Nettie Quill, transport de coton mais pas que...

Alain Degny a écrit:Elle a fait la gueule.

Déjà une travailleuse détachée. Et elle a ramené les punchs ou pas ?

Et concernant la production de breuvage alcoolisé par les hommes de Dieu, n'oublions pas les bières d'abbaye, et en particulier les bières trappistes, industrie rendue nécessaire par la tradition d'accueil des bons moines, le besoin d'étancher la soif de leurs hôtes, et l'insalubrité de l'eau "pure" à l'époque.

Et la Chartreuse .... Et la Bénédictine ... Et la Sénancole ... Et la Jouvence de l'Abbé Soury ... Et les caves des Hospices de Beaune ...

Bonjour à tous,
Désolé de vous embêter avant l’apéro
Si je reviens sur le Kom, histoire d’être méthodique,
1/Je démonte les rambardes du rez-de-chaussée
2/ je démonte la roue à aubes
3/ je démonte les rambardes du premier étage
4/ je sépare les cabines du plancher du premier étage

Et après, ayant un peu plus de place, on commence le ravalement.

La coque:
Sachant que le Kom sera présenté sur l’eau (résine), dois-supprimer le cloutage.
Le rez-de-chaussée:
Ensuite dois-je commencer par refaire la porte?


Les inscriptions Mayflower et le nom de la compagnie et son logo sont réels, je les avait trouvé sur internet mais j’avais commis l’erreur de ne pas faire attention aux dates d’existence de la compagnie.
Bonjour les gars, le pinailleur est de retour
Santé, salute, Prost, kampai, nasdrovia

Tu t'intéresses aussi à la géométrie de l'escalier, aux gonds des portes, à l'alignement des poteaux ?

Une totale ?

L'eau représentée par de la résine, ça peut être splendide quand c'est bien réussi. Là on peut te faire confiance. Le top du top, c'est quand on peut aussi voir le dessous de la coque et le fond de l'eau (lequel est frais, comme le fond de l'air) style diorama Musée de la Marine. Mais j'exagère peut-être ?

C'est un point qu'il te faut décider dès maintenant : déterminer l'époque à laquelle tu souhaites placer l'action pour nous éviter des propositions anachroniques. Je serai partisan de la situer ante Civil War.

Restauration (qui contrairement à celle de McDo ne sera pas rapide).

Les étapes ci-dessus sont OK. Il faudra également décoller le pont de Cabin class pour pouvoir travailler plus aisément sur sa sous-face et rectifier les cloisons du premier pont pour que la chaufferie soit visible.

Supprimer le clouage et reboucher les trous (colle diluée + sciure de ponçage). Puisque tu t'orientes vers un dio, la carène sera peinte.

Démonter l'escalier à double volute, fantaisie AL. Nous le remplacerons par un escalier droit.

Nous n'en sommes pas là, mais il faudra faire sobre avec les balles de coton. Elles peuvent constituer une véritable montagne obligeant à une extension de pont haubanée



et à prévoir un "tunnel" étançonné pour que les passagers puissent accéder à l'escalier.



Enfin si tu as l'âme d'un enfant de la balle, tu peux aussi envisager la solution extrême :



Machinerie. Je me suis focalisé sur la chaufferie. Laurent a raison, le système de propulsion, donc le moteur, est à l'arrière. C'est un engin complexe qu'il me paraît difficile de réaliser d'une manière réaliste au 1/80e. Je suggère de faire l'impasse, mais c'est toi qui vois.

Apéro. Je rassure Patrice, la travailleuse détachée, sans doute une polskie panienka venue manger le pain de nos Antillais a bien amené les punchs.

Manuia (santé ! en tahitien).

