez-moi, honorez-moi, parce que je le vaux bien. (St Ignace de Loréal)
Alain Degny- Admin
- Messages : 25421
Date d'inscription : 14/06/2012
Age : 78
Localisation : Parisien exilé dans l'Oise
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Bonjour Alain,
Pour la largeur des virures, j’ai choisi du 3mm pour de stupides raisons d’échelle et de facilité. Je me suis dit qu’au 15ème siècle, les planches de 25 cm de large ne devaient pas courir les rues, alors que celles de 15 cm devaient être plus abordables.
Ensuite, brocheter et cintrer des lattes de 3mm m’a paru plus simple que de le faire sur des lattes de 5mm.
Toutes raisons je vous l’accorde, bien subjectives…
Ensuite pour le poirier, c’était une vieille envie d’utiliser ce bois réputé exceptionnel.
Mais c’était sans compter sur sa curieuse couleur rosâtre, bien éloignée de celle qui devait parer les bateaux de CC.
Néanmoins, le grain fin est très agréable pour les aménagements et les travaux de détail.
Reste la question de la teinte de mon projet. Tous les modèles et répliques montrent la Santa-Maria très sombre, sauf quelques uns où la teinte « chêne » est élégante.
Ma religion n’est toujours pas fixée. Peut-être opterai-je pour du chêne foncé en-dessous, et du chêne clair au-dessus ; ce qui correspondrait bien au retable de Reixac que vous m’avez montré.
Pour l’instant, je lis les observations des membres du forum, je réfléchis… et ne me presse pas de trop !
Pour la largeur des virures, j’ai choisi du 3mm pour de stupides raisons d’échelle et de facilité. Je me suis dit qu’au 15ème siècle, les planches de 25 cm de large ne devaient pas courir les rues, alors que celles de 15 cm devaient être plus abordables.
Ensuite, brocheter et cintrer des lattes de 3mm m’a paru plus simple que de le faire sur des lattes de 5mm.
Toutes raisons je vous l’accorde, bien subjectives…
Ensuite pour le poirier, c’était une vieille envie d’utiliser ce bois réputé exceptionnel.
Mais c’était sans compter sur sa curieuse couleur rosâtre, bien éloignée de celle qui devait parer les bateaux de CC.
Néanmoins, le grain fin est très agréable pour les aménagements et les travaux de détail.
Reste la question de la teinte de mon projet. Tous les modèles et répliques montrent la Santa-Maria très sombre, sauf quelques uns où la teinte « chêne » est élégante.
Ma religion n’est toujours pas fixée. Peut-être opterai-je pour du chêne foncé en-dessous, et du chêne clair au-dessus ; ce qui correspondrait bien au retable de Reixac que vous m’avez montré.
Pour l’instant, je lis les observations des membres du forum, je réfléchis… et ne me presse pas de trop !
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Pour les teintes de bois ,sur le modéle du mataro par exemple ,on distingue 2 couleurs.
Tout simplement parce que le bordé se fait en chêne et les superstructures en sapin.
le sapin étant plus léger que le chêne ,il est privilégié pour les hauts.
Tout simplement parce que le bordé se fait en chêne et les superstructures en sapin.
le sapin étant plus léger que le chêne ,il est privilégié pour les hauts.
michael Gloaguen- Modérateur
- Messages : 7024
Date d'inscription : 14/09/2012
Age : 58
Localisation : Penmarc'h,Pays bigouden
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Merci pour l'information Michael.
Il est probable que j'abandonne le noyer (comment flotte-t-il, lui ?!)
Il est probable que j'abandonne le noyer (comment flotte-t-il, lui ?!)
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
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