Chaloupe de 23 m à roue arrière (finie)

La maison ne reculant devant rien pour la satisfaction de sa clientèle, j'ai exhumé ma notice en germain de la canonnière Vaterland, 1903. Elle est protégée par un antifouling couleur RAL 3011. Mais elle faisait plus du double de taille de la "chaloupe" de Laurent.

Les teutons ont laissé les fonds de moque pour Laurent

Quand je parle de RAL, c'est une correspondance de teinte actuelle. En 1903, le RAL si tant est qu'il existait ne s'occupait pas de peinture. Faut attendre 1927 et il n'était plus Comité impérial que de nom, vu que Guillaume II avait été prié de faire ses valises en 1918.

Restons sur le noir. C'est élégant et cela va avec tout.

Désolé mais à l'époque et pour une unité française l'antifouling était vert du nom de son inventeur(dont j'ai oublié le nom) qui mêlait sulfate de cuivre, plus un cyanure quelconque et autres saloperies avec métaux lourds du type sels de mercure qui feraient mourir aujourd'hui le premier des écolos les plus écolos rien qu'à la l'énonce de la liste des ingrédients.

Bon début d'année.
J-Pascal

Merci pour vos contributions 

Jean Pascal, ce genre d'antifouling s'appliquerait aussi sur une unité fluviale?

Laurent

Très sincèrement je n'en sais rien tout au moins pour des unités fluviales en France. En station sur les fleuves africains et plus particulièrement dans les fleuves à eau saumâtre car ces unités ne remontaient pas très vers l'amont, et donc vers des eaux plus douces, ces antifoulings à base de cyanure, cinabre et/ou céruse étaient tout de même utilisés dans ces eaux chaudes afin d'éviter les algues et faunes exotiques locales. Cela revenait moins cher que de doubler les coques en cuivre surtout pour ces petites unités.Quant à la main-d'œuvre non qualifiée elle pouvait enduire ces coques avec ces produits d'une rare toxicité sans l'ombre d'un problème et sans remontrance de la médecine du travail.
D'ici qques jours je devrais pouvoir te donner le nom de cette mixture dont parle mon regretté maitre Tola Ponédelnik pour le remorqueur le Buffle.

J-Pascal

Il y a longtemps que je n'ai rien mis. Excusez moi!!

D'abord, un bon travail de carrossier pour reprendre les pavois
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Ensuite le ber de présentation. J'ai utilisé le cuivre qui me restait
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J'espérais le rendre réfléchissant en l'étamant. Raté! la tôle s'est gondolée. Tant pis, j'en ai pris mon parti et j'ai même accentué les défauts avec de la peinture noire.
Je ferais peut être autre chose plus tard.
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Il fallait que je protège la peinture de la coque.
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Je n'ai pas trop forcé sur l'usure des peintures. Déjà parce que ce n'est pas une épave, mais aussi parce qu'il faut que j'attende d'avoir construit les superstructures.
Il y a un risque de trop en faire au fur et mesure.
Le pont et la zone des roues à aubes sont plus "attaqués"
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J'ai posé la machine et fait les raccordement vapeur. Elle fait tout petite maintenant.
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La suite: la cabine d mécanicien et du chauffeur.

Laurent

J'aime bien la phrase " la cabine du mécanicien et du chauffeur."
Et de nous montrer les cabinets.  

ça me rappelle un voyage à Éphèse ou notre guide nous indiqua que les les WC publics étaient chauffés par l'esclave de l'utilisateur .
Il s'asseyait avant son maître afin que le marbre des gogues ne soit pas froid.

Bravo , cela représente pas mal d'heures de travail bravo

Tout en finesse et légèreté, joli Laurent !

Ouvrage métallique qui à fière allure 

La machine étant coincée entre deux cloisons, sa maintenance ne devait pas être simple.

L'ensemble est somptueux. Bravo, Laurent !

Tes réalisations sont tellement originales..

Le bonjour te va Laurent,
je n'en finis pas de découvrir des sujet dans ce magnifique forum vivant tous les jours.
Je viens de retourner au début et j'ai vu le 3D de la machine à vapeur.
c'est un bien joli montage débuté en mars de l'année dernière.
Maintenant que j'ai trouvé, je serai prévenu lors de compléments.

Merci à tous. 
La suite devrait être plus traditionnelle avec les cabines. Et enfin du bois!!!

Michel, je suis heureux de te compter dans mon fan club, mais si tu suis tous les sujets du forum, ta boite mail va être saturée de notification!!!