Salut Patrice,
Oui, on est parti pour une totale!!!
Concernant la résine, j’ai déjà fait mais sur de plus petites surfaces; je vais faire des essais en parallèle du montage. La technique est simple mais longue:
Peindre le fond en couleur foncée, dans le cas d’une rivière brun ou kaki mais proche du noir.
Une couche de résine, à verser lentement pour éviter les bulles, laisser sécher (quelques jours)
Avec une encre de la même nuance, mais quelques tons plus clairs, des coups de pinceaux, proches mais laissant des espaces vides dans le sens de l’écoulement de l’eau, laisser sécher
Et ainsi de suite en prenant des encres de plus en plus claires.
Pour la dernière couche, ça se corse. Celle-ci doit être plus épaisse, la laisser presque sécher et avec un petit outil de sculpture modeler la surface.
Rapidement ensuite prendre un coton-tige que l’on détruit un peu et le passer sur la surface des rides (pour faire un peu d’écume); la résine n’est pas encore totalement polymérisée
Tout aussi rapidement placer le long de la coque des pigments qui se désagrégeront un peu avec le séchage pour simuler les algues vertes et de pigments bruns le long de la rive si cette dernière est en terre.

Mais jusqu’à présent je ne l’ai pas fait sur de telles surfaces. Je ferai un essai et posterai les étapes.

Bonjour Alain,
Ok pour la période avant guerre civile.
La carène était déjà peinte; j’enlève les clous, recouvre et repeins
Concernant le système de propulsion, si celui-ci se voit, je suis d’avis de le faire (Je suis certain que tu savais que j’allais écrire cela!!) sinon on fait l’impasse.
Je commence le chantier ce soir et vous envoie les photos.
J’ai comme l’impression que je ne sais pas dans quoi je me suis embarqué...

L'idée du Grand Érudit de Zakopane est séduisante, mais au 1/80e elle me parait difficilement réalisable.
 
1) il faut un support transparent à la résine. 
2) la carène du steamboat manque de profondeur pour être bien visible.
3) lorsque notre sondeur qui est un littéraire crie "mark twain !", nous n'avons que 3.60 m de profondeur du fleuve, ce qui à l'échelle du modèle fait 4.5 cm.

Le dio envisagé par Franck, steamboat à l'appontement, me semble devoir offrir plus de possibilités pour le rendre vivant.

Pas surpris par ta réponse. Mais non, le système de propulsion comme l'appareil de gouverne sont installés dans un local fermé. Comme le moteur ne dégage pas une chaleur intense, il y a juste un grand aérateur sur chaque bord, en haut de la cloison.

La cloison arrière est indispensable puisque la roue à aube projette de l'eau. C'est pour la même raison que l'arrière du pont de Cabin class est généralement pourvu d'une cloison identique. On imagine mal Scarlett, la robe mouillée et des algues pendouillant de son ombrelle.

la carène est généralement peinte en blanc (gravures d'époque).

Ahhh Scarlett,
aujourd’hui ce serait plutôt le retour des morts-vivant...
Moi, qui m’était amusé à faire une peinture imitation bois sur du bois!!!
Je vais devoir tout repeindre en blanc?
Dis Alain, je peux au moins faire de la peinture écaillée s’il te plaît ??
Au passage, technique rapide de peinture écaillée:
Avant de peindre le support, déposer des gouttes de gomme de masquage utilisée pour l’aquarelle; peindre et ensuite enlever la gomme; encrer les contours de la partie non peinte et c’est fait.

Tout blanc, Jesus ! (en slang). Et impeccable. Pour être gentil, je t'accorde des traces de frottement, des éclats de peinture sur les cloisons du pont inférieur qui se prennent des gnons lors du passage des marchandises ou du bétail. Cabin class et Texas, c'est rutilant.

On se promène sur le pont entre gens de la bonne société et l'on entend le pianiste jouer du Louis Moreau Gottschalk. Les prolos, c'est l'étage en dessous.

Au moindre éclat de peinture, Scarlett défaille et une amie lui fait respirer les sels.

