La Santa Maria issue de Mamoli
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MODELISME NAVAL BOIS :: CHANTIERS EN COURS :: Navires du XVème siècle et antérieurs :: La Santa Maria
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La Santa Maria issue de Mamoli
Bonjour à tous,
Après m'être présenté, j'ouvre sur le forum, un nouveau sujet sur la Santa-Maria, issue d'un kit de Mamoli bien pratique pour mes projets biscornus !
Je reprends ici le fil de mes travaux, esquissés par ailleurs, au moment où j'ai arrêté de poster, courant septembre 2013.
Après plein de difficultés (voir précédent forum), et quelques échanges intéressants avec Coeurdemiel, j'en étais arrivé là à l'époque :
Je resterai toujours assez mécontent de mes travaux sur les couples. Aux 14 d'origine livrés dans le kit et sciés par mes soins pour qu'ils s'adaptent à mes projets, j'en ai ajouté une petite quinzaine.
Le CP était différent, ma scie exotique, et mon coup de main assez peu... arsenalesque, j'ai eu bien du mal à " fagoter " tout l'ensemble...
En tout cas, çà progressait !
Je poursuivrai mon compte-rendu après avoir tenté de mieux m'habituer à la technique de l'insertion des images. Car pour l'instant, ce n'est pas au top...
A bientôt par conséquent.
Après m'être présenté, j'ouvre sur le forum, un nouveau sujet sur la Santa-Maria, issue d'un kit de Mamoli bien pratique pour mes projets biscornus !
Je reprends ici le fil de mes travaux, esquissés par ailleurs, au moment où j'ai arrêté de poster, courant septembre 2013.
Après plein de difficultés (voir précédent forum), et quelques échanges intéressants avec Coeurdemiel, j'en étais arrivé là à l'époque :
Je resterai toujours assez mécontent de mes travaux sur les couples. Aux 14 d'origine livrés dans le kit et sciés par mes soins pour qu'ils s'adaptent à mes projets, j'en ai ajouté une petite quinzaine.
Le CP était différent, ma scie exotique, et mon coup de main assez peu... arsenalesque, j'ai eu bien du mal à " fagoter " tout l'ensemble...
En tout cas, çà progressait !
Je poursuivrai mon compte-rendu après avoir tenté de mieux m'habituer à la technique de l'insertion des images. Car pour l'instant, ce n'est pas au top...
A bientôt par conséquent.
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
L’ennui (ou l’avantage !) avec la Santa-Maria, c’est qu’il n’existe pas de plans officiels fixant la « norme ». Malgré le désir qui nous habite tous, de faire au plus près, cela laisse à chacun le plaisir de peloter ses rêves. Et au fond, de bidouiller grand largue, non ?
Ainsi : en ce qui concerne les ponts de la Santa-Maria. J’ai appris que les caraques étaient des bateaux côtiers s’adonnant au cabotage. Elles devaient transporter des charges pondéreuses nécessitant de fréquentes manipulations. Je les imagine comme de grosses péniches adaptées à ces contraintes. D’où la présence de deux puits importants par lesquels les marchandises pouvaient être chargées et déchargées aisément. Il ne devait donc pas y avoir de ponts intermédiaires et la cale devait occuper l’ensemble de la nef.
La plupart des plans montre ainsi la Santa-Maria. Pourtant un plan russe récupéré sur le Net (je suis incapable d’en retrouver l’origine) la représente avec un pont intermédiaire ; ce qui fait trois niveaux en partant du bas sans compter les châteaux : fond de cale, pont intermédiaire et pont supérieur.
J’ai choisi cette option d’autant plus attrayante pour moi que je projetais d’ouvrir le côté tribord. Cela me permettra de présenter un peu plus d’aménagements intérieurs.
J'ai poursuivi les travaux sur la coque. Coeurdemiel m'avait alerté sur la rigidité de la coque du fait de mon intention de l'ouvrir du côté tribord. Outre les deux lattes supérieures (provisoires) j'ai donc fixé deux virures et une grosse préceinte sur ce côté afin de le maintenir, en plaçant aussi des baux provisoires pour conserver une forme convenable à ce côté :
L'intérêt de ces deux virures est qu'elles vont masquer en largeur (8mm), la présence d'une rampe de diodes destinées à éclairer le pont intermédiaire.
Ayant ainsi " bloqué " le côté tribord, je me suis attelé à la pose du bordé définitif en poirier, après avoir tracé au crayon quelques lignes pour m'aider dans le brochetage des virures :
" />
Le travail avançait bien. J'ai défini la longueur de chaque virure en fonction de l'échelle, de façon à ce que chacune ne représente pas plus de trois ou quatre mètres... Je ne sais pas si j'ai bien fait... Quant aux largeurs, j'ai pris des lattes de 3mm.
Le travail progresse :
Une vue rapprochée bâbord. Dois-je faire des trous? Y placer des petits bouts de bois, de laiton ?... Le laiton, je ne crois pas...
au 15ème sicle, ce devait plutôt être des chevilles en bois...
Et à ce stade, j'ai dû abandonner les travaux sur la coque, pour réaliser les travaux intérieurs du niveau inférieur, que je ne pouvais plus différer au risque de ne plus pouvoir les mener à leur terme une fois la coque achevée. J'ai donc passé quelques heures à réfléchir sur la répartition des volumes du " fond de cale "...