Laurent

Bonsoir Laurent,

Comme Michel j'ai relu le fil de ton récit. Belle aventure, merci pour tes explications et le partage de tes réflexions intérieures. C'est un projet original et polymatériau. Visiblement c'est ton style (j'ai visité ton blog !). Tu dis en parlant du ber "J'espérais le rendre réfléchissant en l'étamant". Peux tu expliquer cette opération ?

François

Le bonjour te va Laurent,
il n'est pas évident ; non ; que je m'intéresse à certaines réalisations, mais à toutes c'est impossible, car même si depuis "un certain temps" j'essaye de regarder énormément de sujets, je ne signale pas forcément ma venue, je ne peux en regarder que quelques uns qui sont originaux et du coup pour avoir des nouvelles je poste.
Bien sûr je pourrais cocher "surveiller ce sujet" mais je préfère intervenir.
C'est mon crédo...

FJO a écrit:Bonsoir Laurent,
...
Tu dis en parlant du ber "J'espérais le rendre réfléchissant en l'étamant". Peux tu expliquer cette opération ?

François

Bonsoir François,

Normalement, quand on soude du cuivre, on l'étame d'abord. C'est à dire qu'une fois bien décapé, on le chauffe et la soudure s'étale comme de l'eau. Un bon coup de laine de fer dessus et la surface devient brillante comme un miroir.
Le premier problème a été de faire ça une fois les plaques clouées sur le bois: elles se sont dilatées, déformées et impossible de les aplanir correctement. L'effet miroir déformant, c'est bien mais pour une fête foraine.
En plus, le vernis à l'eau avait terni le résultat. La mouise!!!

Laurent

Le week end dernier a été consacré a la réparation du compresseur d'air.
C'est cette chose blanche qu'il a fallu changer: le pressostat
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Manomètre, soupape de sureté, arrivée d'air du compresseur, sortie vers la cuve, soupape de décharge. Et bien, une seule fuite d'air!!! Vite arrangée.
Le dimanche: réglage des pressions de fonctionnement. Merci tutube et les tutos (en allemand  )

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C'est le gamin qui a été ravi de pouvoir reprendre ses maquettes.


Sinon, la cabine des mécanos commence à prendre forme. Quelle joie de retoucher du poirier. Miam!
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La peinture est un début d'usure, le bas a été mis en forme pour épouser le pont. La partie centrale étant cachée , j'y suis allé sauvagement.
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Là on ne voit plus rien!!
Le magasin a été réhaussé pour que les cloisons arrivent bien en dessous du pont. Reste à poncer et retoucher la peinture.

Je prépare les vitrage. Si ça se comporte comme je l'espère, ce sera 

Laurent

Das ist großartig. Glückwunsch Lolo ! (puisque maintenant tu suis les tutos en allemand)

la porte a été fraisée ou est ce des morceaux de bois rapportés pour les encadrements ?
en tous les cas ça le fait tranquille.
le vitrage c'est du vitrage ou une sorte de plexi?
Chapeau Herr Baumeister

J'espère que ce sont des bois rapportés car sinon Laurent devrait revoir urgemment les réglages de sa fraiseuse.
Bien à vous tous.

J-Pascal

Non, gravé sans fraiseuse. 
Ma mini perceuse Maxicraft doit avoir 40 ans d'âge et commence à avoir pas mal de jeu. La Dremel sur flexible est plus précise mais pas facile à manier. Mais il faudra que je m'améliore encore 
Laurent

Travail de la semaine:
La porte et les cloisons en place. Les fenêtres sont posées. Encore une retouche de peinture sur la poignée.
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Comme l'intérieur d'une des cabines sera pas invisible, je me concentre que sur la 2°.
Le lit du mécanicien malin qui est là pour vérifier:
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La cabine presque complète avec l'armoire et le lit. L'intérieur est traité à la gomme laque qui donne ce côté velouté. Ensuite, très inspiré de la technique de Michele Padoan. J'ai remplacé le bitume par de la peinture acrylique noire. Le résultat me plait bien, je n'ai pas forcé sur la patine. Même le sol en a pris un coup, au fond sous le lit. Ca m'étonnerait que ce soit souvent lavé à cet endroit.
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Le mécano malin n'avait pas les yeux en face des trous. Le lit était trop large.
Laurent

La dernière cloison de la cabine des mécanos. Aérée comme il se doit.
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L'autre côté avec un chaumard (si je me trompe pas de terme) et la tuyauterie d'eau qui court sous le 1° pont.
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Laurent