La Santa Maria issue de Mamoli
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MODELISME NAVAL BOIS :: CHANTIERS EN COURS :: Navires du XVème siècle et antérieurs :: La Santa Maria
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Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Attention. Si le Mataró est une source précieuse d'informations, son rapport longueur / largeur n'est pas réaliste. Il a fait l'objet d'études pour lui redonner une forme permettant une réelle navigabilité. Cette forme allongée donne un ratio de 2.7 au lieu du 1.8 du modèle.
Il faut que je reprenne mon exposé, mais je suis un peu full-up en ce moment.
Il faut que je reprenne mon exposé, mais je suis un peu full-up en ce moment.
Alain Degny- Admin
- Messages : 25439
Date d'inscription : 14/06/2012
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Oui, mais même 2.7, c'est peu compte tenu de la propension bien gênante de ces coques rondes à dériver
En fait le vrai navire adapté à ces explorations, c'était plutôt une caravelle, dont le gréement en voiles latines permettait de remonter au vent, et à laquelle ressemblait la Nina, le plus petit des trois navires de Colomb
Je ne suis pas sûr que la Santa Maria, caraque engagée dans un estuaire, et par vent arrière dominant, aurait pu jamais faire demi-tour pour regagner le large, ni aucun des navires de la flottille de Magellan, d'ailleurs, une trentaine d'années plus tard, entièrement composée de caraques recyclées...
J'ignore de quoi se composait la flotte du Tour d'Afrique de Vasco de Gama en 1498, ou plutôt de quel type étaient ses trois navires, le Saint-Gabriel, le Saint-Raphaël et le Berrio
En fait le vrai navire adapté à ces explorations, c'était plutôt une caravelle, dont le gréement en voiles latines permettait de remonter au vent, et à laquelle ressemblait la Nina, le plus petit des trois navires de Colomb
Je ne suis pas sûr que la Santa Maria, caraque engagée dans un estuaire, et par vent arrière dominant, aurait pu jamais faire demi-tour pour regagner le large, ni aucun des navires de la flottille de Magellan, d'ailleurs, une trentaine d'années plus tard, entièrement composée de caraques recyclées...
J'ignore de quoi se composait la flotte du Tour d'Afrique de Vasco de Gama en 1498, ou plutôt de quel type étaient ses trois navires, le Saint-Gabriel, le Saint-Raphaël et le Berrio
CRI-CRI- Messages : 6337
Date d'inscription : 27/06/2013
Age : 80
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André MIOSSEC- Messages : 1306
Date d'inscription : 20/11/2013
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Re: La Santa Maria issue de Mamoli
La première reconstitution moderne montre une voile latine bien plus importante que les suivantes :
Gréement de la Santa Maria
Depuis que l'on s'est mis à la reconstituer, les hypothèses vont bon train. Le plus poilant dans tout ça, c'est que toutes ont pu traverser...
Moralité, la Santa Maria, c'est ce qu'on veut, comme on veut, quand on veut
Gréement de la Santa Maria
Depuis que l'on s'est mis à la reconstituer, les hypothèses vont bon train. Le plus poilant dans tout ça, c'est que toutes ont pu traverser...
Moralité, la Santa Maria, c'est ce qu'on veut, comme on veut, quand on veut
CRI-CRI- Messages : 6337
Date d'inscription : 27/06/2013
Age : 80
Localisation : Strasbourg
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Tout à fait d'accord, et comme, de plus, il n'y avait pas de série ni de plan-type ...
André MIOSSEC- Messages : 1306
Date d'inscription : 20/11/2013
Age : 84
Localisation : Plougastel
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
C'est pire que le SR alors ??
Vincent Levasseur- Messages : 806
Date d'inscription : 02/02/2014
Age : 83
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Le pire (pas l'Empire, pas confondre !), c'est que le découvreur de l'Amérique s'appelle probablement Leif Eriksson, Viking de son état...
Leif Eriksson
On voulait pas le croire, jusqu'à ce que des archéologues mettent au jour les restes d'une colonie Viking aux Amériques
Finalement, rien d'étonnant à cela : le Drakkar était un navire hors du commun : on dirait de lui aujourd'hui qu'il était bourré de technologie tant sa construction recèle d'astuces, un peu à l'opposé de la caraque Colombienne, à peine plus évoluée que les lourdauds navires de commerce des Romains au temps des voyages de cabotage côtier de l'époque de Saint Paul...