Bonjour à tous,
Je crois qu'il y a un malentendu concernant l'ensemble vapeur. Tout était grand-ouvert non pas pour éliminer la chaleur mais pour assurer un tirage suffisant pour le foyer de la chaudière car à l'inverse des locomotives ferroviaires, l'échappement des cylindres n'allait pas dans la boite à fumées pour y assurer un tirage puissant. En revanche, les cheminées sont surdimensionnées en hauteur pour  créer un tirage par gradient de températures entre l'échappement (110°)  et le haut de la cheminée (température ambiante)  c'est le  principe des cheminées industrielles.
Pour le "moteur" qui en matière de vapeur est appelé machine , le fait de vouloir la refroidir est une aberration mécano-thermique car si la vapeur sort  à un peu moins de  140° pour un pression de  4 bars  ( je pense pression maximale pour l'époque car au-delà risque majeur d'explosion due à l'épaisseur des tôles et surtout mauvais alliage des rivets et/ou mauvaise méthode de rivetage) si on refroidit les cylindres le risque de condensation ( quand la température descend en dessous de 98°) , et,l'eau étant incompressible, il y avait  des grands chocs aux points morts haut et bas et risques de rupture des couvercles voire des parois des cylindres eux-mêmes.
C'est pour cela que lorsqu'on introduit la vapeur dans les cylindres, il y a de grands panaches  au niveau des cylindres car tous les purgeurs sont ouverts  pour éjecter les condensats. Lorsque les cylindres et parties mobiles ( piston et bielles) ont atteints la températures de la vapeur d'injection, alors les purgeurs sont fermés pour que la vapeur puisse jouer son  rôle de pression ( et dépression après  la détente  de la vapeur).
Voilà une petite mise au point mécanique et thermodynamique qui vaut son pesant de   whonm vié pou dékolaj.
J-Pascal

@ Alain : Le Wielki Uczony Zakopanego* se range à l'avis le l'Omniscient Isarien non pas à cause de l'échelle, car il a vu de tels dioramas à plus petite échelle, ni à cause du support, car on peut utiliser une plaque de verre, et soit découper ladite plaque soit le modèle à la flottaison, selon l'exemple joint, mais plutôt à cause de la faible profondeur. Effectivement ça ne rendra rien. Dommage.


Image musée de la pêche




@ Frank : Selon moi la peinture écaillée c'est selon l'endroit. Sur les œuvres mortes pourquoi pas, ça montrera un manque flagrant d'entretien, par contre pour les œuvres vives je ne crois pas que ce soit réaliste. Un bon vieillissement à base de verts bien glauques sur du blanc cassé pourquoi pas, mais sans trop exagérer. Mais cet avis, que je partage avec moi-même, n'engage que moi.         

* Ca c'est la classe. Je vais le garder.

Merci J-Pascal pour cette très intéressante intervention. C'est vrai que tu es le spécialiste. On va se partager la tâche. Je m'occupe des vapeurs de Scarlett et toi de celle de la machine.

Entre temps le Grand Manitou des Vapeurs du Mississippi avait répondu. C'est qu'il est encore vif, le Papé ! Donc bien sûr, tout beau, le bestiau ! Et comme on dit (ou disait) dans la Marine, "Peinture sur sale égale propre !"

Dans des photos prises dans des expos, j’ai retrouvées celles-ci, rien à voir avec la marine mais les effets d’eau sont sympathiques

Cette figurine, fort jolie au demeurant, représente un cri particulier, celui du cerf de Transylvanie : le brame Stoker.

Cela me glace le sang!!!!

Bonsoir Franck,
Pour la chaudière voilà un beau lien qui t'expliquera se qu'il faut faire.
https://steamboats.com/museum/engineroom.html?iframe=true&width=80%&height=80%

Globalement en coupe, c'est celle-ci avec ses petits accessoires. Au minimum, il faut figurer le collecteur de vapeur et le tuyau qui va vers la machinerie (collé au plafond). Le collecteur de boue sous les chaudières serait bien aussi.
Le luxe serait de faire les pompes et injecteurs. La coupe est représenté avec la silhouette vers la proue.
Il y a 1, 2 ou 4 chaudières. Sur le KOM, 2 devrait faire l'affaire, pas trop longue pour que les cheminées correspondent. Devant, il y aura le stock de combustible (bois ou charbon).