Au bout de quelques jours, je me suis trouvé devant çà... ! :
... puis çà :
Les projets en cours sont nombreux : installation de la rampe de diodes et poursuite des travaux intérieurs que je dois mener de bas en haut, afin d'en finir avec l'intérieur avant de reprendre les travaux sur la coque et ceux des deux châteaux...
Bien cordialement à vous tous.
Ainsi : en ce qui concerne les ponts de la Santa-Maria. J’ai appris que les caraques étaient des bateaux côtiers s’adonnant au cabotage. Elles devaient transporter des charges pondéreuses nécessitant de fréquentes manipulations. Je les imagine comme de grosses péniches adaptées à ces contraintes. D’où la présence de deux puits importants par lesquels les marchandises pouvaient être chargées et déchargées aisément. Il ne devait donc pas y avoir de ponts intermédiaires et la cale devait occuper l’ensemble de la nef.
La plupart des plans montre ainsi la Santa-Maria. Pourtant un plan russe récupéré sur le Net (je suis incapable d’en retrouver l’origine) la représente avec un pont intermédiaire ; ce qui fait trois niveaux en partant du bas sans compter les châteaux : fond de cale, pont intermédiaire et pont supérieur.
J’ai choisi cette option d’autant plus attrayante pour moi que je projetais d’ouvrir le côté tribord. Cela me permettra de présenter un peu plus d’aménagements intérieurs.
J'ai poursuivi les travaux sur la coque. Coeurdemiel m'avait alerté sur la rigidité de la coque du fait de mon intention de l'ouvrir du côté tribord. Outre les deux lattes supérieures (provisoires) j'ai donc fixé deux virures et une grosse préceinte sur ce côté afin de le maintenir, en plaçant aussi des baux provisoires pour conserver une forme convenable à ce côté :
L'intérêt de ces deux virures est qu'elles vont masquer en largeur (8mm), la présence d'une rampe de diodes destinées à éclairer le pont intermédiaire.
Ayant ainsi " bloqué " le côté tribord, je me suis attelé à la pose du bordé définitif en poirier, après avoir tracé au crayon quelques lignes pour m'aider dans le brochetage des virures :
" />
Le travail avançait bien. J'ai défini la longueur de chaque virure en fonction de l'échelle, de façon à ce que chacune ne représente pas plus de trois ou quatre mètres... Je ne sais pas si j'ai bien fait... Quant aux largeurs, j'ai pris des lattes de 3mm.
Le travail progresse :
Une vue rapprochée bâbord. Dois-je faire des trous? Y placer des petits bouts de bois, de laiton ?... Le laiton, je ne crois pas...
au 15ème sicle, ce devait plutôt être des chevilles en bois...
Et à ce stade, j'ai dû abandonner les travaux sur la coque, pour réaliser les travaux intérieurs du niveau inférieur, que je ne pouvais plus différer au risque de ne plus pouvoir les mener à leur terme une fois la coque achevée. J'ai donc passé quelques heures à réfléchir sur la répartition des volumes du " fond de cale "...
Au bout de quelques jours, je me suis trouvé devant çà... ! :
... puis çà :
Les projets en cours sont nombreux : installation de la rampe de diodes et poursuite des travaux intérieurs que je dois mener de bas en haut, afin d'en finir avec l'intérieur avant de reprendre les travaux sur la coque et ceux des deux châteaux...
Bien cordialement à vous tous.
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
A projet hors du commun, modèle exceptionnel. Bravo. Tu as inventé "l'Arsenal spéculatif".
Et, bien sûr, bordé brocheté. Un bijou.
Tu y as forcément pensé, mais les films et la réplique de 1992 peuvent apporter une documentation visuelle intéressante.
C'est le hasard, mais Canal Sat diffusait hier midi, le film Christophe Colomb, la découverte, de 1991. Ne retenons que la réplique du navire, ou c'est celle construite par José Maria Martinez-Hidalgo ou elle est basée sur ses travaux. En tous cas, même le pouliage est conforme aux us de l'époque ainsi que la grand-voile avec ses bonnettes horizontales.
Les trois répliques construites pour le 500e anniversaire du voyage de Colomb sont également issues des recherches de Martinez-Hidalgo, unanimement reconnues comme les plus fiables.
Et, bien sûr, bordé brocheté. Un bijou.
Tu y as forcément pensé, mais les films et la réplique de 1992 peuvent apporter une documentation visuelle intéressante.
C'est le hasard, mais Canal Sat diffusait hier midi, le film Christophe Colomb, la découverte, de 1991. Ne retenons que la réplique du navire, ou c'est celle construite par José Maria Martinez-Hidalgo ou elle est basée sur ses travaux. En tous cas, même le pouliage est conforme aux us de l'époque ainsi que la grand-voile avec ses bonnettes horizontales.
Les trois répliques construites pour le 500e anniversaire du voyage de Colomb sont également issues des recherches de Martinez-Hidalgo, unanimement reconnues comme les plus fiables.
_________________
Aimez-moi, honorez-moi, parce que je le vaux bien. (St Ignace de Loréal)
Alain Degny- Admin
- Messages : 25420
Date d'inscription : 14/06/2012
Age : 78
Localisation : Parisien exilé dans l'Oise
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Très beau travail ..... Impressionnant dans les détails .... J'aime beaucoup !!!
