Collection des bateaux en bouteille de Lorenzo Barón

Re bravo pour l'ensemble

Comme Michel, j'ignorais l'existence de ce type de bateau.  Merci de nous le faire connaître.

Merci à tous ceux qui suivent cette section

Je continue avec la publication des modèles des bateaux en  bouteille de Lorenzo; cette fois je vais montrer un bateau à roues. Il s'agit des Charlotte Dundas.

Bien qu'il y ait eu quelques tentatives précédentes avec plus ou moins de succès, le premier navire à propulsion mécanique à avoir une utilisation pratique était le Charlotte Dundas. Il a été commandé à être construit par Lord Dundas afin de remplacer les chevaux qui traînaient les barges le long du Forth et du canal Clyde, pour lesquels il fit construire un bateau à roues à aubes, propulsé par une machine Symington. En mars 1802, démontrant sa fonctionnalité, le Charlotte Dundas a remorqué, dans un vent fort et pendant six heures, un total de 19,5 milles deux bateaux de 70 tonnes le long du canal. Cependant, étant donné les dommages que les tourbillons produits par les pales ont causés aux parois du canal, il a été décidé qu'il était préférable de continuer avec les chevaux, de sorte que le Charlotte Dundas a été démonté et abandonné, et Symington. le constructeur de machines, n'avait plus de travail et a été plongé dans la pauvreté jusqu'à sa mort.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Quelle belle série ! Et tout ça en bouteille ! Merci pour l' historique .

Le bonjour te va,
quelle belle collection !

Encore une personne qui a eu raison trop tôt.
Une réalisation vraiment unique.
Laurent

Une belle histoire qui se termine mal!
Par contre la réalisation de cette miniature est magnifique. Merci pour cette publication et ses commentaires.

bravo

Encore un beau modèle. Merci pour l'historique et pour la découverte de ce bâtiment. Décidément grâce à Lorenzo et à toi, nous enrichissons nos connaissances.

Le bonjour te va,
on ne cesse de s'extasier, mais comme on n'en a pas assez on revient regarder les précédents et se dit comment a-t-il réussi à faire ce mécanisme d'horlogerie !

Vraiment une belle collection! Avec en plus l'histoire qui justifie le besoin de l'époque.

Encore une merveille .... surtout avec l' historique !!! Très "moderne" , en-effet, pour l' époque .

oui, une merveille

Merci beaucoup à tous ceux qui commentent et suivent ce sujet.

Poursuivant la collection de modèles de Lorenzo, je présente cette fois une reproduction de la Coca de Mataró, dont l'original est l'une des plus anciennes offrande votive (ex-voto) d'Europe, datée d'environ 1450.

On pense qu'elle se trouvait à l'origine dans l'ermitage de San Simón de Mataró, et aujourd'hui il est en dépôt au Musée Maritime Prins Hendrik à Rotterdam. Ce type de navire est considéré comme d'origine atlantique, et en fait le Coca de Mataró est très similaire à une coca découverte coulée à Brême et conservée au Musée maritime allemand.

Les premières apparitions de ces navires en Méditerranée remontent au XIIIe siècle. L'équipage de ces navires comptait entre cent et cent cinquante hommes. Avec un gréement rond, il est communément admis qu'il était armé d'un seul mât, bien que son gréement ait fait l'objet de controverses concernant le nombre de mâts qu'il a effectivement gréés.

Le modèle que nous voyons, dans lequel Lorenzo a suivi l'illustration qui apparaît dans le livre “The Ship”, de Bjorn Landström, apparaît boisé avec un majeur, un avant et un artimon, mais il semble que ces deux derniers ont été ajoutés à l'ex-voto plus tard (sa finition diffère de reste des pièces de l'offre votive, car il semble moins soigné et plus rustique) et pour cette raison, ils ont été supprimés lors de la dernière restauration effectuée. À l'heure actuelle, le modèle, comme on peut le voir au musée de Rotterdam, n'a qu'un seul mât.

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Très beau encore, et en partant d'une étude d'un ex-voto. J'aime!

Peut pas mieux dire, le Mich . J' aime beaucoup !!!