Leif Eriksson
On voulait pas le croire, jusqu'à ce que des archéologues mettent au jour les restes d'une colonie Viking aux Amériques
Finalement, rien d'étonnant à cela : le Drakkar était un navire hors du commun : on dirait de lui aujourd'hui qu'il était bourré de technologie tant sa construction recèle d'astuces, un peu à l'opposé de la caraque Colombienne, à peine plus évoluée que les lourdauds navires de commerce des Romains au temps des voyages de cabotage côtier de l'époque de Saint Paul...
CRI-CRI- Messages : 6337
Date d'inscription : 27/06/2013
Age : 80
Localisation : Strasbourg
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Le p'tit gars CC a juste trouvé le moyen de revenir de là bas avec des bateaux de son époque.
Pour aller plein ouest, il avait écouté les marins pécheurs qui partaient de plus en plus loin.
Pour aller plein ouest, il avait écouté les marins pécheurs qui partaient de plus en plus loin.
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Une des grandes craintes de son équipage, qu'il a eu du mal à vaincre, c'était les alizés, qui soufflaient fort et toujours vers l'Ouest, d'où leur angoisse : "comment on fera pour rentrer ?"kangoo91 a écrit:Le p'tit gars CC a juste trouvé le moyen de revenir de là bas avec des bateaux de son époque.
Pour aller plein ouest, il avait écouté les marins pécheurs qui partaient de plus en plus loin.
Par ailleurs, la chance de Colomb, c'était précisément la puissance de ces vents : avec eux, il se traînait, sans eux, il n'aurait pu aller nulle part, à cause du manque de finesse de sa coque
Autre coup de bol, qu'il n'ignorait pas : les alizés sont saisonniers, selon l'époque, tu pars ou tu rentres, et comme ils bordent ce que nous appelons aujourd'hui une zone de hautes pressions, les tempêtes sont rares pour peu que l'on suive bien le vent dominant (il ne risquait pas de faire autre chose avec sa grande voile carrée et sa coque toute ronde)
Donc, il illustra ainsi sa plus grande qualité : il savait se documenter, et se préparer, et ce fut cela la grande innovation de son voyage... même s'il s'est finalement complètement trompé sur le sens de sa découverte !
Ses plus grands handicaps : faute de financement (les guerres de reconquête avaient vidé le Trésor royal), un investissement en hommes et en matériel limité au minimum vital, et du matériel navigant de récupération assez inadapté, et surtout l'incrédulité méfiante d'un Roi d'Espagne, courroucé par les prétentions exorbitantes de ce Génois culotté !
CRI-CRI- Messages : 6337
Date d'inscription : 27/06/2013
Age : 80
Localisation : Strasbourg
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Pas de quoi faire un vélo avec ce Colomb !
Des bâtiments neuf, des charniers à eau et à denrées multiples et fournies, une traversée de trois semaines dans les alizés ... Ça s'appelle de la croisière ... pour "découvrir" une terre que les pêcheurs basques et bretons pratiquaient depuis belle lurette, après les découvreurs nordiques ... Bof !
André MIOSSEC- Messages : 1306
Date d'inscription : 20/11/2013
Age : 84
Localisation : Plougastel
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Bonjour à vous tous,
Merci pour vos dernières contributions qui forcent le respect. A force de lire les docs sur cette caraque, on s’aperçoit qu’on peut en faire ce que l’on veut. Rudement pratique pour un kitteur.
Merci Cricri pour ta dernière photo qui témoigne de la liberté des maquettistes dans leur réalisation. Elle va rejoindre ma collec. Et finalement, c’est l’analyse d’André Miossec qui colle le mieux au projet initial du chantier : « une belle croisière de quelques semaines, par vent arrière ».
D’où le choix des options : confort, bonne bouffe, bons vins et fleurs de ponton si possible.
Voici où l’on en était hier, lundi de Pentecôte 2014 (mâts, safran, chaloupes et autres accessoires sont montés à blanc pour les photos). Ne pas trop se fier aux couleurs... mon tél. portable date de 1492.
Côté bâbord, les renforts extérieurs ont été rallongés :
Côté tribord, peu de changements. Pas mal de raccords ont été réalisés afin d'en terminer avec la coque. Mais il reste des batayoles à monter !
Tous les ponts sont bien crades et fleurent bon le travail accompli :
Et une petite dernière, pour témoigner du confort de l'Amiral :
On reverra la filière de protection réglementaire dans l'optique de la législation en vigueur dans les musées nationaux (formulaires d'agrément à remplir en quinze exemplaires. Le choc de simplification, sans doute).