_________________
Au lieu de regarder la baille qu'il y a dans mon oeil, regarde plutôt le boutre qu'il y a dans le tien.
frederic Ravinet- Admin
- Messages : 4969
Date d'inscription : 12/06/2012
Age : 69
Localisation : AMBOISE
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Bonjour aux forumeurs,
@ Alain Degny,
Jen’ai pas Canal Sat. Si bien que j’ai loupé l’émission. Par contre, je reviens dépité, de quelques nouvelles heures de surf sur le Net au sujet de mon joujou…
Je vois que toute la planète l’interprète à sa façon. Un forum espagnol expose les travaux d’un collègue, très jolis, mais coque non ouverte. J’ai retrouvé un plan aux USA, certainement dessiné par un prof pour ses élèves. Très chouette. Mais lui aussi sans pont intermédiaire. Bien sûr que je vais continuer mes « butinages », mais sans objectif affirmé : tout le monde sait qu’il n’existe pas de plans officiels de la Santa-Maria.
Il me reste plus que la volonté d’exécuter un travail le plus propre possible, sur la base de mes rêveries, et en essayant d’éviter les anachronismes. Là, je compte sur vous tous. La remarque d’Alain Degny sur le pouliage m’inquiète un peu !... A surveiller par conséquent ! Mais je n’en suis pas là.
@ Frédéric Ravinet : Non… tout n’est pas bien propre… Les couples sont lamentables. Le vaigrage me permet de masquer ces vilains travaux. Pour le fond de cale, j’ai fait un vraigrage qui laisse les couples apparents parce que je savais qu’ils allaient être masqués par les tonneaux et autres babioles disponibles… ! Pour le pont intermédiaire j’ai choisi un vaigrage horizontal de planches brutes. Après tout, ces bateaux étaient voués à des tâches salissantes. Je ne me voyais pas réaliser un joli vaigrage en poirier bien lisse.
J’avance en essayant de réfléchir à la réalité des choses de l’époque.
Pas de réponse pour l’instant de la part des forumeurs à ma question sur les clous ou les gournables. Les charpentiers de l’époque devaient bien fixer les lattes avec quelque chose…
Bon WE à tous.
@ Alain Degny,
Jen’ai pas Canal Sat. Si bien que j’ai loupé l’émission. Par contre, je reviens dépité, de quelques nouvelles heures de surf sur le Net au sujet de mon joujou…
Je vois que toute la planète l’interprète à sa façon. Un forum espagnol expose les travaux d’un collègue, très jolis, mais coque non ouverte. J’ai retrouvé un plan aux USA, certainement dessiné par un prof pour ses élèves. Très chouette. Mais lui aussi sans pont intermédiaire. Bien sûr que je vais continuer mes « butinages », mais sans objectif affirmé : tout le monde sait qu’il n’existe pas de plans officiels de la Santa-Maria.
Il me reste plus que la volonté d’exécuter un travail le plus propre possible, sur la base de mes rêveries, et en essayant d’éviter les anachronismes. Là, je compte sur vous tous. La remarque d’Alain Degny sur le pouliage m’inquiète un peu !... A surveiller par conséquent ! Mais je n’en suis pas là.
@ Frédéric Ravinet : Non… tout n’est pas bien propre… Les couples sont lamentables. Le vaigrage me permet de masquer ces vilains travaux. Pour le fond de cale, j’ai fait un vraigrage qui laisse les couples apparents parce que je savais qu’ils allaient être masqués par les tonneaux et autres babioles disponibles… ! Pour le pont intermédiaire j’ai choisi un vaigrage horizontal de planches brutes. Après tout, ces bateaux étaient voués à des tâches salissantes. Je ne me voyais pas réaliser un joli vaigrage en poirier bien lisse.
J’avance en essayant de réfléchir à la réalité des choses de l’époque.
Pas de réponse pour l’instant de la part des forumeurs à ma question sur les clous ou les gournables. Les charpentiers de l’époque devaient bien fixer les lattes avec quelque chose…
Bon WE à tous.
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Dans une biographie hollywoodienne de Christophorus Colombus, on parlait de la hantise des marins à l'égard d'une bête des abysses qui arrachait les clous des navires par aimantation...
Cela dit, j'ai apprécié précisément votre approche du vaigrage, pour une fois pas trop léchée, et vu la qualité de votre assemblage, je me suis dit qu'il y avait là une belle recherche de vérité
Amicalement
Cela dit, j'ai apprécié précisément votre approche du vaigrage, pour une fois pas trop léchée, et vu la qualité de votre assemblage, je me suis dit qu'il y avait là une belle recherche de vérité
Amicalement
CRI-CRI- Messages : 6337
Date d'inscription : 27/06/2013
Age : 80
Localisation : Strasbourg
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
A cette époque, les mers océanes étaient extrêmement dangereuses. Il suffit pour s'en convaincre de lire le récit de l'épopée de St Brendan, mythique découvreur de l'Islande, qui, à chaque page, croise un monstre marin.
Sans compter le risque non négligeable d'atteindre le bord du disque plat qu'est la Terre. Ce qui est une certitude depuis que cet abruti de Cosmas d'Alexandrie a su convaincre l'Eglise qu'Aristote, Eratosthène et consorts fumaient des champignons hallucinogènes.
Pour les poulies, le moment venu, je te ferai un scan de la nomenclature établie sur la base du modèle de Mataró.
Sans compter le risque non négligeable d'atteindre le bord du disque plat qu'est la Terre. Ce qui est une certitude depuis que cet abruti de Cosmas d'Alexandrie a su convaincre l'Eglise qu'Aristote, Eratosthène et consorts fumaient des champignons hallucinogènes.
