Machine à curer les ports

Si ces dessins sont d'époque, la présente d'une échelle hors le bord est attestée mais si ce sont des dessins "modernes" on peut avoir des doutes.
Je dis çà parce que sur les dessins d'époque que j'ai consultés, je n'en ai jamais vu ce type d'échelle mais je ne les ai peut-être pas tous vus.
GD

Le ponton de la mono est quand même beaucoup plus bas sur l'eau, regardez sur la planche 10, on peut monter à bord sans échelle depuis une chaloupe. Au pire, si elle n'existaient pas au XVIIIe, ce ne sera pas un gros anachronisme.
GD

Donc pas d'échelle ! Merci pour ces renseignements.

Excusez moi...   

Et donc ces machines existaient encore en 1850 et des grosses poussières.
La photo est prise dans quel port ?

Laurent

C'est une photo du port de Brest en 1861, devant l'entrée de la "Forme de Brest".
Le machines sont amarrées au quai des Magasins Particuliers, avec la Consulaire à l'angle.  

Merci André

kangoo91 a écrit:Excusez moi...   

Et donc ces machines existaient encore en 1850 et des grosses poussières.
La photo est prise dans quel port ?

Laurent

Bonsoir Laurent,

D'après les recherches faites par Gérard Delacroix, les première machines à curer apparaissent en 1632 et semblent s'éteindre vers 1870. Plus de 200 ans de bons et loyaux services sans pratiquement aucun changement. Pour l'emplacement où a été prise la photo, André y a fort justement répondu, c'est bien à Brest. J'aime bien cette photo, car à l'extrême droite, l'on aperçois la machine à mâter que j'ai aussi entrepris de reproduire, et qui est en ce moment un peu à l'arrêt.

un détail de la machine à curer .Photo scanner sur le livre La Bretagne des photographes de Croix ,guyvarc'h et Rapilliard
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Merci Michael pour cette photo que je possédaisd'ailleurs d'autre part. Néanmoins, c'est très aimable de me l'avoir communiquée. Tu est vraiment le Monsieur Com de ce site.

J'imagine que c'est également Brest ? on y voit le petit pont Geydon, donc postérieure à 1856 ...

Je l'ai souvent emprunté ce petit pont flottant (du moins sa version fin du XXe) ...

Bonjour,

Juste un petite avancé. Je travaille en ce moment sur les bossoirs. 

Bossoir équipé de ses renforts métallique. il seront ultérieurement percés.

Les deux bossoirs. Au second plan, le bossoir à déjà reçu la teinte qui couvrira le côté tribord du ponton et de la structure supérieure. L'on peut voir que le bout n'est pas encore teinté. Il manque le renfort métallique que l'on aperçois sur celui qui n'est pas peint. Au sujet de la peinture, ce n'en n'est pas vraiment. Cette teinte à été obtenue en mélangeant de la poudre à tracer de couleur ocre avec de l'eau. C'est ce que l'on utilise en charpente pour tracer les traits d'épure.

Une autre vue où l'on peux voir les chevilles en cuivre. Elles ne sont pas définitives, et seront remplacées par des figuration de boulons. Pour l'instant, elles me servent pour maintenir provisoirement les bossoirs en place sur la structure.

Une dernière vue.

Très bien la couleur.
GD

Voila l'aspect de la machine avec sa peinture

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Maintenant, la question est : Mat, satinée, ou brillante ? La moitié du ponton sera elle aussi peinte quant toutes les virures seront finies d'être posées. Par contre, ce sera en noir.

Eh bien puisque le tout a des allures de batiment ayant subi les affres de l'eau salée, la peinture ne peut être que Mat. Par contre, pourquoi noir pour le ponton ?

Tout le bordage du ponton était passé au goudron jusqu'a la lise, donc noir.

Vous n'allez en peindre que la moitié ?   
GD

Si Gérard,
Michel veut montrer le modéle de 2 maniéres  .Un coté Arsenal (détail de la construction,assemblage etc...)
Et un autre coté en service donc peint.
Je trouve assez originale la maniére de procéder.J'adhére totalement à l'idée.

Oui, pour moi, le but est de montrer au moins deux aspects de la machine. Le premier, telle qu'elle se présentait lors de sa construction avant peinture, afin d'en voir les détails, comme le cloutage ou les assemblages, sans autre fioritures, en respectant au maximum l'esprit de votre monographie. Le deuxième avec l'aspect qu'elle pouvait avoir après avoir déjà servi, et qu'elle ait déjà subit quelques outrages du temps. Pour autant je ne vais pas lui infliger des délabrements, ou des traces trop évidente de détériorations. Simplement une peinture un peu passée, inclure dans la partie "en service" quelques accessoires tel que cordages, peut être un charnier, et surtout des personnages qui lui donneront vie. Donc, un côté statique, avec la cuillère relevée et certainement attachée. L'autre en mouvement avec la cuillère en action au dessus d'une Marie salope. Oui, je sais, je m'éloigne certainement de l'esprit Arsenal, mais je ne peux pas m'en empêcher, étant avant tout fervent diorameur. 

Bonsoir Michaël,
Visiblement nos messages se sont croisés.

michel,
çà surprend au premier abord mais très rapidement c'est vraiment super   
J'aurai (peut être) été moins strict dans la séparation pile poil au milieu.

Par contre si tu veux faire un peu plus "en service" sans entrer dans une patine totale, il faudrait que simule la graisse qui devrait se trouver sur les axes des roues sur leurs supports

Vraiment magnifique

Laurent

Si j'ai choisi de séparer ce modèle d'un façon si tranchée c'est justement pour bien séparer les deux univers que constitue cette réalisation. La façon arsenal d'une part, avec tout ce qu'elle peut comprendre de didactique. Et l'autre partie pour montrer cette machine en mode de fonctionnement, loin de son quai de construction. Quant aux traces, il y aura bien entendu, une majorité de celles que l'on peux rencontrer sur une telle construction en service.

Je suis bien d'accord pour séparer les 2 univers (c'est le bon terme  ).

Par exemple j'aurai peins complètement le dessous du plancher d'une des 2 roues et rien sur l'autre.
Il y a une bitte d'amarrage de chaque coté, une complétement peinte et l'autre pas du tout.

Mais c'est juste une idée 

Laurent

C'est une idée originale et personnellement, j'aime bien. Ce qui pourrait paraître loufoque sur un bâtiment classique, devient didactique sur ces bâtiments de servitude.

Avec son Belem, sa machine à mâter, Michel nous a déjà habitué à faire preuve d'imagination. C'est bien de nous secouer les neurones. Continue!

kangoo91 a écrit:Je suis bien d'accord pour séparer les 2 univers (c'est le bon terme  ).

Par exemple j'aurai peins complètement le dessous du plancher d'une des 2 roues et rien sur l'autre.
Il y a une bitte d'amarrage de chaque coté, une complétement peinte et l'autre pas du tout.

Mais c'est juste une idée 

Laurent

Bonjour,
Laurent, si je sépare la maquette d'une façon si strict, c'est que je voulait au départ littéralement la couper en deux dans la sens de la longueur. Très vite je me suis rendu compte qu'il serait difficile de garder aux deux parties une certaine résistance, surtout au niveau des roues. Donc, j'ai opté pour la couper en deux, mais là, plutôt virtuellement par un effet de peinture.