Merci pour vos dernières contributions qui forcent le respect. A force de lire les docs sur cette caraque, on s’aperçoit qu’on peut en faire ce que l’on veut. Rudement pratique pour un kitteur.
Merci Cricri pour ta dernière photo qui témoigne de la liberté des maquettistes dans leur réalisation. Elle va rejoindre ma collec. Et finalement, c’est l’analyse d’André Miossec qui colle le mieux au projet initial du chantier : « une belle croisière de quelques semaines, par vent arrière ».
D’où le choix des options : confort, bonne bouffe, bons vins et fleurs de ponton si possible.
Voici où l’on en était hier, lundi de Pentecôte 2014 (mâts, safran, chaloupes et autres accessoires sont montés à blanc pour les photos). Ne pas trop se fier aux couleurs... mon tél. portable date de 1492.
Côté bâbord, les renforts extérieurs ont été rallongés :
Côté tribord, peu de changements. Pas mal de raccords ont été réalisés afin d'en terminer avec la coque. Mais il reste des batayoles à monter !
Tous les ponts sont bien crades et fleurent bon le travail accompli :
Et une petite dernière, pour témoigner du confort de l'Amiral :
On reverra la filière de protection réglementaire dans l'optique de la législation en vigueur dans les musées nationaux (formulaires d'agrément à remplir en quinze exemplaires. Le choc de simplification, sans doute).
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Joli travail, Janiel.
Une réflexion esthétique, cependant. Tu t'en doutais, quand on commence un post par des encens c'est pour mieux flinguer à la ligne suivante.
Plus le sujet est petit, plus les tons se doivent de se fondre dans un ensemble, ce qui n'est pas le cas ici, où le vert des rideaux gueule autant qu'il peut, jusqu'à proche du kitch. La valeur du ton employé est trop nettement au-dessus des autres qui composent la chambre.
André MIOSSEC- Messages : 1306
Date d'inscription : 20/11/2013
Age : 84
Localisation : Plougastel
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Ta remarque, André, m'a amusé. Et qu'aurais-tu envisagé comme coloris ? Marron, beige ?... J'avoue ne pas avoir porté trop d'attention à la couleur.
Mais le côté kitch n'est pas pour me déplaire
Par contre, je m'étais surtout concentré sur la question des plis du tissu ! On connaît les difficultés de plisser du tissu dans des tailles si petites. L'idée du peigne fin s'est imposée assez vite.
On passe en zig zag le tissu entre chaque dent. Puis, application de gouache. Bien imprégner à cause des plis. On laisse sécher à fond. Le " démoulage " ultérieur est simple et les plis sont conservés.
Quant au peigne... gros lavage ultérieur indispensable.
Mais le côté kitch n'est pas pour me déplaire
Par contre, je m'étais surtout concentré sur la question des plis du tissu ! On connaît les difficultés de plisser du tissu dans des tailles si petites. L'idée du peigne fin s'est imposée assez vite.
On passe en zig zag le tissu entre chaque dent. Puis, application de gouache. Bien imprégner à cause des plis. On laisse sécher à fond. Le " démoulage " ultérieur est simple et les plis sont conservés.
Quant au peigne... gros lavage ultérieur indispensable.
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Salut Janiel !
Ta réalisation a fière allure ! Sur ces nouvelles vues, les proportions me semblent bien plausibles et le gaillard d'arrière correctement intégré au reste. Ce que j'apprécie particulièrement c'est l'homogénéité de la structure par rapport au choix "caraque", et la proportion bien trapue que l'on ne voyait pas trop jusqu'ici sur les clichés précédents
Pour l'avant, je suppose que les rambardes seront réalisées de la même manière qu'à l'arrière
Tu te doutes bien que ce que je préfère, c'est aussi la rigueur de la vue "classique" (coque fermée), et par conséquent, sur l'aménagement intérieur, je n'ai pas trop de commentaire, pour la simple raison que je ne lui accorde pas la même attention - question de goût personnel, rien de plus !
Je me suis permis de photoshoper ta belle vue d'ensemble pour atténuer un peu la dominante rose : une fois vieillie et brunie aux embruns (à taux zéro, of course...) elle va en jeter ta caraque !
Comme André, après ce très sincère "Laudamus te", quelques petits bémols :
- La partie que j'ai entouré de rouge : sur le choix d'un bordé à clins, pourquoi pas ? Mais l'ajustement n'est pas à la hauteur du reste, et ça se voit, puisque c'est l'endroit où le regard commence son balayage... Un simple bordé classique posé horizontalement aurait peut-être suffi ? Sinon quelques petits coups de lime aiguille par ci par là ?