Pour les poulies, le moment venu, je te ferai un scan de la nomenclature établie sur la base du modèle de Mataró.
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Alain Degny- Admin
- Messages : 25420
Date d'inscription : 14/06/2012
Age : 78
Localisation : Parisien exilé dans l'Oise
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Donc, creusé par les clous, l'animal se tape la cloche, si j'ose dire...janiel a écrit:@ Cri cri et Alain Degny :
Vos savoirs m'impressionnent... Je parlais de mes surfs nocturnes et d'un plan américain fourni par un prof à ses élèves (enfin, d'après moi !). Eh bien il se trouve que son topo se clôturait sur la vue suivante :
A défaut de clous, l'animal ne se gênait pas !...
Sérieusement (mais si, c'est sérieux...) le fait que la bête mangeuse de clous ait pu cristalliser l'angoisse des contemporains de la Santa Maria semblerait démontrer indirectement deux données historiques :
1 - le cloutage à base de fer existait à cette époque dans la construction des navires de haute mer
2 - la boussole était connue, et par là, les propriétés magnétiques de certains minéraux et du fer
En effet la mythologie a ceci de fascinant qu'elle met en oeuvre des fantasmes à partir d'éléments connus du réel - elle rend compte par conséquent indirectement d'un contexte historique sans passer nécessairement par une vérification à proprement parler scientifique
D'autres que moi, et de plus calés en histoire maritime, pourront confirmer (ou infirmer, c'est selon...) ce chevillage de fer sur les caraques de la fin du XVe siècle
Cela dit, je crois que des simples cordes à piano de 0.8 mm (ou moins) feraient un bon compromis au niveau d'un modèle réduit construit à cette échelle pour simuler valablement un cloutage réalisé au choix avec des chevillettes de bois ou des clous de fer
CRI-CRI- Messages : 6337
Date d'inscription : 27/06/2013
Age : 80
Localisation : Strasbourg
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Colomb avait une rose des vents et certainement un quadrant, sorte d'astrolabe rudimentaire qui pouvait le caler en latitude. Mais je ne pense pas que les tables de l'époque (s'il y en avait) permettaient de calculer correctement la longitude, d'autant plus qu'un sablier n'a pas la précision d'une horloge.
Maintenant, pour ce qui est des gournables ou des clous, je veux bien m'y coller. Mais je vais faire des essais avant, en réalisant un plateau de 10cm x 10cm, reprenant les caractéristiques de ma coque. J'essaierai alors plusieurs techniques. Le laiton me fait peur parce j'imagine qu'il me faudra poncer les têtes qui sortent, au risque d'endommager le poirier. J'ai pensé à des poils noirs d'une vieille brosse à cheveux, qui seraient coupés facilement (poils de sanglier par exemple). Quant aux gournables, je n'arriverai pas à en faire avec une aussi petite section. Reste une pâte noire, à enfoncer dans chaque trou ? Mais j'ai peur de tacher autour du trou... Et un de ces stylos-pointes contenant de l'encre de Chine dont se servent notamment les architectes pour leurs rendus ?...
Maintenant, pour ce qui est des gournables ou des clous, je veux bien m'y coller. Mais je vais faire des essais avant, en réalisant un plateau de 10cm x 10cm, reprenant les caractéristiques de ma coque. J'essaierai alors plusieurs techniques. Le laiton me fait peur parce j'imagine qu'il me faudra poncer les têtes qui sortent, au risque d'endommager le poirier. J'ai pensé à des poils noirs d'une vieille brosse à cheveux, qui seraient coupés facilement (poils de sanglier par exemple). Quant aux gournables, je n'arriverai pas à en faire avec une aussi petite section. Reste une pâte noire, à enfoncer dans chaque trou ? Mais j'ai peur de tacher autour du trou... Et un de ces stylos-pointes contenant de l'encre de Chine dont se servent notamment les architectes pour leurs rendus ?...
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
J'ai un N° de Maritime History dans lequel il y a un long article sur le Mataró. Demain, je décrocherai ma fourche à classement pour l'exhumer et voir ce qui est dit sur le clouage.
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Alain Degny- Admin
- Messages : 25420
Date d'inscription : 14/06/2012
Age : 78
Localisation : Parisien exilé dans l'Oise
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Le Mataro devait être bordé à clins, non ?... Je regarde çà de mon côté.
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Non, à franc-bord.
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Alain Degny- Admin
- Messages : 25420
Date d'inscription : 14/06/2012
Age : 78
Localisation : Parisien exilé dans l'Oise
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
La technique de la pâte Fimo a déjà été utilisée avec succès dans du CTP Chinois:
et dans du poirier:Marc a écrit:Bonjour
Je rencontre le même problème que Bernard et son Amarante:
Dans un trou de cheville rond, en rentrant en force, ma cheville carré s'arrondit.
Si je perce plus gros, ça flotte...
J'opte donc pour la fabrication d'un emporte-pièce et de la pâte Filo:
Reste à poncer pour supprimer les bavures de pâte et retrouver la forme carré.
A bientôt pour la suite
Et cela peut se faire dans des trous ronds ou carrés, avec des couleurs de pâte différentes.Will a écrit:Bonsoir
Pour la représentation de ces chevilles à têtes carrées, j'avais opté pour la frappe de la forme à l'emporte pièce ( outil réalisé à la cote ) puis bouchage à la pâte noire à durcissement à l'air.
