La Couronne au 1/98 de Mantua Models (terminé)

Joli travail 
Laurent

En effet  , et la teinte des vergues a un joli rendu . ce n'est pas un noir clinquant ,plutôt satiné on dirait .
Bravo Daniel

Il faudra donc descendre les vergues de hunier et de perroquet sur leurs tons respectifs. C'était le but de ma question.

Les marchepieds des vergues
- Pièces nécessaires:

A gauche :
2 croisillons carrelage 4mm
2 griffes d'interrupteur ou prise de courant (ici griffes issues de l'ancienne série Chambord de Legrand).
2 vis à bois 3 x 16 mm
A droite :
Les griffes d'origine pliées à 90° sont aplaties à 180°. Les croisillons sont sectionnés comme indiqué.

- Mise en place du système :

- Vue longitudinale d'une griffe en place et de ses 2 ergots épousant et bloquant la vergue.




- Sur cette vue de face, on aperçoit l'espace entre la vergue et le plan nécessaire au passage des étriers.




 - Mise en place du cordage :

- Zoom sur l'emplacement des adhésifs :




- Zoom sur l'étrier noué sur le marchepied et enroulé de 3 tours sur la vergue. Une fois les étriers mis en place, on peut enlever la vergue de son support afin de couper ou coller le surplus de cordage.





 

 - Une autre méthode d'enroulement plus facile de l'étier consiste à commencer par l'enroulement et de finir par le noeud.

Alain, tu m'écris : "Il faudra donc descendre les vergues de hunier et de perroquet sur leurs tons respectifs"
Le plan Mantua prévoit les vergues légèrement sous les jottereaux, exceptées les vergues de perroquet qui sont un peu sous la noix.
Par ailleurs, j'ai mis en place les vergues de civadière, du mât d'artimon et du grand mât : elles sont de plus chevillées aux mâts avec une pointe "homme" quasi invisible une fois peinte et ... collées avec une goutte de cyano afin de mettre en place correctement les manoeuvres correpondantes.
Je comptais installer les racages mais l'échelle au 1/98ème ne le permet pas.
Peux-tu m'éclairer sur ta remarque?
Merci d'avance

Voila la position des vergues lorsque le navire est sec de toile :



Les basses vergues ne bougent pas, mais celles des huniers et des perroquets sont abaissées au niveau du chouquet du ton, comme on peut le voir sur la magnifique Surprise de Dominique Banton.

Merci du renseignement, je ne connaissait pas cette disposition, je l'apprend donc et j'en prend note.
"Pardonne" moi, mais je n'ai pas le courage de démonter les vergues d'artimon et du grand mât !
Merci encore de ton attention.

Nous dirons que nous n'avons rien vu. Cependant, je m'en doutais quand tu as parlé de pointes et de cyano.

Pas mal le systéme de fixation des vergues pour la mise en place des marche pieds.
joli truc et astuce Daniel

Alain, Je réfléchis que si j'opte pour une disposition "sec de toile", je vais retrouver immanquablement au niveau du pont un stock de cordage qu'il va falloir "enrouler" avec une échelle au 1/98ème pour que le levage des vergues concernées soit respecté. Il va en être de même pour les manoeuvres qui partent du tenon des vergues.
Je vais tout de même faire un essai sans clouage ni collage pour la vergue de hune d'artimon, et, dans la négative, certes on "aura rien vu", mais moi je "saurais" ... toute ma vie !

Daniel, Tu auras beaucoup moins de cordages sec de toile. Pas de boulines, de cargues, de cargue-boulines, de cargue-fonds, de bouquets, etc. De plus, les voiles se préparent avant de les mettre en place. Avec l'encombrement des étais, installer les rabans d'envergure, c'est galère.

Tes cordages, ils aboutiront sur les bittons, les taquets ou les râteliers de cabillots, beaucoup plus accessibles. Nous te montrerons comment les tourner pour qu'ils soient réalistes. Ils ne traînent jamais sur le pont, même lovés.

Tu peux aussi faire l'impasse sur les caliornes et les candelettes. Tu laisses juste les pendeurs que l'on installe en premier avant d'empiler les haubans et de capeler les étais.

Alain, si je comprends bien les vergues de hune et de perroquet sont dites vergues volantes c'est à dire qu'elles sont descendues lorsque les voiles ne sont pas établies et qui sont hissées lorsqu'elles sont établies. Par ailleurs est-ce également pour abaisser le centre de gravité du navire?
J'ai recherché la définition des boulines, cargues, etc ... que tu as écrit, je suis à moultes encâblures de ton savoir !
Pour l'enroulement des cordages sur les râteliers et bittons, j'ai ma petite idée mais c'est très sympa de me proposer une solution.
Donc tu l'as compris, je vais démonter les vergues concernées et les mettre à leur bonne position puisque tu m'y oblige !!!

... et que j'ai été dans la réflexion toute la nuit!