- Le premier renfort de coque en partant de la proue me paraît très incliné par rapport à ceux qui suivent : que dit ton plan à ce sujet ?
Autrement, encore bravo, c'est une belle réalisation !
Ta réalisation a fière allure ! Sur ces nouvelles vues, les proportions me semblent bien plausibles et le gaillard d'arrière correctement intégré au reste. Ce que j'apprécie particulièrement c'est l'homogénéité de la structure par rapport au choix "caraque", et la proportion bien trapue que l'on ne voyait pas trop jusqu'ici sur les clichés précédents
Pour l'avant, je suppose que les rambardes seront réalisées de la même manière qu'à l'arrière
Tu te doutes bien que ce que je préfère, c'est aussi la rigueur de la vue "classique" (coque fermée), et par conséquent, sur l'aménagement intérieur, je n'ai pas trop de commentaire, pour la simple raison que je ne lui accorde pas la même attention - question de goût personnel, rien de plus !
Je me suis permis de photoshoper ta belle vue d'ensemble pour atténuer un peu la dominante rose : une fois vieillie et brunie aux embruns (à taux zéro, of course...) elle va en jeter ta caraque !
Comme André, après ce très sincère "Laudamus te", quelques petits bémols :
- La partie que j'ai entouré de rouge : sur le choix d'un bordé à clins, pourquoi pas ? Mais l'ajustement n'est pas à la hauteur du reste, et ça se voit, puisque c'est l'endroit où le regard commence son balayage... Un simple bordé classique posé horizontalement aurait peut-être suffi ? Sinon quelques petits coups de lime aiguille par ci par là ?
- Le premier renfort de coque en partant de la proue me paraît très incliné par rapport à ceux qui suivent : que dit ton plan à ce sujet ?
Autrement, encore bravo, c'est une belle réalisation !
CRI-CRI- Messages : 6337
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Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Pour rester dans le Gloria in excelsis, j'ajoute avec une légère variante: gratia agimus tibi propter magnam opus tuam.
La partie bordé à clins surlignée par Christian est une constante sur les caraques.
Ce modèle restera dans les annales, comme disaient Tacite et Marc Dorcel (qui lui ne met qu'un N).
La partie bordé à clins surlignée par Christian est une constante sur les caraques.
Ce modèle restera dans les annales, comme disaient Tacite et Marc Dorcel (qui lui ne met qu'un N).
_________________
Aimez-moi, honorez-moi, parce que je le vaux bien. (St Ignace de Loréal)
Alain Degny- Admin
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Re: La Santa Maria issue de Mamoli
@ Alain : n'en jetez plus !... C'est trop. D'autant plus que le chantier est loin d'être achevé...
@ Cricri : Merci de t’intéresser à mon fil et voici en réponse, mes observations :
Entourage de la toldilla : Oui, même précédé de fabrication à l’avant : batayoles et planches verticales. Ce sera le prochain travail du chantier.
Coque fermée/coque ouverte : Pour ce modèle, l’absence de plans de référence enlève une grande partie du plaisir de la construction si on se place dans la seule optique du respect des plans. J’ai donc évacué la question rapidement, à la vue des écarts entre les avis de chacun… Pastor m’a semblé quand même fondamental.
Quant aux plans de mon kit… il y a longtemps que je les ai rangés dans un coin. J’y reviendrai pourtant à cause des détails de gréement (cheminement des bouts trop imprécis chez Pastor).
L’ouverture du côté tribord a été pour moi un vrai plaisir. Les kits n’abordent jamais cette option. Et c’est dommage, car elle favorise la réflexion et la compréhension de la charpente. Or, tout part d’elle. Ensuite, les baux, les ponts… Tandis qu’une coque fermée laisse le kitteur ignorant de ces questions.
Bordé à clins : La plupart des documentations mentionnent le bordé à clins pour la S.-M. Je m’y suis donc résigné mais je ne suis pas parvenu à l’exécuter parfaitement. Malheureusement, je ne pense pas que je pourrai rectifier. Je vais y réfléchir. Cela me paraît trop délicat. Il ne m’a pas été possible de cintrer mes lattes (trop fines : 0,5mm et trop larges : 6 mm). J’ai été obligé de les découper une par une au cutter ; d’où les anomalies constatées. Elles me chagrinent… mais il y en a tant d’autres anomalies sur mon modèle...!).