Le résultat est parfait (voir le trou de droite bouché ).
Evidemment c'est pas dans les conventions d'arsenal certes .. , mais tout ce qu'on considère y être n'est pas forcément non plus gravé dans le marbre ..
amicalement
orion-p87- Messages : 947
Date d'inscription : 20/12/2012
Age : 65
Localisation : Lorgues 83
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Bonjour,
Le résultat est parfait (voir le trou de droite bouché ).
C'est vrai, mais attention à la tenue dans le temps. Même sec, le bois travaille, quant à la pâte, elle risque fort de de se rétracter au fil des ans.
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
A mon avis, le mieux pour la stabilité est encore la cheville métallique en forme de clou enfoncée à force dans un trou pré-percé... ou pas de cheville du tout !
Accessoirement, elle a l'avantage de fixer les pièces comme dans la réalité
Si on tient à la tête carrée, on peut toujours limer la tête de clou au carré, puis l'enfoncer à fond avec un chasse-clou
Accessoirement, elle a l'avantage de fixer les pièces comme dans la réalité
Si on tient à la tête carrée, on peut toujours limer la tête de clou au carré, puis l'enfoncer à fond avec un chasse-clou
CRI-CRI- Messages : 6337
Date d'inscription : 27/06/2013
Age : 80
Localisation : Strasbourg
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Bonsoir à tous,
Aujourd'hui, je n'avais pas envie d'aller au chantier... J'ai surfé sur le Net comme une bête, pour pas grand-chose. Décidément, c'est dur de trouver quelque chose sur la Santa-Maria.
En revenant sur mon fil, j'ai vu que vous l'aviez inondé de suggestions ! Mais comment faites-vous donc pour vous occuper à la fois de vos travaux et de ceux des autres ? D'abord, je n'ai pas de suffisamment de science pour aider les autres. Et ensuite, rien que de bosser sur mon chantier, j'en suis crevé...
Quand même merci pour les idées. Je vais ajouter la pâte Fimo à mes possibilités.
De toute façon, j'ai bien l'intention de faire des tests avant de commencer sur la coque.
Bonne soirée à vous tous.
Aujourd'hui, je n'avais pas envie d'aller au chantier... J'ai surfé sur le Net comme une bête, pour pas grand-chose. Décidément, c'est dur de trouver quelque chose sur la Santa-Maria.
En revenant sur mon fil, j'ai vu que vous l'aviez inondé de suggestions ! Mais comment faites-vous donc pour vous occuper à la fois de vos travaux et de ceux des autres ? D'abord, je n'ai pas de suffisamment de science pour aider les autres. Et ensuite, rien que de bosser sur mon chantier, j'en suis crevé...
Quand même merci pour les idées. Je vais ajouter la pâte Fimo à mes possibilités.
De toute façon, j'ai bien l'intention de faire des tests avant de commencer sur la coque.
Bonne soirée à vous tous.
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Le Mataró a son bordé cloué. Pas chevillé.
Quant à la disposition intérieure de la Sta Maria, les études sérieuses déjà citées, n'ont pas retenu l'option d'un entrepont. La hauteur entre le pont et la carlingue varie de 3 à 3.50 m et il serait très difficile de charger le fond du navire sous les baux d'un entrepont.
La nao est un navire de charge, elle est donc configurée pour pouvoir recevoir le maximum de frêt.
Les marches de part et d'autre des stepped pillars (repère 13) sont trop espacées. Il faut en rajouter pour que les matelots n'aient pas à faire le grand écart.
Autre argument plaidant en faveur d'une cale sans entrepont, on sait que l'équipage dormait sur le pont. Dans le cas contraire, il se serait abrité dans l'entrepont et aurait pu disposer de paillasses (vu qu'ignorant encore l'existence des Amérindiens, ils ignoraient tout autant celui des hamacs).
Sources:
Maritime History N° 7
Xavier Pastor, op; cit.
Quant à la disposition intérieure de la Sta Maria, les études sérieuses déjà citées, n'ont pas retenu l'option d'un entrepont. La hauteur entre le pont et la carlingue varie de 3 à 3.50 m et il serait très difficile de charger le fond du navire sous les baux d'un entrepont.
La nao est un navire de charge, elle est donc configurée pour pouvoir recevoir le maximum de frêt.
Les marches de part et d'autre des stepped pillars (repère 13) sont trop espacées. Il faut en rajouter pour que les matelots n'aient pas à faire le grand écart.
Autre argument plaidant en faveur d'une cale sans entrepont, on sait que l'équipage dormait sur le pont. Dans le cas contraire, il se serait abrité dans l'entrepont et aurait pu disposer de paillasses (vu qu'ignorant encore l'existence des Amérindiens, ils ignoraient tout autant celui des hamacs).
Sources:
Maritime History N° 7
Xavier Pastor, op; cit.
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Aimez-moi, honorez-moi, parce que je le vaux bien. (St Ignace de Loréal)
Alain Degny- Admin
- Messages : 25420
Date d'inscription : 14/06/2012
Age : 78
Localisation : Parisien exilé dans l'Oise
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Ne vous plaignez pas. En plus de débiter mes blagues au km sur ce forum, je fais de la musique, les courses, le ménage, à bouffer, la vaisselle, le courrier, la lessive, etc. etc. j'en oublie sûrement !janiel a écrit:
En revenant sur mon fil, j'ai vu que vous l'aviez inondé de suggestions ! Mais comment faites-vous donc pour vous occuper à la fois de vos travaux et de ceux des autres ? D'abord, je n'ai pas de suffisamment de science pour aider les autres. Et ensuite, rien que de bosser sur mon chantier, j'en suis crevé...
