La Perle, bisquine de Cancale au 1/20 ème (terminé).

Le terme que tu cherche Philippe c'est empature
Philippe

Effectivement le réglage d'inclinaison des mâts se faisait grâce à ce jeu et aux coins dans les etambrai sont mais aussi à l'emplenture du mat avec des cales .

Merci Michel pour cette correction orthographique c'est bien emplenture et non pas empature
Mes excuses à Philippe pour l'avoir induit en erreur
Philippe

Xierra a écrit:Voici un lien qui t'expliquera tout Michel.

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A+

Merci pour l'adresse Xierra je viens de voir cette vidéo ( très impressionnante la manipulation des mats ainsi que leur tonnage )

Bonjour à tous

Voici une info intéressante, tirée du livre de J.le Bot concernant le mâtage d'une bisquine.

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Les mâts des bisquines gardaient une section octogonale jusqu'à 1,50m à 2m au dessus du pont, au niveau du capelage et
éventuellement en tête de mât.
C'est le "palmage" lors de leur réalisation qui permet cela. D'une bille de pitchpin brute, le futur mât passait par des sections
carré, octogonale (c'est le palmage en 8 ), puis vient le palmage en 16.
Il restait à passer un bon coup de varlope pour obtenir une section circulaire finale.
Pour finir, les mâts de bisquine avaient un tenon d' emplanture, encastré dans la carlingue, (semblable à celui de l'Hermione
sur la vidéo).

A bientôt,
Daniel

Empature dis-tu ? Comme moi en somme...
Avoue que je n'étais pas tombé loin avec emmature qui aurait été plus logique syntaxiquement parlant.
Et puis, tant que ce n'est pas Kommandatür, l'honneur est sauf

Merci.

A+

PS : emplenture : désolé mais je viens seulement maintenant de lire ton post, Cabestan.
Et merci à Dany pour ses précisions complémentaires.

Bonjour à tous

Tout d'abord, je remercie Cabestan et JPern pour leur visite conviviale à mon stand à Châteaulin, Ofencer, que j'ai eu le
plaisir de rencontrer et Magellan pour sa gentillesse et ses conseils précieux.

Et voici quelques photos sur la fin de réalisation des mâts...

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Les mâts de perroquets, guindés uniquement pour les régates.

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L'ensemble des mâts, en cours de finition, peinture acrylique et vernis mat (merisier-acajou clair).

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Ça commence à faire grand dans l'appart, et dans la voiture pour les expos, ce ne sera pas une mince affaire non plus.

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Ultimes finitions avec la poses de solides roustures, bien serrées par des coins en bois. Les trous à la base des perroquets
servaient au hissage de ceux-ci lors de leurs amarrages suivant une procédure parfaitement orchestrée.

Chantier suivant, résoudre un problème d'étrave.
A bientôt,

Daniel

Bonjour Daniel

Ce fus un grand plaisir de te rencontrais et de voir cette Perle en vrais et de plus une conversation enrichissante pour moi sur tes façons de fabriqué tous ces éléments   

Je te souhaite bonne une construction pour la suite de ta Bisquine.

Au plaisir de te revoir.

La solution c'est la voiture décapotable.

Voilà Daniel, la solution suggérée pour usiner ton étrave à la Dremel.Si tu te décide , donne moi les dimensions souhaitées et je te fabrique l'outil. Je pourrais te le donner à Saint Renan.

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Alain Degny a écrit:La solution c'est la voiture décapotable.

ou mieux encore, le pick-up américain ou japonais (comme cela, on en met dedans plusieurs à la fois)

A+

Bravo Daniel!
Je suis admiratif de la rigueur et de la perfection chirurgicale de ton exécution. Magnifique!
Je suis sensible particulièrement à ce bateau. J'en ai aussi réalisé un : un ami m'avait prêté les plans (1/40) de la boite qu'il avait achetée.
Bien cordialement
Michel

Bonsoir à tous

Tout d'abord, merci Michel, pour ton commentaire sympa.

