L'Amarante de Bernardw au 1/36

Laurent t'a raison c'est un veritable spectacle.

bernardw a écrit:Je pense que l'intérieur des navires était entièrement passé au lait de chaux donc blanchâtre. Seuls les aménagements des officiers étaient peints et plus ou moins décorés selon le rang du vaisseau. Nos spécialistes confirmerons.

Bonjour Bernard,

Excuse moi de réagir aussi tardivement mais j'avais manqué tes dernières avancées.

Je ne suis pas spécialiste mais apparemment ce n'est pas le cas comme tu peux le constater, pour l'Hermione. L'intérieur des ponts batterie est peint en rouge à l'exception des chambres et les parois des cabines qui, confort oblige, sont peintes dans la pure tradition Louis XV c'est à dire gris clair avec rechampis blanc.

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Les parois du  faux pont lui sont apparemment peintes en blanc.

Il est possible que les usages différent entre la marine commerciale, scientifique et de guerre et je ne sais pas dans quelle catégorie classer l'Amarante  ...   

J'espère qu'il n'est pas trop tard.
Cela étant dit,  je suis toujours aussi admiratif de la qualité de ton travail .

Bonsoir,

Les avancées des 4 semaines écoulées:

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superbe !! 

Impressionnant!

Je retiens ton système de maintien des allonges. C'est tout simple. Encore fallait-il y penser.

J'ai toujours autant de plaisir à voir ton travail. Superbe.   

Bravo Bernard,
sur tes gonds et loquets de porte  ,on note une patine particuliére que l'on retrouve sur certain modéle d'arsenal.
le laiton  noirci à la tourmaline ressemble vraiment à de l'acier.
As-tu une façon de faire spéciale aprés avoir passé le brunisseur?
Merci

Toujours un immense plaisir pour nos yeux!!!

Laurent

Je suive le groupe!  

Bonsoir,
Petite avancée:
Les lattes, support du pont, ont leurs extrémités bisautées à 45% pour reposer dans les rainures équivalentes ménagées dans l'épaisseur des serres-gouttières et des hiloires:
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Pour changer, premier essai de pose -à blanc- des montants du tableau, du bau de gaillard entaillé pour les recevoir et de la corniche haute en buis et qui sera moulurée.
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Prochaine étape: les montants de cornière.

Pour mieux comprendre pourquoi Bernard n'a pas prolongé le pont jusqu'au tableau.

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On voit ici le décaissement de la grande chambre, le capot de descente et l'escalier qui y condut.

Source: Gérard Delacroix, monographie de l'Amarante.

Beau travail Bernard !  
Tu ne t’accroches pas trop avec toutes tes vis ?
 

Non, Alain, pas de problème les têtes sont à l'intérieur quand je travaille à l'intérieur.
J'inverserai (s'il est nécessaire de les conserver) quand je passerai au bordage.

Je vois que les pinces à linge restent des outils universels !!!

Plus je vois ce genre de choses et plus le travail de la charpente m'intéresse. Mon prochain modèle sera en charpente! 
C'est du beau travail Bernard, qui fait envie.
 

Venant de toi et de ce que tu nous montres quant à ta manière de "récupérer le Royal Balsa" cela me touche et je suis persuadé que tu trouveras beaucoup de plaisir dans la construction en charpente.

Bonsoir Bernard,

Superbe comme d'habitude.  

Si je peux me permettre une question de néophyte, je trouve le montage du tableau, avec ta méthode, extrêmement délicat. Ne serait-il pas plus simple de procéder comme les charpentiers de l'époque à savoir assembler le tableau à plat en dehors du chantier comme on peut le voir sur la photo suivante de l'Hermione, puis de coller l'ensemble en place  ?

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Merci Alain, je me posais effectivement la question.  

Crdt,

Merci de ta remarque justifiée, Guido.
Il est effectivement impossible de faire un montage correct dans de telles conditions d'équilibre.
Ce positionnement n'est là que pour apprécier que l'ensemble se présente sans erreurs grossières, estimer la hauteur et l'angle d'encastrement du dernier bau du gaillard sur les allonges et comprendre la forme des montants de cornière (qui ne sont pas dans l'axe et ce qui n'est pas gagné après déjà trois paires réalisées).
Effectivement l'assemblage va se faire hors le bord sur un chantier reproduisant la courbe du tableau (en y positionnant des cales).

Ne pas confondre "à l'époque" et "sur le chantier de L'Hermione", il y a un monde entre les deux.
A l'époque, le tableau était bâti sur la coque, éléments par éléments.
Sur les modèles, la meilleur solution consiste à installer un petit chantier complémentaire à l'arrière qui guide la position des jambettes et des montants du tableau.
GD

Effectivement, je n'avais  pas réfléchi au fait que les moyens de levage étaient plus rudimentaires. Ils ne disposaient pas de pont et la portée des grues était insuffisante.

En outre, le chantier complémentaire permet d'ajuster l'angle d'inclinaison.

Merci pour ces précisions et l'astuce.  

Je pense que quelque soit l'époque, les éléments qui constituent la charpente d'un navire étaient fabriqués sur épure. Pour ceux qui ne le savent pas, une épure est un dessin fait au sol de la partie à fabriquer à l’échelle 1 et sur laquelle sont bâti une à une les diverses pièce de cette partie. Ensuite que les diverses pièces de charpente aient été assemblées sur place une par une ne semble pas improbable, ce qui évite le levage d'un ensemble devenu très lourd par sa conception. Mais il ne semble pas probable que les pièces de charpente est put être fabriquées directement sur place. A notre niveau, ce sont les plans qui servent d'épure. Les vues en plans ne donnent pas forcément ni la vraie grandeur, ni la vraie forme des pièces à construire. C'est pourquoi, qu'a partir d'une vue à plat, d'autres traçages sont nécessaires pour avoir la forme exacte de chaque pièce. C'est ce que l'on appel les rabattements. Ces dernières ne peuvent être obtenues que sur une épure des plus élaboré.

si ,tout était fait sur place et ils ne pouvaient faire autrement ,l'ensemble étant à 10cm près .Pour les épures ,à part la pluie ,4 planches par terre et c'est parti ,de plus les machines sont sur place ,scie de long ,herminette,"biseégue" ....et le moteur"le compagnon"excellente marque ,pas toujours bon caractère mais bon !!

Voici un chantier tel qu'il se présentait à l'époque. On y voit les différents moyens de levage.

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Photo: Musée de la Marine, Paris.

et celui a piot
 
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Aaaah, j'adore ce chantier! J'en cherchais des photos récemment et impossible de me souvenir qui l'avait réalisé, merci!

Guido54 a écrit:Effectivement, je n'avais  pas réfléchi au fait que les moyens de levage étaient plus rudimentaires. Ils ne disposaient pas de pont et la portée des grues était insuffisante.
...

Entre les machines à mater et le déplacement de l'obélisque, on avait des moyens de levage assez performant. La plus grosse différence serait l'utilisation de cordage en nylon.

Bernard,
Bravo, comme d'habitude, mais je suis heureux de me répéter.

Laurent