La Couronne au 1/98 de Mantua Models (terminé)

Bonjour ,
superbe construction , l'amélioration d'un kit  n'est pas chose facile .
le beau temps arrive , les travaux de la maison n'attendent pas .
Michel

Merci Michel

Bonjour à tous, entre 2 sacs de béton, voici les modifications apportées suite aux remarques pertinentes d'Alain.
1- Liures des bats mâts : refaites en fil noir



2- Liure du mât de beaupré : 8 tours refaits avec du fil noir

3- Bouée d'orin au niveau du grand mât a donc été supprimée



4 - La jaumière : son étanchéité -après de multiples essais infructueux- a été réalisée à l'aide d'un vieux porte disques abrasifs articulé caoutchouc de Maxicraft. Ce dernier, après retouche, a été sectionné au cutter afin de l'insérer en force autour du timon et de la jaumière sans démonter le gouvernail.


5- Les tonneaux : j'ai apporté, non sans mal, une touche plus réaliste. On peut comparer la modification apportée sur la photo ci-dessous (le cerclage noir est réalisé avec un dépôt de graphite avec ... un crayon). La photo suivante présente 2 tonneaux cette fois-ci amarrés.

6 - La chaloupe : Toletières et tolets sont remis à leur place. Le davier a été rehaussé avec 2 montants latéraux ce qui a entrainé comme conséquence une modification du timon du gouvernail avec une forme en "s" et là, j'ai ramé avec plusieurs essais "cassants" !
Par contre, l'anneau de maintien du mât était bien placé à l'arrière et une confusion avec celui du canot va déplaire à Alain !
J'ai laissé volontairement le gouvernail en place -tant pis pour l'erreur- afin que la courbure du timon soit visible (aie, aie, aie !)
Pour l'arrimage de la chaloupe sur le pont, j'ai remplacé les caps de mouton par des poulies et installé des barres de protection profilées, non sans mal aussi.

J'ai modifié le titre du sujet.
Mais apparemment, mon post part du paragraphe 6 au 1. Un administrateur peut 'il venir à mon secours. Merci par avance

Ne pas tenir compte de mon post précédent, décidément le problème est entre mon clavier et la chaise !

a la bonne heure

Oui mais ... il faut que je commande les poulies, celles du kit ne sont pas du tout réalistes (forme carrée par exemple) et de les fabriquer au 1/100ème me donne tangage et roulis cérébral !

Syren USA en fait des très bien. Nous lui avons déjà commandé, c'est très sérieux.

Alain, sur ce site je trouve de jolies "sirènes" mais pas de poulies !

syrenshipmodelcompany.com fera l'affaire.

C'est Chuck Passaro qui a créé Syren. Grand modéliste américain, longtemps un des administrateurs de la Nautical Research Guild qui édite le NRJ l'équivalent US de Neptunia.

Syren (orthographe ancienne) était le nom d'un brick US lancé en 1803. Chuck en a réalisé un kit.

En anglais on dit plus volontiers mermaid que sirene.

https://kolderstok.com/en/collections/blokken/products/blokken-autenthiek-eengats-enkelgaats?variant=34586447904931

En Hollande aussi il y en des pas mal ..de 2,5 mm à 5 simple ou double

Après de très longues encablures de travaux dans ma maison, je reviens vers vous afin de vous présenter l'évolution de ma maquette.
Juillet et août m'ont permis, en m'abritant de la chaleur, de mettre en place le gréement dormant des bas-mâts.