Bien que je sois vieux, on ne peut pas conclure que je sois "crevé" par toutes les corvées du quotidien
Un détail : il n'y a pas de bonne dans ma maison...
CRI-CRI- Messages : 6337
Date d'inscription : 27/06/2013
Age : 80
Localisation : Strasbourg
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
@ : Cri-cri : Eh eh !... Votre humour ne m'avait pas échappé
@ : Alain Degny :
Arrrrrgggggh… en publiant votre plan, vous tuez mon projet dans l’œuf !
Avant d’ouvrir mon chantier, j’ai rassemblé une bonne dizaine de plans et dessins de la Santa-Maria, sans compter ceux du fabricant du kit ramolli.
Tous s’accordent : entre le pont et le fond de cale, il n’y a pas de pont intermédiaire.
Cela m’a toujours semblé pertinent puisque les caraques étaient destinées aux transports de marchandises. Autant faciliter leur manutention par de vastes volumes non cloisonnés. L’équipage devait d’ailleurs être fort réduit puisque la navigation se bornait au cabotage.
Mais pour l’expédition « aux Indes », financée presqu’intégralement par les souverains d’Espagne et les autorités municipales de Palos (qui réglèrent tout de même deux mois de location des deux autres caravelles et quatre mois de solde), les équipages devaient nécessairement être renforcés.
C’est alors que je plongeai mes deux neurones dans la lecture du livre de Monsieur Henry Harrisse (Etudes d’histoire critique de Christophe Colomb, son origine, sa vie, ses voyages, sa famille et ses descendants) aux éditions Ernest Leroux 18 rue Bonaparte à Paris (1824, tout de même… mais on a dû faire mieux depuis !) ; livre dont je ne conseille la lecture à aucun forumeur, tant son aridité rebute (Monsieur Harrisse devait être un super-arsenaliste de bibliothèques…).
Et ce qui devait arriver arriva : j’ai craqué autour des pages 400-450, en renonçant à mes velléités d’arsenaliste en herbe. Peut-être une autre fois !
Lâchant la bride à mes neurones, je suis parti en cavalcade :
Et si, en faisant la connaissance de Juan de la Cosa (propriétaire de la caraque appelée à devenir la Capitana puis la Santa-Maria) et au cours des opérations d’enrôlement des équipages, d’avitaillement et autres contingences, qui se déroulèrent entre le 23 mai 1492 et l’appareillage au matin du vendredi 3 août de la même année, Christophe Colomb lui avait demandé d’adapter sur sa grosse caraque un pont intermédiaire pour faire faire dodo à ses hommes d’équipage durant les quarante trois nuits du voyage (qui n’étaient pas tous des gibiers de potence comme on le dit trop souvent… j’ai les noms !) ?
En deux coups d’herminette je suppose que les charpentiers locaux auraient pu adapter dans le ventre de la grosse péniche, un pont intermédiaire bien pratique pour stocker les réserves alimentaires, apparaux et autres babioles indispensables à une telle entreprise…
Il faut croire que je n’ai pas été le seul à péter les plombs, puisque j’ai trouvé sur le Net, un plan russe dont j’ai extrait la partie ci-dessous. Je ne sais pas ce qu’en font les fondus du poirier locaux qui carburent à la vodka. Mais la Santa-Maria ayant disparu, ne puis-je pas invoquer le bénéfice du doute ?!
D’accord, les gars ont dû souvent se cogner la tête contre les baux. Mais dans la marine, c’était assez fréquent à l’époque et même encore aujourd’hui ! (j'aime bien la fumée s'échappant de la cuisine !)
Alors, s’il vous plaît, et me couvrant de cendres, puis-je, Messieurs les Grands Chefs, Administrateur, modérateurs de l’honorable forum et forumeurs eux-mêmes, me permettre de poursuivre mon petit chantier tel que je l’ai rêvé ? Ou dois-je, toute honte bue et risquant le bannissement, casser mes petits bouts de poirier et n’avoir à montrer à tribord qu’une vaste cale de caraque désoeuvrée ?...
Laissez-moi rêver : j’ai plein de tonneaux, de pots à cornichons, de pâté Hénaff à stocker sur mes étagères intermédiaires en poirier…
@ : Alain Degny :
Arrrrrgggggh… en publiant votre plan, vous tuez mon projet dans l’œuf !
Avant d’ouvrir mon chantier, j’ai rassemblé une bonne dizaine de plans et dessins de la Santa-Maria, sans compter ceux du fabricant du kit ramolli.
Tous s’accordent : entre le pont et le fond de cale, il n’y a pas de pont intermédiaire.
Cela m’a toujours semblé pertinent puisque les caraques étaient destinées aux transports de marchandises. Autant faciliter leur manutention par de vastes volumes non cloisonnés. L’équipage devait d’ailleurs être fort réduit puisque la navigation se bornait au cabotage.
Mais pour l’expédition « aux Indes », financée presqu’intégralement par les souverains d’Espagne et les autorités municipales de Palos (qui réglèrent tout de même deux mois de location des deux autres caravelles et quatre mois de solde), les équipages devaient nécessairement être renforcés.
