ROYAL LOUIS DE 1759 - 1/90 - et non 1780 - MAMOLI

Bonsoir,

Merci Jean Jacques et Alain 

Les porte haubans sont réalisés et en place, la pose des équerres avance doucement.
J'ai teinté le porte hauban de misaine et ses équerres (reste une touche de jaune de naples)...

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J'ai profité d'un peu de tranquillité aujourd'hui pour tenter un premier essai de réalisation de cap de mouton et de cadène.
Le résultat en réel me convient, même si la macro montre quelques défauts.

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Va falloir entamer la fabrication en série maintenant 

A bientôt

    Quel boulot ! Tout y est , précision, qualité du travail. Une petite merveille vraiment.

 Bravo !

+ 1 

Didier. J'ai lu sur sur MMA la question de Jeust et ton interrogation sur le manque de passavants. Faute de documentation, je n'ai pas de réponse pour les vaisseaux français.

Par contre, je sais pour la marine anglaise et s'agissant d'une information par défaut, je préfère répondre ici.

Jusqu'à la fin de la première moitié du XVIIe siècle, les gaillards sont reliés par un pont volant en caillebotis, ce que l'on voit sur les gravures du Sovereign of the Seas (Willem van de Velde l'Aîné, John Payne) et également sur la Couronne, premier vaisseau français. Celui du SotS est démonté en 1651. 

La grande rue est désormais à ciel ouvert. Dès 1710, les Anglais introduisent le passavant central. Il n'est pas continu et s'arrête au niveau du grand mât. C'est sur un modèle du Royal William de 1719, que l'on voit pour la première fois des passavants latéraux. Cela ne déclenche pas l'enthousiasme du Navy Board, qui attend 1728 pour les autoriser sur les 40 canons et encore ne font-ils pas toute la longueur de l'embelle.

Il faut attendre 1743 pour que des capitaines qui en ont installé à leur initiative permettent à l'Amirauté de convaincre le Navy Board, toujours sceptique, de leur utilité. l'année suivante, il est décidé que les navires de 40 canons et plus recevraient des passavants. Ils ne font encore que "about one foot broad", c'est pas bézef. 

Si on les trouve rarement sur les plans d'époque, c'est parce qu'ils sont considérés comme accessoires, plutôt que comme faisant partie de la structure du navire.

Ils vont gagner en largeur au fil du temps. D'autant que durant les années 1750, outre qu'ils facilitent le passage entre les gaillards et qu'ils offrent une protection aux canonniers servant les pièces de la grande rue, ils vont servir de support aux skid-beams, ces faux baux transversaux sur lesquels seront désormais entreposées les embarcations de bord.

En 1760, les passavants sont entrés dans le mœurs. Le 74 Bellona lancé cette même année et la Victory (1765) en sont équipés.

Peut-être, mais c'est une opinion personnelle, que les Français toujours réservés sur les innovations, on le verra avec les caronades et le four Brodie, sont dans l'expectative en 1759, quand Louis est lancé.

J'ai bien trouvé dans Modèles historiques, tome II, le "Louis XV" équipé de passavants étroits, mais comme il ne figure pas dans le Roche, qu'il est supposé lancé en 1700, 10 ans avant la naissance de Louis XV et que Jean Boudriot est très circonspect sur les restaurations que le modèle a subi, je ne le cite que pour le plaisir.

Merci beaucoup Alain de partager ton savoir, ce soir je m’endormirai un peu plus instruit

Salut Didier, les caps de mouton vont bien te distraire mais connaissant maintenant ta patience pas de problème pour voir bientôt encore une belle réalisation. C'est toujours très beau.

Bonsoir,

Merci Daniel, ta confiance m’honore, mais tu me met la pression 

Bonjour,

Au sujet des passavants et en complément des informations apportées par Alain Degny, pour les constructions françaises, on ne trouve rien dans le Traité de construction anonyme de 1691 mais Blaise Ollivier les cite dans son Traité rédigé vers 1730. Contrairement à son habitude de souligner les innovations, il en parle ici comme une pratique courante. Il indique d'ailleurs : "Il y a un passavant de chaque côté dans tous les vaisseaux de guerre et dans la plupart des frégates."
Les passavants sont donc courants dans les vaisseaux bien avant la construction du Royal-Louis en 1758.
Pour quelle raison le modèle du musée ayant servi de référence n'en comporte t'il pas ? Difficile à dire, restauration abusive ? particularité de ce bâtiment ? rien ne permet d'avancer une raison particulière.
Il faut toutefois noter que Jean Boudriot n'a pas retenu ce navire pour ses ouvrages "Modèles historiques" ce qui est peut-être la conséquence d'un manque de fiabilité historique de ce modèle.

GD

Merci pour votre intervention.

Bonjour,

Merci Monsieur Delacroix pour ces informations

Bonjour,

J'ai trouvé un peu de temps pour réaliser l'équipement du porte hauban GM babord. J'ai pu valider la fabrication des caps de mouton et des chaines de haubans. Tout cela est en place et ressemblant au modèle du musée...
Les photos mettent en lumière quelques finitions à reprendre  


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Comme d'habitude, je suis à l'écoute de vos observations éventuelles 

Bonjour Didier,
Les caps de mouton seront redressés le moment venu je pense, je ne peux qu'admirer ce travail tout en finesse. Où as tu trouvé une si grosse pièce de un centime?
A bientôt,

Ah oui, très grosse cette fausse pièce 

Greta se demande si le bois que tu as utilisé vient bien de forêts exploitées écologiquement, sinon faudra tout reprendre à zéro.

Bonsoir,

J'utilise toujours la pièce de 1c que m'avait confié notre regretté Alain Fosse... Quant à Greta, je m'en tamponne... 

J'ai terminé l'équipement des porte haubans misaine et artimon babord, reprise peinture plus tard.






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Une question me taraude... à quoi servent les chevilles à boucle implantée à coté des cadènes ?



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Un petit échantillonnage des caps de mouton en cours de préparation. Le plus gros fait 4,8mm, le plus petit 2mm.
Je ne pense pas que je pourrai faire plus petit, et même gréér le 2mm risque d'être sportif 


Maintenant, au tour de tribord.
A bientôt.

Le Royal Louis pourra trôner en majesté aus Franciliades.

Tout dépendra de son état à l'arrivée. Le long trajet en moto juste tenu par un sandow, c'est risqué.

Peut être que si je le coupe en deux il pourra tenir dans les sacoches 

MDR !!!!

Joli travail Didier

Merci Jean-Jacques

Bonsoir,

Ca y est, les porte haubans tribord sont équipés... 

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Une petite vue de face ...


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Les ferrures du safran ont souffert, je vais donc entamer les réparations 

A bientôt.

Salut Didier!

Quand on connaît la difficulté, on apprécie d'autant mieux le résultat.

C'est superbe. Bravo.

Bonne continuation.

@+

Daniel

Tout ça pour le pourfendre ensuite pour son voyage 

Ça me fend le cœur comme disait César (pas Caius Julius, l'autre), j'ai beau chercher, y a rien à critiquer.

Didier...Cela faisait un moment que je n'avais pas revu ton Royal Louis ,
Tu fais dans le nec plus ultra . Chapeau bas 
c'est un vrai plaisir .

Bonjour,

@Daniel, merci, il est vrai que l’exercice est un peu compliqué... En fait ça commence à aller bien quand on a terminé 

@ Laurent, il faudra que je sois soigneux lors de la découpe.

@Alain, cherche Alain!, cherche! 

@ Michael, content que mon travail plaise