Jonque de Fukien "Mei Lin", au 1/50e.

Les lattes sont en bon état. Elles ne sont ni poncées ni rectifiées et couvertes de traces de colle.

Les bords de baguettes peuvent se fendrent légèrement, mais quand on a pris l'habitude, c'est un bois agréable à travailler.

La calamité, c'est la poussière quasiment micronisée. Elle se colle partout, y compris dans le système respiratoire. Cette nuit, interminable quinte de toux.

J'ai essayé de porter un masque de pharmacie, avec un filtre clapet, mais il n'est pas complétement étanche sur le pourtour. La respiration fait de la buée sur l'intérieur des lunettes et on ne voit plus rien.

Je travaille avec l'aspirateur au pied de la table et je le passe X fois durant le temps où je travaille. Margé cela, il a fallu que je nettoie la table à l'Ajax pour qu'elle soit propre. Pas pour la photo, mais parce que j'ai des baguettes de poirier à poser.

Sinon, je suis tout à fait d'accord avec toi, tout atelier propre et rangé est suspect.

Merci Alain
J'ai quelques lattes d'ébène que je tâcherai de glisser sur un prochain bateau. D'où mes questions.

Bravo Alain, cette jonque promet d'avoir une ligne superbe. J'attends la suite avec impatience.
Aller, au taf

Yep ! Je ne suis pas grand amateur de ce genre d'architecture, mais vu de cette manière, j'avoue que l'idée de faire un tel projet ne serait pas pour me déplaire ...

Petit coup d'œil sur bâbord avant d'attaquer le bordé en ébène.

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L'étrave. L'aspect d'évasement au dessus du pont sera accentué lorsque seront posées les lisses de recluvrement, plus large à la base qu'au sommet.

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A titre de comparaison, les deux modèles étant à une échelle quasiment identique (1/48e et 1/50e). la Surprise porte les couleurs de la construction navale européenne, la Mei Lin, celle d'Extrême-Orient. Ce sont deux petites unités, une corvette de 40m (coque) et une petite jonque de Fukien de 35m. Les plus grosses jonques de ce type peuvent atteindre 55m.

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La différence de tirant d'eau est impressionnante. Tandis que le bas de la préceinte de la Surprise marque la ligne de flottaison, le haut de la préceinte de la Mei Lin est immergé en son centre, quand le navire est en charge.

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Un modèle qui vaut le détour

Vivement la suite et surtout la suite des informations que tu donnes en accompagnement. On en apprends toujours un peu plus au sujet des jonques

Je pensais la surprise beaucoup plus grande.
Merci pour ces explications et vivement la suite

Y a pas à dire c'est beau

voilà deux constructions prometteuses

mais qui n'avancent pas vite...
tu aurais mélanger les plans entre eux ???

question, à taille équivalentes, avaient elles le même nombre d'équipage à bord ?

La taille de la Surprise ne me surprend pas, c'est celle de la jonque qui en est une, de surprise...

Idem, je ne voyais pas la jonque aussi grande ! Ça m'a presque fait un choc de la voir à coté de la surprise !

Il va falloir peaufiner sévère coté détails mon cher Alain !

Vous êtes surpris par la taille? Alors rappelez-vous ou découvrez ces deux photos:

Canonnière US vs Jonque

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Et une des jonques d'expédition de l'amiral Zheng He de 1405 à 1433 vs Santa Maria, dont on estime la longueur à quelques 25m.

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Si Colomb a été jusqu'en Amérique centrale, Zheng He a été jusqu'au Mozambique, ce n'est pas mal non plus.

Sources: Robert Wise, The Sand Pebbles / La canonnière du Yang-Tsé.
Gravure de Jan Adkins, 1993.

Effectivement ça calme de suite !
Je ne connaissais pas cette jonque géante, ce sont des Baochuan datant d'il y a 600 ans !
Très impressionnant.

Ces jonques " géantes " pouvaient faire jusqu'à 150 m de long et embraquaient 1000 hommes d'équipage..
La Santa Maria faisait....40 mètres de long..

Source: Navistory, l'encyclopédie Maritime

40 m ? Ca me parait un peu excessif. je dirai plutôt 20-25 m maxi.