Je continue à présenter des modèles de mon frère. Cette fois, le modèle est celui d'un knorr Viking, un cargo avec une coque à clins et d'une longueur d'environ 16 m. et une largeur de 4,5 m. Sa capacité de charge était d'environ 24 tonnes. Utilisés pour le commerce, ils ont navigué transportant diverses marchandises, comme bétails, provisions et approvisionnements à destination des colonies nordiques d'Islande, du Groenland, des îles britanniques, de l'Europe continentale et même de la Méditerranée. Avec une coque plus plate et plus élargi que le drakkar, il avait un équipage d'une trentaine de membres. Equipé d'avirons et de voiles, il était plus lent et moins maniable que les navires de guerre, mais avait une plus grande capacité de charge. Un spécimen bien conservé de knorr a été trouvé dans un canal peu profond du fjord de Roskilde au Danemark en 1962 aux côtés de deux autres navires de guerre, un navire marchand baltique et un ferry. On estime que ces navires ont été placés là pour bloquer le canal contre les pillards ennemis. Actuellement, les cinq navires, connus sous le nom de navires de Skuldelev, sont en cours de restauration par le musée viking de Roskilde.

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Superbe bateau et quel travail !!

Plus petit qu'Imoca, avec 24 tonnes dans le Golfe de Gascogne, ces marins étaient courageux!
Cette réalisation est tout à fait magnifique.

Les bras m' en tombent !!!!!

Le plus difficile a du être de faire la bouteille autour

Mich15 a écrit:Les bras m' en tombent !!!!!

Le plus difficile a du être de faire la bouteille autour  

Il te restait des bras donc... pas moi!

Javier, 
Ces modèles sont tous plus magnifiques les uns que les autres, ton frère était un immense artiste.
Et leur écrin de verre idéalement réussi.

Laurent

bravo Javier ,
je suis subjugué par la finesse des modèles de ton frère malheureusement disparu.
et comme Laurent je trouve particulièrement bien pensé les écrins  de verre.

Michael

L'un comme l'autre sont splendides.

Il y a une continuité chronologique. C'est le knorr qui donnera le kogge des ports hanséatiques qui au fil du temps sera adopté par les marines de la  Manche et de l'Atlantique, tout en évoluant en forme et en capacité de charge, c'est la caraque ou coca ou nao. Quand au terme de son périple il rencontrera la voile latine, il deviendra la caravelle.

Merci à tous pour vos observations et commentaires. Je continue avec la publication des bateaux en bouteille de Lorenzo, ce que je fais chaque semaine.

A cette occasion, voyageant vers d'autres latitudes, je montre un navire d'Extrême-Orient qui est construit à partir des plans et illustrations contenus dans les fac-similés des livres manuscrits de l'artiste et restaurateur du Musée Naval de Madrid Rafael Monleón, qui a élaboré et illustré un dictionnaire nautique sous le titre "Constructions navales sous son aspect artistique" à la fin du 19ème siècle. Les trois livres qui composent l'édition fac-similé sont un véritable joyau que Lorenzo tenait en haute estime et qui sont actuellement en ma possession. Pour accompagner le modèle, j'insère une illustration du fac-similé, plus précisément celui correspondant au bateau dont nous parlons.

C'est un barangay ou barangayán, un navire philippin que Monleón définit dans son dictionnaire comme suit: "très beau navire de poupe et d'étrave et très bas à bord qui rejoint les îles Philippines : sa longueur de 30 à 60 pieds avec très peu de poutre et presque autant d'étai que celui-ci. Sa coque est composée de 7 pièces ou planches cousues avec nervure, à savoir: d'abord une planche épaisse est sculptée, la rétrécissant à ses extrémités et la pliant pour qu'elles se soulèvent et servent de plan au navire qui ne porte pas de quille; Deux autres planches plus étroites et plus longues qu'elle sont clouées sur ses bords, et sur le bord supérieur de celles-ci, deux autres planches plus larges et incurvées vers l'extérieur se chevauchent; Enfin, ses extrémités sont solidarisées, celle de la poupe mettant une planche plate et courte en forme de traverse ou de quadrilatère, et à l'avant une autre pièce de bois en forme de tige. Ensuite, sur les bords des planches ou du rail du canoë résultant, des faisceaux lumineux sont placés à travers leurs extrémités qui se détachent de deux à trois pieds pour chaque bande de la coque et tout autour d'une clôture ou d'une plate-forme horizontale en bambou où ils placent les bogators avec leurs rames. Trois ou quatre auvents arrondis, constitués de nipa (type de palmier) et de roseaux, recouvrent tout le corps du bateau et laissent au centre un trou couvert par un autre auvent plat et transversal jusqu'à la coque, en dessous duquel l'intérieur du bateau est facilement pénétré. Un seul mât qui peut facilement être abaissé à la poupe soutenu par trois ou quatre haubans par côté et une voile ou tapis de nipa en est jeté, un petit bout dehors supporte les piquets de mât et parfois une petite foc. Ils utilisent généralement un gouvernail dans le style européen, soutenu par une corde et quelques pinsons très rugueux. D'autres portent un grosse safran qui plonge dans l'eau par une ouverture laissée par les bambous de la plate-forme à la poupe et utilisent tous des ancres en bois. "
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