Renforts de coque : ma doc mentionne des modèles allant de 7 à 14 renforts !... J’ai choisi l’option 7. L’inclinaison marquée de la première m’a moins choqué que la verticalité de la dernière ! Je l’aurais préférée plus inclinée… mais j’aurais eu du mal à la relier au château arrière… Je reste donc tel quel.
Coloris : je réfléchirai sur la question une fois toute la charpente achevée. Noyer pour les œuvres vives et plus clair pour les œuvres mortes.
Il reste encore tant de bons moments à passer là-dessus !
A bientôt pour la suite
@ Cricri : Merci de t’intéresser à mon fil et voici en réponse, mes observations :
Entourage de la toldilla : Oui, même précédé de fabrication à l’avant : batayoles et planches verticales. Ce sera le prochain travail du chantier.
Coque fermée/coque ouverte : Pour ce modèle, l’absence de plans de référence enlève une grande partie du plaisir de la construction si on se place dans la seule optique du respect des plans. J’ai donc évacué la question rapidement, à la vue des écarts entre les avis de chacun… Pastor m’a semblé quand même fondamental.
Quant aux plans de mon kit… il y a longtemps que je les ai rangés dans un coin. J’y reviendrai pourtant à cause des détails de gréement (cheminement des bouts trop imprécis chez Pastor).
L’ouverture du côté tribord a été pour moi un vrai plaisir. Les kits n’abordent jamais cette option. Et c’est dommage, car elle favorise la réflexion et la compréhension de la charpente. Or, tout part d’elle. Ensuite, les baux, les ponts… Tandis qu’une coque fermée laisse le kitteur ignorant de ces questions.
Bordé à clins : La plupart des documentations mentionnent le bordé à clins pour la S.-M. Je m’y suis donc résigné mais je ne suis pas parvenu à l’exécuter parfaitement. Malheureusement, je ne pense pas que je pourrai rectifier. Je vais y réfléchir. Cela me paraît trop délicat. Il ne m’a pas été possible de cintrer mes lattes (trop fines : 0,5mm et trop larges : 6 mm). J’ai été obligé de les découper une par une au cutter ; d’où les anomalies constatées. Elles me chagrinent… mais il y en a tant d’autres anomalies sur mon modèle...!).
Renforts de coque : ma doc mentionne des modèles allant de 7 à 14 renforts !... J’ai choisi l’option 7. L’inclinaison marquée de la première m’a moins choqué que la verticalité de la dernière ! Je l’aurais préférée plus inclinée… mais j’aurais eu du mal à la relier au château arrière… Je reste donc tel quel.
Coloris : je réfléchirai sur la question une fois toute la charpente achevée. Noyer pour les œuvres vives et plus clair pour les œuvres mortes.
Il reste encore tant de bons moments à passer là-dessus !
A bientôt pour la suite
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Mais quand la jeunesse n'a point miné nos forces par la débauche et détruit la santé, nous trouvons encore sur le déclin de l'âge assez d'énergie pour donner nos avis et les soutenir, vaquer au gouvernement des nôtres et aux affaires du pays, et surtout éclairer et diriger les jeunes gens, ce qui est le plus bel office du vieillard
Ciceron (De la vieillesse)
Ciceron (De la vieillesse)
CRI-CRI- Messages : 6337
Date d'inscription : 27/06/2013
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Localisation : Strasbourg
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Pas étonnant pour une caraque incapable de rebrousser chemin dans les estuaires...Alain Degny a écrit:Ce modèle restera dans les annales [...]
CRI-CRI- Messages : 6337
Date d'inscription : 27/06/2013
Age : 80
Localisation : Strasbourg
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Un peu plus sérieux : sur les renforts de coque
Je suppose que le renfort est identique dans son principe à une allonge de couple : il consolide la coque en répartissant les efforts dans la direction de la contrainte
De ce raisonnement rudimentaire, j'aurais tendance à déduire que tous tes renforts sont bien placés sauf le premier vers la proue : il suffit d'imaginer quelques couples intérieurs au même niveau...