C’est alors que je plongeai mes deux neurones dans la lecture du livre de Monsieur Henry Harrisse (Etudes d’histoire critique de Christophe Colomb, son origine, sa vie, ses voyages, sa famille et ses descendants) aux éditions Ernest Leroux 18 rue Bonaparte à Paris (1824, tout de même… mais on a dû faire mieux depuis !) ; livre dont je ne conseille la lecture à aucun forumeur, tant son aridité rebute (Monsieur Harrisse devait être un super-arsenaliste de bibliothèques…).
Et ce qui devait arriver arriva : j’ai craqué autour des pages 400-450, en renonçant à mes velléités d’arsenaliste en herbe. Peut-être une autre fois !
Lâchant la bride à mes neurones, je suis parti en cavalcade :
Et si, en faisant la connaissance de Juan de la Cosa (propriétaire de la caraque appelée à devenir la Capitana puis la Santa-Maria) et au cours des opérations d’enrôlement des équipages, d’avitaillement et autres contingences, qui se déroulèrent entre le 23 mai 1492 et l’appareillage au matin du vendredi 3 août de la même année, Christophe Colomb lui avait demandé d’adapter sur sa grosse caraque un pont intermédiaire pour faire faire dodo à ses hommes d’équipage durant les quarante trois nuits du voyage (qui n’étaient pas tous des gibiers de potence comme on le dit trop souvent… j’ai les noms !) ?
En deux coups d’herminette je suppose que les charpentiers locaux auraient pu adapter dans le ventre de la grosse péniche, un pont intermédiaire bien pratique pour stocker les réserves alimentaires, apparaux et autres babioles indispensables à une telle entreprise…
Il faut croire que je n’ai pas été le seul à péter les plombs, puisque j’ai trouvé sur le Net, un plan russe dont j’ai extrait la partie ci-dessous. Je ne sais pas ce qu’en font les fondus du poirier locaux qui carburent à la vodka. Mais la Santa-Maria ayant disparu, ne puis-je pas invoquer le bénéfice du doute ?!
D’accord, les gars ont dû souvent se cogner la tête contre les baux. Mais dans la marine, c’était assez fréquent à l’époque et même encore aujourd’hui ! (j'aime bien la fumée s'échappant de la cuisine !)
Alors, s’il vous plaît, et me couvrant de cendres, puis-je, Messieurs les Grands Chefs, Administrateur, modérateurs de l’honorable forum et forumeurs eux-mêmes, me permettre de poursuivre mon petit chantier tel que je l’ai rêvé ? Ou dois-je, toute honte bue et risquant le bannissement, casser mes petits bouts de poirier et n’avoir à montrer à tribord qu’une vaste cale de caraque désoeuvrée ?...
Laissez-moi rêver : j’ai plein de tonneaux, de pots à cornichons, de pâté Hénaff à stocker sur mes étagères intermédiaires en poirier…
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
J'adore votre style ! C'est déjà un petit chef d'oeuvre d'humour et d'intelligence à déguster sans modération !
Pour moi, qui suis un mécréant en Arsenalie, je ne verrais pas de vrai problème existentiel à laisser le créateur pontifier peinardement "sa" Santa Maria ! Et ce, d'autant moins que la vraie caraque est quasiment inconnue !
Enfin, votre raisonnement se tient bien : dans toute expédition au delà des horizons connus, la première conduite constante est l'aménagement des moyens existants : cela aussi paraît bien logique...
Allez en paix, cher frère modéliste, et ne pêchez plus...!
Pour moi, qui suis un mécréant en Arsenalie, je ne verrais pas de vrai problème existentiel à laisser le créateur pontifier peinardement "sa" Santa Maria ! Et ce, d'autant moins que la vraie caraque est quasiment inconnue !
Enfin, votre raisonnement se tient bien : dans toute expédition au delà des horizons connus, la première conduite constante est l'aménagement des moyens existants : cela aussi paraît bien logique...
Allez en paix, cher frère modéliste, et ne pêchez plus...!
CRI-CRI- Messages : 6337
Date d'inscription : 27/06/2013
Age : 80
Localisation : Strasbourg
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Chaque modéliste a le droit de rêver, ami Janiel. Nous ne te lancerons pas la pierre, sinon pour lester ta nao.
La fumée de la cuisine est effectivement sympa. Le cuistot doit y préparer un bon borchtch ou des piroshki pour l'équipage.
On ne peut reprocher à l'aimable dessinateur des steppes d'avoir fait preuve d'une belle imagination.
Quant au nom de la nao, c'est la Gallega, la Galicienne, avec certitude et peut-être ultérieurement la Santa Maria, mais un doute subsiste puisque c'est uniquement Hernando Colón dans son Historia del Almirante, qui la désigne sous ce nom. Papa Christophe ne le cite jamais. Dans sa grande modestie, il parle de la nef amirale ou la nef capitaine (d'ou la Capitana, mais c'est un titre). Sachant que la Pinta, c'est en réalité la Santa Ana et la Niña, la Santa Clara, tout est concevable.
Pour les aménagements intérieurs, je reste sceptique. Ce sera le cas plus tard, à l'époque des circumnavigations, quand on embarquera des scientifiques et que l'on part pour plusieurs années. Mais on sait déjà où l'on peut escaler pour les réapprovisionnements. Colomb imagine une durée probable de la traversée. Il n'a aucune idée s'il rencontrera des terres avant son arrivée aux Indes ou à Cipango. Je pense que la priorité, c'est la bouffe et l'eau (que, par automatisme, notre dessinateur préféré pourrait traduire par wodka au lieu de woda).