Les vergues volantes ce sont des vergues mobiles qui permettent de diviser par deux, huniers et perroquets comme on le voit sur les clippers. Tu vas bientôt pouvoir en établir... enfin dans un siècle et demi.

Alain, "dans un siècle et demi" !
Je travaille lentement sur cette maquette certes, mais je hante également en VTT ou à pied les chemins cathares à la recherche du Graal qui me permettrait, si je le trouve, de m'acheter des kits conséquents !

N'oublie pas de chercher le Graal à Oak Island, Canada, où des mous du bulbe prétendent que se sont réfugiés des Templiers. Cela fait des années qu'ils fouillent.

Le gréement est enfin terminé; voici quelque photos
Vue générale tribord



Vue générale bâbord


Vue 3/4 avant


Vue 3/4 arrière


Vue de dessus : on peut remarquer les bouts-dehors rajoutés aux grandes vergues de misaine et du grand-mât

 
Vue de détail de l'araignée du beaupré


Vue de détail de l'araignée du mât de misaine


Vue de détail des araignées du mât d'artimon et sa vergue oblique recevant une voile latine.


Les 3 fanaux et un problème sur celui tribord : en effet son pied s'est brisé au ras du pont de dunette et évidemment un des fils. Le tableau étant tenu par 2 micro vis laiton, j'ai eu ainsi un accès facile aux dominos de maintien. Mais un délicat démontage total du fanal concerné a été nécessaire afin d'insérer de nouveaux fils et souder ces derniers sur le peu de longueur des fils qui restaient à l'ampoule. Pour loger les soudures, j'ai évidé 2 étages de plastique afin que la réparation soit logée à la fois dessus et dessous de 2 éléments du fanal. J'ai profité de l'incident pour refaire la tenue des fanaux plus logique ainsi que le rajout de 2 étages au grand fanal oubliés lors de son montage.



Zoom sur le chouquet du grand mât sur lequel circule dans les rainures les drisses de la grande vergue.

C'est de la dentelle , Bravo Daniel.

Les fanaux sont superbes , on ne se doute pas le moins du monde des réparations effectués .
Chapeau

D'où sortent les bout-dehors de bonnettes ? Fin XVIIe, oui, mais en 1637...

On n'en voit ni dans l'Hydrographie du Père Fournier, ni sur les tableaux de Lely et Payne du Sovereign of the Seas (1637) ni dans l'Album de Colbert (1670).

Les vues tribord et bâbord sont identiques (erreur de sélection de photo) : je corrige



Alain, pour les bouts-dehors je suis resté sur le modèle La Belle de B.Frôlich en pensant que ce système existait XVII ème siècle mais pas au début de ce dernier: j'ai perdu !
Cela va être trop compliqué pour corriger (décollage des cordages, ponçage, peinture) alors que les manoeuvres sont bloquées en tension) : on dira que tu n'a rien vu !
Pour terminer la maquette, il me reste à installer en trompe l'oeil (échelle oblige) les enroulements des manoeuvres autour des cabillots et enfin la mise en place des pavillons.
A ce sujet une question :



Le kit Mantua propose ces pavillons qui ne me conviennent pas; j'ai pu en avoir en soie d'une excellente finition sur New CAP Maquettes, excepté celui en haut à gauche (blanc + rayures bleues horizontales). Ma question est : que représente ce pavillon ?

Bonjour
Je passe sur ton sujet pour te féliciter et te dire qu'il est magnifique
Moi qui fait mon premier chalutier
Je dis Monsieur
Vraiment bravo

C'est une très belle Couronne. J'apprécie particulièrement ce gréement
blanc qui donne un cachet différent à ce que nous avons l'habitude de voir,
même s'il n'est pas orthodoxe.
Bravo pour ce résultat.

D'ailleurs, je me souviens de cette réalisation vue à Rochefort à l'expo Internationale en 2018.

Merci Michael, Daniel et Fredo . Pour le gréement, j'ai utilisé du fil écru mais les photos sont prises de nuit avec une ampoule led à réflecteur (température de couleur 4000K) et cela afin de faire mieux ressortir le gréement mais avec le côté "blanchi". L'idéal ce serait de disposer d'un écran noir en arrière plan.

Les pavillons de Mantua sont archi-faux. Les pavillons rouges sont ceux des galères. Le pavillon à raies horizontales blanches et bleues est celui de la marine marchande voire une variante de celui de Dunkerque.

Le pavillon national est déjà blanc uni.

Merci Alain, voici une simulation vite faite (l'échelle des pavillons n'est pas respectée et il manque l'oriflamme blanc du grand mât) de l'emplacement des pavillons qui remplaceront ceux de Mantua. En haut du grand mât : pavillon royal lys avec Séraphins.
La réalité historique n'est sans doute pas respectée mais je pense que se sera mieux que du "rouge uni" par exemple pour la poupe !