Mais je vais me faire "enguirlander", voici pourquoi :

Après avoir fait des recherches pour la réalisation du gréement et de sa couleur, j'oriente mon choix sur l'utilisation de fil écru et ce, pour deux raisons:

- Je me trouve en présence d'un stock important de fil écru Mantua dans les diamètres suivants mentionnés sur la notice :1,2 5 mm / 1,00 mm / 0,75 mm / 0,50 mm et 0,25 mm
- La seconde raison : l'allure générale de la maquette de B.Frölich avec son charme particulier dans l'association bois clair, fil écru et vergues noires (voir ci-dessous)



1- Le gréement dormant des bas-mâts



Il faut savoir que chaque partie du mât a ses propres haubans et que ces derniers servent à tenir les mâts sur les côtés. On trouve donc :

1-[size=9]     Les bas-haubans : haubans de grand mât, de mât de misaine et de mât d'artimon, qui vont des cadènes des porte-haubans au capelage (boucles des extrémités hautes des haubans et des galhaubans permettant de les fixer en tête de mât) autour du ton du bas mât.[/size]

2-[size=9]     Les haubans de hune[/size]

3-[size=9]     Les haubans de perroquet.[/size]


 



Ci-dessus, préparation du capelage de la 1^ère paire double de bas-hauban
Une chute de bois arrondi au diamètre du ton sert de gabarit et permet d'ajuster le lien (boucle simple vu l'échelle) entre les 2 haubans.








Ci-dessus, mise en place de la 1^ère paire côté bâbord autour du ton : la 1^ère paire de hauban double porte sur un coussin collé sur l'élongis bâbord et va rejoindre les caps de mouton des haubans côté bâbord, la 2^ème paire viendra reposer sur la 1^ère mais sortira côté tribord.
 








Pour la conduite des rides, on suivra le croquis ci-dessus proposé par Mantua.







Ci-dessus, la 1^ère paire double de bas-haubans est installée côté bâbord. On poursuivra à l'identique côté tribord et ainsi de suite par empilement jusqu'à la dernière paire.


 




Ci-dessus, cette vue permet de distinguer la préparation du  capelage de la dernière paire simple de bas-hauban.








Ci-dessus, les paires de haubans sont maintenant empilées en respectant toutefois un décalage de la proue vers la poupe.
La différence du capelage entre les haubans pairs et  impairs est visible.






Ci-dessus, les haubans bâbord et tribord sont en place.
La même méthode sera appliquée pour les haubans des bas-mâts de civadière, de misaine et d'artimon.

Pardon pour la taille de la police, j'avais oublié de cliquer sur le bouton "supprimer le formatage du texte" .

2- Les étais des bas-mâts
Un étai est un cordage (ici de 1,25 mm) partant du pont ou de la partie basse du mât opposé et reliant le capelage des haubans. Il est destiné à consolider la tenue longitudinale d'un mât. Les étais portent le nom du mât qu'ils étayent. Je commence par l'étai du mât de misaine qui relie le mât de beaupré. Sa tension est assurée par 2 moques (poulie sans réa, jouant le rôle de caps de mouton).

J'ai dû fabriquer (pièces d'origine perdues) et teinter les moques (2 par mât) triangulaires; on remarque le passage du câble réalisé avec un disque à tronçonner miniature.



La boucle arrêtée par un nœud voit sa tension régulée. Pour ce faire, le cordage descendant est enroulé temporairement autour des taquets du mât de beaupré après sa mise en place autour des haubans  entourant le ton.



Capelage et épissure de l'étai autour des taquets du mât de beaupré. La ride et sa liure des 2 moques permettent d'étarquer les deux parties de l'étai.



Le gréement dormant des bas-mâts et de civadière est partiellement en place.
Il reste à mettre en place les enfléchures (petits  cordages ou échelons disposés dans les haubans permettant de monter en tête des mâts et d'atteindre les vergues).
Ensuite les haubans des mâts de hune et de perroquet seront mis en place suivant la même méthode.



3- Les enfléchures
J'ai appliqué la méthode proposée sur un des plans de Mantua suivant le croquis ci-dessous
Vu l'échelle au 1/98 ème, le départ de l'enfléchure sur le premier hauban repose sur un simple nœud collé immédiatement (colle Pattex multi pour multi-usage formule gel, extra forte, sans solvant. convenant pour des encollages transparents et ne tachant pas les fils). Ensuite, les doubles nœuds non collés mais serrés fortement sont effectués sur les haubans suivants, le nœud sur le hauban terminal étant collé.