Par contre le dernier, dans le prolongement du gaillard est idéalement placé pour renforcer la coque à l'endroit où la masse du château vient s'appuyer, et, il le fait logiquement dans la direction exacte de la contrainte exercée par cette masse
Sur le nombre, pas de commentaire, compte tenu de la bonne section des renforts réalisés, huit paraît suffisant
Au temps des Romains, sauf erreur, les coques rondes étaient bordées avant d'être consolidées de l'intérieur par des couples, et de l'extérieur par des renforts
Les vaisseaux primitifs du Moyen-Age ont-il plus ou moins hérité de ces techniques ? S'agissant de petits navires à coque ronde, ce n'est pas impossible
Je suppose que le renfort est identique dans son principe à une allonge de couple : il consolide la coque en répartissant les efforts dans la direction de la contrainte
De ce raisonnement rudimentaire, j'aurais tendance à déduire que tous tes renforts sont bien placés sauf le premier vers la proue : il suffit d'imaginer quelques couples intérieurs au même niveau...
Par contre le dernier, dans le prolongement du gaillard est idéalement placé pour renforcer la coque à l'endroit où la masse du château vient s'appuyer, et, il le fait logiquement dans la direction exacte de la contrainte exercée par cette masse
Sur le nombre, pas de commentaire, compte tenu de la bonne section des renforts réalisés, huit paraît suffisant
Au temps des Romains, sauf erreur, les coques rondes étaient bordées avant d'être consolidées de l'intérieur par des couples, et de l'extérieur par des renforts
Les vaisseaux primitifs du Moyen-Age ont-il plus ou moins hérité de ces techniques ? S'agissant de petits navires à coque ronde, ce n'est pas impossible
CRI-CRI- Messages : 6337
Date d'inscription : 27/06/2013
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Localisation : Strasbourg
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Côté couleur, non, Janiel. ton choix de vert est agréable dans ce contexte (surtout pas de marron ou de beige, ces "couleurs" pisseuses qui plaisent tant aux gens qui n'ont pas d'avis) non, c'est la hauteur du ton qui me gêne. Un petit coup d'eau de javel peut-être ?
Pour Cri-Cri, le bordé premier existait et existe toujours, surtout chez les Néerlandais.
André MIOSSEC- Messages : 1306
Date d'inscription : 20/11/2013
Age : 84
Localisation : Plougastel
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Bonsoir aux forumeurs
Le chantier a terminé la pose des pavois sur les deux gaillards et le pont supérieur accédant à la cabine de CC.
Une première couche d'antifouling (beurk beurk beurk, ingrédients top secret...) a été appliquée sur les oeuvres vives. Voilà ce que donne l'ensemble pour l'instant :
bâbord côté fermé :
Tribord ouvert :
Et quelques autres clichés pour observations et conseils... (Cri-cri avait raison, je trouve maintenant le premier renfort vers la proue trop incliné... Je n'ose plus y toucher... :
Plein de petits défauts qui n'apparaissent pas trop sur les photos mais qui sont là, dont notamment les raclures de colle blanche... comment les enlever sans chambouler le modèle ?
Les oeuvres mortes devraient être plus claires. On verra çà plus tard. Pour l'instant on va lancer les travaux sur les porte-haubans et la mâture, sans oublier l'accastillage fixe sur les ponts : cadènes, taquets, anneaux...
Encore bien du boulot !
Bonne soirée à vous tous.
Le chantier a terminé la pose des pavois sur les deux gaillards et le pont supérieur accédant à la cabine de CC.
Une première couche d'antifouling (beurk beurk beurk, ingrédients top secret...) a été appliquée sur les oeuvres vives. Voilà ce que donne l'ensemble pour l'instant :
bâbord côté fermé :
Tribord ouvert :
Et quelques autres clichés pour observations et conseils... (Cri-cri avait raison, je trouve maintenant le premier renfort vers la proue trop incliné... Je n'ose plus y toucher... :
Plein de petits défauts qui n'apparaissent pas trop sur les photos mais qui sont là, dont notamment les raclures de colle blanche... comment les enlever sans chambouler le modèle ?
Les oeuvres mortes devraient être plus claires. On verra çà plus tard. Pour l'instant on va lancer les travaux sur les porte-haubans et la mâture, sans oublier l'accastillage fixe sur les ponts : cadènes, taquets, anneaux...
Encore bien du boulot !
Bonne soirée à vous tous.
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
ton modèle est vraiment une récréation,mais en meme temps d'une très belle esthétique!
_________________
de la rive je regarde un océan de plaisir,la ou le tumulte t'attire,ce mouvement planetaire sera ton tombereau!
ofencer29350- Modérateur
- Messages : 4502
Date d'inscription : 05/03/2013
Age : 54
Localisation : langonnet,près de sainte barbe
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Salut Janiel
Belle réalisation du pavois de gaillard d'avant !