La machine est enfermée donc non visible. Heureusement, c'est un sacré bo...el. La roue est sur la gauche de l'image.


En plus, on y trouve souvent un atelier (faut ben réparer), les cuisines, laveries et les chiottes pour les hommes.
Ceux des femmes sont sur le pont supérieur derrière la cloison protégeant de la roue, comme en parlait Alain.
Le tout part dans la roue pour être rapidement éliminé.


Pour le dio, les eaux du Mississippi ne sont franchement pas limpides. Une technique est d'utiliser du médium acrylique. Le gel acrylique brillant peut se travailler facilement et figure la dernière couche. Si ça t’intéresse, je détaillerai mais regardes ce que j'ai fait avec.
https://modelisme-naval-bois.lebonforum.com/t2659p350-le-batteau-au-1-24-d-apres-les-plans-de-jeff-staudt

Laurent

Comme le KoM navigue dans les années 1850, le combustible, c'est le bois.

J'ai vu sur certains modèles, une plaque de métal posée au pied des foyers pour éviter que les escarbilles ne brûlent le plancher. il faudra y penser.

Merci à Laurent pour la coupe de la chaudière. Je suis persuadé que Doktè JiPé te dira comment faire le revêtement extérieur pour qu'il soit réaliste, sachant que l'échelle du modèle est le 1/80e.

Pour le Mississippi, une idée de sa limpidité du côté de Natchez.

Merci Laurent,
Plus le temps passe plus je me rends compte que ce n’est pas aussi simple qu’imaginé. Tes docs me seront très utiles pour la suite; un grand merci

Bon ,
Après la peinture, début de chantier de déshabillage du Kom.
Maintenant ponçage, effacer les traces de colle, refaire le plancher détruit.
Sur la coque, ôter les clous, reboucher et peindre. Étant donné la limpidité des eaux du Mississippi, si nous souhaitons voir le blanc de la coque sans que celui-ci nous éclate à la figure, salir les œuvres mortes et commencer à y accoler des algues brunes.
Avant de poursuivre et réaliser la machine à vapeur, celle-ci étant à découvert, est-ce à dire qu’il n’y a pas de parois partout?

Démonter la cloison marquée en rouge sur les deux bords.



Ne pas les jeter. Elles pourront éventuellement servir pour rallonger la partie magasin sur l'arrière.

Mais avant, il faut que je trouve un dessin précis qui nous donne la taille de la chaudière. Et apparemment, ce n'est pas de la tarte. Le catalogue Rees n'est plus consultable sur le net. Je continue de chercher.

Bonjour à tous,
En reprenant les éléments de Laurent, j’ai réalisé un schéma au 1/80 (donc pile poil le Kom) en corrélant l’échelle du personnage du schéma de fonctionnement avec un gentil mécano de 1,60m.
Le but de ce schéma est de voir le niveau de précision à réaliser.
Est-ce réaliste ou me suis-je planté ?
Merciiii

J'ai exhumé les plans du Bertrand qui vont te donner des détails précis. Par contre les plans mesurent 1.50 m et le pliage ne me permet pas de scanner. Je vais donc sortir le bridge de ma femme (mais non, pas ses dents, son Panasonic !), prendre une série de photos, calculer la proportion de la partie ouverte par rapport à la longueur du steamboat et relever les dimensions des éléments qui nous intéressent.

Je poste les résultats ce soir.

Bon, je ne suis pas spécialiste du bateau vapeur, par contre j'ai vu outre-rhin des réseaux de train de jardin au 1/8ème, une machine à vapeur c'est époustouflant. Il y a des tubes dans tous les sens, les embiellages sont de toute beauté, bref il y a de quoi faire monter un pinailleur dans ton genre au septième ciel. Surtout si tu réduits tout fidèlement au 1/80ème. Il y a de quoi s'amuser. Alors lâches-toi !

Merci Alain,
Je te suis vraiment infiniment reconnaissant du temps que tu passes.