Le Chébec Cazador

Merci Jean-Marie.

Dans ma précédente intervention, je n'avais pas tenu compte de cette gravure extraite des Petites marines de Baugean, parce que ce chébec génois gréé carré a des œuvres mortes droites, ce que l'on déduit des porte-haubans.

Quand on regarde l'épaisseur des timons, on se dit aussi qu'ils n'ont pas mégoté sur la solidité de l'échelle.

Merci Jean Marie et Alain. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'intérêt, mais si quelqu'un veut les plans et les photos du montage, je peux les lui envoyer, bien que pendant la construction il puisse encore y avoir des modifications.
Je ne vois nulle part une échelle pour accéder au pont arrière.
Je mets un dessin avec ce que je pense être. Que pensez vous?
Leopoldo[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Pour les plans, on attend la version définitive. 

Quant à l'échelle du gaillard, elle est du même type que celle que l'on voit sur le Requin. Elle est donc très bien.

Celle appuyée contre une cabane de maître m'emballe moins. Il n'y a pas possibilité de la fixer contre la dunette sans gêner le débattement du timon de gouvernail ?

Oui, tu as raison, peut-être que cette autre solution est meilleure: un siège-caison pour les officiers d'où vous pourrez monter le pont, hauteur des marches 45 cm.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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Bonjour, je suis avec les rames, mais je ne sais pas de quelle couleur je dois les peindre. J'apprécierais une suggestion.

Cordialement

Léopoldo

Bonjour
Concernant les avirons, je pense qu'ils doivent être peintes pour la raison suivante: Ils sont chers, ils ont besoin de bois très sélectionnés et ils ont beaucoup de travail spécialisé. Ils sont accrochés aux bordés esposés à l'eau et surtout l'implacable soleil méditerranéen, donc le bois a besoin de protection. C'est un aspect esthétique important, si les rames des embarcations ont été peintes avec plus de raison celles du chebec. De plus, la partie des poignées où elle est saisie doit être dépeinte et les protecteurs pour le frottement dans le petit sabord je pense qu'ils pourraient ne pas être peints , car ce sont des bûches d'usure. La pelle fonctionne toujours immergée, car on rame à la vénitienne, ce qui a besoin d'une pelle très lisse et si le bois n'était pas peint, il montrerait des reliefs à travers les veines.
Mais de quel couleur?

Vu la description, je verrais noir, ou goudron de l'époque car tu parles bien de protection.

Merci Daniel. je crois que tu as raison, en plus cést bien pour la composition.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

J'ai cherché de mon côté sans trouver de règle. On voit selon les modèles ou les tableaux des avirons bois naturel, rouge, voire noir.

A ma connaissance les pelles des chebecs ne sont pas peintes.
Voir les modèles de Messieurs André Drouadaine, JP Bour, Bruno Rimlinger

Merci beaucoup Alain et Michel.

Dans la monographie du Requin, Jean Boudriot dit que les rames sont en bois naturel. Mais la monographie a ses petites choses controversées.

La plupart des modèles que j'ai vus, y compris ceux que Michel cite, proviennent du Requin. Le type de représentation est classique dans les musées avec une touche de peinture.

Mais mon modèle n'est pas le Requin, c'est El Cazador et je vais le représenter naviguant dans une mer, pas au sommet de deux évêques.

Même avec l'aide d'un maître majorquin, il a été construit dans l'arsenal de Carthagène, selon les coutumes constructives et décoratives des navires de la marine.

Ayant navigué pendant de nombreuses années dans la Méditerranée espagnole, je sais combien de temps un bâton dure sans peinture, donc je serais surpris s'ils n'étaient pas peints

Heureusement, il y a du temps encore pour la décision.

Je ne suis pas sûr qu'il faille peindre ces pelles. Le sel de la mer en les imprégnant n'est-il pas le meilleur des protecteurs ?

Merci Michel.
Oui cést vrai, mais les ponts en teck ont besoin de l´huile au moins une fois a l'anné. Et il faut arrosser le pont a l'eau de mer tous les jours.
Je crois que la solution est trouver un document de l'époque qui confirme
Je vais demander á García Torralba., qui est nôtre savant nationel.

Bonsoir. J'ai fait quelques progrès au Chébec et j'ai également revu tout le gréement. Maintenant j'ai vérifié le fonctionnement et je termine de nouveaux plans de gréement. Selon García Torralba les avirons sont peints.

Une question, où irait-il l'habitacle du compas?[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Superbe modèle Léopoldo.Les touches de couleurs lui donnent beaucoup d’élégance. Je suis toujours impressionné  par ces gréements méditerranéens. Cela parait simple à première vue. En y réfléchissant un peu plus, il ne doit pas être facile de manœuvrer ces voiles immenses enverguées sur des esparts pesant une tonne peut être plus pour ce modèle.

Merci Jacques, les couleurs sont très criardes sur la photo à cause des réglages de la caméra et de l'éclairage. J'ai mets une photo avec une lumière naturelle et des paramètres neutres.
La grand voile avec son antenne et son gréement fait un poids de 3000 kg, selon Boudriot.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Belle réalisation, bravo!

Benito de Soto a écrit:
La grand voile avec son antenne et son gréement fait un poids de 3000 kg, selon Boudriot.

3 Tonnes, c’est considérable.En plus pour toi navigateur , difficile de ne pas prendre en compte les efforts considérables des éléments: mouvements de mer associés aux effets du vent pas toujours sympas. Bravo pour ton modèle qui de plus est issu de ton étude personnelle.

Les deux très longs espars qui traversent le pont, ce sont des rechanges ou la mâture de gros temps ?

Merci beaucoup pour vos gentils commentaires.
Jacques, le poids de 3000kg est-ce que Boudriot donne pour l'antenne de Le Requin, mon calcul donne quelque chose de moins, 2600, mais c'est approximatif. Mais il-a un cabestan.
Alain, les deux vergues vues sur la photo correspondent à deux des trois voiles carrées que Chébec portait: Grand voile, trinquet et hunier. Il pourrait également transporter les antennes d'hiver, le tout avec ses voiles envergués
Les dimensions de ces vergues sont indiqués dans le plan du Marquis et je n'ai pas trouvé un autre lieu pour les mêtre.
Qui penses tu sur l'habitacle du compas?
Salutations
Leopoldo
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Si il y a bien un cabestan comme sur ton modèle, il peut à la fois servir au relevage des ancres et à la manœuvre de l'antenne de mestre, la plus lourde, en tournant autour de son fût le garant du sep de drisse.

L'espace entre la manuelle du gouvernail et l'arbre de méjane est insuffisant pour installer une armoire aux compas traditionnelle (trois compartiments : compas, lanterne, compas). Par contre, rien n'empêche de mettre un habitacle à compas de chaque côté de la méjane, comme le font les Français qui positionnent la roue de gouvernail derrière l'artimon.

Merci beaucoup, Alain, c'est bien ce que je pensais. J'ai aussi trouvé dans Souvenirs de Marine du Vice-Amiral Paris un plan de la "Pinque Fileuse" grée en chébec, de 1778 qui l'a comme ça.
La presence du cabestan est sure. Trouvé dans un documént d'époque.

Quelques détails sur le gréement de style espagnol de Chébec[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Merci Leopoldo. C'est bien intéressant, en particulier le racage.