De même, les 150 m des jonques géantes me paraissent beaucoup pour un navire en bois à l'époque.

J'ai trouvé ces infos sur cette page:

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Tu t'es fait piéger, Marc. Cet article n'est pas crédible.

Il est dit que les Chinois opèrent à l'est des Portugais, jusqu'au Cap de Bonne Espérance. Zheng He n'est jamais descendu aussi bas. Quand aux Portugais, à l'époque ou se termine sa dernière expédition (1433/34), Gil Eanes atteint tout juste le cap Bojador (Sahara occidental, zone frontalière de la Mauritanie.). Bartholomeu Dias doublera le cap en 1487.

L'article dit que les jonques sont armées d'énormes canons. Ce sont les jésuites qui apprendront aux Chinois à fondre les canons. Et les premiers débarquent en 1582.

Il y a longtemps que les Chinois connaissent la poudre, mais ils ne l'utilisent que comme explosif ou sur des fusées.

La Santa Maria faisait ± 25 m de long. Tous les archéologues navals s'accordent sur ce point.

Les jonques de Zheng He étaient énormes comparées aux navires européens, mais elles ne dépassaient pas 60 m. Mais il est exact que Zheng He commandait une véritable flotte et plusieurs milliers d'hommes.

Les 120 à 150 m sont mentionnés dans des récits, dont un des objectifs est la glorification de l'Empire du Milieu et de ce fait on ne peut leur accorder qu'une véracité historique contestable. C'est comme le nombre des combattants des batailles bibliques, dont une seule aurait suffit à anéantir une fois et demi la population de Palestine antique, à son pic démographique. Le symbole prime sur l'objectivité.

Des fouilles archéologiques sous-marines et en zône littorale ont mis à jour des éléments de coques et de quilles. Ces dernières, d'une section et d'une longueur inhabituelles. De là des extrapolations pour calculer combien mesuraient les navires et l'on arrive à quelques 60 m.

Enfin la circumnavigation chinoise qui conduit Zheng He jusqu'aux Antilles est une théorie fumeuse de Gavin Menzies, un officier de marine anglais, du genre des illuminés qui situent l'Atlantide aux Bahamas (Où Platon passait ses vacances, tous les ans, c'est bien connu ).

Voilà qui est clair
Je pensais le site susnommé plus pointu..

Marc illuminé par sa nouvelle fonction va se consoler sur un "saké"

Le problème, c'est qu'il a aussi le pouvoir de te saké.

Je parlais plus haut de la taille des quilles. Elles sont impressionnantes. Je les ai vues dans un reportage sur Arte (je ne sais pas pourquoi je précise, on se doute bien que ce n'est pas sur TF1).

Cela aurait pu être sur planète

Ou sur Gulli dans la Famille Pirate !!

Merci Alain pour ces précisions. Je crois me souvenir avoir vu ce reportage, intéressant.

J'ai changé de manière de procéder sur bâbord. J'ai doublé la muraille de la virure sur laquelle se colle la préceinte haute, jusqu'au niveau de la grande lisse en poirier.

Puis avant de continuer, je calfate les petits défauts.

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La poudre d'ébène récupérée du ponçage et la petite coupelle contenant la colle diluée.

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Application au pinceau de la colle diluée sur l'interstice entre deux virures, pour qu'elle pénètre bien. Dépôt de la poudre d'ébène avec la lame d'un scalpel.

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Faire pénétrer la poudre avec le doigt, réappliquer un peu de colle diluée en surface. Recommencer si nécessaire.

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Ponçage, puis lustrage. Il ne restera plus en fin de montage, qu'à passer une touche de cirage noir pour égaliser la teinte.

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Puis reprise du montage avec la mise en place de la première préceinte.

Vous voyez l'état de la table. J'ai pourtant passé deux fois l'aspirateur en l'espace d'une heure.

Tu n'as pas essayé de passer un coup d'éponge sur cette pauvre table.?

Beau calfatage en tous cas

Le coup du cirage, je ne connaissais pas. Sur tes photos, la teinte a l'air pourtant égale.

Comme il travaille bien le chef