Jonque 1/100

Flûte alors,!!
j'ai totalement zappé ton post Bruno .
tu avances bien sur la jonquinette .
Je dis ça car je me rends compte qu'elle n'est extraordinairement grande.
Tu as d'autant plus de mérite.
Un de ses quatres ,je passe voir ça in situ

Michael ,tu sais que tu est le bienvenue,par contre tu auras 800 m a faire en plus,j'ai déménagé depuis la dernière fois..

Tiens donc ! Comme Laurent et moi ne pouvions pas être présents à la pendaison de crémaillère because la distance, tu aurais pu nous envoyer un filet garni.

Chef tu est ingrat..tu as déjà reçu mon chèque pour te soudoyer et en accompagnement la photo de ma demeure pour te donner l'envie d'y séjourner...

Les premières barrières sont mises en places..[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

T'as pas honte de nous montrer des barrières avec les traverses du haut de traviole ?

Il faut bien montrer ce qu'il faut pas faire chef ...

Bruno, tu n'a pas mis assez de zéro sur ton chèque, Alain est très cher à soudoyer 

Barrières deuxième mouture...

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Outre qu'il est bon qu'il puisse naviguer, le principe d'un navire, Michael ne me démentira pas, c'est qu'il puisse manœuvrer. C'est pas de chance, mais c'est comme ça. Il faut donc que tu perces le pont bien dans l'axe pour laisser passer la mèche du gouvernail.

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Quand ce sera fait, donc demain on n'est pas là pour rigoler, je t'expliquerai comment faire la partie débordante de la mèche, compte tenu que ton gouvernail mobile est en position haute.

Je me lève à 6h45 pour que mon chien puisse aller pisser, ce serait bien que je trouve ta photo à 7h10 quand il aura fini de gloutonner ses croquettes.

Un peut trop matinal Alain...
Percer dans l'axe pas de soucis mais a quel niveau ?
Juste après le guindeau ou plus loin au ras de la poupe?

au ras de l'étambot non?
j'ai vu une vidéo ou l'on voit des jonques en navigation dans les année 30 .Je cherche et je poste si je retrouve.

Très intéressant Michael,surtout pour constater le bordel a bord et certaines manœuvres...
Par contre ça me dit pas si je perce depuis le pont supérieur ou si je dois le décoller pour percer a l'étage du dessous.

Non. Tu perces uniquement le gaillard. le trou doit être dans l'axe du gouvernail qui suit la pente de l'étambot. Si le trou est trop près du bord du gaillard, tu triches en l'avançant un tout petit peu. Cela ne se verra pas, l'œil sera attiré par l'ensemble de la jonque et il sera planqué par les rambardes.

La mèche qui déborde du pont penchera sur l'arrière, c'est normal. Pour calculer sa hauteur, tu n'auras qu'à l'enfoncer dans le trou. Si tu tombes sur du dur, pont inférieur ou tranche de la fausse-quille, tu mettras un petit clou dont tu auras coupé la tête. Cela augmentera la solidité.

D'accord c'est tout de suite plus clair comme cela...

Alain,

As tu des détail sur ce mécanisme de montée et descente du gouvernail ?

merci

Photo de mise en place,je ne sais si c'était bien comme cela, j'ai du démonté le pont supérieur et maquiller le désastre que cela a causé de percer...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Tout faux !

Chaque région de Chine a son propre type de jonque et la forme du gouvernail varie. Voici quelques exemples :

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Mais il y a une constante, ces gouvernails sont mobiles. Ils n'ont pas de pentures qui les solidarisent à l'étambot. On peut donc les abaisser ou les relever en fonction de la profondeur du fond.

La technique est toujours la même. Un très longue mèche prolonge le safran, tandis qu'un palan plus ou moins complexe est arrimé audit safran et son extrémité supérieure s'enroule sur le tambour du guindeau situé sur le gaillard, immédiatement derrière la mèche. En virant au guindeau on relève le gouvernail, en le laissant dévirer, on l'abaisse.

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Pour que le timonier ait toujours la manuelle au niveau de la taille, la mèche est percée de deux trous. En fonction de la position haute ou basse du gouvernail, le timonier insert la manuelle dans l'un ou l'autre de ces trous.

Comment vas-tu faire ? Tonton Alain explique.

- Tu dessines à l'échelle un marin malin de 1.60 ou 1.65 m. Tu marques sa taille au milieu du corps. La tête, on s'en fout.

- Tu enfonces ta baguette ronde jusqu'à ce qu'elle touche le pont inférieur ou la tranche de la fausse quille.

- Ton marin malin étant en place, tu marques la mèche d'un trait de crayon au niveau de sa taille. C'est là que tu devras percer le trou pour la manuelle. Comme le gouvernail est en position haute, c'est ce trou bas qui recevra la manuelle.

- Ceci fait, tu reportes la hauteur pont/trou au dessus du premier trou, ce qui te donnera la position du second trou. Tu perces et tu recommences pour avoir le sommet de la mèche et tu découpes la baguette que tu colles et, comme on l'a dit, dans laquelle tu as enfoncé un clou sans tête.

Un petit coup de marteau et c'est fini.

A mon avis la mèche va ressortir trop en arrière du gaillard pour que tu puisses implanter le guindeau. On dira qu'il est sur le pont inférieur.

Fais déjà ça, on verra ensuite pour le palan.

Houla....bon je vais devoir redemonter le pont pour y voir clair...la mèche ne seras figurée que sur la partie dépassante avec ses deux trous,a hauteur de taille, puis pour le guindeau je vais construire une plateforme externe pour le poser et y installer la sauvegarde et la poulie de relevage.
Cette modification seras pas faite d'ici au moins deux jours....

Merci Alain, 

C'est très clair. Quelle est ta source ?

Ce système nécessitait d'avoir une ouverture importante dans la voute, mais je comprends le besoin pour naviguer en eau peu profonde. Malin la barre avec différentes mortaises suivant la hauteur.

Bon courage Bruno

J'ai 7 petits livres sur 10 des Jonques chinoises du Cdt Louis Audemard, un officier français qui a servi en Chine dans les années 30 et 40. Il a rassemblé toutes les informations qu'il avait recueillies dans cette petite collection éditée une seule fois aux Pays-Bas. On les trouve très difficilement et au prix du caviar.

J'ai également le Sail and Sweep in China de George Worcester et des photos et dessins de Étienne Sigaut. Avec Sir Frederick Maze, ce sont les quatre Européens à s'être intéressés aux jonques maritimes et fluviales.

Plus tard les Américains et leurs alliés sud-vietnamiens compileront tous les bâtiments et embarcations locaux dans un document bilingue intitulé The Junk Blue Book, à usage militaire.

C'est à peu près tout ce dont on dispose sur le sujet dans des langues compréhensibles. Les Chinois ont beaucoup écrit mais peu traduit. Devoir suivre des cours à Langues O pour faire une maquette, on hésite un peu quand même.

Merci Michael. J'ai découvert ce site ce matin, par hasard.

En fait le vrai site est:
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Et il est très intéressant

archive.org est un "aspirateur" du web. Il essaye de garder la mémoire d'internet. Mais ne cherchez pas, s'il a repéré le site d'Alain Fosse, il n'a sauvegardé que sur la page d'accueil, hélas.

Laurent