La carène un peu trop foncée à mon goût, mais c'est peut-être du à la fraîcheur de l'enduit - le mieux serait peut-être de de l'aligner simplement sur la teinte des renforts, donc un ton au dessus, et qui semble assez bien s'adapter à un rendu chêne naturel
Pour ton renfort incliné : avec quoi a-t-il été collé ? Si c'est de la colle blanche (vinylique), il y a peut-être moyen de glisser en dessous la panne d'un petit tournevis de précision, et en lui imprimant un quart de tour sans forcer de décoller le renfort de proche en proche sans rien esquinter du bordé - Sinon, tant pis !
Pour ce genre de montages délicats, je me suis aperçu un peu par hasard que le fait d'avoir ciré légèrement la coque avant de coller les pièces rapportées, comme ton renfort, permettait de les décoller le cas échéant beaucoup plus facilement
Les bavures de colle : même raisonnement : en principe la colle blanche donne une consistance latex : les bavures peuvent être retirées en frottant sans appuyer avec le dos d'une lame de cutter, ou même avec un papier de verre fin - ensuite pour rendre invisibles les traces d'abrasion : un simple Q-tip légèrement enduit de cire incolore à meuble suffit à les faire disparaître du regard (à faire après avoir bien épousseté le champ d'intervention)
Sur la Caro, j'ai retiré des tas de bavures de cette façon, notamment sous les préceintes qui avaient la sale habitude de recracher vers le bas la colle blanche en excès
Au moment du collage, et avant séchage, un petit truc qui marche bien : tu tailles en pointe une chute de baguette de bois dur (noyer par ex.) et tu passes le stylet ainsi formé là où tu veux ôter la bavure encore molle, et elle va alors se barrer en boulettes sans trop récalcitrer, et surtout, sans décoller la pièce
Pour les petites pièces, si la bavure est importante, il est parfois préférable de retirer la pièce et de recommencer complètement le collage fautif après un nettoyage approfondi des surfaces de contact
J'espère que ce te sera utile !
Amicalement
Belle réalisation du pavois de gaillard d'avant !
La carène un peu trop foncée à mon goût, mais c'est peut-être du à la fraîcheur de l'enduit - le mieux serait peut-être de de l'aligner simplement sur la teinte des renforts, donc un ton au dessus, et qui semble assez bien s'adapter à un rendu chêne naturel
Pour ton renfort incliné : avec quoi a-t-il été collé ? Si c'est de la colle blanche (vinylique), il y a peut-être moyen de glisser en dessous la panne d'un petit tournevis de précision, et en lui imprimant un quart de tour sans forcer de décoller le renfort de proche en proche sans rien esquinter du bordé - Sinon, tant pis !
Pour ce genre de montages délicats, je me suis aperçu un peu par hasard que le fait d'avoir ciré légèrement la coque avant de coller les pièces rapportées, comme ton renfort, permettait de les décoller le cas échéant beaucoup plus facilement
Les bavures de colle : même raisonnement : en principe la colle blanche donne une consistance latex : les bavures peuvent être retirées en frottant sans appuyer avec le dos d'une lame de cutter, ou même avec un papier de verre fin - ensuite pour rendre invisibles les traces d'abrasion : un simple Q-tip légèrement enduit de cire incolore à meuble suffit à les faire disparaître du regard (à faire après avoir bien épousseté le champ d'intervention)
Sur la Caro, j'ai retiré des tas de bavures de cette façon, notamment sous les préceintes qui avaient la sale habitude de recracher vers le bas la colle blanche en excès
Au moment du collage, et avant séchage, un petit truc qui marche bien : tu tailles en pointe une chute de baguette de bois dur (noyer par ex.) et tu passes le stylet ainsi formé là où tu veux ôter la bavure encore molle, et elle va alors se barrer en boulettes sans trop récalcitrer, et surtout, sans décoller la pièce
Pour les petites pièces, si la bavure est importante, il est parfois préférable de retirer la pièce et de recommencer complètement le collage fautif après un nettoyage approfondi des surfaces de contact
J'espère que ce te sera utile !
Amicalement
CRI-CRI- Messages : 6337
Date d'inscription : 27/06/2013
Age : 80
Localisation : Strasbourg
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
C'est vraiment... plus que super!!
Pour la colle, tu peux repasser un pinceau mouillé dessus. La colle va "re-blanchir" avec l'eau. Le plus gros s'enlève avec un cutter (un très gros pâté), un kleenex (si moins gros), sinon avec le même pinceau en l'essuyant sans arrêt.