Les 2 vues suivantes expliquent mon "truc" pour le réglage des tensions verticales et longitudinales des haubans par rapport aux enfléchures.
- Le blocage des haubans est réglé à l'aide de 2 lattes de bois serrées entre elles avec 2 boulons + vis D 2,5 mm.
- Un peigne fin assure le rétrécissement supérieur des haubans sous la hune.





La bouée de l'ancre de proue est fixée sur les haubans (Je me suis inspiré ici du vaisseau de 74 canons de J.FICHANT)



Les bas-mâts du grand mât, du mât d'artimon et du mât de civadière sont maintenant équipés côtés bâbord et tribord.
Voici donc la situation de La Couronne à ce jour ; Ce long travail va se poursuivre maintenant sur les mâts supérieurs, je vous dis donc à bientôt, le (petit) reste de mes travaux étant remis à fin octobre.

Elle est superbe et bien mise en valeur par la teinte du bois. 

Au plan purement technique, on peut s'étonner de la présence de passavants qui n'apparaîssent qu'au milieu du siècle suivant et de celle de la chaloupe dans la grande rue. A cette époque, elle était à la traîne. Souvent, comme sur le Sovereign of the Seas, le pont supérieur était recouvert par un pont flottant en caillebotis qui reliait les gaillards.

Bonjour Alain,
Une question :
le câble (a) part sur le plan Mantua (ici mât de misaine) du pont de misaine vers le milieu de la 1ère vergue (218) en passant dans la chouquet et indirectement autour du ton.
Comment puis je bloquer ainsi le chouquet sur le ton ?
Merci de ta réponse.
Daniel

Elle est pas mal du tout cette couronne

Juste en passant le fil coton se teint très bien si jamais

Pour le chuquet quelques photos du Fleuron de Jacques Maillière je suppose que le principe est le même

Merci Yoann pour ces photos très explicatives.
Ci-dessous, une vue du plan Mantua concernant le chouquet : sur la partie plate j'ai percé 2 trous symétriques, donc si je suis le plan il faut que l'espace entre les trous soit fraisé afin de respecter la lumière du plan Mantua. Je vais donc suivre la méthode de Jacques MAILLERE, mais pour cela peut-tu m'indiquer où vont les 2 câbles qui passent sur le chouquet et ceux qui sont fixés sous le chouquet avec 4 pitons : il faut qu'ensuite je "traduise" le plan Mantua pas trop explicite pour que ta solution proposée corresponde.
Je vais d'abord m'entrainer sur un chouquet "prototype", l'échelle de La Couronne étant ici au 1/98ème!

Le ton se termine par un tenon carré dans lequel la mortaise du chouquet vient s'insérer. Cet assemblage au principe très simple solidarise les deux éléments.

Comme on le voit sur la dernière photo et sur le plan n° 9 précédent, les câbles passent dans une saignée creusée dans le chouquet qui les guide et les maintient en place. Leur extrémité avant enserre la vergue. A l'arrière, le garant redescend  jusqu'au pont et est amarré au bitton de pied de mât.

Bonjour Alain,
J'ai bien compris ton explication pour les câbles qui passent sur le chouquet, mais ce que je voudrais savoir en complément, c'est la destination des 4 câbles accrochés sous le chouquet avec 4 pitons, cela afin d'adapter la solution proposée par Yoann.

Alain, je suis allé trop vite dans mon raisonnement. En fait sous le chouquet il y a 2 câbles qui rejoignent l'extrémité des vergues, mais je souhaiterais connaître la destination des 2 autres (voir dernière photo à gauche de la poulie ovale).

Vu que le mat de hune est descendu je pense que c'est la guindresse qui passe dans la caisse du mat pour le monter.

Bien vu. Ce sont les poulies de guinderesse. Si les huniers sont en place, elles n'ont pas à figurer sur le modèle de Daniel.