La fumée de la cuisine est effectivement sympa. Le cuistot doit y préparer un bon borchtch ou des piroshki pour l'équipage.
On ne peut reprocher à l'aimable dessinateur des steppes d'avoir fait preuve d'une belle imagination.
Quant au nom de la nao, c'est la Gallega, la Galicienne, avec certitude et peut-être ultérieurement la Santa Maria, mais un doute subsiste puisque c'est uniquement Hernando Colón dans son Historia del Almirante, qui la désigne sous ce nom. Papa Christophe ne le cite jamais. Dans sa grande modestie, il parle de la nef amirale ou la nef capitaine (d'ou la Capitana, mais c'est un titre). Sachant que la Pinta, c'est en réalité la Santa Ana et la Niña, la Santa Clara, tout est concevable.
Pour les aménagements intérieurs, je reste sceptique. Ce sera le cas plus tard, à l'époque des circumnavigations, quand on embarquera des scientifiques et que l'on part pour plusieurs années. Mais on sait déjà où l'on peut escaler pour les réapprovisionnements. Colomb imagine une durée probable de la traversée. Il n'a aucune idée s'il rencontrera des terres avant son arrivée aux Indes ou à Cipango. Je pense que la priorité, c'est la bouffe et l'eau (que, par automatisme, notre dessinateur préféré pourrait traduire par wodka au lieu de woda).
_________________
Aimez-moi, honorez-moi, parce que je le vaux bien. (St Ignace de Loréal)
Alain Degny- Admin
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Date d'inscription : 14/06/2012
Age : 78
Localisation : Parisien exilé dans l'Oise
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Mes connaissances en russe sont inexistantes. Je suis incapable de traduire les mots imprimés sur mon plan. Imaginez que je me sois trompé et qu’au lieu de la Santa-Maria, je sois en présence d’un prospectus publicitaire de Costa déposé dans les boîtes aux lettres espagnoles au cours des années 1485-90 ?
Cela expliquerait les cabines confortables du pont inférieur à l’avant et la suite du propriétaire au pont « Solarium » ?
De toute façon, chez Costa, le sort est cruel : que ce soit Christofo Colombo à Haïti ou Francesco Schettino au Giglio, plusieurs croisières se sont mal finies, non ?
En échange de la grâce du grand Chef, je m’engage à compenser l’exotisme de mon projet par une rigueur intraitable dans son exécution.
Promis-juré !
Cela expliquerait les cabines confortables du pont inférieur à l’avant et la suite du propriétaire au pont « Solarium » ?
De toute façon, chez Costa, le sort est cruel : que ce soit Christofo Colombo à Haïti ou Francesco Schettino au Giglio, plusieurs croisières se sont mal finies, non ?
En échange de la grâce du grand Chef, je m’engage à compenser l’exotisme de mon projet par une rigueur intraitable dans son exécution.
Promis-juré !
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Pour te prouver ma magnanimité, je te mettrai des dessins de l'armoire à compas (компас) et de la cuisine, qui est une sorte de prototype de nos barbecues (merci les Amérindiens) à charbon. Les cuisines en briques réfractaires apparaissent au début du XVIIe.
Pour en revenir au nom, il serait assez logique que la Gallega ait été rebaptisée à l'occasion de l'expédition. Elle porte le nom d'une petzouille même pas castillane alors que les deux autres portent des noms de saintes. Ana, c'est Anne, la mère de Marie; Clara, c'est la sainte patronne de Palos de la Frontera. Vu sa fonction de nef amirale, la dédier à Marie, c'est la moindre des choses.
Si le but de l'expédition est purement mercantile, le devoir d'évangélisation vient en seconde position. Et c'est quand même grâce à ces trois saintes flottantes que les bons sauvages découvriront bientôt les bienfaits du Christianisme et de la variole.
Pour en revenir au nom, il serait assez logique que la Gallega ait été rebaptisée à l'occasion de l'expédition. Elle porte le nom d'une petzouille même pas castillane alors que les deux autres portent des noms de saintes. Ana, c'est Anne, la mère de Marie; Clara, c'est la sainte patronne de Palos de la Frontera. Vu sa fonction de nef amirale, la dédier à Marie, c'est la moindre des choses.
Si le but de l'expédition est purement mercantile, le devoir d'évangélisation vient en seconde position. Et c'est quand même grâce à ces trois saintes flottantes que les bons sauvages découvriront bientôt les bienfaits du Christianisme et de la variole.
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Alain Degny- Admin
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Date d'inscription : 14/06/2012
Age : 78
Localisation : Parisien exilé dans l'Oise
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
J'aime bien la variole !
Ah mince ! J'avais déjà calculé les dimensions de mes briques au 1/50 ! Je me préparais à fabriquer une cuisine de luxe pour ma croisière Costo... (c'est comme çà que j'aurais dû intituler mon fil).
Merci Chef pour vos prochains envois, sinon, mon projet tournerait au ridicule !
Ah mince ! J'avais déjà calculé les dimensions de mes briques au 1/50 ! Je me préparais à fabriquer une cuisine de luxe pour ma croisière Costo... (c'est comme çà que j'aurais dû intituler mon fil).
Merci Chef pour vos prochains envois, sinon, mon projet tournerait au ridicule !
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
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