Le chantier suivant est un peu particulier du fait qu'il n'était pas prévu au début de la réalisation de la Perle.
La coque devant être peinte au final, le chanfrein d'étrave laissant apparaître le contreplaqué axial de la charpente n'était
pas un problème.

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Puis, l'idée de laisser la coque telle quelle a fait son chemin; cela devient même maintenant une évidence compte tenu du 
travail déjà accompli et des bois nobles utilisés. 
Je vais donc devoir recouvrir les faces du chanfrein avec du placage en noyer.

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Tout commence avec un tracé le plus précis possible, afin d'obtenir des faces bien symétriques.

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Le chanfrein est taillé, découvrant le contreplaqué sous le placage en noyer de l'étrave.

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Chaque face doit être parfaitement plane pour une adhérence optimale du futur placage; le collage de celui-ci devra être
pratiquement invisible.
Ici, un raclage soigneux à l'aide d'une lame trapèze neuve permet un bon résultat en travaillant avec une lumière rasante.

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La phase suivante est le "relevé d'empreinte" si j'ose dire qui consiste à faire une sorte de "négatif " en appliquant un papier 
fin contre l'étrave. D'une pression du doigt, je réalise ainsi mes gabarits, un pour l'étrave, un pour la quille pour respecter
l'assemblage de la charpente.

A demain pour la suite.

Daniel

Opération à haut risque Daniel!
Réussie bien sûr, comme d'habitude.

C'est de la haute voltige. Avec un résultat parfait.

Bravo Daniel, aucun doute, pour toi c'est une simple formalité
Philippe

Du très beau travail de grande précision.

Tres belle coque 

Bonjour Daniel
Tu as déjà bien avancé avec ce chanfrein net et sans bavure !!! nul doute que de posé un plaquage sur ce chanfrein n'est pas forcément une opération simple , mais vu ta dextérité je n'est aucun doute sur la réussite  
Bonne continuation.

Bonsoir à tous et merci pour vos appréciations

Voici la suite...

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Report des gabarits et découpe des pièces dans une feuille de placage noyer en 0,5 mm avec bien sûr, une bonne marge de
sécurité pour bien orienter le fil du bois lors de la finition.

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Le placage d'étrave sur bâbord en cours d'ajustage, maintenu par des pinces "améliorées", idéales sur le chanfrein.

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Côté tribord, la pièce est prête à être collée. Pour faciliter la pose, j'ai amincie la pointe à 0,3 mm pour la courber légèrement.

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Après avoir mis une couche de colle blanche, fine et régulière sur les 2 surfaces, je positionne le placage sur l'étrave. Je le 
presse pendant environ 2 minutes. Avec la pointe d'un fer à repasser réglé sur maxi, je lisse le placage; en 30 secondes le
collage est définitif, il vaut mieux ne pas se louper.

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Et voilà, il me reste à rectifier les bords avec précaution en laissant un peu de bois qui disparaîtra au ponçage final.

A demain,

Daniel

Du beau travail de placage, bravo.

Travail de maître ,bravo Daniel

Bonsoir à tous

Il me reste maintenant à rectifier et à poser les placages sur la quille...

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Côté bâbord...

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Et côté tribord. Le travail est plus facile et le niveau de stress plus bas.

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Même technique que précédemment...Gaffe aux doigts quand même!!

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Et voici le résultat après un ponçage de finition.

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Pour conclure ce chantier, 2 vues globales de l'étrave. Maintenant c'est sûr, la coque restera naturelle.

À bientôt,
Daniel

Ce serait dommage de peindre une aussi belle coque. Le fer, c'est TON fer ou un emprunt sauvage qui pourrait te valoir quelques reproches virulents?

Un très beau travail qui requiers une grandes précision d'assemblage.
Bravo pour ce plaquage magnifique.

beau travail