Laurent
Pour la colle, tu peux repasser un pinceau mouillé dessus. La colle va "re-blanchir" avec l'eau. Le plus gros s'enlève avec un cutter (un très gros pâté), un kleenex (si moins gros), sinon avec le même pinceau en l'essuyant sans arrêt.
Laurent
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Même avis que Christian pour la carène. Un peu trop foncé, si l'on se souvient que sur le Mataró, qui a été espalmé, on distingue encore la couleur d'origine du couroi. Un égrenage à la laine d'acier 000 serait le bienvenu.
Pour les voiles tu y as déjà réfléchi? Spinaker Coca-Cola ou pas?
Pour les voiles tu y as déjà réfléchi? Spinaker Coca-Cola ou pas?
_________________
Aimez-moi, honorez-moi, parce que je le vaux bien. (St Ignace de Loréal)
Alain Degny- Admin
- Messages : 25439
Date d'inscription : 14/06/2012
Age : 78
Localisation : Parisien exilé dans l'Oise
Re: La Santa Maria issue de Mamoli
Merci Alain, Laurent et Cri-cri pour les observations et tuyaux.
Pour les œuvres vives (et le reste d’ailleurs), je pense que je suis victime de la couleur du poirier et je me demande comment font les arsenalistes pour la masquer (sur leurs modèles, le bois n’est jamais rose…). Après avoir passé la première couche d’antifouling (teinture noyer mélangée à de l’eau), je me suis retrouvé avec un truc marronnasse-rouge à vomir. J’ai décidé de passer une deuxième couche (teinture chêne clair à l’eau mélangée avec un colorant noir en tube destiné à la peinture).
Je vais tenter d’éclaircir çà avec de la laine d’acier, pour voir ce que cela donne.
Vu ce qu’endurent les œuvres vives d’un bateau et le nombre de couches de goudrons et autres saletés dont les coques devaient être enduites à cette époque, je ne m’inquiète pas de trop. J’irais même jusqu’à me préconiser le passage ultérieur d’un vernis épais sur la carène !
Pour la colle, j’utilise de la bête colle blanche dont les surplus deviennent caoutchouteux… Tout y passe pour enlever les bavures : cutter, lime diamant, lime acier, pinces…
Les gros plans ne pardonnent pas. Mais quand on regarde de près, on voit qu'il y a encore de l'huile de coude à faire couler (marques de colle, ajustements, rabotage...)
Etrave :
... et autres parties de la bête :
Je ne connaissais pas l’idée de Cri-cri, qui passe un peu de cire incolore sur les bavures de colle. Je vais tenter le coup, pour voir.
Enfin, quant aux voiles, Alain, bien sûr qu’on y pense ! Mais c’est encore loin. Dans ce domaine, le chantier va se rallier à la plus stricte orthodoxie et il se prépare à de grosses difficultés…
Pour les œuvres vives (et le reste d’ailleurs), je pense que je suis victime de la couleur du poirier et je me demande comment font les arsenalistes pour la masquer (sur leurs modèles, le bois n’est jamais rose…). Après avoir passé la première couche d’antifouling (teinture noyer mélangée à de l’eau), je me suis retrouvé avec un truc marronnasse-rouge à vomir. J’ai décidé de passer une deuxième couche (teinture chêne clair à l’eau mélangée avec un colorant noir en tube destiné à la peinture).
Je vais tenter d’éclaircir çà avec de la laine d’acier, pour voir ce que cela donne.
Vu ce qu’endurent les œuvres vives d’un bateau et le nombre de couches de goudrons et autres saletés dont les coques devaient être enduites à cette époque, je ne m’inquiète pas de trop. J’irais même jusqu’à me préconiser le passage ultérieur d’un vernis épais sur la carène !
Pour la colle, j’utilise de la bête colle blanche dont les surplus deviennent caoutchouteux… Tout y passe pour enlever les bavures : cutter, lime diamant, lime acier, pinces…
Les gros plans ne pardonnent pas. Mais quand on regarde de près, on voit qu'il y a encore de l'huile de coude à faire couler (marques de colle, ajustements, rabotage...)
Etrave :
... et autres parties de la bête :
Je ne connaissais pas l’idée de Cri-cri, qui passe un peu de cire incolore sur les bavures de colle. Je vais tenter le coup, pour voir.
Enfin, quant aux voiles, Alain, bien sûr qu’on y pense ! Mais c’est encore loin. Dans ce domaine, le chantier va se rallier à la plus stricte orthodoxie et il se prépare à de grosses difficultés…
janiel- Messages : 445
Date d'inscription : 04/12/2013
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